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Viande : "Le bas prix est source de maladie"

Et en plus du reste, la viande donnerait le cancer ! Que le steak surconsommé soit un gros producteur de gaz à effet de serre, qu'il contribue à la déforestation, qu'il soit parfois produit au prix de terribles souffrances animales, on le savait déjà. Mais une étude de l'OMS, publiée cette semaine, affirme qu'en plus la viande rouge serait cancérigène. Enfin, quand on y regarde de plus près, c'est tout un petit peu moins clair. Occasion de passer en revue les tenants et les aboutissants, les pièces à conviction du procès de la viande. Pour en débattre, deux invités : Périco Légasse, rédacteur en chef gastronomie à l'hebdomadaire Marianne et présentateur de l'émission Manger c'est voter (Public Sénat), et Pierre Hinard, agronome, éleveur et ancien directeur du service qualité d'une importante société d'abattage et de découpe, auteur d'un livre intitulé Omerta sur la viande, très critique sur la filière.

Derniers commentaires

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À lire, le dernier numéro de Books, excellente revue, dossier sucre, graisses et les mensonges autour du sujet.
Totalement superficiel !

Pourquoi, encore une fois, ne pas avoir invité de scientifique ou à tout le moins, de nutritioniste. Qu'est-ce que des "points de vue" de journalistes ou d'auteur peuvent apporter à la vérité ?

- Aucune étude scientifique n'a pu montrer de différence entre une viande de luxe, une autre moins coûteuse ni même "bio", que ce soit sur l'effet sur la santé ou la qualité nutritionnelle ce qui contredit totalement les assertions présentées (à taux de graisse identique évidemment).

- Pourquoi avoir rapidement coupé et rapidement oublié que sans la production conventionnelle les français - habitant pourtant un pays riche - ne mangeraient pas à leur faim.

- On a droit à des sorties du genre "le végétal est apaisant", c'est sans doute pour cela qu'Hitler était végétarien !

Pourquoi, une fois encore, pour ce genre de débat, ne pas inviter de médecin, de nutrionniste, ... ?
Je m'arrête à la 20ème minute, pour faire le point sur la dangerosité de la viande:

- la transformation-conservation: ajout de produits chimiques qui interagissent avec les molécules présentes dans la viande, afin d'améliorer/exalter le goût et/ou de conserver.

- le mode de cuisson: éviter le contact direct de la viande avec une source de chaleur élevée - Pas uniquement la flamme d'ailleurs, mais aussi les revêtements anti-adhésifs - car risque de dénaturation des composants.

- l'élevage: oui, c'est évident, ce que la bête va manger va se retrouver dans sa chair!

Voilà tout est dit! et là... patatras Périco Légasse "accuse" le journaliste du Monde d'être végétarien! Pff je m'ennuie là!
à méditer dans les commentaires
"Et j'ai connu aussi des super familles qui se débrouillaient super bien malgré des conditions objectivement difficiles."
mr Périco Légasse je vous indique 2 bonnes boucheries en Auvergne:
celle de Pongibaud
celle de Manzat
là, vous savez ce que vous mangez;

3 questions sur la viande:
- quid des catalogues "style redoute" pour choisir "la semence" qui engendredra 1 veau avec + ou - de viande;
la génétique n'a-t-elle pas aussi une influence ? ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanc_bleu_belge )
à noter que même dans un parc de laitières, tous les veaux à naître ne sont pas des femelles donc des laitières,
aussi on insémine la moitié du parc avec des semences "blanc bleu", race à viande car on y gagne à la vente des veaux ...
d'ailleurs il y a des races de vache qui disparaissent parce-qu'elle ne sont ni performante en race à viande
ni en race bonne laitière ;
à noter que les veaux "blanc bleu" sont tellement gros qu'il faut souvent faire des césariennes aux mères;
- l'engraissement des veaux
les petits éleveurs que je connais vendent leurs veaux à ???; beaucoup de ces veaux partent en Italie et au Maroc
"se faire engraisser" et reviennent en France; pourquoi ?
j'aimerais avoir des détails sur ces "centres" d'engraissement: qu'est-ce qu'on donne à manger aux veaux ?
et oui, il y a quelques années les sétois ( port de Séte ) en se réveillant ont vu des troupeaux dans la rue qui prenaient
le bateau pour aller au Maroc !
- les abattoirs
merci d'avoir évoqué les abattoirs: la plupart de la viande que nous mangeons est hallal, effectivement;
un éleveur d'Auvergne m'a dit que ses veaux achetés par Leclerc partaient en Normandie dans un abattoir choisi par Leclerc;
j'ai cru comprendre que tous les veaux achetés par Leclerc partaient dans cet abattoir (????)
1 autre éleveur ( vache laitière ) avait une boucherie: il amenait ses vieilles laitières réformées à l'abattoir; il a rencontré un
gars qui amenait vraiment une vieille carne et elle a été estampillée viande de qualité supérieure;
bref, j'ai l'impression que dans les abattoirs c'est vraiment pas clair mais pas clair du tout:
comment avoir 1 contrôle efficace ?
Légasse, monstrueuse erreur de casting. L'incompétent et tonitruant brasseur de vent a hystérisé le débat puis après quelques éclats surjoués a regardé sa montre et s'est vite ennuyé. Moi aussi.
Quand parlera-t-on gaiement de végétarisme (responsable) sans ironique compassion ou condescendante commisération poisseuse?
Si ça continue comme ça, on aura plus de côte de boeuf, on aura plus d'élevage, on aura plus de cochon, on aura plus de mouton! On aura que de la merde, dans des boites, qu'on pourra décongeler.

Cette tirade m'a fait mourir de rire. Avec la gestuelle et le ton, y'avait du Kaamelott là-dedans...

