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Zone Interdite filme les enfants placés : "Où est l'Etat ? "

Des images chocs de l'émission Zone interdite (M6) ont attiré l'attention sur le scandale des enfants placés. "Placés" dès leur naissance, ou plus tard retirés à leur famille et placés dans des institutions théoriquement spécialisées. Ce n'est pas la première fois que des images sur ce sujet, émeuvent, scandalisent, et suscitent des réactions du gouvernement. Mais ces images résument-elles vraiment toutes les situations dans leur complexité ? Question posée à nos trois invité.e.s : Lyes Louffok, ancien « enfant placé », auteur de "Dans l'enfer des foyers" (Ed. Flammarion) et membre du Conseil national de la protection de l'enfance ; Marie Vaton, journaliste à L'Obs, en charge des questions liées à l'enfance ; Julien Capelle, éducateur spécialisé et membre de l'Organisation nationale des éducateurs spécialisés.

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Oui, bon… M6... rien qui m'étonne dans le décorticage.


Je ne sais pas si je fais une fixette, mais voilà encore un secteur où les responsables politiques voudraient imputer la violence à des dérives individuelles et refusent de PENSER la violence syst(...)

Cette émission était très intéressante, les invités étaient pertinents, leur points de vue sont précieux car justes. Je connais un peu le sujet car j'ai travaillé avec l'ASE en surveillant des droits de visite en lieu neutre. Ce qui me désole, c'est (...)

Un coup d'oeil dans les centres de rétention administrative serait également intéressant...


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Suite au reportage de France3 en Janvier 2019 sur l'Aide sociale à l'enfance ("pièces à conviction"),  il  a été question d'une enquête parlementaire . 


Finalement la conférence des présidents de groupe de l'Assemblée Nationale a décidé une mission d'enquête parlementaire sur l'Aide Sociale à l'Enfance 


 Cette mission a travaillé du 4 avril  au 3 juillet 2019


Chaque réunion fait l'objet d'un compte-rendu publié sur le site de l'Assemblée Nationale  (il faut aller à la page 5 pour prendre connaissance des témoignages d'anciens enfants pris en charge par l'ASE)


Les travaux de cette mission ont débouché sur un rapport déposé le 3 juillet 2019 , rapport qui contient des propositions . 







Je ne regarde pas toutes ces émissions, merci de m'avoir fait découvrir ce Lyes Louffok , il est très bien ce garçon.

Bonjour,  Daniel, vous aviez l’air d’être pressé de terminer l’émission qualifiant de trop technique le sujet des contrôles et des dotations budgétaires évoqué à la fin par Lyes Louffok. (C’était pourtant très clair et parfaitement expliqué). 

Vous avez ensuite écourté d’un mouvement de bras une discussion très intéressante qui commençait concernant la fréquence des contrôles, alors même, il me semble, qu’on entrait dans le fond du sujet. 

Dommage, je pense qu'il s’agissait là d’une partie importante du problème qui aurait dû bénéficier d’un chapitre complet de votre émission, du reste passionnante. 

Le pauvre type, selon vous- rien pour lui, qui ceinture cette gamine dans le parking...-

Je suis enseignant, et sans formation préalable, j'ai eu à prendre en charge les orphelins d''Auteuil. 

Une seule sanction en classe a eut pour effet de renvoyer ce gosse dans sa famille d'accueil., sans que je le sache. On peut me le reprocher, comme à cet éducateur d'avoir ceinturé cette enfant devant le van. 

Comme lui je pense, je ne savais quoi faire, ou n'avais pas les infos sur les conséquences de mes actes. Ceinturer cette jeune fille...

Action très violente et inappropriée selon vos invités, mais peut être pour lui la solution accessible  pour la protéger.

Il ne parle pas, mais il agit.  Devant l'incommensurabilité de la tache à accomplir, l'urgence peut conduire à des actes qui de l'extérieur sont insupportables. 

Il fallait contraindre cette jeune fille même sans parole, pour sa sauvegarde, sans pour autant savoir ce que l'on fait. 

Faute de formation sans doute. Mais un acte réellement humain. L'empêcher de se détruire. 

Pas mal, sans être un professionnel.

