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"Vous y étiez ?" Dati disrupte France Inter

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Macron est l'enfant prodigue que les adeptes de la pensée Sciences-po (hégémonique dans l'éditocratie, dans la haute fonction publique et dans les cercles dirigeants des grandes entreprises) attendaient depuis des lustres, le Blair français, le centr(...)

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Derniers commentaires

Le jour d'après sur France Inter : 

Le journal de 7h ouvre sur le pétage de plomb de la ministre J. Gourault

Le "macronisant" Yaël Goosz souligne à 7h44 la faiblesse de toute le gouvernement derrière Macron (qu'il épargne, certes). 

La "macronisante" Caroline Bécard, celle que vous suggérez de haïr, se demande dans le journal de 8h si la réforme Macron des institutions ne va pas transformer le parlement en chambre d'enregistrement.


Voilà qui me semble nuancer un peu le tableau d'une radio que ne saurait que "macroniser". Et si, ici aussi, on sortait de sa zone de confort et on acceptait de penser contre soi-même ? On déconstruit les récits médiatiques (parfait!), ou on leur en substitue d'autres (pas glop...)

Avez-vous entendu, ce matin, la réponse d'Inter à Dati ? Quentin Dickinson a du se repasser les trois heures de présence de Macron dans l'euro-hémicycle. Si on l'en croit, les souvenirs de Dati sont sélectifs, ce qu'il explique par le peu de temps qu'elle a passé sur son fauteuil durant la visite présidentielle.

https://www.franceinter.fr/emissions/le-7h43/le-7h43-19-avril-2018

Dans le titre,  disrupte amène quelques commentaires putrides

Il fallait bien que je m'amuse avec cet anagramme...

Bonne soirée poétique.

Le député Belge dont tout le monde parle et que je viens de découvrir a dit tout ce qu'il convenait qu'un Français dise mais qu'aucun n'a le courage de dire ou n'a la possibilité de dire


Je passe au rayon magazines et je vois la couverture de L'Obs avec un portrait d'un has-never-been (Hollande) et un titre "Macron creuse les inégalités", L'Obs qui a mis tous ses efforts à promouvoir McRon

Puis je vois le dernier Marianne avec un demi portait de McRon et le titre "Le Liquidateur, A droite toute"


L'Obs et Marianne semblent découvrir la pochette surprise, histoire de faire tinter quelques escudos dans leur timbale, mais c'est bien eux qui se sont joints aux autres pour faire naître l'enfant prodige


Macron a répondu au député Belge Philippe Lamberts  en sortant l'argument de la politesse ("la courtoisie"), l'arme qu'a si bien décrypter ici sur @SI André Gunthert et McRon l'a fait non sans médiocriser le rôle du député Européen à un simple occupant d'un salon confortable où on cause, non sans aussi rendre coupable et accuser faussement ce député d'aider les "terroristes", non sans aussi clamer qu'il assume ce qu'il fait, de la même manière qu'Orban assume ces lois iniques, de la même manière que demain une de la famille Le Pen assumera les lois racistes qu'elle mettra en place


Valeurs Actuelles et BFM TV joignent leurs efforts pour donner toute la place à la réponse de McRon

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Le succès du député belge dans les commentaires est incontestable !! 

Et justifié.


Effectivement ça s'est très bien passé pour notre président bien-aimé!

Y a qu'à voir cette intervention d'un député belge : https://www.youtube.com/watch?v=zKIDv6UbMdc


J'aime beaucoup (sans porter de jugement sur l'utilité ou non des frappes en Syrie) le "La France n'a pas déclaré la guerre à la Syrie" : frapper un pays étranger avec des armes de destruction des biens et des personnes, si ce n'est pas déclarer une guerre, c'est quoi ?


Pour le reste, je suis effaré de voir avec quelle vitesse s'installe le McRonisme en France : oui les Français n'aiment pas la démocratie, ils ont coupé la tête de leur Roi que pour la reposer sur un corps qu'ils nomment République mais qui a tout d'un Ancien régime absolu, ils ont versé dans une sorte de dictature paternelle quand l'ennemi est entré sur leur territoire (lui qui n'avait pas déclaré la guerre à la Pologne mais l'a envahie), ils ont fini par le chasser et chasser du même coup l’aïeul que pour bien vite se remettre sous une autre dictature (celle de De Gaulle) qui n'était évidente que pour les étrangers (eux n'y voyant que du feu) et maintenant, ils se confortent dans cette dictature molle en apparence (car il ne faut pas leur retirer l'envie de vivre pour consommer),  et qui en fait est une dictature utilisant les mêmes ressorts que les autres : propagande maîtrisée, médias à la botte (dites-moi pourquoi des gens qui n'ont de morale que celle de faire croitre leur empire financier vont investir dans des gouffres à fric comme les journaux ou les télés)


