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"Arrêtons d'embêter les séries avec le cinéma !"

Anna Gunn n'est pas contente. L'actrice, qui interprète le personnage de Skyler White dans la série culte Breaking Bad, a un problème avec son personnage et son coup de gueule la semaine dernière dans le New York Times pose plusieurs problèmes. Les personnages féminins dans les séries télé sont-ils "sous-écrits" par les scénaristes à grand coups de stéréotypes sexistes ? Et à propos, plus largement, pourquoi les médias traditionnels réservent-ils encore une place marginale aux séries, par rapport au cinéma ? La série serait-elle encore considérée comme un sous-genre ? Plusieurs questions pour nos quatre invités de cette première émission de...la saison : Pierre Sérisier, fondateur du blog Le Monde des Séries, Pierre Langlais, journaliste série à Télérama, au Mouv' et sur Slate, Axelle Ropert critique de cinéma et cinéaste et enfin Pierre Savy, historien, médiéviste, spécialiste de la renaissance italienne et... auteur d'un coming-out anti-séries dans une revue universitaire Labyrinthe.

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Ah cette bonne blague qui consiste à inviter 4 hommes pour commenter, valider, juger des propos d'une femme... bravo ASI, vous n'êtes jamais décévant sur ce point. Mais c'est vrai, j'oublie peut-être qu'aucune femme ne peut certainement se prétendre spécialiste des séries en France, ou même capable de tenir un discours légitime sur le sujet. Ceci explique certainement cela.
Ensuite l'explication de M. Sérisier, qui nous explique qu'en fait on n'a rien compris, Skyler est chiante parce qu'elle est une mère de famille, et que si elle n'était pas chiante comme se doit de l'être toute bonne mère de famille, elle serait une pute, et ça, c'est vraiment mal. A ce stade de l'émission, (5mins 21) une légère envie décéder point le bout de son nez.
Je me demande de quoi parle ce bon M. Sérisier (séries ou réalité?); je me demande si M Sérisier est bien ce qu'il prétend être (regarde-t-il vraiment des séries? on dirait qu'il a un train de retard) ; je supplie la rédaction d'inviter des gens avec un point de vue un peu novateur, un peu moins "installés" et contents de l'être. La dernière fois, c'était Marllard, ça date.
Et merci aussi d'inverser de façon systématique la tendance : pourquoi ne pas se lancer un défi, et pendant une année ne constituer que des plateaux mjoritairement féminins, et ce sans céder à la tentation de le hurler sur les toits (juste parce que ça n'aurait rien d'étonnant)? Allez, je vais poursuivre ailleurs ma liste de cadeaux pour Papa Noel.
emission tres interressante ; j ai particulièrement aimé le passage sur la notion de "temps" alloué a regarder une serie... et donc le fait que dans la vie de tous les jours , alliant tous une vie professionnelle, une vie de parents, une vie avec quelques loisirs , sportifs etc... nous n'avons que peu de temps ... si je parle de mon exemple , cela a meme créer des (petites) tensions dans le couple , car maintenant , lorsque "madame" tombe sur une serie qui lui plait , celle ci ayant decouvert que le telechargement permet de choper les saisons completes alors que les episodes passent uniquement par 2 ou 3 par semaines , cette derniere me met une pression enorme , vous devinez pourquoi... ;)
Grosse préférence pour les "au prochain épisode" avec Winckler et Carrazé. Malgré un Rafik mou du genou, les émissions étaient excellentes de part la passion et la qualité des intervenants.
Non Pierre, t'es pas tout seul : moi non plus j'aime pas les séries. Enfin le peu que j'en ai vu, qui me disaient "reviens-y" et qui d'épisode en épisode me tenaient en laisse. En plus, j'ai jamais été fichu de finir une plaquette de bon chocolat en entier sous prétexte qu'il était bon : ça me gâcherait mon plaisir et même je vomirais, je crois. Je préfère savourer doucement.
D'ailleurs les séries dont vous parlez, je ne sais même pas où elles sont diffusées : sur les chaines payantes ?
Et pis la plupart sont étazuniennes, et il n'y a rien de plus différent qu'un étazunien et moi : on pense pas pareil, on surjoue pas pareil, on n'a pas les mêmes états d'âme, et on pleure pas pareil. A preuve, votre extrait de Lost dont le pathétique attendu (et très cliché) ne m'a guère bouleversifié.
Cela dit, j'ai trouvé Axelle Roppert assez touchante, à défendre à grand renfort d'arguments fort intellectuels son goût du divertissement et de l'identification "primaire" aux personnages.

Mais cette émission était fort agréable à suivre et la qualité des interventions des invités a permis vraiment d'analyser avec calme et intelligence plein de facettes du "phénomène".

Et pis moi qui en suis resté à Rintintin, Zorro et Ma Femme est une sorcière, quand j'avais 12 ans, j'ai trouvé que la problématique sur le rôle des personnages féminins était assez vaine. Ou je me trompe ?
Très déçu par les échanges.
Malgré les prétentions de maturité dans le traitement du sujet, les intervenants restent très infantiles et nomment "telle série culte" ou "telle série nulle", sans jamais donner les explications qu'ils réclamaient la minute d'avant de la part des grands médias. Comme si cela allait de soi parce que deux des journalistes sont d'accord, que Dexter est une série ratée par exemple. L'autorité des mecs qui s'y connaissent et qui sont d'accord ne me semble pas aller de soi.

Je ne vois que des geeks fanboys ravis de sortir de leur niche, qui veulent bien parler de vulgarisation sans jamais y participer parce que "seuls les vrais savent". Et Daniel S. semble bien trop perdu pour tenir ce qui ressemble à une réunion secrète de cheveux gras à l'arrière d'une boutique de BD...

Que les spectateurs analysent les séries et discutent des personnages entre eux me semble faire grande partie de l'engouement populaire. Voir alors certains présentés en spécialistes du genre et payés à faire des chroniques à peine plus recherchées mais avec une voix plus forte que les autres vient à l'encontre de cette dynamique d'échange vertical.
Pas à la bonne place, ma faute.
à propos du silence, qu'Axelle Ropert signale avec raison comme honnie à la télévision, il existe une belle exception : l'épisode "Les Gentlemen", de Buffy Contre les vampires, où des démons suppriment totalement le son dans la ville de Sunnydale. Je crois qu'une bonne demi-heure de l'épisode est absolument muette.
Bonne émission pour la rentrée, avec des intervenants intelligents.

Je voulais revenir sur la comparaison entre les deux retours à la maison de deux employés de la middle class américaine, l'un dans le film Les Noces Rebelles, et l'autre dans Mad Men. Je ne suis pas d'accord sur l'affirmation selon laquelle celui de la série serait bien mieux filmé.

Dans Mad Men, nous sommes sous la pluie, avec des plans d'ombres portées et de clair-obscur, une lumière qui évoque les films noirs des années 50. Et des angles et des lignes qui détraquent les plans, et réduisent la vision. Il en ressort un sentiment de solitude intérieure, de linéarité et de hiatus, de collisions. C'est un monde difficile et pressé.

Dans Les Noces Rebelles, au contraire, nous sommes dans un monde ensoleillé, large, La lumière vient de partout, et dore la vie. C'est un monde calme ouvert, et ce plan avec la cigarette avec la foule qui descend derrière lui dans l'escalier, comme un halo rayonnant, est fabuleux. De même que le plan à travers le jet d'eau. C'est un monde ouvert et clair, où on prend le temps.

Et je me demande si votre vision de l'art, qui doit forcément rendre compte de la noirceur humaine, n'intervient pas dans votre goût pour les plans de Mad Men.
D'ailleurs, je me demande également si l'engouement pour les nouvelles séries américaines ne procède pas de cette vision des choses. C'est hard donc c'est intéressant.
Un monde de dominants.
Merde! Ca fait chier que la seule représentante féminine du plateau pour sa première sortie dise qu'elle ne peut pas regarder les séries mafieuses car les femmes y sont soit des mères au foyer soit des putains et cite en exemple les sopranos où l'un des personnages les plus importants est justement une femme psychanalyste, donc à priori ni l'un ni l'autre ... En tant que femme j'en ai vraiment ras le bol de ces clichés récurrents! Sur le présent sujet je trouve qu'@si aurait pu se fouler un peu pour trouver plus d'invitées féminines et qui maitrisent le sujet.
Bonjour à vous,

j'avoue que je n'ai pas lu tous les commentaires ci-dessus. Mais, pour le peu que j'en ai lus je suis d'accord. Cependant, s'il y a bien un domaine dans lequel je suis compétent c'est le cinéma et la création audiovisuelle au sens large (plus de 20 ans d'expériences).