Et puis après je me suis rappelé qu'il avait raison... alors ça m'a un peu déprimé. En tout cas, j'ai eu la maigre satisfaction de savoir que d'avoir payé mon steack 25$ la livre (système impérial oblige...) depuis maintes années parce que je me méfiais des viandes pas cher, et bah c'était effectivement pas bête.

Mais tout de même, quel tirade...
Il me semble difficile de nourrir les 8 ou 9 milliard d'êtres humains à venir sans poser la question d'une alimentation plus riche d'éléments végétaux...
IL faudra y passer coute que coute, cela ne veut pas dire que manger de la bonne viande les jours de fêtes soit hors de porté...
Vegetarisme n'est pas un gros mot !
je ne sais pas si la vache folle a fait peu de morts "reconnus", comme le disent vos invités, mais dans le bâtiment c'est assez bizarre le nombre d'HEPADE qui sont construits avec de 10 à 25% de lits en Unité Alzheimer.
M. Périco Légasse ne doit voir que le haut de l'iceberg, il suffit de voir comment les agriculteurs traite les ragondins à la manif de Nantes...

https://www.youtube.com/results?search_query=agriculteur%20les%20ragondins%20%C3%A0%20la%20manif%20de%20nante

yann
C'est vraiment atterrant cette "explication" de l'"agressivité" des jeunes de banlieue par l'alimentation...
Et les titi parisiens du XIXème siècle qui plantaient le moindre bourgeois qui osait foutre un pied dans les quartiers pauvres, ils devaient surement manger de la bouffe encore plus industrielle du coup non ?

Avant de chercher à expliquer l'agressivité des jeunes de banlieue faudrait déjà prouver qu'ils sont plus agressifs que ne l'ont toujours été les opprimés dans toutes les sociétés... Cramer des voitures et insulter les flics c'est plus ou moins agressif que de promener les têtes des nobles sur des piques ?

Grâce à Périco Légasse et Pierre Hinard la paix sociale c'est facile : filez du bio aux pauvres et ils accepteront toutes les humiliations avec le sourire !
C'est la deuxième fois que je vois Monsieur Légasse dans une de vos émissions, et ça permet toujours de se bidonner un peu. Que de belles choses on apprend ici.
Le regret de la France d'hier est grand, hélas oui messieurs le général est parti, avec lui Mendès France et Clémenceau s'en sont allés. Les valeurs de la France ont disparu. Sur les frontons de nos écoles et nos mairies, la devise de la France "Côte de boeuf, Aligot, Saucisse" a été rayée, effacée. Une France forte, une France puissante se mesure au mètre ruban au niveau de l'ombilic de ses dirigeants. Erreur politique première de M Hollande: son régime préelectoral et quand à ce pauvre M. Sarkozy, même pas capable de s'en jeter un petit dans le gosier. M Légasse pose la vraie question, un français est-il crédible sans son verre de rouge? Et toutes celles qu'il oublie ( sans son béret, sans ses espadrilles, sans son camembert au lait cru.)
Et oui, la France va mal y'a qu'à regarder ses banlieues. Et là notre présentateur se veut politique, en fait la solution est toute trouvée, mais nos politiques ne sont pas assez audacieux. L'arme politique est là! Il leur faut une laitue!! Bah oui pas étonnant qu'on devienne délinquant quand on mange des kébabs.
Voilà le propos de m. Légasse y'a plus rien en France, plus de cochons, plus de vaches plus de laitues juste de la "merde qu'on met dans des boîtes, dans notre congélateur". Mais, s'il vous plaît, M. Légasse, n'en ajoutez pas trop dans notre téléviseur.
Très bonne émission malgré deux-trois sorties étonnantes et non étayées de Périco Légasse. Comme d'habitude la situation est la même que sur d'autres sujets: situation connue et documentée par les scientifiques depuis longtemps, traitement médiatique sensationaliste et erratique et intervention politique aggravante.
L'émission est annoncée sur le site par un arrêt sur image. On y voit Périco Légasse et, sur l'écran derrière lui un hamburger qui est à gerber.
[large]C'est pas possible de changer cette photo ? Elle donne envie de fuir la page d'accueil !![/large]
( ne pas la remplacer par une image des abattoirs SVP).
J'ai bien aimé , pour ne pas revenir sur les banlieues, le moment où PL fait le lien entre nourriture et comportement, et prend en exemple je crois le vélociraptor et le diplodocus. L'un serait agessif parce que mangeant de la viande, et l'autre paisible parce que mangeant des végétaux. Or ce n'est pas le régime alimentaire qui va créer l'agressivité (dans le sens où ce ne sont pas les plantes qu'on mange ou la viande qui rendent agressif), mais bien l'agressivité qui est nécessaire si on a un régime alimentaire à base de viande, parce qu'il faut bien attrapper les bêtes qu'on va manger. Dans le cas d'un régime alimentaire herbivore, l'agressivité ne sera pas du tout un critère évolutif qui apporte un avantage sélectif, au contraire, alors que ce sera le cas pour un carnivore. Donc ce n'est pas le fait de manger de la viande qui rendait les vélociraptors agressifs, mais la nécessité de capturer des proies. Il ne sert à rien d'être agresif pour capturer une plante...
Excellente émission comme à l'accoutumée. Mais j'ai regretté que ne soit pas évoquées la question, pourtant d'actualité en France, des "Fermes de 1.000 vaches" ainsi que, en regard de la critique de la FNSEA, la position de la Confédération paysanne…
Et voila, Daniel Schneidermann retombant dans son pre travers :

une demi phrase, une interruption, une phrase, une interruption.... sans arret.

