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Ardisson, Clara Morgane, l'emprise et le consentement

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Sinon... vous saviez que si vous aviez économisé 8000 euros par jour depuis le 4 juillet 1789 vous n'arriveriez aujourd'hui qu'à 1% de la fortune de Bernard Arnault.... Bon mais en même temps si les riches sont riches c'est mérité,  c'edt qu'ils(...)

C'est quoi le rapport entre l'interview de Clara Morgane et le viol ?


Ça sert à quoi de mettre beaufitude regrettable  et culture du viol sur le même plan ?


Ça mène à quoi de tordre le bâton dans l'autre sens 20 ans après ?


Mauvaise conscience et r(...)

Je suis atterrée par cette chronique. 

Comment peut-on mélanger le viol et l'inceste sur des enfants à ces postures d'adultes consentants désirant faire le buzz pour en retirer un profit.


Quel rapport entre ces personnes et le pauvre petit oisillo(...)

Derniers commentaires

On l'a sûrement déjà faite, tant pis. 


D'après Guy Bedos, Ardisson était l'inventeur de la cédille.


Et en plus de ça, c'est l'incarnation de tout ce que la société du fric et du spectacle ont produit : l'ignominie au service du tapage lucratif.

 Je ne comprends pas bien l'attention qu'on lui accorde.


J'ai quand même l'impression que Daniel Schneidermann a un véritable problème avec le sexe.

je ne partage pas votre analogie , il me semble quand meme que quand on allait chez ardisson c'etait en connaissance de cause. 


 Pour comparer l'interview de 2 autres acteurs porno roco siffredi et laure sainclair









"Est-il excessif de dire que la télévision publique nous inoculait alors, à petites doses innocentes, une sorte de consentement à la culture du viol ? ", l'analyse de cette emission merite un peu plus de nuance. J'ai surtout l'impression que la tele publique de l'epoque nous inoculait une sorte de consentement a la culture du... consentement ! Tous les signaux du librement consenti sont accumulés, et pourtant quelque chose reste derangeant dans cette emission. En fait l'idee meme qu'elle soit consentante nous est pénible. Alors en bons males bienveillants mais dominants quand même, on dit que le consentement n'en est pas un. On s'autorise a juger a la place des femmes ce que vaut ou pas leur consentement. Ca me rappelle cette epoque ou pour s'éviter de reflechir sur le pourquoi du developpement du voile intégral on pretendait que ces femmes musulmanes le portaient sous la pression des hommes de leur famille. Jusqu'à ce qu'il faille bien admettre que nombreuses etaient celles qui faisaient ce choix librement. parfois même contre l'avis des proches. Le pietinement des discussions ci-dessous montre l'impasse du concept de consentement comme critère pour juger de la liberté des individus. Quel consentement est pur et depourvu de biais ? C'est une fiction aussi vaine que la notion de concurrence pure et parfaite. Qui procede d'ailleurs exactement de la même ideologie, le libéralisme de marché appliqué à toutes les spheres de la vie. Tout consentement est imbriqué dans une culture ambiante, un jeu de relations sociales, un rapport de force implicite ou pas, direct ou indirect avec celui à qui on dit ok. La culture du consentement n'eradique pas la culture du viol. Au mieux elle n'y change rien, au pire elle l'aggrave : quand on arrache un consentement avant d'arracher une faveur sexuelle (au lieu de passer directement à l'étape 2), on viole la conscience avant (et en plus) de violer le corps. Pour en finir avec la culture du viol je crois qu'il va falloir reflechir plus fort, moins simple et plus collectif que ce pseudo-contrat interpersonnel qu'est le consentement.

à la première question d'Ardisson, "votre plus vieux souvenir", Clara Morgane évoque spontanément son premier rapport sexuel - ce qui étonne Ardisson. J'ai plutôt que les deux, Morgane et Ardisson, sont dans un jeu accepté par les deux.

Une grande admiration pour le calme et la douceur qu’elle parvient à continuer d’irradier. Est-elle parfaitement adaptée socialement dans sa position de dominée ou déploie-t-elle une parfaite stratégie et un jeu d’actrice sans faille ? Mystère.

Aleksis Alekseyev Robertov segodnya v pripodnyatom nastroyenii ! *


Thierry Ardisson, lui ? Le royaliste provoc à la noix faux-cul de première, lui ?

Laissez tomber, tout ce qu'il touche devient pire que du Blob


Quant à Clara Tambour, souhaitons-lui paix et prospérité.