Pour une fois, je suis deçu d'@rret sur Images. Cette émission ne ressemble à rien de bien critique. Clairement D. Schneiderman ne maitrise pas du tout le sujet et les enjeux narratifs des séries aujourd'hui. Sur le plateau, il est entouré par des invités d'un même panel. Pierre Sérisier et Pierre Langlais défendent les mêmes choses à quelques différences près. Le médiéviste n'a finalement rien à dire, il est contre des séries qu'il ne regarde pas par principe. Soyons honnête, il est la caricature même de l'historien qui défend un passer idéalisé, en s'appuyant sur un présent caricaturé. La pire à mes yeux c'est Axelle Ropert, elle est la représentation même des cahiers : idéalisme de la nouvelle vague (vous allez me dire il vaut mieux pour y travailler). Avec un point de vue assez condescant sur la série qui doit rester mal faite, maladroite et surtout ne pas avoir une image bodybuldée sinon quoi ? Sinon, les gens vont se rendre compte que le cinéma n'a pas les moyens de ses ambitions. Qu'en réalité aujourd'hui, le cinéma est tellement étouffé par les dognes de la nouvelle vague (entre autres le réalisateur fait ce qu'il veut parce que Génie), que les spectateurs s'emmerdent dans la salle.

La réalité des séries que nous aimons regarder c'est que ce sont des séries de scénaristes et de producteurs. Pas des séries de réalisateurs ! C'est une donne très importante aujourd'hui. Parfois, il faut le voir pour le croire. En Europe nous pourrions voir les choses comme ça : le scénario est un outils de travail qui va servir de base à la réalisation. Donc, il va pouvoir évoluer pour le meilleur et/ou le pire. Le scénariste n'est respecté en Eu. Par contre en amérique, alors là c'est autre chose, si par malheur la prod. ou le réalisateur se braque contre le scénariste, ça peut être très compliqué (voir grève des scénaristes il y a quelques temps).

En guise de conclusion, j'ai vu une fausse émission d'@rrêt sur images qui traite des séries.

P.
Il faudrait rappeler à Axelle Ropert qui ne trouve (à 48') plus d'aspect feuilleton que dans les séries, que la bande dessinée en est friande et experte du Japon aux Amériques en passant par la Belgique, la France ou l'Italie depuis plus de 100 ans !
Le sentiment d'abandon des personnages que l'on ressent à la fin d'une série est aussi très présent dans les grands jeux vidéos du type RPG (Role Playing Game) pour lesquels le scénario et l'attachement aux personnages s'étalent sur plus de 60h de jeu.

Un exemple avec la vidéo de fin du jeu Final Fantasy X (attention spoiler !) :

http://www.youtube.com/watch?v=3JPo6Qs72fU
-- Le format n'a t'il pas toujours fait parti des "contraintes" de l'Art ?
Combien de morceaux de musique ne dépasse pas les X minutes en raison de la durée du 45 tours (à l'époque) ? combien aujourd'hui en raison du format imposé par les radios ?
Un artiste aura plus de mal à vendre un tableau qui ne sera pas "exposable" sur un pan de mur de taille raisonnable... il s'adaptera le plus souvent aux contraintes de la taille d'une toile.
Je pense que les exemples foisonnent.

Je ne pense pas que le format empiète sur la qualité... d'autant qu'il peut justement favoriser les innovations, les adaptations...

-- pour ce qui est de la série "chronophage" c'est pour beaucoup une évidence. Combien sont obligés de sacrifier la lecture au profil de la série. Le temps n'est pas extensible et il est vrai que pour beaucoup, par période, c'est l'un ou l'autre (lecture ou série).
Touchant de revoir l'extrait choisi de Lost, un des moments forts, et une belle audace de scènaristes très propre à l'écriture américaine (pour l'instant du moins, mais cette audace est aussi liée à la plus grande audace des producteurs eux-même, et aux budgets qui ne sont pas les même).

Il y a aussi une empreinte dans le temps laissée par les séries et leurs moments forts. Les épisodes les plus marquants nous transportent aux instants de notre propre vie d'alors (on reste avec Proust). On se souvient des personnes avec qui on avait regardé l'épisode, ou au contraire de la solitude de ces moments, qui rend l'émotion encore plus forte.

La durée de la série crée une chronologie parrallèle à nos vie.

Et la fin d'une série est de fait vécu comme une transition personnelle, un moment émouvant de rupture. Le compte à rebour des derniers épisodes est terrible pour certaines séries ! Six feet, Alias, Lost, Dexter...

Je ne regarde plus trop de séries en ce moment, c'est tellement chronophage. Et puis il faut réussir à trouver la qualité, et ce n'est pas évident. True Blood a vraiment tourné au desastre, tant pour l'écriture que la réalisation, ça fait peine à voir... C'était un peu la magie de Lost : une deception quand la fin arrive, mais une belle deception, parce que le voyage a été beau malgrès tout, parce qu'après tout on ne souhaite même pas qu'il y ai une fin.

Cette construction d'un affect sur la durée peut fonctionner au cinéma, avec un talent conjoint des auteurs et des réalisateurs. Mais il n'atteint jamais la force d'un lien attabli sur la durée d'une série, ni d'ailleurs son empreinte dans le temps qui suivra. Le temps donne forcement plus de force aux attaches. Les séries auront toujours cet avantage intrinsèque face au cinéma. C'est sans doute ce qui les differenci le plus. Bien plus que les budgets ou la renommé des acteurs (souvent exceptionnels en série, par ailleurs).

Merci pour l'émission.
Je ne sais pas si c'est un baptême du feu pour Robin Andraca, mais c'est la première fois que je le vois en plateau. Je l'ai trouvé plutôt pas mal. Il connait manifestement le sujet, il a bien préparé l'émission (jusqu'à aller trouver deux séquences comparables au cinéma et dans des séries : chapeau!) et son tandem avec DS (dans le rôle du faux naïf) a bien fonctionné.
Comme en plus les quatre invités sont intéressants, l'émission est plaisante, même pour quelqu'un qui, comme moi, n'a jamais vu un seul épisode des séries dont il est question (j'appartiens à la génération Thierry la Fronde et Les Chevalier du Ciel et les fictions ne m'intéressent plus guère).
Fascinante émission sur un sujet qui ne m'intéresse pas à priori...

Après les émissions de la délicieuse Justine qui nous a montré à quoi servent nos impôts : financer des chercheurs qui ne trouvent jamais mieux que des portes ouvertes et qui débitent des truismes au kilomètre...

Enfin un peu d'intelligence et de pertinence.

Je m'interdis (sans aucune peine) de regarder la moindre série, depuis toujours,

Cela fait (avec mon ignorance encyclopédique en matière de foot) que je ne peux envisager le moindre jeu TV,

Style "Questions pour un Champion" ou même "Tout le Monde Veut Prendre sa Place" C'est con !

Mais c'est un choix, je trouve les séries généralement stupides,

Et je n'ai pas le temps et pas envie d'avoir un fil à la patte comme aurait dit ce bon Feydeau...

Une exception : La Nouvelle Star qui a découvert Sophie-Tith, avec mon amie Maurane dans le jury...

http://nouvellestar.d8.tv/pid5336-cand-sophie-tith.html?vid=824430

Ah ! Ce n'est pas une série, me dit-on dans l'oreillette... Tant mieux, ça m'aurait énervé !

Cela dit, en vrac, j'adore la barbe de DS qui mesure son temps de vacances... Très en forme au retour !

Les séries ?

Je continuerait à m'en passer, j'ai mieux à faire !

