Les dégagements de Régis Debray, d@ns le texte

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Quand on invite Régis Debray, les points les plus délicats à régler sont les questions de transport. Il faut décrire méthodiquement à l'invité-médiologue les trajets de métro possibles, lui suggérer une judicieuse stratégie de correspondance prenant en co(...)

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Quand on invite Régis Debray, les points les plus délicats à régler sont les questions de transport. Il faut décrire méthodiquement à l'invité-médiologue les trajets de métro possibles, lui suggérer une judicieuse stratégie de correspondance prenant en compte la longueur des couloirs, le rassurer sur la distance à parcourir à pied, à la sortie du métro. Je m'en acquitte à chaque fois volontiers, mobilisant tous mes souvenirs du temps où je voyageais uniquement en métro (depuis quinze ans, je voltige en scooter). Le plaisir de l'entendre justifie et récompense à chaque fois ces efforts de persuasion.

C'est en lisant son dernier livre, Dégagements, pour lequel nous le recevons aujourd'hui, que j'ai compris le noeud de ces angoisses métropolitaines. Debray aurait rêvé, rêve encore, d'une...voiture avec chauffeur. Lui, l'ancien guerillero, le compagnon du Che, le philosophe ? Eh oui, lui. Comme ses contemporains, qui ont choisi pouvoir et honneurs, plutôt que la carrière de ronchon éclatant, qui fut finalement la sienne. Après tout, il n'aurait eu qu'un geste à faire, pour que la présidence d'une chaîne, d'un institut, d'une sinécure... Mais ce geste, il ne l'a pas fait, et ne le fera jamais. Et la candeur, la franchise, avec laquelle il confesse ce r&ec...

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