*Alexis Alexeïv Robertoff est en verve aujourd'hui !

Il n'est peut être pas nécessaire de rediffuser Ardisson pour parler de culture du viol, elle est partout. Dans chaque western, et pas que dans les westerns, il y a un moment où le héros se jette sur l'héroïne, elle se débat, le gifle parfois, il lui met la main sur la bouche, puis tout à coup (???) elle fond et l'embrasse fougueusement. 


Dans le petit bois de Trousse Chemise, Aznavour a le coeur brisé. Après avoir "malgré tes prières, à corps défendant" violé (tendrement) sa belle, il se désole que "t'as fait ta valise, t'es jamais revenue" (ah, les femmes, comment les comprendre?)


Dans un très joli tableau de Fragonard (ou autre?) le héros pousse le verrou tandis que l'héroïne se débat avec beaucoup de grâce. 


Je m'arrête, j'ai pas que ça à faire, hein, on y serait encore dans quinze jours. 


Ce qui est nouveau, c'est que certains d'entre nous, certaines surtout, ont cessé de trouver ça normal.

Votre passionnant article est la magnifique illustration d'un phénomène dont on parle peu, parce qu'on ne le comprends pas: nous vivons au siècle de la perversité banalisée, normalisée, médiatisée.... C'est effrayant et consternant à la fois.... 

Pour répondre au tweet de Soriano que DS semble apprécier : Quelle différence entre médias classiques et tweeter ? Tous les deux aux mains de quelques milliardaires.  

Question : QUI regarde QUOI ? Qui participe à quoi ?


Il m’est arrivé deux ou trois fois de jeter un œil pour retrouver un/une que j’aimais bien — et chaque fois, je me suis demandé qui regardait cette émission et pourquoi… Ardisson avait l’art de faire entrevoir l’infâme… je ne suis pas sûre qu’il en fut complice…


Même réaction face à certains humoristes. J’ai vite compris qu’on ne pouvait pas rire avec tout le monde. Le seul avec qui je riais en confiance : le grand Raymond Devos. Je n’ai  jamais eu honte — après coup — d’avoir ri avec lui…


Et puis, j’ai supprimé la télé que j’avais achetée très tardivement, au moment de la mort de Malik Oussekine —  pour me voir défiler ! Un comble ! Narcisse aux entours…


Oui, QUI regarde QUOI ? Et pourquoi ?  S’interroger sur ses ombres… PLUS NÉCESSAIRE QUE JAMAIS…

"Est-il excessif de dire que la télévision publique nous inoculait alors, à petites doses innocentes, une sorte de consentement à la culture du viol ? "


Ma réponse est non, DS,. Ce n'est en rien excessif, ne serait-ce qu'à l'aune du volume de viols et autres abus sexuels et sexistes perpétrés en toute impunité depuis la nuit des temps. 


C'est même loin de suffire à la nécessaire prise de conscience générale qui est aujourd'hui enfin réclamée par les victimes,  après des lustres de déni de cette réalité.  


Rien d'excessif, donc. Nous assistons à un phénomène de basculement culturel dont je me réjouis, mais avec pondération: d'abord, parce que ma réjouissance ne saurait rimer avec revanche ou vengeance.  


Ensuite,  parce que ma réjouissance n'est pas totale, mais toute maculée de cette crainte intuitive éparpillée façon puzzle qu'à l'instar de tout phénomène culturel, celui-ci, bien que nécessaire, ne produise tôt ou tard ses propres excès que je crois inévitables. 


 

Honnêtement il faut se pose la question : du journal Le Monde (champion toute catégorie et haut  refuge des féministes les plus stalinennes) à quelques sites de la gauche de la gauche, ou universitaires, on "bute" ici ausi ( je ne confonds pas ASI à ceux-là)  sur des décors du même sujet : le viol le consentement, l'horreur. Traité sournoisement avec force allusions, soupçons, remake.


A lire ce billet,  la France depuis longtemps est habitée de quelques millions de violeurs.


Trop c'est trop.

Est-il excessif de dire que la télévision publique nous inoculait alors, à petites doses innocentes, une sorte de consentement à la culture du viol ?
Franchement, j'ai regardé l'échange avec clara morgane, bien loin de la petite dose inoculée, ça m'a produit un choc anaphylactique de dégoût.

J'ai détesté cette émission, sans être bégueule, je la trouvais malsaine, j'ai vite cessé de la regarder...

