Deux journalistes tués à Homs
Brève

Deux journalistes tués à Homs

Deux journalistes ont été tués en Syrie, au cours d'un bombardement sur la ville syrienne de Homs. Le jeune photographe français Rémi Ochlik s'était vu décerner récemment un prix presitigieux pour l'un de ses clichés pris en Libye. L'américaine Marie Colvin était une journaliste très expérimentée, habituée des zones de conflit.

Né en 1983, le photographe de guerre Rémi Ochlik est mort ce mercredi dans un bombardement du centre de presse des journalistes, dans le quartier de Baba Amro, à Homs, en Syrie. Une journaliste américaine, Marie Colvin, qui travaillait notamment pour le Sunday Times, a aussi perdu la vie. Le Guardian a remis à l'honneur un discours dans lequel elle défendait la nécessité du journalisme en zone de guerre. Un reporter de France 2, Gilles Jacquier, avait déjà été tué dans la même ville le mois dernier, dans des circonstances encore floues.

"De ses photos émane un dynamisme saisissant. Elles sont au plus près de l’action, au coeur des marées humaines soulevées par la contestation et aussi face à l’horreur et la violence de leur répression", pouvait-on lire, au sujet du travail de Rémi Ochlik, le mois dernier sur le site des Echos."


Dans son métier, dont les acteurs se comptent sur les doigts de la main, Rémi Ochlik est toujours parmi les plus jeunes mais son expérience est, elle, peu égalée", ajoutait Michèle Vernet, éditrice multimédia du quotidien économique.

Un talent qui avait été reconnu par le World Press Photo, qui organise chaque année un concours de photographies de presse. Ochlik avait remporté le prix de la meilleure photo de l'année 2011 dans la catégorie General News. Son cliché illustrait le repos d'un opposant libyen, en mars 2011, au milieu d'un champ de bataille de la ville pétrolière de Ras Lanouf.

Le photographe exposait une partie de son travail sur son site internet. On y trouve des photos des nombreux conflits couverts par Ochlik, des événements haïtiens en 2004 aux mouvements de révolte dans le monde arabe en 2011...

Sur les risques du photojournalisme de guerre, nous avions réalisé cet été une passionnante émission.

(Jamel Benhassine)

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