Amicalement,

PG
Dommage que Savy ne développe pas plus. C'est plutôt amusant de le voir là, j'ai suivi ses cours d'Histoire Médiévale pour ma licence d'Histoire. Bon prof d'ailleurs, avec beaucoup d'humour.
La question poser dans l'émission a obtenu une réponse rapide et unanime. Ceci diminue donc son intérêt quant à cette question.

La question que je me pose est plutôt la suivante : pourquoi ne parle-t-on pas des séries françaises ? Qu'on-t-elles de moins intéressant que les séries américaines ?

Si je reformule le sujet, je proposerai : les séries françaises sont-elles sous classées dans les média traditionnels ? Et ailleurs aussi...
Il a été question dans l'émission de savoir si les fans avaient un impact sur les auteurs.
Le blog S.I.Lex a publié un très bon article sur le public qui essaie d'empêcher la dénaturation des oeuvres : http://scinfolex.wordpress.com/2013/08/31/les-mysterieuses-cites-de-plomb-quand-le-public-se-fait-defenseur-du-droit-moral-sur-loeuvre/
Dans les commentaires est notamment cité l'exemple de Sherlock Holmes dont il est question dans l'emission.
Alors déjà Daniel, la barbe ! non ça ne va pas du tout, on le croirait sorti d'une grotte, 20 ans de plus d'un coup ! Bon, c'est du détail, quoique, vite un rasoir....

Mais alors cette émission "rasoir" sur les séries que j'exècre, non, au secours. De l'aliénation pure ces séries qui formatent les gens devant leur téloche des semaines, voire des années.

Pis plus chiant que ces pros des séries, bof, bof et rebof, si ça continue comme ça, je me demande si je vais encore tenir un an d'abonnement, même pas un mois.
Déjà la barbe de Daniel, puis la barbe d'émission, au secours. Peut mieux faire, j'attends la semaine prochaine et je pardonne cette fois, reprise molle, faudrait quand même voir à se réveiller, y'a d'énormes trucs à traiter mille fois plus intéressants que les chamallos-séries. Je n'ai pas pu aller au bout de l'émission tellement je baillais, mais vous avez parlé "des feux de l'amour" et "Dallas et son univers impitoyaaable" et "plus belle la vie" pfff ? ça fait des siècles que ça dure !!!! Dans le style séries pour sieste ou endormissement des retraités déliquescents obligatoire, c'est le top. Allez du nerf ! faut redémarrer.
Annie
Seule l'invité Axelle Ropert fait une bonne analyse des séries dans cette émission. Les autres, les mecs, sont des quiches. Surtout Langlais. Dont la seule analyse depuis 5 ans est de nous bassiner par exemple que Dexter (où joue Charlotte Rampling cette année), aurait dû s'arrêter au bout de 2 saisons (Ouahou!! Analyse de ouf!!)

Pensez donc à inviter la prochaine fois les 2 spécialistes Benoît Lagane, Eric Vérat qui ont fait sur France Culture les programmes suivants:
- « Série Télé, l’Amérique en 24 épisodes » (best-seller de l’été 2008)
- « Séries Télé, le monde en 25 épisodes » (suite assumée de l’été 2009)
- Séries télé, chroniques sur canapé

http://www.franceculture.fr/emission-series-tele-chroniques-sur-canape.html

Ca changera du verbiage des zigotos...
Ca ne serait pas possible de mettre à disposition des @sinautes la tribune d'Axelle Ropert ? La scanner par exemple ?
Loin de moi l'idée de me faire passer pour un puriste, et je sais bien qu'il y a des sujets bien plus importants à critiquer . Mais je trouve que les extraits de l'émission pourraient être en VOSTFR. Voilà quelqeus émissions que je tique à ce moment là . pour House Of Cards par exemple, la VF est vraiment destructrice . On imaginerais bien mal un film américain que l'on analyse dont l'extrait serait diffusé en VF, en tout cas lorsque l'on fait de la critique média, et/ou artistique. Les dégats de la version française sont énormes: destruction de la bande sonore, jeu des acteurs..... la faible durée des extraits devraient permettre un sous titrage . Je me doute bien que se posera là le problême du piratage, mais à mon goût c'est plus qu'un point de détail .
Voici un article de Rafik Djoumi (qui manque cruellement à asi) sur l'hybridation des images, qui explicite entre autres des rapports significatifs entre télévision et cinéma intitulé Fusions moléculaires.

En paraphrasant maladroitement, la composition des plans, le nombre d'acteurs à l'écran, lignes de fuite et lignes de force, profondeur de champ etc. est influé évidemment par la taille et le format de l'écran, mais aussi par le fait qu'on peut regarder la télévision en faisant autre chose, a contrario d'une salle obscure.
J'irai même plus loin, les séries sont toujours le reflet des préoccupations culturelles et de l'actualité d'un pays. Au delà des contraintes de format et de pub (certes très importantes, le placement de produits étant énorme!), de mise en scène ou de comparaison avec le cinéma, c'est d'abord une mise en image de ce qu'il est permis de montrer de façon consensuelle pour la culture populaire d'un pays.
J'aurais bien voulu entendre des intervenants parler de cela : de la manière dont on aborde différemment l'histoire, la morale, la modernité l'obésité ou la politique dans les séries norvégiennes, japonaises, latino-américaines, allemandes, françaises et dans le modèle dominant de la série américaine.
Que nous disent des séries (anglaises comme Faulty Towers dans les années 80 ou Sherlock Homes aujourd'hui), norvégiennes comme Borgen, suédoise comme Real Humans, française comme Plus belle la vie, américaine comme Precious ? etc etc.
Dommage qu'il n'ait été question que d'exemples américains.....
P.S. Pas mal la barbe, toujours dommage qu'il n'y ai eu qu'une seule femme sur le plateau...
A la semaine prochaine.
Grosse deception sur le sujet de rentrée d'@si.
Comme s'il n'y avait aucun autre sujet intéressant à décrypter en ce moment...
Curieux que personne sur le plateau n'aie inversé le point de vue : les films aussi se font en série de nos jours, les personnages, on peut très bien s'y attacher d'un film à l'autre et bien que non spécialiste, je dirais bien que cela vient du monde des séries.
Qui n'a jamais regardé James bond pour citer le plus ancien qui me vient à l'esprit, mais aussi les Star Wars, X-men (ils en sont à combien maintenant ?), seigneur des anneaux etc.
Ce ne sont peut-être pas le genre de films que regarde la dame qui adooore les séries (quel argument...), mais on ne peut pas se contenter d' opposer les séries au cinéma car il y a à mon sens bien plus de points communs que ce que soulève l'émission entre les deux genres.
Et il y a pas mal de spectateurs aussi pour les "séries" cinéma.
Comment est -il possible de parler des séries sans évoquer ce qui constitue un non-dit généralisé, une évidence, un pléonasme admis par tous : série = USA.
Comment ne pas questionner ce vecteur d'américanisation, encore plus forte qu'avec le cinéma ?
Façons de voir :
la famille (will you be my wife ?)
l'amour (been dating him for a month)
le sexe (a blow job, no big deal)
la religion (oh my God)
les études (college + sex + prom night)
le travail (you're fired + petit carton empli d'effets personnels)
le pouvoir (I'm running for governor + le discours en bras de chemises sur un ton trivial)
la nourriture ('morning kid, I made sandwiches)
le corps (acteurs made in USA sortis de la même usine)
le langage (acteurs made in USA au jeu identique)

Non ?
« Pouvez-vous me citer 6 réalisatrices américaines ? Non, car il n’y en a pas. » Axelle Ropert.

