Guantanamo, encore et toujours. Et cette fameuse promesse de fermeture faite par Obama suivie par un Executive Order, le 22 janvier 2009, le lendemain de son arrivée au pouvoir, qui est resté sans effet. C'est ainsi que débute le papier de Time. Par ce décret signé par Obama pour fermer la prison militaire de la base de Guantanamo, située à la pointe de Cuba, où sont enfermés sans jugement des prisonniers accusés de terrorisme. Quatre ans plus tard, Guantanamo est toujours là, et 166 prisonniers se sont lancés dans des mouvements de désobéissance et de grève de la faim depuis plusieurs semaines.

La Une des éditions Europe, Asie et Pacifique est consacrée à Guantanamo

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L'échec est patent. Obama a répété son intention de fermeture du camp, le 23 mai 2013. Mais l'opposition républicaine refuse toujours que les prisonniers qui ne seront pas libérés à cette occasion soient enfermés aux USA, en arguant de leur extrême dangerosité, bien qu'elle ne soit pas prouvée. Faute de majorité, Obama serait donc impuissant, quoi qu'il en dise.

De plus, ajoute Time, l'avocat de certains détenus, David Remes, souligne qu'Obama a bien parlé de fermer la prison, mais n'a jamais dit qu'il mettrait fin aux détentions à long terme et sans jugement de supposés terroristes, interrogés avec des techniques qui relèvent plus ou moins de la torture.

Remes ajoute que les prisonniers n'attendent rien d'Obama, et que la grève de la faim n'est donc pas près de se terminer, même si certains détenus sont nourris de force.

Pour suivre ce "combat perdu d'Obama", tout notre dossier Guantanamo est ici.