Quelques questions me viennent quand même à l'esprit pour essayer de bien cerner les éléments qui vous font penser, peut-être à raison, que cette épisode avec Clara Morgane s'insère dans un "continuum de l'emprise ou du non-consentement" voire dans une "culture du viol".


1) Est-ce que Clara Morgane s'est faite piégée par Ardisson ?

Ca me semble assez douteux... à moins qu'elle n'ait été la toute première personne à être ainsi interviewée par Ardisson. Le dispositif mis en place par celui-ci me parait bien connu. Et partant de là, il est assez difficile de plaider la méconnaissance et la surprise. A contrario, pour reprendre un autre exemple avec lequel vous faites un parallèle, des ces jeunes femmes qui de facto se font (se feraient... employons le conditionnel sans en être dupe...) piéger par Jacquie et Michel et d'autres parce que, elles, on peut effectivement se douter qu'au moins une grande partie d'entre elles n'est clairement pas avertie de la réalité de ce qui l'attend en comparaison de ce que leur en a dit. Autre parallèle avec Tristane Banon : il est à l'inverse plus que probable que 1) elle ne pouvait pas se douter de ce qui allait lui arriver en présence de DSK et 2) elle pouvait au contraire penser que sur un plateau-télé, elle serait traitée avec plus d'égards et un minimum d'intérêt et de compassion. Là aussi il faut tout mettre au conditionnel, sans que ça soit une forme d'échappatoire pour qui que ce soit et donc : si DSK a agi comme il l'a fait, il y a bien eu traquenard dont ne pouvait pas se douter Tristane Banon et second traquenard lorsque sa parole a été traitée aussi légèrement (euphémisme) par les médias. Mais peut-être savait-elle tout ça ? Impossible à dire... il parait que DSK était déjà connu pour ses "agissements" mais... "parmi les gens qui savent"... et c'était en tous cas moins public que la manière dont Ardisson traite ses invité-e-s.


2) Est-ce que Clara Morgane était obligée de se rendre chez Ardisson ?

Alors effectivement on pourrait argumenter que, alors en reconversion, elle avait besoin de visibilité médiatique et qu'Ardisson détenait à ce moment-là un jeu de clefs pour accéder à cette visibilité médiatique qu'elle pouvait juger "indispensable" et dont il savait jouer. Cependant... Ardisson n'a jamais été le seul à disposer d'un tel jeu de clefs et il pouvait donc parfaitement être possible de décider de passer par d'autres fourches caudines (moins... "intrusives") pour gagner un peu de notoriété. De la naïveté peut-être ? Ou la pression insistante d'un(e) attaché(e) de presse ou d'un(e) agent(e) ? Clara Morgane n'était pas à ce moment-là une complète débutante non plus. Et vue la manière dont elle a globalement mené sa barque, je me garderais de trop miser sur sa naïveté non plus. A contrario, encore une fois, de la plus grande partie de ces jeunes femmes qui passent chez J&M et consorts. Ici, pour ce qui est du parallèle avec Tristane Banon... je ne saurais dire ni dans un sens ni dans l'autre.


Là où je veux en venir : au sein de la société patriarcale, il existe factuellement des facilités pour les hommes de mettre en place des situations diverses et variées de manière à forcer ou contourner le consentement des femmes, bref à les agresser et même les violer. Et certains n'hésitent pas à en profiter.

Mais... quand le piège est connu, documenté et même publiquement reconnu et quand il est possible, sans trop de conséquences ou des conséquences largement acceptables, de refuser simplement de s'y jeter, est-ce qu'il est vraiment pertinent de mettre en relation ce genre de cas avec d'autres qui sont beaucoup plus pernicieux, dissimulés et "efficaces" ?


Certain-e-s me répondront probablement "oui mais si elle n'y allait pas, Ardisson lui aurait détruit sa carrière".

Objection parfaitement acceptable.

Et je dois admettre que je n'ai ici pas grand chose à répondre sinon ceci : je me suis toujours demandé et me demande toujours à quel point ce genre de menaces ne fonctionne la plupart du temps pas parce que la personne qui les lancent dispose factuellement d'un tel pouvoir mais parce qu'on se persuade qu'elle en dispose. Un possible bluff auquel tout le monde croit ou feint de croire et que personne n'ose déjouer en mettant au défi son auteur d'abattre ses cartes.

