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Venezuela : l'injonction médiatique aux Insoumis

Impossible désormais pour eux d'y échapper. Avec la dérive autoritaire du gouvernement de Nicolas Maduro, le durcissement de la crise et la polarisation des positions, les Insoumis invités à la radio ou sur les plateaux télé français ont tous droit à leur question sur le Venezuela. Et leurs réponses mi-figue mi-raisin ravivent l'injonction médiatique.

Derniers commentaires

Quelqu'un aurait des infos sur l'ONG Foro Penal qui est systématiquement citée par le monde et maintenant par l'ONU ?
https://foropenal.com/
Toujours le silence sur le Yémen; depuis 2016 la situation n'a pas dû s'améliorer.
http://www.rtl.fr/actu/international/guerre-oubliee-au-yemen-pourquoi-la-france-se-tait-7782485310
C'est le gros piége contre Mélanchon ,qui s'enferme dans cette polémique .
Cette dernière est vraiment bien tombée pour le gouvernement.
L'ouragan,est aussi un bon moyen pour les médias de ne pas parler du code du travail bien sur
On dirait Fillon défendant ses costumes,on connait la suite
J'ai déjà passé ce lien dans un autre fil mais je le répète car il vaut son pesant de kakaouwèdes: C' EST ICI
Le chaos Venezuelien, bien réel, est un piège médiatique si on le limite à un débat franco-français en questionnant Mélenchon et les Insoumis. La grave crise sanitaire et économique actuelle du Venezuela et les bisbilles médiatiques sur ce sujet empêchent de mieux comprendre la situation complexe sur place . Un papier du Monde Diplo paru en mai 2016 expliquait les causes du chaos Venezuelien. Notamment, une mauvaise gestion de la rente pétrolière et une politique monétaire erronée (inflation considérable qui renchérit les importations) sur fond structurel de corruption et d'insécurité. Un billet de blog sur Mediapart reprend de manière équilibrée les raisons qui font que ce pays est entré en récession. Ceux qui soutiennent ou s'abstiennent de commenter la dérive démocratique de Maduro en pensant qu'il agit dans la continuité de Chavez se trompent. En aout 2004, après le coup d'Etat de 2002 du patronat et de l'opposition de droite, Chavez accepte et gagne un référendum révocatoire par 59 % des voix. Il s'agit d'un acte démocratique. Face aux manifestations de sa population et de l'opposition, Maduro défend son régime par tous les moyens y compris non-démocratiques. A écouter une émission du 26 aout 2017 sur RFI qui fait un point intéressant sur le Venezuela .
Tous les prétextes sont bons pour s'en prendre aux Insoumis et à Mélenchon. A lire un très bon papier sur le site de Marianne sur le le Mélenchon bashing, caricatural dans l'émission c dans l'air où, sous la houlette de Toussaint, sévissent des médiocres comme Saint Cricq, des soumis au pouvoir qui gagnent très largement leur vie sur le dos du service public, lequel est financé par la redevance et donc pour partie par des électeurs de Mélenchon et qui s'entendent traités d'ahuris, voir plus..., parce qu'ils osent penser à un autre système économique ! Tous ces représentants de la classe dominante, pleins de morgue et de mépris, ont la bave aux lèvres quand ils parlent de Mélenchon. C'est très curieux. Il faut les rassurer, ils ne risquent rien pour leurs faits de collaboration, pour l'instant tout au moins.
Une des choses qui me gêne dans cet article : en quoi la FI est-elle la "gauche radicale" ? Non, c'est simplement la gauche !
Quel suspense ! Qui va l'emporter, Mélenchon, ou la connerie éternelle venue du fond des âges et qui va nous y ramener ?
Décidément, je ne comprends toujours pas ce ton mi-figue mi-raison sur asi chaque fois qu'il s'agit de Mélenchon. Qu'est-ce qui ne passe pas, exactement ? Un media qui analyse les média ne se devrait-il pas de se défier des évidences, de toutes les évidences ? Ne se devrait-il pas d'analyser la situation au Vénézuela sans recourir aux traits grossiers, aux évidences de mise ? Ne se devrait-il pas d'éviter les facilités des images manipulées, des discours tronqués, des contextes oubliés ? Ne devrait-il pas cesser. les discours en noir et blanc biaisés par un ton apparemment objectif ? Par ailleurs, ne se devrait-il pas, d'abord, d'éviter de nous enquiquiner avec le hurlement des loups : à quand va-t-il s'exprimer sur le Vénézuéla (chose faite, d'ailleurs, ici et là chez les Insoumis) et mettre en évidence à quel point cette obsession médiatique est... hors-sujet ? La situation au Vénézuéla est-elle donc si claire, si définitivement tranchée qu'on en fasse un test de bonne pensée et de bonne conduite ?
Je suis abonnée ici parce que je m'attends à des analyses subtiles, à des explorations sans concession, mais également sans parti-pris. Une analyse des mécanismes qui ne repose pas sur des peurs ou des haines d'une personne ou d'une autre. Ça, merci ! on l'a partout ailleurs, plus ou moins enrobée, camouflée sous l'appel à nos émotions, à nos réactions "a pelle", à fleur de peau.
À cet égard, le texte de l'inculpé éternel, JLM, sur le sujet, pour militant qu'il soit, évidemment !, figurerait en première place sur le site d'asi comme analyse du monde médiatique. Je le soumets à qui veut : http://melenchon.fr/2017/09/04/dabrutis-a-mediacrates-calme/
Mais, probablement, l'analyse qu'il reste à écrire est celle-ci, axée sur deux pôles : pourquoi les Insoumis qui ont désormais un petit nombre de députés batailleurs, informés et intelligents et sont soutenus par des gens désireux de lire de longs textes et d'écouter de longues analyses sont-ils réduits à l'étiquette de mélenchonistes ? Pourquoi JLM suscite-t-il de telles réticences chez ceux mêmes qui remettent, apparemment, en question, avec indignation, le système que nous subissons ?
Cela relève-t-il du psychologue ou du journaliste d'investigation lucide ?
[large]Mensonges médiatiques contre France insoumise, partie I : « Maduro a fermé 49 médias »[/large].

