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anéantie

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Pas tout lu...mais ce que je vois, c'est qu'inconsciemment, on pense à ça, parce que les photos-journalistes veulent qu'on y pense, en sortant ce genre de photo...parce qu'inconsciemment ou pas, Anne Sinclair doit se positionner face au public, face à la foule, comme cette femme...

C'est justement tout le pouvoir de la manipulation humaine sur l'image que l'on donne de soi à l'autre, consciemment ou pas.

après la réalité, justement, c'est autre chose...
Amour et Mort m'ont fait outrage

Amour et Mort m'ont fait outrage.
Amour me retient en servage,
Et Mort (pour accroître ce deuil)
A pris celui loin de mon oeil,
Qui de près navre mon courage.

Hélas, Amour, tel personnage
Te servait en fleur de son âge,
Mais tu es ingrat à mon vueil
De souffrir Guerre et son orgueil
Tuer ceux qui t'ont fait hommage.

Si est-ce à mon coeur avantage,
De ce que son noble corsage
Gît envers, loin de mon accueil :
Car si j'avais vu son cercueil,
Ma grand douleur deviendrait rage.

clément Marot
Heein...
Mastroianni apparu au détour d'un cadre.... Merci ;-)

et pas trop de pitié pour Sinclair, sans pour autant ni la juger, ni la critiquer.

Allez, la vie est belle....
Je me demande si on voit la même couverture de Match: il me paraît evident que c'est la belle fille de A Sinclair qui prend soin de sa belle-mère, cette main droite qui soutient, cette main gauche stoppée dans son mouvement de compassion, ce regard protecteur... Ou bien est ce la preuve par son contraire???
Je trouve cette chronique, bien que très courte, magnifique. La dernière phrase associée à la dernière photo... Trop fort, Magic Korkos.
Je propose d'écouter le titre « Sophia Loren » renommé « Pass the wine (Sophia Loren) » enregistré en 71 mais édité en 2010 sur le disque bonus d'Exile on Main Street des Stones.
http://www.youtube.com/watch?v=fGnoTnnbyVo&feature=player_embedded
C'est du grand Alain...! (comme d'habitude)
Ce que je retient de cette Kro ce sont les jeux de regards dans leurs interprétations possibles ou bien plausibles.

[large]Le jeu des regards dans Phèdre
d'après L'œil vivant de jean Starobinski.[/large]

Phèdre (I 3):

Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler.

La vision est si forte qu'elle paralyse Phèdre. Cette violence du regard est très présente dans le texte. D'ailleurs, Starobinski affirme que «les regards échangés ont valeur d'étreinte et de blessure» et par «regards échangés» il faut entendre aussi ceux refusés et donc plus douloureux.

Si le regard est vécu comme une douleur c'est semble-t-il parce qu'il est souvent ressenti comme une faute, un péché. Et il vrai que c'est le cas pour Phèdre (scène dernière):

C'est moi qui sur ce fils chaste et respectueux
Osai jeter un œil profane, incestueux.


Pour le critique, «dans tout regard désirant, il y a d'avance une transgression» et ce regard de Phèdre, par tout ce qu'il fait naître en elle, «viol[e] l'interdit de l'inceste et de l'adultère» ce dont elle a conscience.

L’Œil vivant, Paris, Gallimard, 1961.

T'chÔ.
J'ai plutôt pensé à The good wife, série US à succès pile dans le thème, où l'héroïne doit tenir debout après le scandale sexuel qui frappe son mari. C'est bien résumé dans les photos promotionnelles, comme ou .

