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Arte met fin à "Tracks", 11 personnes licenciées

"Tracks" se voulait le magazine des marges, des artistes méconnus, des tendances souterraines. Diffusé sur Arte, cette porte ouverte sur les contre-cultures vient de se refermer brusquement. Alors que la chaîne communique sur une équipe qui "tire sa révérence", les salariés dénoncent un licenciement brutal et inexpliqué.

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Quand on travaille depuis 25 ans avec un prestataire, qu'on est le principal client de celui-ci, on n'est pas sans ignorer que rompre le contrat va nécessairement impacter gravement cette société tiers... Il est là l'enjeu de la responsabilité d'Arte(...)

Et bien voilà un grand moment de télévision qui disparaît au travers d'un comportement minable. 

Je n'ai quasiment loupé aucune émission quelques soit les horaires (merci les magnétoscopes) et ai toujours apprécié cette diversité qui, même lorsqu(...)

Ah, je me sens licenciée en tant que fan de la 1ère heure. Depuis quelque temps je ne regardais plus  cette émission que sur Arte.tv.

 C'est sûr que c'est pas les milliers de lapins, renards , chiens, chats, oiseaux , poissons qui vont venir(...)

Derniers commentaires

Je ne savais pas que cette émission existait encore. C'est ma faute si elle est arrêtée. Tout ça parce que je n'achète plus de magazine télé.. Mais pourquoi toutes ces chaines payantes occupent tant de place dedans?, pourquoi seulement l'heure et le titre?, pourquoi télérama adule Clint Eastwood que je déteste?

Mon souvenir de cette émission (je crois, pas sûre). Travelling génial.

https://www.youtube.com/watch?v=DYqU7mYDDfk

gros moment de nostalgie , j'avais complètement oublié l'émission que je regardais   religieusement il y a 20-25 ans avec son générique culte (bon pas vraiment religieusement car c'était le vendredi soir  il me semble et j'avais souvent d'autres choses a faire). 

c'est toujours triste de voir une émission culturelle s'arrêter mais  25 ans c'est  pas mal niveau durée de vie , on aurait souhaité qu'@si puisse durer autant sur la 5eme. C'estmoche pour les 11 journalistes , Arte aurait effectivement pu donner une raison officielle même si je doute que ca aurait changé quoi que ce soit au caractère brutal du licenciement. La question qu'il faudrait  poser c'est pourquoi externaliser cette émission pendant 25 ans si cela occupait 11 journalistes qasi temps plein. faute de réponse on pourrait imaginer assez vite une histoire de gros sous , de producteurs qui margent bien et de conflit d'intérêt potentiels a la direction.


Et contrairement a ce que je peux lire ci dessous Arte reste une très bonne chaîne de télé encore aujourd'hui, je raffole des arte reportages perso même si leur qualité est parfois inegale





surement une raison économique , l'économie capitaliste nous tuera tous !

ARTE est financée à 95 % par la contribution à l'audiovisuel public perçue en France et en Allemagne

Si arte juge l'émission non profitable au public, aucun problème pour moi de couper tracks.

D'ailleurs, si je le pouvais je donnerai le choix au citoyen de payer ou non ce financement de médias public. 

Ce sera plus démocratique (La démocratie est un système politique dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple). 

Il me semble bien plus judicieux d'utiliser les deniers public pour aider le citoyen à se chauffer, se loger ou se véhiculer s'il est dans le besoin. 

Et réduire la dette publique. 

Je regarde régulièrement Tracks,qui effectivement sort des sentiers battus,même sur Arte. Qui est le ou la qui a pris cette décision imbécile.

Je pensais que ARTE était une chaine TV différente mais je découvre que non.

La moindre des choses aurait été que ARTE s'explique franchement sur le pourquoi de cet arrêt de collaboration !

Le comportement de ARTE provoque le licenciement des salariés du prestataire et dans ces conditions là c'est minable de sa part. J'espère que ce prestataire et ses salariés pourront se défendre et obtenir des dommages et intérêts.

Ah, je me sens licenciée en tant que fan de la 1ère heure. Depuis quelque temps je ne regardais plus  cette émission que sur Arte.tv.