Dommage.
je suis surpris par le nombre de commentaires négatifs

j'ai été très intéressé par cette émission et la qualité des deux intervenants ! tous ces commentaires négatifs si ce ne sont agressifs seraient ils le fait justement de ces lobbyistes divers ( FNSEA, LECLERC, importateurs de soja, admirateurs européens du TAFTA , etc.. ) à l' origine de notre empoisonnement programmé ?
Le sujet était intéressant mais la capacité de Pierre Hinard à ne pas répondre ou à répondre à côté des questions posées fait qu'on aura eu la réponse à peu de questions. Pas très convainquant au final.
Au sujet de la bidoche, je suggère, malgré la dureté de certaines images, le visionnage des 2 premiers films de Gaspar Noë, le court métrage Carne et Seul contre tous.
La tête de Sébastien pendant le passage « Histoire et régime alimentaire ». :-D

J’ai arrêté à ce moment, désolée, déjà que glisser « Alain de Benoist » durant ce sujet de débat, euh…
(Ne parlons pas de « banlieues, sucre et gras », ça a déjà été évoqué dans le forum.)
je suis confus sur la fin, En quoi les images de l'abattoir d'albès correspondent à de l'abattage halal? il faut sectionner tous veines et l’œsophage, alors que ce qu'on voit est simplement un animal qui se prend un coup de couteau direct dans la carotide, pour perdre son sang. Le geste est manquant non?

Aussi, sur la personne chargée de la qualité de la viande dans le abattoir. Je vois dans cette vidéo que soumettre les animaux à moins de stress, améliore la qualité de la viande, et que 50% des abattoir américain ont investi dans cette direction. Alors pourquoi les abattoir français n'ont pas une incitation similaire pour suivre la même démarche.
Merci pour cette émission. Sans doute des approximations, elle était néanmoins très instructive et surtout nécessaire.

Merci donc.
Ce vendredi sur @asi : la politique pour les nuls. Franchement, inviter des personnalités éphémères qui balancent que tout était mieux avant, quand les politiques étaient gras et gros, et que cela explique que tout va mal maintenant, ou encore expliquer la crise des banlieues de cette manière... Ça me fait penser aux propos des climatosceptiques, tout heureux d'annoncer que le réchauffement climatique avait relancé le marché des piscines. Le rapport entre les deux ? C'est que sur chaque plateau télé, chaque page web, chaque feuille de journal, on laisse s'exprimer des gens qui n'y connaissent strictement rien et dont la parole ne permet pas au débat public de se construire. Face à ce vacarme parasite ambiant, on aurait aimé que sur @si d'autres voix puissent s'élever mais au lieu de ça, vous avez carrément réduit une réflexion sur un sujet important à son plus bas niveau... Pourtant il ne faut pas chercher bien loin pour trouver des invités qui savent un tant soit peu de quoi ils parlent. J'entends bien que certains n'ont pas pu faire le déplacement, mais sachant cela, vous auriez eu meilleure intuition de prendre une bonne semaine de vacances !
Que d'approximations dans ce débat. C'est une parfaite illustration de l'inculture scientifique des journalistes et du public, et de l'incapacité des scientifiques à faire passer des messages à la fois simples, justes et compréhensibles, C'est je crois Paul Valéry qui a dit "ce qui est simple est faux et ce qui est compliqué est inutilisables"
(1) La viande rouge ne donne pas le cancer, c'est sa consommation au delà de 70 g/j (500 g/semaine) qui serait selon plusieurs études épidémiologiques d'observations sur des populations importantes être associées à une augmentation faible mais significative du risque de cancer colorectal. Cependant, cette association varie selon la nature des études (je ne rentre pas dans le détail) ce qui conduit l'OMS à qualifier ce lien de probable et non pas de convaincant. Il reste donc un peu d'incertitude sur l'existence même de ce lien.
(2) Aucune étude ne permet de faire une distinction selon le mode de production de la viande. Impossible donc de dire si la viande bio ou toute autre viande supposée de qualité supérieure est moins susceptible d'entrainer un risque de cancer qu'une viande dite "industrielle".
(3) Les études épidémiologiques ne permettent pas de dire ce qui dans la viande pourrait être responsable de l'augmentation du risque de cancer. Quelques travaux suggèrent un rôle du fer héminique, corroborant les résultats d'études expérimentales chez l'animal mais on ne peut pas encore être totalement affirmatif sur ce point.
(4) Pourquoi cette quantité de 70 g/j ? Tout simplement parce que c'est la quantité moyenne consommé par les plus faibles consommateur de viande rouge dans les pays occidentaux. Ces faibles consommateurs servent de référence dans les études épidémiologiques sur les liens entre consommation de viande et santé. Pourquoi pas des végétariens comme référence ? parce que les végétariens ont une alimentation qui ne diffère pas seulement de celle des consommateurs de viande rouge sur cet aliment, mais consomment également beaucoup plus de fruits et légumes, de légumineuses, de céréales, moins d'alcool, et qu'en plus ils ont souvent un mode de vie plus sain. Autant de "facteurs de confusion" qui pourraient eux aussi expliquer un plus faible nombre de cancer dans cette population indépendemment de la non consommation de viande. Ces facteurs de confusion sont moins nombreux lorsque l'on compare faibles consommateurs et forts consommateurs.
(5) Le mode de préparation de la viande pourrait être un des facteurs associé à l'augmentation du risque de cancer, mais les preuves sont encore limitées. Les études épidémiologiques ne permettent pas de conclure sur ce point. Si on suspecte depuis longtemps la cuisson au barbecue qui génère des hydrocarbures aromatiques polycycliques connus pour être cancérigènes, on pense que dans le cas de la viande rouge, le risque existe aussi avec d'autres modes de cuisson et serait lié à la viande elle-même (peut-être le fer héminique du point 3).