Par ailleurs, je ne me souviens pas d'un "évènement" ayant suscité autant de chroniques consécutives de DS depuis la naissance du site. C'est fou, non ?
quand j'ai vu cette photo dans les kiosques et la petite crispation à la commissure des lèvres de Me SINCLAIR, j'ai plutôt
pensé qu'il y avait de la rage contenue !

alors je me suis dit que peut-être dans un coin de son cerveau, elle, la femme brillante, intelligente, qu'elle nous donnait à voir quand elle était journaliste, eh bien j'ai pensé que quelques uns de ses neurones devaient se dire qu'après avoir été trompée, bafouée, humiliée, voilà que le mec qu'elle avait si souvent soutenue pour le sortir de la fange dans laquelle il avait plongé, voilà qu'il lui faisait maintenant les poches ? et pourquoi ? pour garder une énième fois la tête hors de la boue d'une sordide histoire dans laquelle il trempait !

eh oui, j'ai lu tout ça dans ce tout petit rictus !

la question qui se pose est : pourquoi fait-elle tout cela ?
d'autant que l'argent qu'elle lui fournit servira peut-être à écraser une femme, une vraie victime d'un vrai crime ?!!
quand on vous disait que le voile n'était pas toujours visible et que beaucoup de femmes l'avaient encore dans la tête !!

en ce qui concerne la fille de DSK, c'est une autre histoire......
Je suis d'accord avec certains des commentateurs précédents, la « Ciociara » n'est pas le film qui me vient spontanément à l'idée au sujet de Sophia Loren et d'Anne Sinclair.

Mais par contre, effectivement, c'est plutôt « Une Journée Particulière » d'Ettore Scola, qui me semble plus approprié à la métaphore.

D'abord dans le fait que sa vie est changée en quelques heures, en cette journée particulière, le jour fatal de cette interpellation à New-York. Particulier pour elle dans sa vie personnelle, et particulière pour nous en France, et qui va entraîner une série de conséquences inédites.

Anne Sinclair se disait fière de ce que son mari avait de nombreuses conquêtes. Il est probable qu'ils avaient ensemble un arrangement, et qu'elle faisait la même chose, ou du moins pouvait le faire.

Mais l'affaire DSK la met devant les limites de cet arrangement.
A la fin de cette journée particulière, ses propres contradictions, et celles de son couple, se sont refermées sur elle. Mais contrairement à DSK à qui le procureur de New York ne laisse aucune liberté, Anne Sinclair a la possibilité morale de se retirer de cette histoire qui ne devrait plus être la sienne.
Mais évidemment le virer aujourd'hui serait la preuve de sa culpabilité à lui, et pour elle reconnaître qu'il y avait un problème. Et la somme de tous ses choix, des choix de tous les autres, et au bout du compte, de ses propres lâchetés, l'ont conduite à cet instant-là, Et c'est bien ce qui arrive aussi à Sophia Loren dans le scénario.

Au bout du compte, comme dans le film, dans le couple, l'un sera emprisonné, et l'autre reviendra à sa vie qu'elle prétend avoir choisie.

Mais il reste toujours la question de savoir jusqu'à quel point elle a choisi.

Et cette image de femme dans la tourmente de Paris-Match renvoie certes à la détresse d'une femme dont le mari est accusé, à raison ou à tort, mais aussi à son consentement à elle et à la souffrance qui l'accompagne,
Cette chronique me donne du coup envie d'acheter ce numéro de Paris Match. Eh oui, encore une victime des publi-reportages d'@si.
Anéantie ! ?

donc annihilée, exterminée, pulvérisée ....

Bigre, z'avez pas peur des mots Alain !

Paris Match, le poids des mots, le choc des photos, c'est parfait
Opinion contraire. Ces transfigurations de sinclair en figure de tragédie antique, spéculations sur les états d'âme sur la base d'un instantané de paparazzi, et projections de figures cinématographiques (entre le personnage-joué-par-sophia-loren en haillons et la comédienne sophia loren elle-même), me paraissent très faibles, et je les range en plein dans le "quand le chroniqueur il a pas d'idée, faut pas trop forcer". C'est le piège des chroniques à calendrier. C'est le piège aussi du korkos, dans le sens où le lecteur qui saute les "vite-dit" et "9:15" trop clairement axés sur le ressassement dsk clique bêtement sur ce truc-là, en se disant que meuh non, c'est korkos, ça va être spécial, y aura un angle qui va partir sur des trucs achement finement reliés qui subvertiront tout le thème. Pis, non, tout raplapla. Opinion qu'on aurait dû sauter cette page aussi, voire même que c'est le chroniqueur qui aurait dû le faire. Quitte à laisser un trou, ou à en faire deux un jour de grand vent, ou à forcer le passage d'une chronique intéressante qui (à l'horreur de schneidermann) serait un arrêt-sur-image détaché de l'actualité journalistico-journalistique.