 C'est sûr que c'est pas les milliers de lapins, renards , chiens, chats, oiseaux , poissons qui vont venir se plaindre de l'exploitation à tire-larigot de leur image à l'écran, ni les plaines verdoyantes, les iles aux côtes grandioses, les montagnes éternellement à vous couper le souffle, les pêcheurs au prix de leur vie, les culs-terreux gardiens d'un savoir faire qu'on pourrait dire millénaire, l'artisanat que c'est même pas la peine d'en parler tellement que c'est beau, la cuisine du terroir angélique avec les p'tits n'enfants qui mettent la main à la pâte. Rassurez-moi, c'est toujours au programme tout ça ? sinon restera plus rien qu' Elisabeth Quin.

Je suis confuse... Le titre suggère qu'Arte a licencié ces personnes mais... comment ont-elles été licenciées si elles étaient vraisemblablement prestataires ? 


On comprend plus tard que c'est la société de production qui prend cette décision de licenciement. 


Mais il est encore écrit : "plusieurs salariés licenciés : Arte nanani nanana".


Il est encore écrit plus tard : "soit trois mois après les licenciements"... cette chronologie semble correspondre à la rupture de contrat d'Arte avec le prestataire et non du licenciement des salariés du prestataire soumis à préavis.


Cette ambiguité nuit à la "manifestation de la vérité" et me paraît coupable et d'ailleurs corporatiste : même visuellement, l'espace consacré à de longues et nombreuses citations témoigne que cet article semble être essentiellement le relais de confrères. C'est sympa mais bon, on est sur ASI ou votre page facebook ? 


La vraie information me semble être la bifurcation éditoriale d'Arte de privilégier un Tracks  "oriental" : pourquoi ? quelles tractations ? par pure approche stratégique ou en raison de règles de partage des ressources et des sujets en interne dans une chaîne à dimension internationale ? Mais vous ne deviez plsu avoir assez de "caractères" pour traiter cela.  


A la place, le seul enjeu qui semble importer à vos yeux est la présence de ce petit carton au montage.

P-S : je comprends très bien que vous considérez Arte responsable de ces licenciements mais je crois que votre vision subjective interfère avec votre mission d'objectivation et cela me rend triste. Je rappelle en rougissant que le journalisme est une profession libérale et que les mots ont un sens, par-delà toute couleur "politique".  Loin de moi l'envie de me répandre en platitude mais à la lecture de certains articles... wow, wtf happened to ASI ?


(A la rigueur, on pourrait creuser la question de la dépendance économique des prestataires d'Arte ? voilà un angle journalistique.).

Le journaliste n'exerce pas une profession libérale, c'est un salarié. Apparemment, il semble que dans le cas précis, la société qui produisait l'émission dépendait uniquement de la commande de la chaîne. Le non renouvellement implique donc le licenciement des salariés.

Quand on travaille depuis 25 ans avec un prestataire, qu'on est le principal client de celui-ci, on n'est pas sans ignorer que rompre le contrat va nécessairement impacter gravement cette société tiers... Il est là l'enjeu de la responsabilité d'Arte. La chaîne est encore plus fautive de le faire brutalement, sans explication.
On parle quand même de gens qui ont inventé et développé un peu plus qu'un simple "produit" de consommation, car en plus d'avoir écrit une partie de l'Histoire de la télé, ils ont contribué à l'image d'Arte, comme étant la chaîne de la culture avec un ton différent et avec intelligence... Ils se sont donc bien servis des compétences de tous ces professionnels à leur profit et aujourd'hui les fouttent au chômage sans avoir tenter de discuter au préalable ni proposer de solution (par exemple de travailler sur un autre format).

Dans n'importe quel secteur, cette attitude serait tout autant hautement critiquable, il n'y a là rien de corporatiste... ASI mentionne avoir tenté de parler à Arte et Program33, donc s'ils ne parlent pas, cela fait partie de la "manifestation de la vérité" (=ils n'ont rien à dire car certainement qu'il y a des choses inavouables dans l'histoire...)

En tout cas, il serait intéressant qu'ASI enquête sur ce qu'est en train de devenir la chaîne ARTE, car depuis quelques temps, elle perd son âme (finie la production partagée entre Allemands et Français et retour de la production en "silo", production de docus douteux, censure au JT, émission comme 28 minutes qui se "droitise" de plus en plus, site web mal fichu, innovation en berne...etc.)

Je vous rejoins là-dessus, Mathilde B., mais ce n'est tout bonnement pas l'angle de l'article qui se contente d'entretenir un flou artistique sur la notion de licenciement et se répand sur la privation d'adieux en bonne et due forme, ce que je ne trouve pas à la hauteur du sujet. 


D'ailleurs, je vous rejoins également sur l'opportunité d'enquêter sur les prises de décision éditoriales d'Arte. 