Il n'est qu'à regarder la majorité des commentaires qui suivent les articles de Le Monde qui est lu par des gens dont on sait qu'ils ont suivi un cursus scolaire où la philosophie avait une grande place : on est effaré par la reprise de la doxa officielle au mot à mot, ou même par ces rumeurs bienveillantes qui confortent la légende (du genre "on voit la lumière de son bureau encore tard la nuit" comme si c'était différent chez les autres tel le twitteur transatlantique, comme si aussi ce ne pouvait pas être les préposés au nettoyage attendant comme la bonne de Carlisle qu'il quitte les lieux)

Merci pour la chronique. Une question de vocabulaire SVP : que veut dire "macroniser" sous votre plume? Parler d'E. Macron, ou chanter ses louanges ? Il en découle une confortable ambiguité qui permet à cette chronique d'insinuer un peu tout et son contraire. Soit le journaliste disait vrai, soit le journaliste disait faux, c'est cela l'important, pas la "disruption" de R. Dati" qui n'est qu'un symptome ne me semblant pas refléter grand chose d'autre que la personnalité de cette dernière. A trop vouloir manier la petite musique des temps qui changent à propos de la moindre anicroche, vous finissez par valider l'opposition "ancien monde / nouveau monde" qui est le mantra obsessionnel (et tactique) des partisans d'E. Macron. Votre choix, ce matin, d'aller leur fournir des arguments jusque dans un détail le plus anodin me laisse un peu perplexe. 

D'aucuns pensent que le théâtre a du lui être utile. je pense que les leçons de maintien et d'encaissement stomacal jésuito-catho (sic!!)  de Nadine de Rothschilld lui ont été de grand secours car il a avalé, le stylo à la main, l'intervention de Philippe Lamberts sans sourcil incongru. 

Pas de doute, il est bon à marier.

Le gendre idéal.

C'est fait me dit-on? 

jJe suis sûr qu'il met des patins pour glisser en plancher curé, ciré élyséen.



J’avoue que je ne suis pas fan de Dati mais quand je l’ai entendue interrompre le monologue de l’éditorialiste, j’ai eu envie de mettre un pouce levé. Ils sont pas du tout habitué à être interrompu alors que leur discour n’est jamais politiquement neutre...

Évidement c’était autre chose à l’epoque du débat eco :-(

Pour voir à quoi ressemblait le Parlement européen lors de l'intervention de Macron, la bonne adresse est la BBC qui montre en accès direct, contrairement à nos TV nationales, la partie gauche de la salle brandissant des pancartes 'Hands off Syria" "Faire la paix". L'agacement du président lors des interventions critiques des députés de divers pays européens et sa colère en répondant au député communiste français sont inédits de ce côté de la Manche. Considérant que la BBC, comme France 24, est financée par le gouvernement, cette publicité est peut-être destinée à contrebalancer le spectacle de May rudement attaquée sur le même sujet à la Chambre des communes (par Corbyn mais pas seulement). Ou bien les journalistes anglais sont-ils plus factuels? moins politiquement corrects que les nôtres?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Sur France culture (dans le billet économique d'Annabelle Grelier) il s'est bien fait tacler le Macron.

Macron est l'enfant prodigue que les adeptes de la pensée Sciences-po (hégémonique dans l'éditocratie, dans la haute fonction publique et dans les cercles dirigeants des grandes entreprises) attendaient depuis des lustres, le Blair français, le centriste étincelant, l'incarnation de la pseudo-modernité néolibérale dont ils prophétisent la nécessité et les bienfaits depuis les années 80.

Contrairement aux politiciens issus des "vieux partis", dont un certain folklore voulait que la presse les brûle peu après les avoir encensés (Chirac, Sarkozy, Hollande en ont fait les frais), car un poil trop à gauche, trop réac ou trop mou à leur goût (malgré une grande continuité dans les politiques menées), Macron est l'incarnation sur terre de cet esprit conservateur bien particulier qui imprègne les élites françaises, celui vanté par feu la fondation Saint-Simon, par le triptyque para-académique de l'enfer Commentaire-Esprit-Le Débat et par la commission Attali. Un mélange de néolibéralisme, de technocratisme, d'élitisme et d'arrogance.

Je fais donc le pari que les éditocrates, contrairement à ses prédécesseurs, seront derrière Macron jusqu'au bout. On ne lâche pas le veau d'or promis depuis plusieurs décennies sans se renier. Ils auront besoin de se persuader que "ça marche", et le moindre frémissement des indicateurs (croissance, taux de chômage, balance commerciale, etc.) dont on connaît les limites, voire la nocivité,  sera célébré à coup de trompette, peut-être plus pour s'auto-convaincre que ce pour quoi ils ont milité depuis des années est efficace que pour en persuader le peuple.

Il va donc être dur, très dur de s'en débarrasser, même si l'appui de l'éditocratie n'est pas forcément un gage de réussite.

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