Dernière précision : rien de nouveau sous le soleil. Les études sur lesquelles s'appuie l'OMS pour ses recommandations de modération sont connues depuis plusieurs années et déjà prises en compte par les différentes autorités de santé publiques nationales dans l'élaboration de recommandation diététiques pour les populations. 70 g/j, c'est un steack ou une côte de porc ou une portion de boeuf bourgignon tout les deux jours. C'est largement suffisant pour se faire plaisir, c'est bon pour le porte-monnaie et pour l'environnement. Et ne pas oublier que les autres facteurs de risques de cancer (sédentarité, surpoids et obésité, faible consommation de fibres et fruits et légumes, alcool, contaminants d'origine environementale, prédisposition génétique) ont un poids beaucoup plus important que la consommation "excessive" de viande rouge...
Régulièrement on voit passer ces images épouvantables volées dans des abattoirs tout ce qu'il y a de plus commun.
Je veux bien croire le monsieur agronome quand il nous dit que certains abattoirs font les choses bien et proprement, mais en fait j'aimerais bien VOIR les techniques d'abattages qui sont considérées comme correctes. Vraiment, juste voir ce qui est considéré unanimement comme bien, là seulement on pourrait juger.
J'aime bien Périco Légasse pour son côté truculent, mais il a trop écrasé Pierre Hinard au niveau du temps de parole, c'est dommage.

(Par contre Sébastien ne semblait pas très convaincu par les démonstrations du chroniqueur de Marianne : http://imgur.com/GPIdUTV :))

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Face à Monsieur Polony il aurait été croustillant d'avoir Aymeric Caron.
Très bonne émission. Dans une démocratie, le mode de production agricole devrait faire l'objet d'un débat et être décidé par un vote. La question semble très simple: voulons-nous de la viande bon marché et mauvaise pour la santé et pour l'environnement, ou préférons nous de la viande plus chère, que l'on devra donc consommer en quantité moindre, mais qui sera meilleure au goût, au point de vue nutritionnel, et pour notre environnement ?

Sinon ces questions d'alimentation ça me fait toujours penser au film 'Matrix', dans lequel on voyait des humains élevés en batterie pour servir de source de protéines. A force d'industrialisation, on ôte à l'alimentation tout son côté culturel (on ne mange pas juste des nutriments pour se maintenir en vie, on mange des 'plats', 'cuisinés', qui diffèrent selon les régions et les cultures) pour la réduire à son aspect 'nutrionnel' justement (absorber une certaine quantité de nutriment vitaux). Mais la question primordiale est je pense, pourquoi mange t-on en fin de compte ?
Merci pour cette emission qui m'a beaucoup amuse .
Le meilleur c'est la sequence ou le gros monsieur nous explique que la violence des banlieues est due a la mauvaise nourriture .
Surement hitler et polpot aurait du vivre dans une bonne famille francaise de normandie.
Vraiment succulent
Beaucoup d'affirmations alors que, rappelons-le, le détail de la monographie n'a pas encore été publié. Ce qui permet de faire dire tout ce qu'on veut à l'étude. Je n'ai ainsi pas réussi à recouper le pourcentage cité par Perico Legasse concernant la part américaine sur les 800 études qui ont servi à l'analyse [il annonce 95%, en fait il ajoute "et d'Europe du Nord" mais personne ne relève]. Dans l'annonce du volume 114 (http://www.thelancet.com/pdfs/journals/lanonc/PIIS1470-2045%2815%2900444-1.pdf) il est pourtant question par exemple d'un "groupe d'étude sur 10 pays européens couvrant un large spectre de consommation de viande et d'autres grands groupes d'études en Suède". Et l'on ne cesse d'évoquer des études portant certes sur les Etats-Unis, mais aussi l'Europe, le Japon, l'Australie et d'autres pays.

Ajoutons également que certaines études porteraient sur des périodes allant jusqu'à 40 ans en arrière (1966 comme celle-ci : http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0020456), ce qui pourrait nuancer certains propos tenus dans l'émission sur des causes dues à une dérive récente.

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Accomplir son geste citoyen et santé, à savoir acheter des produits sains et de qualité et fuir la merde industrielle, tout le monde -ou presque- sera d'accord sur ce point, qui ne concerne pas que l'alimentaire, d'ailleurs.

Mais on en revient toujours au même point, à savoir que la famille modeste faisant ses courses achètera toujours les produits les moins chères, non par choix mais par nécessité budgétaire.

Concernant la presse, je propose de nommer ce phénomène: l'effet Direct Matin.
Ce qui est dommage c'est qu'en plus manger végétarien revient moins cher pour des produits de meilleure qualité, mais c'est valable seulement si on fait le marché/cuisine et cela prend du temps que les familles les plus précaires n'ont pas.

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C'est marrant c'est les éleveurs qui connaissent le mieux leurs animaux, qui les ont vus naitre et grandir

Eh bien c'est un peu con à dire mais je ne suis pas sûre du tout de cela.

J'ai travaillé en ferme bio, les vaches (laitières) avaient une moyenne d'âge de douze ans et les plus âgées en avaient 21, à peu près l'espérance de vie d'une vache.
Un ami qui travaille en conventionnel a vu une fois une de ses bêtes atteindre 12 ans, pour lui c'était le maximum, les autres faisaient 6 ans et partaient à l'abattoir.

Combien d'agriculteurs passés au semi-intensif à l'après-guerre (ou leurs enfants) savent que le maïs et le soja bousillent les vaches de l'intérieur ? Combien savent reconnaître les plantes qui indiquent la teneur du sol en tel ou tel élément ? Combien n'ont jamais un rapport individuel avec leurs animaux parce qu'ils sont passés de fermiers à ouvriers agricoles (agriculture de masse) bossant pour un patron qui ne met pas les pieds dans le fumier et vend tout à la grande distribution ?