En tout cas, comptey pah sur moi pour gn'y renouveler gnabonnement, passque ça suffit de bien faire gni désabonne.
La dernière photo est saisissante d'émotion. Merci.
Ce chroniqueur est vraiment sublime, j'sais pas qui c'est... mais il faut vraiment le garder pour le bonheur qu'il nous fait éprouver en suivant ses images et ses commentaires amusés...

Trêve de calembredaines Alain, celle-ci est un petit bijou (un de plus), la couv du Match est fabuleuse (un peu photographe j'avoue que c'est exactement le genre de photo qu'on aurait rêvé de faire), ce canard qui a bien baissé a un passé prestigieux, particulièrement dans l'image, il arrive qu'il renoue avec le bon vieux temps...

Et le déroulement des images ensuite est d'une incroyable pertinence, avec un teasing stupéfiant (je ne sais pas où je vais, mais allons-y...)

Et Sophia Loren sublime, bien-sûr. Ce qui est incroyable c'est qu'Anne Sinclair (62 ans) puisse renvoyer à la jeune femme qu'était Sophia à l'époque.

Image d'une tragédie tellement étrange : quel est le véritable lien entre Anne et Dominique ?

Et cependant c'est bien à une tragédie grecque que nous assistons ici !

Merci Alain, et encore bravo.
Mouais bof...
Anne Sinclair, je suis cocue mais je suis contente !!

SEMIR
Madame Sinclair traîne ce qu'elle s'est elle même mit au pied ! Fille de riches, c'est pas un handicap, comme d'autres fils ou filles de pauvres. Elle n'est nullement responsable de sa condition sur terre. Par contre cette richesse accumulée par le commerce sur la vente d'armes parait il ? ... Devrait ou aurait du donner à réfléchir à ses nombreux amis ? ...

Madame Sinclair dame de coeur comme tous ceux qui nous dirigent, dont la probité est leur marque de fabrique, avec l'argent ainsi rendu grâce au boulet fiscal devraient donner entièrement leurs cadeaux fiscaux à ceux qui n'ont rien ! Cela les grandirait tous ! mais en sont ils capables ? ...
Anéantie d'accord, mais qu'est-ce qui est anéanti chez elle (Anne Sinclair) aujourd'hui? Ses espoirs? Parce qu'elle a tout, et la seule chose que pouvait lui amener son boulet à quéquette frétillante, c'est le pouvoir, la position, celle d'être la première dame de France peut-être, sûrement même. Elle fait tout ça juste par amour? Vous y croyez vraiment?
Comparer Anne Sinclair a la Cioccara... Hum.
C'est tendance, en ce moment, d'évoquer la "dignité" de cette dame.

En 2006, Madame Sinclair disait qu'elle était "fière" de son mari. Parce que c'est important, la séduction...

C'est con, apparemment, tout le monde était "séduit", sauf Nafissatou Diallo. Pour elle (probablement ne savait-elle pas qui était "le grand homme si séduisant", il n'était qu'un vieux bedonnant de 62 piges, le braquemard à la main...

Et je doute fort que Madame Sinclair ait la moindre compassion pour la "prétendue" (puisqu'il faut respecter la présomption d'innocence, pour son mari, en tous cas) victime.