C’est excessif. On peut citer Courtney Hunt (Frozen River), Kathryn Bigelow (Zero Dark Thirty), Rebecca Miller (The Ballad of Jack & Rose), Sofia Coppola (Lost in translation), Catherine Hardwicke (Thirteen), Karyn Kusama (Jennifer’s Body), et surtout Kelly Reichardt (Wendy & Lucy) et Debra Granik (Winter’s Bone). Bref, ça n’invalide pas complètement le propos (Il y en a peu, c’est vrai), mais ça commence à bouger quand même…
Merci à @si pour cette bouffée d'air frais culturel au milieu d'une actualité lourde en crise, chômage, guerres et scandales politiques. Une émission passionante avec des intervenants tout à fait pertinents même si le débat anti-série prévu via la présence de Pierre Savy n'a jamais eu lieu. Un DS un peu largué certes mais toujours intéressé - en témoigne le partenariat avec Canard PC, signe de la liberté et de l'ouverture d'esprit d'@si et raison pour laquelle je me suis abonné. Bien sûr, comme beaucoup, je déplore l'arrêt d'@au prochain épisode et le manque d'approndissement du sujet mais je suis ravi de constater que la Culture reste régulièrement abordée dans @si.

Pour ceux qui veulent du "concret", du terre-à-terre et de l'anxiogène, il existe une émission quotidienne (et gratuite !) diffusée sur france 5 à 17h50. A bon entendeur...

D'autre part....


En passant, je note que le colonialisme "amerlocain" ne prend même plus de gants: les titres restent carrément en anglais, avec la complicité imbécile des vendeurs de soupe télévisuelle. Plus de créations françaises et bientôt plus de langue française. On se vautre dans le cokacola et les macdo.Pouah!

Mais vous avez tout à fait raison ! Je suis vraiment scandalisé que "Julie lescaut", "Plus belle la vie", "Joséphine ange-gardien" et autre "Profilage" n'aient pas été cités. Et quel dommage ne pas avoir mis en valeur le formidable travail des doubleurs français qui posssèdent un talent certain pour insuffler l'intensité et le charme des "feux de l'amour" à "House of cards". Il est vrai que les séries Canal+ ("les revenants" surtout) relèvent un peu le niveau mais on est encore loin de la qualité et de la quantité de la production US. Ne tombons pas dans le chauvinisme et l'anti-américanisme primaire. Et quant à la VO (dans n'importe quelle langue), il est indiscutable qu'elle reste le meilleur moyen d'apprécier pleinement le jeu d'acteurs/actrices. Essayez de regarder "Amélie poulain" ou "Intouchables" avec doublages anglais et vous comprendrez de quoi je parle.

Et bienvenue à DS dans le club des barbus ! Ne vous laissez pas influencer par le dictat du tout-lisse-bien-coiffé. Un rebel pour une émission rebelle : logique.
Une petite remarque à propos d'un objet collatéral à cette émission...

Je trouve cela tout à fait impressionnant à quel point personne au cours de cette émission ou dans le forum, n'a évoqué une seule fois la bande dessinée pour parler des problématiques soulevées par la notion de série. Peut être s'agit-il tout simplement d'un manque d'intérêt et de culture pour cette forme d'expression, reste que cela me semble aberrant de vouloir absolument trouver des rapprochements entre cet objet culturel et le cinéma ou encore plus lointain, la littérature, et ne pas penser à la bande dessinée. Pourtant l'évidence est là.

D'abord, historiquement, la bande dessinée, commence par la série. Les strips paraissent dans les journaux, que l'on soit au temps de Töpffer ou de Christophe avec sa famille Fenouillard, de Winsor McCay et Little Nemo ou plus tard de Schulz publiant Peanuts. La série de bande dessinée, comme la série qui verra le jour à la télévision, se construit autour des contraintes du langage et du format. Le nombre de case est définit par la rédaction du journal, qui est toujours en manque de place, la parution est étalée dans le temps, les couleurs se font ou non en fonction du budget. Quand la bande dessinée prendra sa forme plus définitive d'objet relié, les contraintes narratives seront toujours là, les éditeurs fixeront pour la bande dessinée franco-belge la norme du "48 CC" (48 pages cartonnées et couleur, très bien analysée par J-C Menu dans "Plates-Bandes"). Les auteurs de bande dessinée créent dans un langage extrêmement contraint, où le découpage du scénario est essentiel (anticiper la moment où le lecteur tourne la page, maintenir la surprise, construire une double-page uniforme dans l'action, etc...). Ainsi, on retrouve des problématiques liées à la gestion du temps dans la narration qui sont tout à fait celles rencontrées dans une série audiovisuelle, peut être gérées de manière un peu plus subtile même.

Ensuite, il faut bien voir que si la bande dessinée a fait exploser la plupart des codes qui la contraignait dans sa capacité narrative depuis une trentaine d'année, ce qui marche encore aujourd'hui le mieux sont les séries, les plus vieilles qui plus est. (la série XIII semble indétrônable du top des ventes depuis bien trop longtemps). La variété des thèmes abordées est aussi importante (voire plus, parce que le dessin ne coûte rien en imagination) que ce que l'on voit en série télé, et le rapport entre le lecteur et sa série sont les mêmes. Attachement aux personnages, continuer à collectionner une série même si on ne l'aime plus vraiment, suspense de fin d'épisode, déchirement quand une série s'arrête etc. Pratiquement tout ce qui a été abordé pendant cette émission est valable pour la série de bande dessinée. Tandis que comparer la littérature à quelque objet visuel n'a pour moi aucun sens, ce la ne marche ni avec le cinéma, ni la série télé, ni la bd.

Enfin, comme la série télé, la bande dessinée connaît une reconnaissance médiatique et critique très récente, et n'est plus considérée seulement comme de la culture pop depuis une dizaine d'année, grâce à des auteurs qui ont commencés il y a une vingtaine d'année. Des universitaires travaillent enfin dessus, la théorisation évolue, et si le regard n'est pas près de changer aussi vite auprès des populations qu'il n'évolue dans le milieux de la série télé, reste que l'idée que la bande dessinée n'est réservée qu'aux enfants, aux adolescents attardés, et ne traite que d'histoires soit pour faire marrer soit manichéennes et machistes débiles, a quand bien même prit un coup. Difficile de trouver des moments dans les médias où on parle de bande dessinée en dehors d'Angoulême, mais il y a quand même quelques journalistes spécialisés, et la lente évolution semble être la même qui concerne les séries télé. Cela dit, à propos de la série en bande dessinée, la situation est peut être moins novatrice en terme artistique en ce moment. Les éditeurs sont presque aussi frileux qu'ils ne l'étaient à l'aube des années 90, on continue de vieilles séries ou des séries totalement commerciales, mais des projets innovants de grosses série avec plusieurs dizaines tomes sont difficiles à proposer aux éditeurs aujourd'hui. Le duo Sfar/Trondheim avait réussi quelque chose de tout à fait passionnant avec Donjon, mais ce sont retrouvés dans la même position que certains scénaristes de télévision, avec l'attente des lecteurs, la difficulté de production, de se renouveler etc.

On attend donc dans ce domaine, y comprit dans le comics américain des gens capables de renouveler le genre, et d'hisser la série de bd au même niveau de qualité et d'innovation que ce qui se fait à la télévision. D'ailleurs je m'étonne encore de trouver des cinéastes qui s'investissent dans la série télé alors que les enjeux sont totalement différents, et que les producteurs ne s'intéressent pas encore au rapprochement qu'il y a à faire entre bande dessinée et série télé. Des scénaristes de l'étoffe d'Alan Moore (dont toutes les séries de bandes dessinées ou presque ont été adaptées au cinéma) qui se retrouveraient dans la fiction télévisuelle, auraient eux, à mon sens, bien plus leur place que des cinéastes.

Voilà pour une tentative de rapprochement entre les deux moyens d'expression, merci pour cette émission !

On attend maintenant la prochaine émission où on va passer de la Série à la Syrie !
Sans rire, la France est sur le point de se lancer dans une opération militaire basée sur des mensonges aussi grotesques que l'Irak en 2003 et, même si je n'ai rien contre les séries télés, Arrêt sur images ne peut pas coller un peu plus à l'actualité?

Qui a fait ces vidéos de syriens agonisants? Qui a intérêt à faire passer Assad pour un "petit chimiste"? Voilà des questions qui valent le coup.

Sans rire, il faudrait que la rédac chef d'Arrêt sur images passe la seconde... Mais si c'est pour inviter les caciques des trois "journaux de référence" français comme la dernière fois, autant en rester aux séries télé.

En gros la guerre est imminente. Une émission comme Arrêt sur images devrait se régaler des monceaux de propagande qui s'abat sur une population qui n'en peut mais et les exposer. D'où vient cette apathie?