Il ne s'agit pas du tout de dénigrer cette profession qui est en grande souffrance, mais de dire qu'on la sape depuis des décennies, y compris dans les écoles agricoles où les fabricants d'engrais ont pignon sur rue et où on apprend n'importe quoi aux élèves pourvu que ça se vende ensuite.

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La ferme en question gardait ses vaches jusqu’au bout (elles répondaient à leur nom, allaient à l’étable toutes seules, ... l’image d’Épinal).

Un bovin n’est pas fait pour manger des céréales. Il lui faut de l’herbe qu’il choisit lui-même dans le champ et quelques betteraves, du foin l’hiver, et basta. La main d’oeuvre n’a pas besoin d’être énorme sur ce modèle. Et si un produit coûte tel prix pour être bien produit... eh bien il faut aussi informer les gens qu’il y a des choses non négociables dans la vie et qu’il vaut mieux pour tout le monde de manger un pot de crème fermière que 5 industriels.

Envoyer tout le monde biner pendant une semaine dans sa vie ça changerait tellement de choses ! Un service agricole quoi :) qu’on sache au moins de quoi on parle plutôt que d’envoyer les enfants visiter des fermes pédagogiques où tout est en toc.
bon, je sens qu'on avance sur le "socle commun des études" :D
binage et cuisinage, c'est un bon début.

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" il suffit pas de s'improviser fermier et c'est d'ailleur pourquoi certains bios arrètent car il ne sont pas assez techniques ou trouvent que le mode de vie est trop contraingnant"

ohlàlà les clichés sur les "bios" ! Je vous signale que l'écrasante majorité des faillites d'agriculteurs (25000 en sont menacés, soit 10% des exploitations) ne touche pas les "bios", mais les conventionnels, parce que pour faire face aux contraintes des banques et des marchés, qui sont l'essentiel de leur job désormais, ils "ne sont pas assez techniques". Et ce sont eux, pour l'essentiel, qui se suicident parce que "le mode de vie" d'un agent des multinationales de l'agroalimentaire "est trop contraignant". Sans compter ceux qui crêvent de parkinson ou de cancer.
et pour ce qui est de l'installation des jeunes "non issus du milieu agricole", de plus en plus nombreux parmi les nouveaux agriculteurs, le frein principal n'est pas "le manque de technicité", mais l'énorme difficulté d'accès au foncier : la France est en train de stériliser l'essentiel de ses terres arables, à grand coups de "grands projets inutiles", de lotissements et de zones commerciales, de péri-urbanisation débridée.
certains bios arrètent car il ne sont pas assez techniques

Ça arrive aussi, en effet. Certains paysans passent en bio par opportunisme, sans avoir la "culture" qui va avec. Un maraîcher de mon village a voulu le faire. Mais vu la quantité de bidons divers qui stationnaient en masse derrière sa ferme, il avait pris l'habitude de confier tous ses problèmes à son pulvérisateur. Il lui aurait fallu retrouver les connaissances perdues depuis deux générations, plus s'approprier les connaissances nouvelles acquises ces dernières années, qu'il avait passé son temps à ridiculiser. Plus retrouver une clientèle qui préfère le coût à l'apparence. Il a, évidemment, craqué.

J'en ai entendu un autre, sous ses oliviers passés en bio, clamer que le secret c'était de "labourer, labourer et encore labourer". Pas compris pourquoi son voisin laissait enherbé sous les oliviers (ça fait sale, non?). Pas de flore spontanée, pas d'insectes auxiliaires, qui va faire le boulot s'il cesse de pulvériser? Qui va reconstituer le sol ravagé par les passages incessants d'engins?

Le bio ne se limite pas à "ne plus traiter", il nécessite de sacrées connaissances, une mise à jour régulière, et surtout un changement de mentalité. J'ai été touchée d'entendre un éleveur bio avouer que ce qui avait été le plus difficile à avaler, c'était la baisse de rendement en lait par vache. Il vivait beaucoup mieux qu'avant, dans tous les sens y compris financier, mais le rendement de lait par vache avait été si longtemps un indicateur du "bon" ou "mauvais" paysan qu'il s'était senti humilié de le voir baisser.
Le bio ne se limite pas à "ne plus traiter", il nécessite de sacrées connaissances, une mise à jour régulière, et surtout un changement de mentalité. J'ai été touchée d'entendre un éleveur bio avouer que ce qui avait été le plus difficile à avaler, c'était la baisse de rendement en lait par vache. Il vivait beaucoup mieux qu'avant, dans tous les sens y compris financier, mais le rendement de lait par vache avait été si longtemps un indicateur du "bon" ou "mauvais" paysan qu'il s'était senti humilié de le voir baisser.


C'est très juste et très intéressant, une étude socio-psychologique du monde paysan/ouvrier agricole actuel serait à faire.
12 millions de Grand Parisien, vous imaginez vraiment la logistique pour les envoyer 15 jours par an dans les campagnes, le temps de formations (les winners, managers, bureaucrates sont plutôt des bras cassés dans une usine comme dans des champs), ce serait aussi simple de leurs apprendre à cuisiner des rats (gout de mégot) ou de faire un AOC pigeon nourrit au pain moisie :)

C'est vrai que ce serait un peu l'usine à gaz, mais c'est aussi parce que c'est absurde qu'autant de gens soient rassemblés au même endroit, comme bloqués là. Des gamins qui n'ont jamais vu ce qu'ils mangent pousser/brouter ne peuvent qu'être manipulés ensuite par la publicité de la grande distrib.

De plus en plus de gens qui ont la chance d'avoir un bout de terrain font un jardin. Le problème c'est que la tendance s'accentue dans l'autre sens (l'agriculture devient de plus en plus merdique, les bios ne font pas pencher la balance).