Bien mieux que beaucoup. 

Il a pris cher ce mec quand même. Vous ne le sauvez pas. 

Il est intervenu. 

Qui peut s'en prévaloir dans cette circonstance ?

soit c'est un gros con qui s'en moque, soit il s'en est occupé. `` Comment s'occuper d'une enfant qui hurle sur un parking? Peut être comme lui. 

Bien à vous.

L. Chuiton. 

Bonjour 


Président de l'Organisation Nationale des Educateurs Spécialisés, je voudrais remercier ASI pour cette émission intéressante... j'ai même repris mon abonnement à ASI;=)


Sinon, je voudrais relever plusieurs points aveugles présent généralement dans ce type d'émissions et à laquelle celle ci n'échappe pas.


-La violence sidère. Elle bloque toute la réflexion ce qui ne fait rien avancer sur le fond et donne un beau marronnier aux médias avides de sensationnalisme. Tant qu'une réflexion sur le fond de cette violence et de ces maltraitances n'aura pas été menée, elle se reproduiront et, dans 10 ans, ce sera toujours "l'enfer des foyers". 


- La première violence n'est pas celle des foyers, mais celle qui a amené au placement. Il y a un fort débat autour d'un "référentiel national d'évaluation" qui est alimenté par certains voulant recentrer la protection de l'enfance sur l'état. Malheureusement, cette instrumentalisation actuelle de la question (département contre l'état) masque le véritable problème à savoir le manque de qualité des évaluations initiales qui conduisent au placement. En 2003, j'écrivais un article dans une revue spécialisée (le journal du droit des jeunes) traitant des parcours et du manque de méthodologie et de formalisation de ce moment de l'évaluation de la situation de l'enfant dans sa famille. Proposer et décider d'un placement c'est déclencher un acte violent, parfois vitalement nécessaire, parfois non. La prise en compte des effets iatrogènes d'un placement est encore trop sous évalué. Aujourd'hui, il existe des méthodologies d'évaluations extrêmement pertinentes, fondées sur les avancées scientifiques récentes, en particulier la neurobiologie et qui ne demandent qu'à être diffusées et mises en places. Malheureusement, cela demande un véritable effort de formation et des moyens conséquents donnés à ceux qui doivent réaliser ces évaluations, ce qui est très loin d'être le cas !


-La deuxième violence est celle de la vie en collectivité, c'est à dire en foyer. Tous les foyers sont violents. Ce n'est pas moi qui le dis mais Tomkiewicz, ce psychiatre qui a tant écrit sur les maltraitances institutionnelles. Il ajoute que c'est précisément cette forme de violence qui lui donne la capacité de réguler et contenir des comportements, eux même violents et agressifs d'enfants n'ayant que le passage à l'acte comme mode d'expression et que les éducateurs doivent guider vers une pacification de cette violence en passant de "l'acting" à la parole. Il ne faut donc pas s'étonner qu'il y ait des enfants violents dans ces institutions, pas plus qu'on ne s'étonne qu'il y ait des malades dans les hôpitaux. Le véritable sujet est la manière dont cette violence est traitée et pacifiée. L'ONES a participé à l'élaboration de plusieurs recommandations de bonnes pratiques professionnelles de l'ANESM, dont celles sur la question de la lutte contre la maltraitance. Il y a des manières et des méthodes de traiter cette violence qui ne sont pas tant liées à des moyens budgétaires qu'à des méthodologies d'interventions (par exemple, j'ai coordonné le numéro de la revue VST sur la maltraitance et contribué aux cahiers de l'actif par un article proposant une méthodologie concrète d'intervention). La lutte contre la maltraitance en institution est l'affaire de tout un collectif éducatif dans lequel les cadres occupent une place prépondérante.  Cela n'est pas assez enseigné, ni dans les formations initiales, ni dans la formation continue.