Fabius ment, "Le Monde" ment, les américains mentent. C'est bientôt la guerre. Et Arrêt sur images s'occupe de séries télés?
Un bon moyen de se faire haïr à jamais: dire des séries ce que Bourdieu disait de la photographie: "un art moyen".
Axelle Ropert a tenu des propos intéressants à propos de la mise en scène dans les séries : effectivement c'est pas forcément ce qu'on en retient.
On pense d'abord à l'histoire et aux personnages. A l'attachement qu'on a pour eux, et à l'identification qu'ils nous procurent. Au cinéma, on parle beaucoup plus souvent des qualités plastiques de l'image, et on vante les mérites formalistes de tel ou tel metteur en scène.
Pour autant, la séquence de comparaison Mad Men / Les noces rebelles invalide partiellement son propos, puisqu'elle reconnaît elle-même la supériorité de Mad Men précisément sur sa mise en scène.
La mise en scène dans les séries passe souvent au deuxième plan dans la critique, pour autant nombre de grandes séries (je pense aux récentes, celles que je connais le mieux) ont terriblement innové sur ce point, jusqu'à faire école aussi bien dans le champs des séries qu'au delà, dans le cinéma notamment.
J'ai tout de suite en tête une série archie-connue : Urgences. Elle a créé un sentiment d'identification très fort entre ses personnages et les téléspectateurs, mais elle est aussi reconnue pour avoir inventé un style visuel, fait de déambulations chaotiques (tourbillonantes serait le mot le plus approprié) dans l'espace des urgences de l'hopital du Cook County, et d'un rythme irrégulier fait d'accélérations et de relâchements, comme pour coller à l'activité des personnages de la série.
On peut voir l'influence de cette mise en scène dans une autre grande série : The West Wing. Là-encore le mouvement de la caméra accompagne et souligne l'activité des personnages. Cette fois, ce sont de longs déplacements rectilignes et perpendiculaires qui suivent des conseillers politiques dans les couloirs de la Maison blanche. Ces déplacements sont rapides et soulignent l'activité intense qui règne à cet endroit.
Dernier exemple : Friday Night Lights. Le grain d'image "granuleux" et les couleurs chaudes, accompagné par la musique d'Explosions in the Sky renforcent le ressort émotionnel de la série et créent une proximité avec les personnages, qui vient en background du jeu des acteurs et des dialogues.
Tous mes amis et mes collègues sont dingues de séries. Je n'ai jamais pu m'intéresser à aucune d'elles.

Les gens sur le plateau sont des pro et des passionné-e-s sûrement, mais en suivant des conversations entre potes, j'ai toujours trouvé qu'il y avait beaucoup de snobisme autour de certaine séries.

Et puis le côlé merchandising qui accompagne les séries : dvd, coffrets, collector, promo de Noël etc, me débecte un peu.

Pour revenir au fait que l'on confie la réalisation (ou la production) du premier épisode d'une série à un réalisateur connu (Fincher, Scorcèse) là aussi c'est du business : ils sont là pour lancer le produit.

Vous n'avez pas assez il me semble aborder cet aspect industrie.
Qui finance quoi, la pub...
Et moi qui pensais que j'allais tout apprendre sur Plus belle la vie... :-(
C'est vrai quoi, AsI, c'est aussi pour s'informer sur des trucs qu'on ne regardera jamais, pas uniquement sur les séries trendy...
(l'asinaute n'est jamais content)

Il y a eu 1 moment très pénible dans cette émission (mis à part le taux exceptionnellement élevé de barbus en plateau), l'extrait en VF. Si les doubleurs étaient un tant soi peu réalistes et courageux, ils saborderaient leur métier, c'est insupportablement mauvais...

Et sinon une question. A un moment, il y a eu un extrait de je ne sais plus quelle série, avec une musique symphonique qui m'a rappelé un morceau de Led Zeppelin dont j'ai oublié le nom. Je me demandais si c'était LZ qui a repris un standard connu, ou si c'est le compositeur de la série qui a repris du LZ. Ami sériphile, si tu me lis...
La barbe avec vos commentaires sur le look de Daniel S. (elle était facile)!

J'ai vécu un phénomène naissant d'attachement avec la série SmallVille, l'espèce de resuscée de Superman (en cours de rediffusion sur 6ter). La rivalité entre Clark et Lex est agissante, c'est à dire qu'elle finit par faire passer le bon pour un mauvais et vice-versa. D'ailleurs, Lana Lang finira par trouver l'irréprochabilité de Clark lassante.
Au bout d'un moment, je me suis demandé s'il était bien raisonnable de m'enquiller le reste de la série. Donc oui, le temps englouti dans cette activité est un sujet de préoccupation pour des cinéphiles qui estiment, à tort ou à raison, que leur temps de visionnage est précieux.

Tout à fait d'accord avec la remarque sur Chapeau Melon selon laquelle la perception des comparses féminines de John Steed était avant-gardiste (à la fois combattantes, atouts charme et objets de fantasmes). Cette série regorge d'ingéniosité.

Des (trop) nombreux intervenants, Pierre Langlais m'a paru le moins convaincant, ou du moins le plus sur la défensive.
Axelle Ropert devra être réinvitée pour parler des séries, il me semble. Son expérience de Cinéaste est précieuse, l'on pouvait deviner qu'elle en gardait sous le coude.
Eh bien ça n'aime pas "les universitaires" sur le plateau, bizarre comme ceux qui sont les premiers à se plaindre des préjugés que peuvent encore avoir certain sur "les séries" en ait autant sur "les universitaires".

Si bien qu'on ne laisse pas piper un mot à l'universitaire sur le plateau, et qu'à chaque fois qu'on parle d'université on s'imagine des vieux gars planqués dans une salle de colloque, férus de twin peaks et de the wire, complètement autistes et s'auto-référençant en permanence.

"Les universitaires" ceci, "les universitaires" cela, c'est aussi con que de dire "les séries" ceci ou "les séries cela", ou bien encore "en Affrique" ceci, cela...

La phrase ultime étant : "En Affrique les universitaires aiment les séries."

Et je me surprend à défendre celles et ceux qui bossent à l'Université après une émission-série.

Je sais pas vous mais en la regardant je n'ai pas appris grand chose (et surtout rien qui change quoi que ce soit aux séries et à la manière dont je les regarde), à l'Université un peu plus...
Arrêtez de nous emmerder avec les séries ! Nous sommes sur le point de bombarder la Syrie, nous subissons tous les jours une propagande de guerre insultante pour notre intelligence ! vous n'avez rien de mieux à analyser comme image !

ça devient pathétique comme approche là !
ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ...............................

Bon, il en faut pour tout le monde, disons...
Rigolo de reprocher aux séries d'être chronophage tout en les rapprochant de l'auteur de A la recherche du temps perdu.
A propos de contrainte et de rigidité du format, personne n'a parlé de la pub !

Une série diffusée sur un network est financée par de la publicité. Au temps jadis, les séries sont intégralement produites par des marques de produit de grande consommation. "Lassie, chien fidèle" dans les années 50/60, c'est les soupes Campbell et on distingue pas bien la série du spot de pub. On parle du genre "soap opera", les feuilletons sentimentaux à rallonge parce que ce sont les marques de lessives qui proposaient ces produits. Ce mode de financement date des dramas radios qui étaient financées de la même manière. La préhistoire des séries télé, ce sont les séries radiophoniques (pas le théâtre ou le cinéma), comme I Love Lucy dont il est question, et qui est passé de la radio à la télévision.
On voit encore ça en France avec les programmes pour enfants et les formats courts qui commencent par un générique qui dit "XXXX avec Lxxxx Mxxxx - électroménager".
Ensuite, la valeur de la minute de télé a augmenté. Il a fallu caser plus de pub pour gagner plus de sous. Il n'était plus possible de placer un programme sous le patronage d'une seule firme. Il y a donc eu la coupure pub.