Le chômage est un vrai problème mais on s'aperçoit qu'utiliser des gros engins pour répandre de la merde (pas au sens propre, des pesticides et engrais de synthèse) dans les champs es dommageable à plein de niveaux --> le désherbage à la main est donc préférable (et au lieu de payer des usines à phytosanitaires on paie des travailleurs). Il faut plus de main d'oeuvre mais il y en a ! Et ce n'est pas un boulot abêtissant comme peuvent l'être malheureusement certains autres (à condition d'être sur une exploitation diversifiée, pas en monoculture).

Ou peut-être que je fabule.

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oulalal , la mediocratie comme systeme , et surtout comme excuse a la mediocrité, pire a la nullité .

De plus si vous vous interessiez vraiment au bio, vous verriez que c'est tout a fait rentable, et en plus productif, et en plus durable .

La biodynamie type Pierre rabhi, est une science de la nature, capable de produire suffisament .

En europe on est en surproduction de merde que l'on subventionne pour en plus detruire le surplus: dans le genre absurdité economique c'est genial, et je parle meme pas du societal : quelque monopole , et plus de petit fermier , la terre monopoliser par le capitalisme sauvage .

Bref votre argumentaire defaitiste ne tient pas debout

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Je finance depuis longtemps le bio et le naturelle, en lisant les etiquettes, en achetant bio et naturelle, je dit naturelle et bio car meme le bio peu avoir du nitrite (salaison, il faut bien lire ingedient : eau sel viande ou saumure viande, et rien d'autre , la flore de la saumure et sa flore est un conservateur naturel, mais ca demande plus de savoir faire), ou d'autre aditif (dextrose etc) .Pareil il faut prendre AOC, car AOP c'est de l'arnaque total .

Bref je paye plus chere malgres mon petit budget , et je mange tres peu de viande et de chair , mais de top qualité

Je te fait une portion de sportif ( autour de 1000 kcal, 30 a 40 gr de proteine, plein de legume et que des bonne huiles) , entierement 100% bio avec un food cost de 2 a 3 euro max (si portion de viande ou poisson ,de max 120 gr , idealement 80 gr, ou 30 a 50 gr de salaison)

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je n'ai pas compris votre argument ????



j'y consacre tres peu de temps, cuisiner, et concevoir une logistique s'apprend au fur et a mesure, mais en quelques mois on est au point . Je mange beaucoup de salade divers , donc je doit meme pas cuire les aliments. j'ai du riz , ou des beans que je fait le dimanche pour toute la semaine (20 minute de cuisson, 30 sec de preparation environ , wow l 'effort surhumain)

faire des potages, la aussi , preparation ùax 10 a 15 minute, 45 minute de cuisson , en avant pour trois jour .

Plat mijoter pareil !!!!


bref faut etre abrutis pour se sentir depasser par sa nourriture , ou alors malade societalement

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je te parle sur un seul repas, entre 1000 et 1200 kcal, c'est pour des gros sportif, je sais pas ou tu as vu qu'on pouvait manger 2400 kcal en une fois, a mon avis tu as mal compris .


de plus on ne peut pas digerer plus de eviron 30 gr a 40 gr de proteine par repas. Tout l'excedent est evacuer par les reins (d'ou les calcul reinaux) et finalement l 'urine .

Meme un body builder, mange par dose de 30 gr , il le fait en gros 5 a 7 fois par jour .

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ben je reproche rien au gens, ce que je reproche c'est la corruption de la commission europeenne, et leur ideologie, qui font que les lobby de l'agroalimentaire peuvent etiqueté de maniere peut claire, que ils payent plein d'etude pour desinformer, et que le systeme est completement stupide et truqué .

La pac a prit tout les budget europeen quasiment depuis 40 ans, et pourquoi ?? pour creer un monstre nocif et chere .