Quelle pessimiste je fais. Bon, je vais aller regarder (revoir) la Cioccara.
Oui, elle est anéantie, oui c'est de l'ordre de la tragédie, Alain, et oui, ça fait penser à Sophia Lauren.

C'est d'ailleurs dingue que cette femme riche apparaisse si proche, comme si ce qui comptait in fine c'est la personne, pas la richesse.

Et regardez le détail, la main gauche qui est en pince, refermée sur soi,

contrairement au titre de la Une, elles ne vont pas se battre ensemble, elle n'embrasse pas sa belle-fille, la belle-fille s'accroche à son bras, comme un fétu de paille elle essaie de garder le rythme, l'air inquiet, se demandant si l'autre ne va pas craquer,

ce que dit la photo, c'est vraiment que Sinclair est seule, tendue, et qu'elle ne craquera pas, en tout cas pas devant eux, les médias.

http://anthropia.blogg.org
Oui, une bien belle romance : une milliardaire se ruine pour que son mari infidèle évite la prison. C'est sûr que ça fait plus d'audience qu'un smicard violeur qui finit en taule faute de pouvoir se payer une caution et un bon avocat. Non, il ne faut pas honnir celle qui est milliardaire, ni tous les enfants de riches, qui n'y sont pour rien d'avoir cette fortune entre leurs mains.

D'ailleurs, il était bien injuste aussi d'en vouloir à ces pauvres nobles, en 1789, qui n'y étaient pour rien d'être si puissants… on ne choisit pas sa naissance, hein ? Pour un peu, on pourrait se dire que c'est eux les victimes, quelle la malchance d'avoir des parents riches !

Oui, ayons de la compassion pour les plus que riches. Ils ont déjà tout, palais, laquais, joyaux… Mais tout cela n'est rien, ils veulent aussi l'amour de leur prochain, la seule vrai richesse.
Pauvres riches !
Votre générosité et votre sensibilité vous perdront Alain.

Si seulement votre conclusion pouvait se réaliser... Mais je n'y crois pas une seconde.

Elle est beaucoup plus préoccupée par sauver le peu qui peut encore l'être et la destruction de cette jeune femme en fait partie.

Je pense surtout à toutes les autres femmes, plus ou moins consentantes, plus ou moins brisées pour lesquelles elle n'a pas eu une pensée, si ce n'est celle d'étouffer l'affaire avec tous les moyens dont dispose une femme ayant ce pouvoir, ces relations et cette fortune.

"Et il se disait que celle figurant à la une de Paris Match oubliera également sa propre douleur pour se retrouver, tôt ou tard, anéantie par cette même violence qu'une jeune femme a peut-être subie dans une chambre d'hôtel new-yorkais."

Dans ce milieu où seuls comptent les apparences, l'argent et la réussite sociale, il lui faudra surtout beaucoup de temps pour essayer d'oublier l'humiliation et l'échec de ses ambitions, face à la terre entière.

Pour essayer de ne pas faire les comptes de ce que son erreur de jugement en misant sur cet homme lui a coûté dans tous les sens du terme.

Pour essayer de rester - ou pas - jusqu'à la fin de ses jours sur cet homme qui est la cause de tout.
Je ne connais pas la vérité. Vous la connaissez ?
Alors, je suis un peu perturbée quand même. Comment se fait-il que ce soit Anne Sainclair qui vous évoque une femme violée?

Puisque si femme violée il y a eu c'est la femme de chambre.
Ainsi je trouve bien étrange d'utiliser cette référence à Sophia Loren(femme violée dans le film que vous évoquez) pour la mettre en parallèle avec, non pas la femme qui aurait été effectivement violée, mais la femme de celui qui aurait commis le viol.
Ainsi les déboires d'Anne Sainclair vous évoquent ceux d'une femme violée?
Bref, je n'ai pas tout compris mais je trouve que c'est lui accordé une sympathie usurpée. En aucun cas elle n'a été violée, elle.
Je trouve cela renversant, dans le sens où les rôles sont renversés.