Et donc maintenant, un épisode de 42 minutes, c'est 18 minutes de coupure pub. Pourquoi 42 minutes, pourquoi 18 minutes ? Parce que la somme des deux fait 1 heure et que ça permet de donner de la lisibilité au programme télé. A 21 h chaque dimanche, y a Urgence. 21 heure, on peut le retenir. 20 h 53 une semaine, puis 20 h 47 la semaine suivante, c'est pas gérable.
Seuement 18 minutes de tunel publicitaire, c'est pas vendable aux annonceurs. Donc on fait trois coupures de six minutes. Ajoutez à ça le pérviusly et le générique. L'épisode d'une série est donc coupée en 5 actes. Dans "le Prisonnier" ou "Les visiteurs" les actes étaient même explicitement nommés ainsi et marqués par cette forme de césure.
"Dans l'épisode précédent" - Acte 1 - générique - Acte 2 - Pub - Acte 3 - Pub - Acte 4 - Pub - Acte 5 - générique. Beaucoups de séries sont construite sur cette structure qui rythme comme un métronome chaque épisode. Dans 24 heure Chrono, chaque acte se termine par un plan sur le chronomètre avec le battement toc-toc-toc bien angoissant. C'est la césure qui annonce la pub. Nous, en France, on ne remarque pas qu'en fait, la série a été construite pour caser de la pub. J'ai meme vu des séries où le programmateur français foutait la pub n'importe où, en plein milieu alors qu'on lui avait préparé des espaces tout fait pour ça.

Ce dispositif qui impose un rythme, c'est une contrainte formidable. En terme de grammaire, il n'est plus possible d'enchainer les plans comme on veut pour qu'ils se répondent parce que en gros, toutes les dix minutes, y a la pub. Autrement plus emmerdante que le fait de devoir durer 22 minutes et pas une de plus. D'autant qu'après être allé faire pipi pendant la pub, il s'agit que le téléspectateur revienne. Donc on va caser des petits cliffhanger à la fin de chaque acte.
C'est cette contrainte économique, la rigueur de psychopate qu'elle impose au réalisateur et au scénariste, qui fait aussi la densité des séries. C'est une forme de contrainte créatrice.

Avec l'avennement des chaines du cable, cette contrainte publicitaire saute. Y a plus de pub. Et donc les formats peuvent exploser et on assiste à un nouvel age d'or avec Oz, les Sopranos et compagnie. Le premier effet de cette obligation de cadencer les épisodes qui disparait, c'est qu'il est possible de ralentir le rythme et donc de construire la personnalité des personnages, justement ; de généraliser ce qui a été inventé par les soaps qui eux, s'étallant sur de très nombreueses années, pouvaient se permettre de faire évoluer le caractère des personnages.
J'ai l'impression que vous êtes un spécialiste... Etes-vous un série-phile ou un spécialiste.
En tous les cas, merci pour cette précision, c'est une donnée que je n'avais pas intégré
Il est vrai qu'il y a plusieurs pauses Pub durant l'épisode d'une série.
Euh non. Je suis sériphile.
Puisqu'il est question de pub, rappelons qu'il n'y avait pas de pub à l'époque de l'ORTF.
Ce qui rendait perplexes les professionnels de la télévision américains lorsqu'ils avaient l'occasion de regarder la télé française.
Ils ne comprenaient pas comment, par exemple, on pouvait gaspiller du temps (et donc le l'argent) avec des interludes (comme le célébrissime Petit train de la mémoire) qui auraient très bien pu être remplacés par des écrans de pub ...
Et pardon pour ce hors-sujet.
Ce n'est évidemment pas un hors sujet, puisque les séries sont financées par la pub.
Plus loin que les chaînes du câble américain, on a les services de type Netflix. Non seulement la contrainte de la pub peut sauter, mais celle de la grille horaire aussi, puisqu'elle n'existe plus.
Ainsi, pour House of Cards (pourtant évoquée sur le plateau, c'est malin), la durée n'est pas fixe : les épisodes vont de 46 à 56 minutes, dixit Wikipédia.
House of Cards est quelque chose de totalement nouveau, non pas financé par une production cinématographique classique ou par une chaîne de télé, mais virtuellement par le distributeur lui-même. Netflix a changé les règles du jeu. Ce qui est plus qu'intéressant.
C'est vrai qu'il est dommage d'être passé à coté de cet aspect dans l'émission, mais d'une manière générale le versant économique est l'angle mort de cette émission.
Il a été évoqué le fait que les spectateurs continuent à suivre la série par "habitude", et pour connaître la fin, mais pas que le défaut fondamental d'une part non négligeable des séries américaines c'est de faire plusieurs saisons de trop. Un fois le matériau narratif de base usé jusqu'à la corde, on continue tant que c'est économiquement viable. Même une bonne série comme House M.D. a au moins deux saisons de trop.
Sur les aspects économiques du système de production on peut aussi faire remarquer que les séries américaines se déroulant dans un environnement contemporain peuvent faire du placement de produit (c'est un peu moins facile à faire dans GoT ou Rome).
En France la série Fais pas ci... avait semble-t-il un avertissement au générique sur le fait qu'elle pouvait contenir du placement de produit (légère pudeur à laquelle les producteurs américains ne semblent pas se contraindre, d'ailleurs les diffuseurs français ajoutent-ils ces mentions lors du passage sur leurs antennes ?).
House est champion international toutes catégories du placement de produit. Au point que c'était un ressort comique. Une actrice fait l'article pour une bagnole toute neuve et sa tenue de route exceptionnelle. Aucun rapport avec l'intrigue. Ca tombe comme un cheveu sur la soupe. Réponse de la collègue "mais qu'est-ce que j'en ai a faire de tes histoires de voiture ?" Je peux pas vous l'illustrer. L'extrait est censuré par youtube. Quand on a la puissance de House, on peut même se permettre la critique de son propre mode de financement.
Sur les deux dernières saisons de House, je ne suis pas d'accords. A mon avis c'est la saison 5, très sombre, qui se déroule en partie à l'hôpital psy qui est d'une intensité incroyable. Il fallait bien deux saisons pour la dénouer.
[quote=Tom-]Quand on a la puissance de House, on peut même se permettre la critique de son propre mode de financement.

Je ne sais pas si c'est vraiment une question de puissance. Il me semble que toutes les séries qui marchent un peu sur l'humour caustique font du placement de produit sur un mode auto-dérision (j'ai en tête un passage de 30 rock, je suis plus ou moins persuadé d'avoir vu la même chose dans It's always sunny in philadelphia, et sans avoir d'exemple précis, il me semble que Simpsons/futurama, ils font ce genre de parodie de temps en temps). En attendant, le placement, ils le font quand même. Est ce qu'il n'y a pas là dessous un petit côté fun-wash ?
Peut être que c'est du fun wash (joli terme); paut-être que la marque a envie d'être associée à cette forme d'impertinence. Ou bien il y a peut-être de l'agacement des réalisateurs et des acteurs. En tous cas les titres que vous citez jouent sur l'ironie comme carte principale, donc la thèse du fun washing est assez crédible. J'imagine que ça donne bonne conscience aux prod'. "Je place un portable apple, mais de toute façon, dans ce plan sur le bureau de House, il y a toujours eu un ordinateur (face au mur et non pas sur le bureau), alors celui-là ou un autre, peu importe. Autant ramasser de la caillasse au passage". Sauf qu'évidement, House ne pirate pas les ordis de ses collègues avec cet Apple, il ne regarde pas de films pornos non plus avec. Pour ça, il utilise des bécannes dont on ne voit pas la marque. Oui, ça change la narration.
Qu'est-ce que ça change pour le téléspectateur, ce fun washing ? L'effet est le même : alerter le téléspectateur qu'il regarde une pub.
A ce propos, il y un délit, largement banalisé, que le transgressif personnage du Dr House ne commet jamais dans les 8 saisons de la série, c'est quand même assez significatif étant donné le nombre d'exactions diverses et variées commises (sans parler de celle qui ne sont pénalement répréhensibles, mais moralement contestables).
Lequel, de délit ?
La contrefaçon.
Malgré toutes ses défaillances, Gregory House ne va jamais télécharger des séries piratés sur internet.
L'ordre moral hollywoodien est sauf, finalement il n'a rien fait de VRAIMENT grave :-)

La contrefaçon.