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"des beans que je fait le dimanche pour toute la semaine"
La vache.
Bonjour les intestins.
Et bonjour l'ambiance sulfurée et méthanique (en bref, ça pue et ça pollue).
Votre ironie est assise sur votre ignorance.
C'est comme pour le chou: l'excès de nitrates en fertilisation chimique favorise ces inconvénients spécifiques des nourritures populaires, le chou et les très calomniés "fayots". Fertilisés naturellement (et sans excès, car même en bio on peut avoir excès de nitrates), préparés sainement, mangés avec modération, dans une diversité correcte, ces aliments perdent leurs fâcheuses propriétés olfactives et leur mauvaise digestibilité. Et sont des aliments précieux. Particulièrement, puisqu'on parle de viande, les légumineuses dont les protéines végétales peuvent très avantageusement remplacer les protéines animales. Comme elles l'ont fait pendant des siècles et dans toutes les cultures du monde. Et comme elle le font encore parfois.
Et bien mâcher les légumineuses et éviter le sucre dans le même repas.
Faut que j’arrête de lire ce forum. J’ai déjà faim à 16h47.
Je rêve de mogettes à l’échalote.
(Peu mangé ce midi).
Et ça non plus, ça fait pas péter?
Pour l’instant, après ingestion des dites mogettes/échalote, rien à signaler. :-)
Moi les haricots et le boeuf ça me donne envie de chili, j'en fais un dimanche, tu es la bienvenue.
Je vais voir. Si je viens à pied, ça risque d’être un peu froid. :)
...mais c'est meilleur réchauffé...
Pardonnez mon ironie assise sur mon ignorance, elle-même assise sur des ingestions répétées de beans comme enfant de (vrais) pauvres: ils ne devaient avoir (les beans, pas les parents) ni la fertilisation qui va bien, ni la modération qui s'impose. Du coup heureusement que mes chiottes parisiennes étaient sur le palier ou, pour les paysannes, sur le tas de fumier dans la cour de la ferme.
Et du coup, encore, je demande humblement pardon à GauthierR pour mon ironie malvenue, et vous remercie de cette mise au point gastro-alimentaire élégante et savante.
Sébastien Lemar:
NOn non non et non: pour les paysannes les chiottes n'ont jamais été sur le fumier; on ne parlait pas de WC ni de toilettes mais de cabinet, petit chalet édifié dans la cour, oeuvre d'un menuisier local, construit avec amour, où on pouvait s'asseoir confortablement sur une belle banquette en bois percée d'un trou; pas de rouleaux de papier cul, mais le quotidien local cécoupé en larges rectangles. Les planches étaient bien jointes les unes aux autres, on pouvait y passer un moment confortable à l'abri du vent et de la pluie. Le chalet était installé sur une fosse profonde dont on pouvait examiner le contenu; ça grouillait de bestioles qui je le suppose absorbaient et digéraient le contenu de la fosse. On n'y versait jamais de produits chimiques; parfaitement écolo, comme les toilettes sèches. De temps en temps il fallait creuser une nouvelle fosse et changer le cabinet de place; il a longtemps été sous un magnifique cerisier.
Quand on était dans les champs et loin du cabinet, il y avait la solution de s'installer dans un coin discret et d'utiliser comme papier cul une (ou plusieurs) feuille de dogue. Personnellement j'ai rarement eu recours à cette méthode.
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://p3.storage.canalblog.com/34/11/641111/53534472.jpg&imgrefurl=http://miniherbarium.canalblog.com/archives/2010/05/16/17909692.html&h=600&w=800&tbnid=A0w_mC7RM2IgZM:&tbnh=90&tbnw=120&usg=__-IsaECI_dT4g-rGTKMCePWQYziM=&docid=gUy_vsIyQv6_PM&sa=X&ved=0CCwQ9QEwAWoVChMItsX7y6b2yAIVzNMaCh29jAlr
Mais jamais sur le fumier
Oui, j'ai aussi connu la cabane chez mon arrière grand-mère, au village.
Mais dans la ferme de l'oncle, loin de tout, l'hiver c'était le seau, dans la chambre partagée avec le cousin, au printemps c'était souvent l'étable, dans la rigole à purin,avec les vaches dans le dos qui parfois vous filait un coup de queue sur la tronche, et l'été je confirme, le tas de fumier faisait la rue Michel. Ou des fois dans le petit bois derrière la ferme. Avec les écureuils. C'était bien.
Par contre pour le papier je confirme le journal. Nous c'était le Midi Libre.
Par contre pour le papier je confirme le journal. Nous c'était le Midi Libre.
Encore (ou surtout) aujourd'hui, c'est le meilleur usage que l'on peut en faire.
La nuit c'était le pot de chambre; dans chaque chambre il y avait une petite table de nuit et à l'intérieur un pot de chambre. Le matin tous les pots de chambre étaient vidés dans un seau de nuit qui lui-même était vidé sur le fumier. J'étais parfois préposée au vidage des pots( 5 en général) et du seau. Ah que de souvenirs!
Tout cela me rappelle un passage du livre de Bohumil Hrabal Une trop bruyante solitude
https://books.google.fr/books?id=j_zzC8-ncdwC&pg=PT20&lpg=PT20&dq=hrabal%2Brubans&source=bl&ots=qEbXK9Qx3T&sig=mT_6EfGllpjs_yp1XiqBdWHW1Aw&hl=fr&sa=X&ved=0CCsQ6AEwA2oVChMI08Css433yAIVzH4aCh0qxgWo#v=onepage&q=hrabal%2Brubans&f=false
Des souvenirs chez pépé et mémé.
Pour nous, leur petits enfants de la ville, ce n’était pas du tout le «confort».

En même temps, si ! les framboises étaient à côté. :)
Je parie que c’est à force de se torcher le troufignon avec du journal qu’on a fini abonnés à ASI.
On peu ajouté que les problemes digestif sont surtout du au stress , a la posture , et a la bouffe plein d'additif .
ce que je dit c'est que la logistique de la bouffe est pas si complexe, que en gros tout peut se preparer pour plusieur jour, ce precuit, etc et que les assiette froide et crudité, sont d'une simplicité remarquable et sont le top du point de vu nutritionel. Quant au beans (haricot, petit poids , red beans, black beans etc ) , c'est parmis les alliments les plus equilibré qu'il soit: indice glycemique le plus bas, proteine , et fibre (une poigné de petit pois represente plus que ton besoin journalier minimal )

, et qu'on peut tous se debrouiller , que du coup on claque moins de fric ( les plats preparer coute une fortune surtout vu la qualité ), on mange mieux, on sais ce qu'on mange, et a la fin on s'amuse, on explore , ca s'appelle la vie, pas la vie preamballer
Euh le budget alimentaire a fondu de 30 % à 15 % du budget des ménages en 50 et ne me faites pas croire que le smicard est moins riche que celui des années d'après-guerre juste il a d'autre priorité (l'écran plat, la téléphonie et autre). Et ne me dites pas que ce budget a augmenté en raison d'autre dépense utile telle le chauffage etc faux aussi stable depuis très longtemps dans le budget.
C'est vrai qu'on met de moins en moins d'argent dans la nourriture. Les gens de mon âge ont toujours quelques euros pour faire la fête mais font les rayons les moins chers du supermarché. Pourtant on pourrait renverser les choses et se dire que c'est la partie non négociable du budget, avec le loyer.

Pour moi c'est une forme d'irrespect pour soi-même (un ami agriculteur disait même "de suicide"). En achetant de la daube on ne respecte ni les gens qui l'ont produite ni ceux qui la vendent ni nous-mêmes.
le prix est un mauvais argument : j'ai virer tout mes medicament , toute mes cosmetiques chimiques au fur et a mesure en quelques années , et tout les plats preparer, traiteur , resto etc , en realité j'y ai gagné massivement point de vu budget , et point de vu etat de santé. j'utilise des vieux truc, des huiles ,des plantes , et ca marche mieux sauf bien sur sur les cas tres aigus , mais en fait si tu prend tout a la base probleme, les maladie aigue deviennent tres rare , et les chroniques disparaissent.
Vous êtes naturopathe aussi?