[large]La fake news des « 49 médias fermés par le gouvernement Maduro »[/large]

Il y a quelques jours les médias français ont martelé, sans la moindre contre-enquête, qu’ « un syndicat de travailleurs de la presse SNTP dénonce que le régime Maduro a fermé 49 médias ». L’objectif était d’associer la critique du pouvoir médiatique par la France Insoumise à « l’absence de liberté d’expression au Venezuela». Quelle était la source de cette allégation ? Le « SNTP » est un syndicat patronal, émanation des médias privés majoritaires au Venezuela. Il est dirigé par le militant de droite Marco Ruiz qui passe son temps à dénoncer sur son compte twitter @mruizsilvera, la « censure » et la « répression » de la « dictature bolivarienne ». Ruiz a fabriqué cette munition destinée au pilonnage par les médias internationaux en profitant du non-renouvellement de concessions par CONATEL (le CSA local) à deux radios (Mágica 99.1 FM et La 92.9 FM). Celles-ci avaient violé la loi en appuyant ouvertement les violences meurtrières de l’extrême droite, tout en réclamant l’invasion du Venezuela par les États-Unis. (Rappelons que la majorité des 180 victimes des violences ont été causées par les extrémistes de droite repeints en « combattants de la liberté » par les médias, beaucoup de meurtres restant impunis. Par contraste les membres des forces de l’ordre qui ont désobéi et se sont rendus coupables de tirs mortels ont été emprisonnés.)... (5)

https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/09/04/mensonges-mediatiques-contre-france-insoumise-partie-i-maduro-a-ferme-49-medias/

Cette article est incroyable. Il montre les mensonges de nos medias . A lire en urgence !!
C'est quand même épatant qu'une crise politique étrangère soit une arme directe contre un parti français. Vous imaginez si à chaque fois qu'un membre du gouvernement apparaissait quelque part on lui lançait une question sur les travailleurs pauvres allemands? Et encore, ça serait plus pertinent.
Le cas Lilian Tintori est significatif : BHL, François Clemenceau et même le président Macron s'émeuvent que la femme du leader de l'opposition vénézuélienne Leopoldo López soit interdite de sortie du territoire : "Lilian Tintori, figure de l'opposition à Maduro, en route pour Paris, vient d'être bloquée à l'aéroport de Caracas." (BHL, Twitter) ; "Nous attendons Lilian Tintori en Europe. L'opposition vénézuélienne doit rester libre." (Macron, Twitter)

Le journal Le Monde fait logiquement un article ce matin pour évoquer ces faits, en mentionnant qu'elle est soupçonnée de corruption "depuis la découverte fin août dans une voiture lui appartenant d’une forte somme d’argent en liquide." (source AFP)

Le journal Colombien El Heraldo (vendredi 1er septembre), est plus précis (source AFP) : La découverte de 205 millions de bolivars (plus de 61 000 $ au taux officiel) en liquide dans la voiture de Mme Tintori a motivé sa convocation au tribunal mardi. "La esposa del líder opositor Leopoldo López informó que fue citada a una audiencia ante un tribunal prevista para este martes."

Refuser la sortie du territoire d'un suspect convoqué par un tribunal change effectivement la vision des choses, et on peut se demander si cette petite omission du journal Le Monde n'est pas volontaire pour aller dans le sens de la position présidentielle.

Le Monde semble devenir à l'Elysée ce que Sputnik est au Kremlin.
Le monde multiplie ce genre d'omission et on peut même dire que parfois il ment ouvertement.
Il semble que le chef de la rédaction sur le Venezuela soit un fervent partisan de l'opposition Venezuelienne et cela s'en ressent très clairement.



Le journal Colombien El Heraldo (vendredi 1er septembre), est plus précis (source AFP) : La découverte de 205 millions de bolivars (plus de 61 000 $ au taux officiel)



sachant que 1 dollar = 9098 bolivars au taux officiel il y a un petit problème;
D'après cet article, c'est le bordel pour évaluer la valeur avec plusieurs changes possible, ça va d'un équivalent de 17 millions d'€ à seulement 9 500 € et ils font une comparaison avec le salaire minimum (environ 97 000 bolivars/mois), ce qui donne dans les 170 ans de salaire. Ca me rappelle l'hyperinflation de 1923 en Allemagne, où il fallait des brouettes de billets.