Peut-être cherchez vous ainsi à évoquer l'identification possible d'Anne Sainclair avec la femme de chambre, c'est à dire la compassion d'une femme, en tant que femme pour une autre qui aurait subi un viol. C'est ce que j'ai cru comprendre à la fin de votre chronique.
Cependant, je n'ai pas l'impression, au vu de ses actes, et de ses déclarations que ce soit le cas.
Maintenant je vous accorde que je ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'Anne Sainclair, peut-être n'y croit-elle tout simplement pas, auquel cas elle ne peut s'identifier de la manière que vous suggérez à la femme de chambre.
Mais si elle envisage la possibilité que la femme de chambre ai été violée, c'est à dire, si elle pense que son mari est coupable de ce dont il est accusé, elle ne prend pas du tout le chemin de s'identifier à la femme de chambre. Elle prend le chemin absolument opposé de soutenir son mari envers et contre tout. La femme de chambre devenant alors un dommage collatéral et rien de plus.

En conclusion, votre chronique me laisse très perplexe.
Rigolo ( faut le dire vite ),
mais je pense la même chose que toi... à 100%
voté
gamma
mais sa fille autant que je me souvienne.
vous semblez vouloir la sanctifier en déformant l'orthographe de son nom. Sinclair, Sainclair, Sainte-Claire

C'est amusant : Sainte Claire a été nommée "patronne de la télévison" par Pie XII en 1958 !
Oui, enfin si vraiment je devais donner mon avis sur cette dame, je ne crois pas que je la sanctifierai... pour l'allocution de Pie XII, j'ai pas eu le courage de tout lire :-)
Je suis trop fatiguée.
SERENA : Vous me demandez « Comment se fait-il que ce soit Anne Sainclair qui vous évoque une femme violée ? Puisque si femme violée il y a eu c'est la femme de chambre. »

Certes. Mais l'inconscient n'est pas rationnel.

1. Je vois une photo, celle d'une femme qui a l'air abattue, en colère aussi (c'est du moins ainsi que je l'interprète), et soutenue par sa fille (qui n'est pas exactement sa fille, mais passons).
2. Je sais qu'il y a une histoire de jeune femme violée.

Et là, l'inconscient entre en lice. Je fais un lien avec Sophia Loren, sans parvenir d'abord à le préciser. Puis je pense à La Ciociara, un film que j'avais adoré. Il y a, là aussi, une femme abattue et en colère, ainsi qu'une fille, violée (la mère l'est également, mais elle ne pense qu'à sa fille, oublie sa propre douleur).
Dans le film, ce sont des militaires marocains qui commettent les viols. DSK, né à Neuilly, a grandi au Maroc…
Dans le film, Belmondo joue le rôle d'un intellectuel aimé autant par la mère que par la fille. Il sera tué plus tard. Je l'ai probablement relié à DSK dont l'avenir est pour l'heure très incertain.

Autrement dit, on retrouve plus ou moins les mêmes éléments dans le film et dans l'affaire DSK. Pas dans le même ordre, bien sûr. L'inconscient n'est pas rigoureux. Il empile parfois les trucs en vrac. C'est ainsi.