N'écrivez pas des choses aussi graves, Gauthier, évitez de faire dans le gourouisme.
Que ce soit l'economie, la psychanalyse, le yoga , le sport, la nutrition etc tous on en commun le bonheur et le bien etre, soit individuellement soit collectivement , car les deux sont important de l'interieur , et de l'exterieur, du trancendant et de l'immanent , de soit a soit, et de soit et le monde , avec les autres , et seul etc etc .

De plus quant a etre chercheur ou vivre de ses recherches, autant aussi appliquer cette capabilité pour notre vie de tout les jours . Si j'ai pu me farcir des recherches sur les documents d'export, les credoc etc , je peux aussi le faire pour moi meme, la nutrition , le sport etc . De toute maniere si vous rencontrez un sportif qui connait pas la nutrition intimement, il n'est pas un vrai sportif . C'est 50 % de l'entrainement comme on dit dans le jargon

C'est une longue recherche qui m'a effet eloigné de pas mal de chimie , sauf quand absolument necessaire, mais de toute maniere la pratique du yoga fait qu'on a plus de maladie chronique, et tres peu de maladie aigue , donc les plantes me suffise et les produits naturel me suffisent .

Quant au cosmetique, ce mettre des huiles minerales (derivé du petrole) me parrait completement delirant, et pour le savon (element le plus important pour votre peau) , un bon savon d'alep ou un savon naturel a froid , , sera meilleur que tout les truc de grande marque a la con (sauf eventuellement les derivé de coco , et les glucosamide )
"C'est 50 % de l'entrainement comme on dit dans le jargon".
C'est dans des moments comme celui-ci que l'on apprécie le plus l'immense savoir d'El Sachant: lorsqu'il nous permet de pénétrer l'insondable mystère des "jargons" de spécialistes.
Merci .
des sportifs, utritionistes et des personnal trainer , je suis pas sur que tu ai deja vu une salle de sport de ta vie . et il n'y a rien d'insondable , c'est un lieu commun .

Si pour toi dire des choses communes est un horrible acte d'arrogance, j'ai du mal a te suivre , mais bon ca fait longtemps que plus personne n'arrive a te suivre je pense. Tu es un peu loin dans ta tete comme on dit chez nous


Ca m'étonne assez que on se lave les dents, on le lave tout court, mais entretenir son corps et bien le nourrir parrait comme un truc completement fou et complexe .


Et pour des gens qui aime lire et s'informer , on dirait que ce sujet est completement trivial , alors qu'avec un peu de lecture, d'experimentation et de se laisser aller vers ce qui nous fait plaisir et nous met bien, est plutot simple . Mal se nourrir, c'est etre mal avec son corps. Drole de mentalité.
Mauvais argument faut le dire vite, pour virer tout ce que vous mentionnez, il faut déjà avoir eu la possibilité et les moyens de les détenir.

--
Tout au début de la Genèse, il est écrit que Dieu a crée l’homme pour qu’il règne sur les oiseaux, les poissons et le bétail. Bien entendu, la Genèse a été composée par un homme et pas par un cheval. Il n’est pas du tout certain que Dieu est vraiment voulu que l’homme règne sur les autres créatures. Il est plus probable que l’homme a inventé Dieu pour sanctifier le pouvoir qu’il a usurpé sur la vache et le cheval. Oui, le droit de tuer un cerf ou une vache, c’est la seule chose sur laquelle l’humanité toute entière soit unanimement d’accord, même pendant les guerres les plus sanglantes.

Ce droit nous semble aller de soi parce que c’est nous qui nous trouvons au sommet de la hiérarchie. Mais il suffirait qu’un tiers s’immisce dans le jeu, par exemple un visiteur venu d’une autre planète dont le dieu aurait dit : "Tu règnerais sur les créatures de toutes les autres étoiles" et toute l’évidence de la Genèse serait aussitôt remise en question. L’homme attelé à un charroi par un Martien, éventuellement grillé à la broche par un habitant de la Voie lactée*, se rappellera peut-être alors la côtelette de veau, qu’il avait coutume de découper sur son assiette et présentera (trop tard) ses excuses à la vache
(Milan Kundera, l'Insoutenable Légèreté de l'Etre).

*On peut supposer que le choix de ces galactiques anthropophages imaginés par Kundera, se porterait sur de jeunes hommes et femmes à la chair tendre, tandis que les vieilles carnes seraient épargnées.
Et souhaiter que lors de l'abattage, ces extraterrestres, bien que carnivores, soient suffisamment évolués pour ne pas faire souffrir inutilement leurs futures grillades.
Il leur resterait alors à assurer une sélection rigoureuse d'humains à chair non-cancérogène, si possible élevés en plein air et mangeant bio.
La crise de la banlieue expliquée par Périco Légasse, édifiant !
Et que dire de c'était mieux avant quand nos politiques mangeaient des belles côtes de boeuf !
Bonsoir ;

Je n'arrive pas à télécharger l'émission, est-ce normal ?
Bonsoir,

J'en suis à 39 minutes : L'apaisement des corps et des consciences par le raisin, le citron et les olives...
Je ne suis pas très calé en histoire héllénique, mais il me semble que ce n'était pas exactement Woodstock à l'époque.
L'aurait pas un peu forcé sur le raisin fermenté le Périco avant de venir?
dommage que F. Nicolino ne soit pas disponible, il maitrise le sujet sur le bout des doigts.
souhaitons lui de se rétablir rapidement.

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