Malgré toutes ses défaillances, Gregory House ne va jamais télécharger des séries piratés sur internet.

L'ordre moral hollywoodien est sauf, finalement il n'a rien fait de VRAIMENT grave :-)

Ah le vendu, le traitre, le faux rebelle !
J'allais me mettre à dire exactement ça : le passage sous silence du formatage du rythme de nombre de séries sur les coupures pub, souvent flagrant dans la narration. Merci de m'avoir épargné le temps de l'écrire ^^

J'y ajouterai que les encensés romans feuilletons comme ceux d'Alexandre Dumas, de Maurice Leblanc ou même de Balzac avaient des contraintes similaires -- pas de la pub toutes les 10 minutes, mais d'un format cadré et la nécessité d'un suspens (voire d'un cliffhanger) pour donner envie de lire la suite. Les romans tirés de ces feuilletons sont totalement réécrits. Grand fan d'Arsène Lupin, je suis tombé il y a quelques années sur un inédit posthume non réécrit, Les Milliards d'Arsène Lupin , et c'est un dégât.

Les séries télé ont cet avantage qu'on va toujours les prendre comme une suite d'épisodes, non comme une « oeuvre » globale, comme un roman ou un film. Ça permet à certains épisodes d'être totalement en dehors de la trame, même carrément disjonctants (notablement les « Christmas Specials » parfois... bon, étonnants).

Finalement, ça a été dit mais pas assez souligné, c'est normalement quelque chose qui se vit au rythme de sa diffusion. Pas un truc qu'on se bouffe en une nuit. Chacun fait ce qu'il veut, mais si quelqu'un s'est fadé récemment tout Plus belle la vie d'un coup, je veux bien un retour sur expérience.
Mais les Christmas specials, les haloween, les summer breaks, on les a quelques mois plus tard. Forcément, l'effet de réel marche moins bien sur nous.
J'aime bien voire quelques mois après de quelle façon un sujet d'actualité est traité.
Ce n'est pas, pour le cas des « specials », qu'on ne les ait pas pendant la période concernée -- ni d'ailleurs que les valeurs qu'ils mettent en avant soient foncièrement caricaturales -- mais qu'ils soient en décalage radical avec la trame de la série elle-même, pour la plupart (on parle ici des séries états-uniennes où c'est un passage presque obligé). D'ailleurs, ils ne sont pas forcément programmés pendant la période concernée.

Peu de séries ont un déroulement temporel, la plupart ne sont que des « épisodes » sans continuité. Elles ont néanmoins une cohérence globale. Ces « specials » sont souvent des cheveux sur la soupe, des digressions radicales et assumées. Je pensais à des séries récentes comme Eureka, où intervient le Père-Noël, mais aussi pour celles qui m'ont marquées à X-Files ou à Clair de Lune (Moonlighting), cette dernière ayant déjà pris de grandes libertés par rapport au spectateur. Je ne parle même pas des « hors-séries » (ah ah ah) comme ce Star Wars Holiday Special (2h de bonheur absolu si vous détestez Star Wars -- non sous-titré, who gives a shit).

J'en oublie, évidemment, donc wikipédia à la rescousse et considérant le fait que beaucoup ne sont que des « tout le monde est gentil à Noël » tout ça, la dimension mystique étant pourtant fréquente, mais pas systématique.

Ce n'est pas, pour le cas des « specials », qu'on ne les ait pas pendant la période concernée -- ni d'ailleurs que les valeurs qu'ils mettent en avant soient foncièrement caricaturales -- mais qu'ils soient en décalage radical avec la trame de la série elle-même, pour la plupart (on parle ici des séries états-uniennes où c'est un passage presque obligé). D'ailleurs, ils ne sont pas forcément programmés pendant la période concernée.

Peu de séries ont un déroulement temporel, la plupart ne sont que des « épisodes » sans continuité. Elles ont néanmoins une cohérence globale. Ces « specials » sont souvent des cheveux sur la soupe, des digressions radicales et assumées. Je pensais à des séries récentes comme Eureka, où intervient le Père-Noël, mais aussi pour celles qui m'ont marquées à X-Files ou à Clair de Lune (Moonlighting), cette dernière ayant déjà pris de grandes libertés par rapport au spectateur. Je ne parle même pas des « hors-séries » (ah ah ah) comme ce Star Wars Holiday Special (2h de bonheur absolu si vous détestez Star Wars -- non sous-titré, who gives a shit).

J'en oublie, évidemment, donc wikipédia à la rescousse et considérant le fait que beaucoup ne sont que des « tout le monde est gentil à Noël » tout ça, la dimension mystique étant pourtant fréquente, mais pas systématique.

Désolé de vous contredire un peu, mais les épisodes de noël sont diffusés à l'approche des fêtes de Noël, ceux de Thanks Giving à l'approche de Thanks Giving, etc. Vérifiez à partir de votre liste (très joli travail de recension, d'ailleurs, merci). Peu importe, c'est pas le sujet. Et évidement, vous êtes en pleine préparation des fêtes de fin d'année et crac ! on vous ressert noël à la télé. Si vous aimez noël (et c'est le cas en général), ça marche. L'immersion, l'identification. Les épisodes de noël d'Urgences m'ont souvent beaucoup émus. J'ai adoré ceux d'Ally Mc Beal, notamment à cause de la musique.
Et ça peut s'intégrer parfaitement dans un arc naratif et ne pas avoir l'air en décalage. Je pense à West Wing quand Josh révèle qu'il est atteint d'un syndrôme de stress post traumatique en entendant des cantiques de noël qui lui rappellent les sirènes de l'atentat de Rosselyne.

Ensuite, il y a des ratages monumentaux. L'épisode de Thanks Giving de Last Resort, par exemple. Tiens, on va parler de Last Resort, histoire de donner la réplique à tous ceux qui trouvent qu'il fallait faire une émission spéciale Syrie.

Last Resort est une série dramatique patriotique feuilletonante diffusée sur ABC (un gros network). Elle met en scène l'équipage d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins Etats-Unien. Au cours d'une mission, le capitaine (joué par l'excellent Andre Braugher qui porte toute la série) reçois l'ordre par une voie réglementaire un peu inhabituelle, de tirer un missile nucléaire sur le Pakistan. Epaulé par son second, il refuse d'executer cet ordre, mutine tout l'équipage, fiche le camps sur une petite ïle du Pacifique dont on comprend qu'elle est sous souveraineté Française et tire un missile nucléaire à 300 kilomètres de Washington, histoire de signifier qu'il ne faut pas le faire chier. Bref, il fait cessession. C'est une réécriture des Révoltés du Bounty, mélangée avec les Têtes Brûlées.
Je prétend que cette série est bien plus convaincante que tous les discours politiques contre l'intervention en Syrie. Et pourtant, je suis un militant politique. Des discours, j'en fais sans arrêt. Tout y est. Les risques d'escalade, la nécessité de respecter les formes pour préserver la Démocratie, l'importance de la transparence, la nocivité de la diplomatie secrète, les risques de dérive tyranique quand un mouvement politique sort d'un cadre collectif pour s'en remettre à tribun, etc.

Et donc l'épisode de Thanks Giving introduit l'arc naratif sur la conquête et la main-mise des indigènes de l'île par le commandant du sous-marin. En fait, il y a une lutte de pouvoir entre le commandant et le chef local, un petit traficant sans scrupules. L'épisode se conclue par un discours du militaire qui dit en substance. "on a fait des dégats collatéraux et des morts chez les civils mais nous sommes américains. a Thanks giving, nous comémorons la coopération des indiens d'amérique et des premiers colons dans la conquête du nouveau monde et donc voilà un joli buffet. La main dessus, servez-vous, on va être pote". Générique de fin. L'arc narratuif est très intéressant. On va avoir des histoires de traditions indiennes qui percollent avec la modernité. On va avoir un chef militaire qui devient doucement un tyran en se berçant d'illusion sur la justesse de ce qu'il fait. Mais le coup de Thanks Giving, c'est amené comme ça, sec, sans préparation dans les trois dernières minutes de l'épisode, et c'est carrément mal fichu. Ca sent ml'impréparation.