A part ça, j'espère, oui, si les faits sont avérés, qu'Anne Sinclair aura une ou plusieurs pensées pour cette jeune femme. Après tout, pourquoi pas ?
Le dérangeant dans votre chronique, que votre commentaire vient fort opportunément d'atténuer fortement, mais non de corriger véritablement, est la confusion dans laquelle vous glissez et sur laquelle vous "surfez" entre ce que vous appelez "l'inconscient" - das Unbewusste- et ce dont Freud nous a appris à le distinguer: à savoir, l'inconscience : die Bewusstlosigkeit. Or si l'on peut jouer ou feindre l'inconscience, il n'en va pas de même de l'inconscient qui se joue d'autant plus de nous que nous prétendons jouer de lui: autrement dit, il est autrement plus rigoureux que vous ne l'affirmez. Le théâtre de Pirandello est sans doute ce qui nous permet le mieux d'approcher cette difficile réalité. La pièce génialement intitulée en français À chacun sa vérité, se nomme en italien CosI* è, se vi pare soit : "C'est ainsi, si cela vous semble tel". Titre vérifié par les dernières répliques : "Quant à moi, je suis celle que l'on me croit" précise la femme objet du débat dont "le philosophe" nous assure qu' "Ainsi parle la vérité". Le spectateur est ainsi abandonné à sa perplexité. De plus longue portée sans doute que le relativisme par lequel on prétend l'arrêter. Humorisme:umorismo est le nom que Pirandello a donné à sa pensée artistique. Il est peu étonnant qu'on ne s'en soit guère soucié. Tant le succès - en l'occurrence aussi bien celui de Pirandello: sicilien, soit "grand grec"** - est toujours fait d'une somme de malentendus.

*Il aurait fallu un accent grave sur le i que je n'ai pas trouvé sur mon clavier.

**L 'Italie du Sud : celle de "Pythagore" et de Parménide s'appelait "La Grande Grèce" en son effectivement grande époque hellénique.
Pas de doute : vous maniez aussi bien le germain que le rital. ;o)
L'image me fait avant tout penser que c'est un photomontage. Tapez "Anne Sinclair" et Camille dans Google, cliquez sur Images et vous aurez une ribambelle de photos de ces deux personnes dans la même tenue vestimentaire, avec la même personne au second plan, non pas dans la nature, mais aux portes du tribunal de Manhattan.
Elle me fait beaucoup penser à l'image de casque d'or, à Simone Signoret, une pionnière de l'imagerie de la femme célèbre ouvertement cocue et pardonnante. Les mèches de la frange sans doute. Est-ce qu'il se joue "le chat" dans leur pavillon de New-York?

Ce qui me frappe sur cette photo ce sont les mains de la fille qui ressemble à celle d'une poupée-mannequin, comme on disait de mon temps.
"Et il se disait que celle figurant à la une de Paris Match oubliera également sa propre douleur pour se retrouver, tôt ou tard, anéantie par cette même violence qu'une jeune femme a peut-être subie dans une chambre d'hôtel new-yorkais."

Peut-être...

En attendant je n'arrive pas à la "plaindre"... Encore de la façade pour la belle image digne, j'en ai peur.
Elle sait quand même qui elle a épousé il y a une vingtaine d'années, ne me dites pas qu'elle n'est pas parfaitement au courant de son comportement et des ses agissements ! Leur fortune il y a longtemps qu'elle aurait dû être utilisée pour soigner un état complètement pathologique méritant un traitement, une thérapie, c'est là qu'il aurait fallu les engager les sous...

En attendant, lien vers une pétition internationale pour remettre les pendules à l'heure et ne pas se tromper de victimes : http://www.collectifdroitsdesfemmes.org/spip.php?article311
l'analyse et comme à votre habitude brillante ,mais cette fois ci je ne la partage pas .
C'est un femme humiliée certes par un destin qui lui fait perdre de sa flamboyance.Je crois que son ambition démesurée pour DSK l'a contraint aujourd'hui à simplement aimé un homme et là c'est une autre affaire !!!
Compassion/admiration,voilà ce que peut inspirer Anne Sinclair...Et jamais,au grand jamais l'envie de lui reprocher la fortune qu'elle tient de son grand-père,marchand d'art. Dans le cas inverse,il faudrait faire le procès des fortunes de plein d'autres.J'ai le coeur et la tête à gauche et je trouve indécente cette propension ici et là à accuser le PS d'avoir compté dans son sein un homme qui a une femme riche.
Ce qu'elle fait pour aider l'homme qu'elle aime lui appartient.
Sophia Loren...Certaines images peuvent être rapprochées de celles qu'on nous a donné en pâture ...Les médias sont versatiles et sans pitié.

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