L'affaire Danette
Vous avez suivi l'affaire Danette ?
En tout cas, certains d'entre vous n'ont parlé que de ça, depuis samedi dernier.
Tous les éléments du dossier sont disponibles : la chronique initiale d'Alain Korkos accusant Danette de néo-colonialisme, la contre-enquête haletante menée par le forum innocentant Danette (et son résumé, si vous n'avez pas le temps de tout lire).
Qu'ajouter, à cette belle démonstration de journalisme participatif ?
Pas grand chose, à part ceci : rappeler le statut très particulier de nos chroniques, celles qui se trouvent dans l'espace rose.
A la différence des journalistes (qui évoluent dans l'espace bleu), les chroniqueurs (qui ne sont pas forcément journalistes) n'ont pas à se soucier prioritairement de vérification des faits. Bienheureux chroniqueurs ! On ne leur demande pas d'enquêter. Simplement de savoir écouter, regarder, interpréter, et...restituer. Avec leur savoir, leur patte particulière (et Alain ne manque ni de l'un, ni de l'autre, même ses plus farouches adversaires d'e l'affaire Danette en conviendront). Il se trouve qu'Alain, au péril de son estomac de chroniqueur, avait poussé le zèle jusqu'à enquêter dans un certain nombre de points de vente proches de son domicile. Pas assez. D'accord. Mais ce n'est pas son boulot.
Vous me direz : Alain n'est pas tout seul. Quand les premiers doutes sur la véracité de la théorie korkossienne se sont faits jour dans le forum, nous aurions dû avoir le réflexe, dans l'équipe de rédaction, de vérifier nous-mêmes auprès du service consommateurs de Danette. Hurluberlu, comme son pseudo ne l'indique pas, nous a pris de vitesse. Bien. Ravalons notre humiliation, et promettons de faire mieux la prochaine fois.
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