-La violence et la maltraitance sont l'affaire de tous. Je souscris à la remarque de Daniel Schneidermann lorsqu'il  souligne que la justice aurait pu être saisie. Si l'on a eu connaissance de violence ou de maltraitance sur des enfants, alors le devoir du citoyen est de porter à la connaissance de la justice les éléments en sa possession. Il ne faut pas croire qu'il y a une grosse omerta sur la violence en institution, mais bien plutôt qu'elle est encouragée par de multiples petites démissions individuelles qui conduisent à un sentiment d'impunité. L'ONES, plutôt que de dénoncer dans les médias, a pour politique de porter systématiquement devant la justice ce genre d'affaires ou d'encourager les acteurs à le faire. C'est moins médiatique, mais il m'est arrivé d'intervenir dans certaines instructions sur des affaires très graves (décès), pas tant pour défendre les éducateurs coupables, que pour aider les enquêteurs à établir la chaine des différentes responsabilités au sein de l'institution.


-La dernière violence est la manière dont la protection de l'enfance est traitée dans l'espace médiatique. d'"Angle mort des politiques publiques" (Laurence Rossignol) elle est passée à ce terreau à dénonciations populistes et sensationnaliste  que cultivent les médias en quête de buzz et de retour. Or, à force d'être dénigrés de manière assez perfides, les professionnels de la protection de l'enfance ne vont pas bien. Lorsqu'on leur dit qu'on ne les vise pas directement "qu'il y en a qui sont super" mais que leur travail est à ce point catastrophique, alors cela ne renvoie pas à une professionnalité, mais à des qualités individuelles.... Ce qui est la négation même de la compétence d'un professionnel. Il y a deux conséquences à ce désintérêt ou cette sidération négative. La première est la souffrance des professionnels et leur manque d’intérêt pour ces professions. Qui irait travailler dans un secteur autant à risques, sachant qu'il sera dénigré et déconsidéré chaque début d'année par des reportages racoleurs et qu'il n'aura pas les moyens d'exercer convenablement sa profession? La deuxième conséquence concerne les politiques qui s'emparent, souvent à la hussarde comme dans le maine et loire, de leurs responsabilités de "chef de file de la protection de l'enfance" et provoquent des dégâts extrêmement importants.... 


Heureusement, tout n'est pas noir. Je suis un éduc qui a plus de 30 ans de métier et je crois pouvoir dire que les problèmes actuels ont toujours, plus ou moins existés, mais qu'ils ont le mérite d'être véritablement sur la table aujourd'hui.  Il y a des espaces politiques maintenant pour les traiter et nous n'avons jamais eu autant d'outils théoriques et méthodologiques   pour les aborder sérieusement.

Un humble merci à tous les intervenants et @SI

Cette émission est excellente et illustre la raison d'être d'@SI


Elle s'adresse à tous mais pourrait être des plus utiles aux futurs éducateurs. Quelles sont les "formalités à remplir" pour pouvoir la rendre accessible au visionnage dans un centre de formation ?

Juste pour noter en complement :

(1) un très bon article sur l'ASE publié dans le dernier Fakir (à partir du point de vue des familles).

(2) j'aurais apprécié plus d'apporfondissement sur la question de la responsabilité institutionnelle. Notamment un décriptage (historique?) permettant de répondre à la question - la question qui me semble la plus importante mais n'a que peu été soulevé dans l'émission : pourquoi est ce une institution décentralisé ? (si ce n'est pour noyer la résponsabilité et réduire plus facilement les coûts?)

La situation de l'accueil des jeunes migrants mineurs non accompagnés n'est pas évoquée tant les problèmes sont nombreux. Quand le juge valide leur minorité, l'ASE fait appel de la décision et fait traîner les prises en charge si bien qu'ils se retrouvent majeurs et laissés aux bons soins des associations bénévoles militantes.


   Et l'Etat dans tout ça ?


   C'est probablement du côté du CNPE  qu'il faut regarder .


   Le Conseil National de la Protection de l'Enfance donne des avis et des recommandations



Evidemment, au quotidien quand un juge décide de  placer en urgence un enfant en danger il doit trouver une place quelque part et s'il n'y en a pas que peut-il faire et que devient cet enfant ? 

Cet enfant a besoin que le juge trouve une solution tout de suite .


Le nombre de lits en pédo-psychiatrie, le nombre de places en foyers, le nombre de familles d'accueil , le nombre d'éducateurs spécialisés et leur formation,  tout cela dépend au bout du compte de la volonté de l'Etat d'oeuvrer pour la bien être de ces enfants déjà bien  malmenés par la vie .