Donc oui, des fois, c'est raté.
Dans "le Prisonnier" ou "Les visiteurs" les actes étaient même explicitement nommés ainsi et marqués par cette forme de césure.
Pareil pour "Les rues de San Francisco" : je crois me rappeler qu'il y avait cinq actes explicitement nommés plus un "Epilog".

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DS "hipster" ? :o))
Bonjour et bonne rentrée à toutes et tous !
Bravo au réalisateur de l'émission pour avoir garder la clé du dénouement de la barbe de Daniel pour la scène finale.
Hum... je suis un peu restée sur ma faim.

Par exemple j'aurais beaucoup aimé de M. Pierre Savy développe d'avantage, je n'ai pas trouvé ses arguments très convaincants (même si je suis bien convaincue qu'il n'apprécie pas les séries, je n'ai toujours pas compris pourquoi... il faudrait peut-être que j'écoute une seconde fois? ou que je lise son article) par ailleurs il n'a pas beaucoup pris la parole et je n'ai pas eu l'impression qu'il était dans une position de contradicteur par rapport aux autres invités.
Et puis euh... (question naive) s'il ne regarde pas de séries, comment peut-il savoir qu'il n'en existe pas une qui pourrait lui plaire :-) Il y en a tellement pour tous les goûts je trouve!

Et également j'aurais bien aimé une analyse plus approfondie sur le rôle d'internet dans le développement et la diffusion des séries auprès du public, le rôle du piratage : est-ce positif, négatif, etc (combien de gens regardent des séries sans avoir la télé??). Ca a été abordé un peu du point de vue des critiques qui téléchargent, mais pas du point de vue du public. Ca mériterait un "Au prochain épisode" au moins (d'ailleurs où est Rafik)

Une remarque enfin pour les gens qui trouvent que les séries c'est chronophage : les chaines anglaises produisent des mini-séries de quelques épisodes de très bonne qualité, et les saisons sont plus courtes en général (3 épisodes/saison pour Sherlock je crois, c'est plus court que la trilogie du seigneur des anneaux+le hobbit).
Tiens, un fan de Dan Harmon sur le plateau ;-)
Incroyable, l'air de famille entre Axelle Ropert et Stéphane Audran.
La dernière fois j'ai regardé ASI en faisant mes confitures, cette fois ci en repassant: activités bien "féminines" et je me sens maintenant pleine d'arguments avec mes amis "anti-séries". J'ai trouvé tous les intervenants "à propos", mais pas toujours au fait. Oui, Conan Doyle a dû 'réssusciter' Sherlock Holmes (il l'avait tué dans des chûtes en Suisse lors d'un combat avec Moriarty). Les lecteurs n'ont pas supporté, et il a dû le faire réapparaitre à Londres miraculeusement avec une explication très logique, bien sûr.
Pour Breaking Bad, il y a malentendu. Anna Gunn se plaînt des menaces contre elle/son personnages par des spectateurs. Elle même est passée par plusieurs phases: naïveté, surprise, dépression, rupture, infidélité et lente contamination par son "Bad" husband. Par contre, même si W. White, se conforme à bons nombres de clichés de l'archétype gangster/mafioso, il s'en démarque aussi de manière significative: il reste totalement fidèle à Skyler et lui pardonne quand elle prend un amant (quasi impossible dans le cadre mafieux). Il it de la poésie!! (Walt Whitman) et il est prodigieusement intelligent. Sa descente vers le mal commence avec le seul désir de financer sa chimio et d'assurer la survie de sa famille, et parrallèlement à cause de l'humiliation qu'il ressent de ne pas avoir su monnayer sa recherche scientifique avant que la série ne commence: il s'agit là de commentaires sur la masculinité, le semtiment d'échec d'être un raté et de ne pas avoir atteint le rêve américain. On est donc plus dans l'étude de genres en général que dans la seule vision binaire: sexiste/féministe.
Ravie que la rentrée commence là-dessus. Commentaires sur l'image et ce qu'elle veut dire, c'est là votre mission.
Commentaire sur vite dit > http://www.arretsurimages.net/breves/2013-08-30/Reforme-des-retraites-Libe-denonce-une-grosse-manip-id15979 <
Une entourloupe en effet mise à jour, qui n'est pas sans rappeler un gouvernement précédent qui aimait faire passer des saloperies pendant l'été. Là on apprend que toutes les retraites vont morfler, jusqu'au minimum vieillesse.
Libé rappelle à juste titre qu'Hollande avait déclaré qu'il ne toucherait pas aux petites retraites. Et comme j'ai envie de rajouter une petite couche afin de montrer à quel point je ne me permettrais pas de taper sur notre bon président sans motif valable comme les fois précédentes, flash-back sur un truc clamé par le PS en juin 2012:
http://www.parti-socialiste.fr/articles/la-retraite-60-ans-taux-plein-pour-ceux-qui-ont-leurs-annuites-engagement-tenu
"Le changement, c'est permettre aux salariés qui ont toutes leurs annuités de partir à 60 ans. "
(rires jaunes)
Ils acceptent toujours les gauchistes à leurs universités d'été, au PS ?
En attendant les espaces-commentaires sur les vite-dits "à l'étude" depuis quelques années selon d'anciens webmasters.
Chouette ! Mais ou est passé Rafik ?
Nous vivons dans des sociétés sexistes et patriarcales.
Les doublages français sont de pire en pire, heureusement que le net rend l'accès aux VOs et aux sous-titres si simple...
Rien de nouveau sous le soleil... QUOI?! Attendez, je ne rêve pas. L'été Daniel est barbu! Trop fort...
Je viens de regarder l'émission. Schneidermann est au tapis. Aucun approfondissement. Celle qui m'énerve le plus est la femme. Elle parle d'un ami qui n'aime pas les séries car c'est chronophage. C'est le plus stupide argument que j'ai jamais entendu ! Idem pour son histoire de mise en scène comme si les séries n'en avaient pas !! Cette idiote intello (attention "intello" n'est pas égal à "intelligent") ne rend pas service au cinéma.
Comme le type en chemise blanche qui écrit une lettre à ceux qui ne regardent pas les séries. A aucun moment il avance un argument.. Et il ne faut pas compter sur DS pour faire avancer les choses ! Décevant !
Je suis 100 fois désolé de commenter l'émission avant même de l'avoir vue (*), je ne le fais que très rarement. Mais bon, je m'interroge. "Pourquoi pas une émission sur les séries" ? Voilà une idée qu'elle est bonne. Et qu'on appellerai @u prochain épisode ?
J'ai un peu peur de la redite, là. Déjà les deux articles, j'ai été moyennement convaincu (Les séries, éternel sous-genre de la presse... Oui, ça a déjà été traité dans une émission).
Là, refaire une émission sur série vs cinéma...
Et le point numéro 2, c'est Daniel Schneidermann qui présente. Je n'ai rien contre le taulier, et j'espère être agréablement surpris par sa sériphilie, mais en général pour ce qui a trait au geekisme au sens large, DS connait le sujet de trop loin. Je peux concevoir que Rafik ne soit pas disponible et/ou que vous cessiez votre collaboration avec lui, mais il avait cet énorme avantage d'être un spécialiste du sujet.

Bon j'arrête de râler (**) et je vais regarder l'émission en espérant une bonne surprise ;-)


* : le temps de télécharger, convertir, tout ça. Pis je bosse. Oh et merde, j'ai bien droit à un preum's une fois de temps en temps...

** : Je me suis levé du mauvais pied, je l'avoue. C'est pourquoi j'ai écrit mon déplaisir. Mais en temps normal, j'aurai pensé la même chose, je me serais juste tu.
ça lui va bien, la barbe.
YES !!! Ce ne sera pas l'avis de tout le monde. Allez-vous enfin parler de "Deadwood" ? Je saute sur l''émission.
"Et pourquoi pas une émission sur les séries?". La proposition du chef, lundi matin est retenue...

Un peu qu'elle est retenue... A quoi ça sert d'être le chef...
En tout cas, ASI, toujours à la pointe de la critique, reprend sur les chapeaux de roues...

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