Attention... je ne parle pas là de (la menace de) l'exercice d'un pouvoir factuel, évident et même parfois légal à défaut d'être moral ou légitime comme le pouvoir d'un patron qui peut à peu près toujours trouver le moyen de punir voire de licencier un-e employé-e ou de lui pourrir la vie au travail. Je parle là d'un pouvoir proclamé mais surtout supposé... et assez invérifiable jusqu'à ce qu'il soit utilisé oui qu'il se dégonfle comme une baudruche.

Et se pose alors là une autre question, lorsque la situation ne relève pas de la nécessité impérative : celle de l'ambition et des décisions que l'on prend, en toute connaissance de causes et de conséquences, pour l'assouvir... et qui pousse à se jeter dans les pièges en acceptant d'en payer éventuellement le prix.


Pour finir... oui... je suis un homme et il est fort possible que, de par ce fait même, il y ait plein de choses qui se trouvent dans "mon angle mort" et qui parce que je ne les perçois pas ou ne le comprends pas contredisent et invalident mon raisonnement. Je compte sur vous pour me mettre le nez dedans... gentiment, merci. :-)

Je suis atterrée par cette chronique. 

Comment peut-on mélanger le viol et l'inceste sur des enfants à ces postures d'adultes consentants désirant faire le buzz pour en retirer un profit.


Quel rapport entre ces personnes et le pauvre petit oisillon, tremblant de peur et de dégout qu'on laisse tripoter, et qu'on envoie parfois dormir en toute bonne conscience avec le grand-père, tonton, frère, elle est si petite, il faudrait vraiment avoir l'esprit mal tourné pour penser à mal.


L'oisillon n'est pas sous emprise, mais ses ailes sont trop faibles, il ne peut pas s'échapper. 


Je ne le répèterai jamais assez ; tolérance zéro pour les gestes, attitudes et propos précurseurs, respect total de l'intimité des enfants. La prévention ne peut venir que de l'entourage.

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Sinon... vous saviez que si vous aviez économisé 8000 euros par jour depuis le 4 juillet 1789 vous n'arriveriez aujourd'hui qu'à 1% de la fortune de Bernard Arnault.... Bon mais en même temps si les riches sont riches c'est mérité,  c'edt qu'ils ont Beaucoup travaillé et beaucoup économisé.

C'est quoi le rapport entre l'interview de Clara Morgane et le viol ?


Ça sert à quoi de mettre beaufitude regrettable  et culture du viol sur le même plan ?


Ça mène à quoi de tordre le bâton dans l'autre sens 20 ans après ?


Mauvaise conscience et repentance de chroniqueur média ? Ou vrai désir de comprendre les choses ?


Elle en pense quoi Clara Morgane ?


(Le film de Beauvois est loin d'être "moralement parfait").


On préfèrera quelques docs pour le coup :

Elle l'a bien cherché par exemple.

www.arte.tv/fr/videos/075213-000-A/elle-l-a-bien-cherche/


Ou Ovidie qui discute avec Clara Morgane :

art19.com/shows/intime-politique/episodes/599b4b78-80fd-4c14-b9ae-7f312aa44c65


Ou Ovidie, Là où les putains n'existent pas.

Dommage de ne pas voir de lien entre "beaufitude" et culture du viol...

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Non,c'est cet amalgame entre culture du viol et séduction qui risque de nous jetter dans les bras du puritanisme. Tout l'argumentaire de DS, qui trouve se source dans la sécance, s'appuie sur la notion de consentement, il n'évoque aucune "bienscéance". On voit ici la plus pure expression de ce qu'est "la pression sociale", le fait est que ça concerne la sexualité ici, mais il est tout à fait possible de parler de sexualité sans exercice de cette pression à se dévoiler.

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Ici, si, il y a bien pression sociale et présemption de consentement du dévoilement de l'intime, et vous réduisez ça à "la beaufitude ici relève plus de la séduction".

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Pardons mais le fait que certaines personnes soient réellement conscententes ne change strictement rien au problème qu'il y ait une présemption de consentement. L'oppinion et la personalité de Clara Morgane ne change donc rien à l'analyse de fond.
Et la question de la séxualité comme tabou n'est absolument pas traité par DS, c'est vous qui tordez la réalité.

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"la beaufitude ici relève plus de la séduction "
Le "ici" donne sacrément l'impression que vous parlez de l'anlalyse de DS, à vrais dire je ne vois pas vraiment comment on peu l'interpréter autrement. Surtous que DS voit bel et bien de la culture du viol ici, même si il le laisse sous forme de question par une figure de style.


