"Camarades, nous sommes tous dans le même bateau" (presse GB)
Brève

"Camarades, nous sommes tous dans le même bateau" (presse GB)

Les remarques de responsables français sur la situation économique de la Grande-Bretagne qui serait pire que celle de la France, et sa notation par les agences, continuent de faire la Une de la presse anglaise, comme c'était déjà le cas hier matin.






"Escalade de la France dans la guerre des mots" titre, l'article en bas de la Une deThe Independent qui consacre, en début de journal, une double page à cette affaire.

Au milieu de la double page on trouve un florilège de citations anti-britanniques de Napoléon à Delanoë en passant par Rabelais, Chirac, Stendhal ou Edith Cresson (Premier ministre 1991-1992 qui aurait déclaré "Un Britannique sur 4 est homosexuel")

"Clegg s'en prend aux eurosceptiques alors que le fossé avec la France s'élargit" titre l'article à la Une du Guardian.

Le vice-Premier ministre libéral démocrate, allié du Premier ministre conservateur David Cameron "accuse les Eurosceptiques d'attiser la xénophobie et le chauvinisme, alors que la guerre diplomatique entre la France et la Grande Bretagne s'intensifie."

"Clegg considère les remarques françaises comme innaceptables" remarque le Guardian. Clegg estime que la Grande-Bretagne est victime de la campagne pour l'élection présidentielle française.

"Le caricaturiste politique JS Gilray dépeint William Pitt et Napoléon se partageant la planète (Pitt s'attribuant la plus grosse tranche). La Grande-Bretagne et la France ont toujours été les meilleurs ennemis." constate l'éditorial du Guardian

"Camarades, nous sommes dans le même bateau. Il est en train de couler. Fitch met six pays de la zone sous surveillance négative - Belgique, Espagne, Slovénie, Italie, Irlande et à Chypre. La sortie de l'un d'entre eux de la zone euro aurait un impact sur la Grande-Bretagne. Ce n'est pas le moment de fanfaronner. Et cela vaut autant pour les eurosceptiques britanniques que pour les ministres français qui soufflent sur les braises".

"Si les leaders de pays comme la Grande-Bretagne et la France ne réalisent pas ce qu'ils ont en commun, ce n'est pas exagéré de dire que l'Europe va être ravagée par le nationalisme, le protectionnisme économique, et la xénophobie anti-immigrés de l'extrême droite. C'est le moment de s'asseoir à la table de négociations. Et cela ne se fait pas en criant les uns sur les autres."

The Plum Pudding in Danger,

parJames Gillray en 1805

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