Cette question budgétaire est  une question de volonté politique .


Le conseil national de la protection de l'enfance est rattaché au 1er ministre , c'est donc lui qui porte la responsabilité du sort de chacun de ces enfants placés . 


Et que veut-il pour tous ces enfants ? 


Il a le pouvoir d'agir pour changer leur vie .


Et il faut agir vite . Maintenant . Tout de suite .

Bon je l’ai déjà dit.... mais je sais pourquoi je paie mon abonnement. C’est tellement intéressant d'écouter des personnes qui savent de quoi elles parlent.

Je n'ai pas encore vu l'émission mais je m'arrête sur la question du titre  : "où est l'Etat ?" 


Dans la protection de l'enfance, l'Etat intervient au niveau de la justice  : procureur, substitut , juge pour enfants    et au niveau de la police et-ou gendarmerie 


La décentralisation fait que la prise en charge des enfants placés relèves des conseils départementaux . Ce sont ces même conseils départementaux qui mettent en place l'inspection . C'est donc l'inspecteur de l'ASE qui informe le procureur en cas de problème grave et donc normalement y compris dans les foyers d'accueil .


De loin, il me semble donc  qu'il faudrait interroger ces  inspecteurs   .



Mais peut-être l'avez-vous fait ?





Sinon personne pour pointer l'hypocrisie de M6 qui est sûrement la chaîne la plus capitalo-compatible des 6 grandes chaînes (oui devant tf1) qui a longueurs de temps nous bassine sur les impôts trop élevés, le trop de fonctionnaires etc... Mais veux oublier les effets de sa politique austéritaire chérie quand elle fait des reportages tirent larmes sur l'enfance.

Cette émission était très intéressante, les invités étaient pertinents, leur points de vue sont précieux car justes. Je connais un peu le sujet car j'ai travaillé avec l'ASE en surveillant des droits de visite en lieu neutre. Ce qui me désole, c'est que mes amis ado qui étaient placés dans des foyers dans les années 80-90, me racontaient déjà les violences entre les enfants, les éducateurs maltraitants, la promiscuité, etc. J'ai l'impression que rien n'a changé, c'est terrible. Dans ce pays, faut pas être vieux, jeune, handicapé et avoir besoin d'une prise en charge, car c'est la galère.

Sur la crise de Francine (20mn40)  Julien Capelle pointe à juste titre le manque de lits en pédo-psychiatrie: dans une maison que j'ai quittée en 95 (ce n'était pas l'ASE, mais théoriquement une maison pour enfants porteurs d'un handicap mental léger ou moyen), il arrivait que nous ayons besoin d'hospitaliser des enfants en grande souffrance et ayant des comportements dangereux pour eux et pour les autres: pas de place... 


Les éducateurs, certains diplômés d'autres non, étaient régulièrement en grande difficulté, et disaient volontiers que la situation les poussait parfois à la faute professionnelle.


La même chose plus tard, où je travaillais dans des structures "Petite Enfance" pour enfants ordinaires, ils nous arrivait de repérer des enfants ayant des troubles importants, autisme en particulier, pas de place en CMP pour eux, alors que la prise en charge précoce de ces troubles est souvent décisive. 


La grande misère de la psychiatrie en général et de la pédo-psychiatrie en particulier est dramatique et ne date pas d'hier.

"manque de contextualisation et de vision politique globale", du coup risque de sensationnalisme :


C'est le principal défaut d'un grand film à succès, Les misérables (2019), qui se termine avec une belle citation de Victor Hugo (peut-être qu'au 21ème siècle il faudrait changer de mythe de référence, soit dit en passant) -

"Mes amis, retenez ceci, il n'y a ni mauvaises herbes ni mauvais hommes. Il n'y a que de mauvais cultivateurs." - et qui d'une part justement ne montre pas ces cultivateurs, et d'autre part semble déresponsabiliser les mauvaises herbes qui tire au flashball sur des jeunes certes agités (des jeunes quoi, à peine pires).