Pour le reste vous ne répondez pas à ma remarque, je n'ai absolument pas présupposé qu'elle ne consentait pas, comme je l'ai même dit plus haut ça ne change rien au questionnement sur la culture du viol.

" le fait que certaines personnes soient réellement conscententes ne change strictement rien au problème qu'il y ait une présemption de consentement. "

Pourquoi vous interprétez cette phrase à l'envers de ce que j'ai dit?

" Il y a suffisamment matière autour de nous pour expliquer la culture du viol sans aller besoin d'aller chercher des exemples beaucoup plus discutables. "
Pour le moment vous n'avez pas expliqué en quoi cet exemple est discutable.

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" Pour le reste peut-être pensez-vous que le fait de parler de sexe fait qu'on peut parler de culture du viol, je pense que le fait de parler de sexe en public n'entre pas dans ce cadre là. "
Parler de sexe et, surtous, présuposer le consentement.

" Je vous laisse le dernier mot car on risque de tourner en rond vu qu'on a un désaccord sur la perception de la scène. "
Il est tout à fait possible que l'on ait pas la même perception de la scène, tout les deux, de bonne foi. Mais vous n'avez pas donné votre avis sur le fait que cette scène montrerait ou non une présuposition du conscentement de Clara Morgane par Ardisson et le plateau au dévoilement de son intimité. Donc je ne sait pas si c'est la lecture de la scène qui nous sépare où la définition des contours de la culture du viol, et hônetement ça m'interesse de le savoir.

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" je dis que vous ne pouvez pas présupposer qu'il n'y a pas consentement comme vous le faites "
Alors, pour la troisième fois, je ne présupose rien de tel, je dit clairement que le fait qu'elle consente ou non ne change strictement rien au fait qu'on présupose sont consentement. Comment vous le dire plus clairement? C'est la troisième fois que je dit la même chose et c'est la troisième fois que vous me faites dire des choses que je n'ai pas dites.

" Il y a plein de signaux faibles qui indiquent qu'il y a consentement, et pas vraiment qui indiquent qu'il n'y a pas eu consentement. Donc la logique est que si l'on doit supposer quelque chose, c'est qu'il vaut mieux supposer le consentement si l'on veut éviter de se tromper. "
Vu notre capacité collective à nous tromper à ce sujet, non, on demande le consentement, on laisse l'autre aborder le sujet, on ne force en aucun cas, sous aucun prétexte.

Toutes les informations que vous listez ne sont pas immédiatement accesible au public pour la pluspare, donc ce qu'on montre au public c'est unexemple de la norme sociale, la participation volontaire de la personne ne fait que renforcer l'impression de normalité. Toute chose qui rentre parfaitement dans la culture du viol.

"peut-on parler de sexe de son intimité à la TV librement ?"
Oui, si la personne concerné donne l'impression claire de choisir d'en parler et que ce n'est pas le dispositif de l'émission, en tout cas pour une émission généraliste qui n'a pas comme thème systématique ce sujet, qui l'y amène. Voilà ma réponse.

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Eclairez-moi quand même sur un point, pourquoi vous avez insisté sur l'idée que je soutenait l'idée d'un non concentement de Clara Morgane alors que je n'avais jamais abordé le sujet et que j'ai dit plusieurs fois que son concentement où non ne changeait rien?

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Ici le consentement était simple à mettre en place, dire tout simplement : "Je sais que ce n'est pas pour cela que vous êtes venue ici ce soir, vous n'êtes pas obligée de répondre" avec sincérité.


La culture du viol ici est de vouloir arracher de l'intime et en plus de rendre le spectateur de complice de cet arrachement de l'intime sexualisé (ce qui est une forme de perversion de la part d'Ardison).


il n'est donc pas question d'amalgames, de pudibonderie ou autre : Morgane ne vient pas volontairement à la tv pour parler de sexe, elle vient pour ses projets AUTRES que le sexe. Et Ardison veut lui arracher ces confidences la sachant à la merci pour faire sa pub. Vous voyez (je sais que c'est dur en tant que boomer) la notion de consentement ?


Enfin, il y a ici une lecture marxiste de l’interview : Morgane n'est pas une cador du paf, elle n'a pas de "clans" qui peut la soutenir et elle n'a pas de pouvoir politique ou finaicier propre. Il a fallu qu'elle couche pour réussir. Quand Ardison reçoit Arielle Dombasle, lui parle-t-il à chaque fois de ses films erotiques avec un violeur notoire (klaus Kinski) ? Quand Ardison reçoit Xavier Niel, lui parle t il salacement de ses aventures dans le porno également ? Fait-il de même à d'autres personnes, comme des politiques accusés de viol ou d'être volage ?