Bref, vous le dites mieux que moi ! 


je reconnais que je commence à être 

excédée 

par les approximations nombreuses

qui s'accumulent ici. 

Néanmoins, pourquoi Arte a t elle eu des exigences finales comme celle qui est relatée ici : 

" Arte contrôle même la façon dont les équipes vont faire leurs adieux. "On nous a demandé de ne pas dire «Adieu» mais «Au revoir». C'est d'un cynique..." "

à moins Exil que vous considériez là aussi qu'il s'agit d'une série d'approximations de l'article...

Je... suis au regret de confirmer votre crainte... Oui... c'est... une... approximation... 


Je ne suis pas dans le secret des contrats entre Arte et ses prestataires et je suppose que vous non plus. 


Et je ne connais vriament pas les usages dans l'audiovisuel. 


J'avoue que je ne peux PAS trancher.


Juste CONSTATER qu'il y a des angles morts et des glissements qui peuvent précipiter des conclusions fautives.


Exemple : ce "cadrage" des "adieux" que vous évoquez n'a absolument rien de choquant à mes yeux.  

Jusqu'à preuve du contraire, d'après les informations fournies par l'article, je comprends qu'Arte est l'éditeur de ce programme qui est produit pour son compte et en son nom.  

"Adieu" plutôt qu'au revoir alors qu'ils ont l'intention de lancer dans deux jours un autre "Tracks", pareil, ça me paraît très cohérent en terme de communication. 


Du reste, je ne vois pas pourquoi Arte serait le principal fautif de cette situation. 

Quid des dirigeants de la société de production ? 

Ils ont pas eu le temps de diversifier leurs clients en 25 ans ? 

Ils ne peuvent pas recaser les 11 personnes qui étaient dédiées à Tracks ? 

Pourquoi n'entend-on que les journalistes virés et pas leur patron ?

Pourquoi secoue-t-on Arte par le col et pas le patron  qui (i) n'a rien vu venir, et (ii) est celui qui a concrètement pris la décision de virer illico les journalistes.

D'ailleurs, quelle promptitude à obtenir des licenciements, je suppose économiques... 


Je ne suis pas sotte.  Je suis tout à fait consciente qu'il y a ici un enjeu de dépendance commerciale éminemment problématique  

qui n'est néanmoins jamais élucidé comme telle dans cet article où 

au lieu d'analyser et d'expliquer de manière panoramique, 

on reprend à son compte des mots mélangés de dénonciation 

et donc qui ne me semble pas s'élever au-dessus d'un discours de relais corporatiste


Bref, je lis ASI avec des lunettes à filtre +++ à présent. 

Je dis juste que jadis, je n'en avais pas besoin. 

Je vous renvoie au commentaire plus bas de joma74fr

Sur mes lunettes je préfère utiliser un filtre social/humanité etc

j'en ai ma claque de ces sociétés telles Arte qui mettent en vitrine de beaux sentiments mais agissent au final comme les autres

j'ajoute que vivant à Strasbourg, j'ai eu des échos directs de la manière dont Arte a traité ses prestataires de traduction




Ça fait très longtemps que la vocation originelle d'Arte, chaîne culturelle, a disparu. Au début, par exemple, les films étrangers étaient diffusés en VO sous-titrés, pour les cinéphiles. Mais très rapidement, la notion d'audience a pris le dessus.

"il serait intéressant qu'ASI enquête sur ce qu'est en train de devenir la chaîne ARTE "


Oui cela serait intéressant.

Pour moi, l'article est suffisamment explicite : les employés du prestataires travaillaient pour un projet d'ARTE. ARTE a soudainement mis fin au contrat. Licenciements. Le problème n'est pas juridique, le problème est social ou humain. On peut faire les choses en coopération et dans le dialogue sans que ce soit contractuel, ça dénote simplement le cap pris par ARTE dans sa façon de mener ses projets audiovisuels.

Et bien voilà un grand moment de télévision qui disparaît au travers d'un comportement minable. 

Je n'ai quasiment loupé aucune émission quelques soit les horaires (merci les magnétoscopes) et ai toujours apprécié cette diversité qui, même lorsque cela ne m'intéressait pas, m'apportait un autre point de vue enrichissant. Découvrir tant de choses qui, sans cette émission, me seraient resté inconnues. Toutes ces passions inattendues dévoilées chaque semaine et ...

Bref triste fin d'année pour la culture.

Rassurez-moi Arte va continué à financer les documentaires de merde et sans audience de leur président du conseil de surveillance avec des fonds publiques ?

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