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Merci pour cette émission qui pose avec énergie et vivacité l’intérêt, les limites, les maladresses, les coups de poing pas toujours assenés au bon endroit mais nécessaires pour réveiller ou tout au moins participer à la prise de conscience indispensable auprès du grand public. Le sujet est complexe, car aborder les questions humaines ça ne peut pas être fait dans la superficialité, le va-vite, le résumé. Les équipes de journalistes peuvent aussi parfois questionner autrement leur propre travail, même s'il me paraît que le plus important c'est que les sujets soient posés sur la place publique.


Votre émission, grâce aux trois intervenants apporte des éclaircissements très utiles en général et encore plus pour celles et ceux qui auront le courage de revoir l'émission. Le débriefing dont Lyes Louffok parlait...

Il me paraît indispensable qu'au-delà de ces témoignages, qui peuvent paraître réducteurs, il y ait des analyses sur la responsabilité des autorités politiques départementales qui conduisent la politique de la famille et de l'enfance car c'est là que ça se joue l'octroie de moyens pour le travail d'accompagnement éducatif et de soin dont ces enfants ont besoin. 

Mais également  le travail de formation et là aussi d'accompagnement des professionnels dont les institutions (Aide Sociale à l'Enfance, PJJ, structures habilités justice et département) réduisent le travail pluridisciplinaire. 

On peut toujours montrer des professionnels qui ne le sont pas tout à fait. Je crois que c'est plus profond et je me permets d'ajouter une référence à Martine Lamour, psychiatre qui a beaucoup travaillé sur la situation des professionnels: "Au cœur de cette réflexion, la notion de "travail indirect" : si les professionnels ne sont pas aidés à symboliser, mettre des mots sur leurs propres souffrances, alors ils sont coincés dans des contre-attitudes éducatives associées au déni de la souffrance des personnes accompagnées". 

Pour ma part, prolongeant ma recherche de compréhension sur cette émission, j'ai fait un bref billet de blog, que je me permets de citer ici: https://blogs.mediapart.fr/arthur-porto/blog/220120/enfance-interdite-laide-sociale-lenfance

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Un coup d'oeil dans les centres de rétention administrative serait également intéressant...


Enfin des paroles "vraies" sur ce sujet dramatiquement passé sous silence . Il rejoint les problèmes des hopitaux psy et même celui des hopitaux généraux. Budget, budget, budget ! Le maître-mot du néo-libéralisme fou !

Oui, bon… M6... rien qui m'étonne dans le décorticage.


Je ne sais pas si je fais une fixette, mais voilà encore un secteur où les responsables politiques voudraient imputer la violence à des dérives individuelles et refusent de PENSER la violence systémique ou institutionnelle.

On leur demande pas de se flageller et de se tenir pour personnellement responsables de tout : juste accepter de se poser les questions au lieu de pondre de la mesurette médiatique et du tableau Excel.

L'aide à l'enfance, la police, les EHPAD… on les traite pas bien les gens chez nous, quand ils sont petits, quand ils sont vieux, quand ils sont pas contents, quand ils sont pauvres… ça finit par faire beaucoup de monde !

Je ne donne pas pour autant dans le "c'était mieux avant", car ça ne l'était pas… mais  je constate rien n'est fait pour que ça soit mieux après et qu'on penche même carrément du côté du pire.


J'ai trouvé cette émission très courte, avec un rythme très soutenu pour passer d'un sujet à l'autre : quelqu'un avait un train à prendre ? ( ou alors c'est moi qui suis fatiguée, possible.) Sur ça, par contre " c'était mieux avant".

On a dit " pas de format", c'est le deal DS ;)

Zone interdite pute-à-clic, comme d'habitude : aucune analyse, aucune contextualisation, tournage voyeuriste, etc.

Je n'ai pas encore vu l'émission d'Asi, par contre j'ai vu celle de M6, et un détail (détail... si on veut...) m'a déplu, le fait que la fillette, dans le foyer qui bénéficie d'une étiquette de "bon élève", ne soit pas floutée, et que ses difficultés personnelles et familiales soient évoquées sans trop de discrétion. 


Qui a accepté? Est-ce seulement légal?

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