C'est donc un double asservissement que cette interview. Et ça n'a rien à voir avec l’empêchement de pouvoir parler sexualité, dans une conversation entre deux personne égale avec un public. Morgane le fait dans d'autres circonstance et avec d'autres personnes (vous verez d'ailleurs que c'est souvent avec des personnes moins sur le registre culture du viol, et plus sur le registre de vouloir comprendre.


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Et alors, comme elle bosse dans le sexe, on peut lui mettre une main au cul sans respecter son consentement et ses désirs ? C'est ça que vous tentez de nous dire ?


Vous faites pareil avec les gynécologues que vous croisez ?


Pardon effectivement pour les boomers. Beaucoup de boomers ici sont bien moins bas de plafond que vous sur ce thème.

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Il faut expliquer le lien sans effacer les différences de degré.

Expliquer, pas s'indigner.

Pourquoi vous n'expliquez pas au lieu de dire un "dommage" facile ? Ici l'évidence c'est pas une réponse, c'est le vide. 


Pour Bigard et Wilson et les spectateurs aussi leur comportement était évident. Idem pour les beaufs d'aujourd'hui.

"C'est quoi le rapport entre l'interview de Clara Morgane et le viol ?"
C'est le contexte social, l'acceptation d'une présemption de consentement dans le dévoilement de l'intime est une passerelle vers la présemption du consentement de l'intime tout court. Le contexte de pression sociale est aussi très éclairant, tout comme l'assimétrie de traitement et de réception entre les invités.

"Elle en pense quoi Clara Morgane ?"
C'est ineressant, mais pas beaucoup plus que notre avis, vu qu'on parle d'identifier un fonctionnement d'échelle sociale. Elle fait partie de cette société au même titre que nous.

"On préfèrera quelques docs pour le coup : "
Je ne vois pas pourquoi les deux s'excluraient mutuellement.

Tout à fait d'accord avec vos remarques explicatives et vos nuances, cruellement manquantes dans la chronique plus préoccupée de morale et qui tend à jouer la quasi-évidence du "Bien" d'aujourd'hui contre l'évidence du "Mal" d'hier.


C'est pas en balançant des supposées évidences qu'on avance. Faut expliquer l'aveuglement et ses persistances, pas donner des leçons.

Je pense que c'est plutôt que DS n'a pas rappelé les bases, ce que j'ai fait c'est simplement vous définir la culture du viol. Techniquement toutes ces nuances son comprises dans le conceptes, donc dans la chronique qui cite ce concepte.

Personellement je n'ai pas vu de jugement moral, juste une analyse de cas pour souligner, avec un peu d'emphase c'est vrais, ce qui, dans cette sécance, montre la culture du viol.

" Lambert Wilson qui n'avait pas encore trouvé sa rédemption en interprétant le frère Christian de Tibhirine "


Vous avez bien raison, éteignons la télé et retournons à la messe !

Magnifique chronique, rien à ajouter.


Sur le fameux, "mais elle en fait commerce", je me permettrait peut-être juste de citer un grand penseur extraterrestre : "si c'était aussi simple".

" Qui accepte de se frotter aux renards pouilleux consent déjà à se gratter " ( A. Maillet )

l'initiatrice du mot-clé #BalanceTonPorc, condamnée pour diffamation en première instance, est rejugée en appel ce mercredi à Paris.


L'homme qu'elle avait accusé nommément de harcèlement sexuel en octobre 2017, en pleine vague de libération de la parole des femmes, avait porté plainte contre elle. Niant être un "harceleur", il avait reconnu un comportement déplacé.

Plus de trois ans après l'onde de choc qui avait suivi la mise en cause du producteur américain Harvey Weinstein, la cour d'appel réexamine ce dossier, qui a valu à Sandra Muller d'être condamnée le 26 septembre 2019 à payer 15000 euros de dommages et intérêts à Eric Brion.

Clara Morgane, je l'ai vue défiler au bal de polytechnique, ça devait être en 2002 ou 2003. Il fallait voir la future élite de la nation en rut devant son défilé de lingerie. Les pervers ricaneurs (eh oui, pas beaucoup de femmes à l'X) n'étaient alors pas sur scène, mais dans le public. Si je me souviens bien, il y avait aussi Dolly et la Grande Sophie (et ça c'était plutôt chouette). 

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