Tintori a dit que c'était pour payer des soins à sa grand-mère hospitalisée, et qui sait, peut-être faut-il vraiment ça pour un hôpital gardant les standards internationaux avec paiement en équivalent dollars. Elle n'aurait sans doute pas donné cette explication si ce n'était pas crédible au Venezuela même si on peut se demander qui concrètement à ces masses de billet mais aussi comment il se fait que la police soit tombée là-dessus, avec les photos diffusées pour montrer les caisses, compromission par l'image quoi qu'elle dise derrière.
C'est vraiment très peu crédible. Les dépenses de santé on ne les paye pas avec des masses de billets. Le recours à ce genre de paiement part d'une volonté d'intraçabilité. De toute façon, si elle est accusée, que cela soit fondé ou non, il est normal que la justice lui refuse de sortir du territoire.
Et que la presse reprenne cet épisode comme si c'était un acte de dictature politique est une nouvelle preuve de leur storytelling.
Qu'elle ait des caisses de billet est bizarre. Que la police tombe inopinément dessus et diffuse les photos, l'est aussi. Etait-elle sous surveillance avec autorisation par la justice (sur quel motif ?), comme ça se fait normalement, ou était-elle surveillée par ordre de l'exécutif ?
Vous avez dit bizarre???
En France on a la DCRI, le Venezuela doit avoir son service de renseignement intérieur.
Si vous voulez savoir comment ça se passe au "pays des droits de l'homme" vous pouvez relire cet article sur la section presse des RG.
Et ce serait un problème qu'une opposante politique soit suivie par les services de renseignement et arrêtée suite à un contrôle "au hasard" sans mandat judiciaire. C'est un peu la question au Venezuela me semble-t-il : savoir si Maduro va opter pour tous les pouvoirs à l'exécutif ou respecter des contre-pouvoirs législatifs et judiciaires, et, si il prend tous les pouvoirs, savoir si c'est temporaire (ça arrive en temps de crise...) ou si ça en est fini de l'état de droit.
Vous foutez-vous du monde???? Nous avons affaire à des gens qui appellent à une invasion militaire,qui ont avoué tous leurs tourments à travers leur loi d'amnistie.....Et vous vous inquiétez de savoir que ces gens soient surveillés?

Je vous rappelle donc qu'ils voulaient s'amnistier de tout,du terrorisme au trafic de drogues,au sabotage etc etc etc.

Dans quel pays,pourriez-vous nous dire ? un gouvernement ne prendrait pas des mesures de surveillances contre ce type d'opposition? la France,les USA?????

En France et aux USA tout ce petit monde serait en cabanne et non pas en tournée mondiale des médias.
Non, Faab fait juste preuve d'esprit critique, ça ne fait pas de mal.

Un gouvernement qui profite d'évènements déstabilisateurs pour s'arranger davantage de pouvoirs, ça s'est déjà vu ailleurs… et même pas plus loin qu'ici il y a à peine deux ans.
C'est ce qui se passe en France en ce moment même, avec la "loi terrorisme" dénoncée par le syndicat de la magistrature ou des magistrats comme Serge Portelli.
@jombie
[large]Mais bordel dans quel monde vivez pour raconter pareille connerie ???[/large]

Durand les attentats en France, qui a remis en cause l’état d'urgence décrété par le gouvernement Hollande et reconduit par Macron, toujours en vigueur. Dit-on de Macron que c'est un dictateur ?

Vous êtes totalement partial dans vos jugements et critiques . Vous tenez aucun compte de la situation du Venezuela, De la déstabilisation subi par le gouvernement aussi bien de l’intérieur par une opposition qui refuse de jouer le jeu démocratique et a choisie la violence comme moyen d' expression, que de l'extérieur, par les USA, et aussi par la Colombie.

Vous juger le Venezuela à travers notre situation politique, économique ici en France. Ce qui est totalement grotesque et ridicule..
Dans un monde où des gens s'enflamment sans comprendre ce qu'ils lisent.

Précisément, je faisais référence à l'état d'urgence en France. Dès le départ, des voix se font fait entendre pour signaler le danger que cela représentait s'il était maintenu, qu'il risquait d'y avoir des abus, que c'était employé de manière opportune pour faire taire les dissidents écolos lors de la COP21, etc. Avaient-ils tort a posteriori ? N'y a-t-il pas en France une dérive dictatoriale qui s'accentue sous Macron ?

De même que l'état d'urgence se justifiait au lendemain des attentats, je ne conteste pas les mesures que prend Maduro. Mais comme Faab, je reste méfiant, j'espère qu'elles ne seront que temporaires. C'est clair ?
Et la méfiance envers les mensonges de l'opposition, des médias, les USA, etc.. non ?

C'est uniquement Maduro le problème dans ce pays ?
Bien sûr qu'il faut être méfiant envers eux ! Et plutôt deux fois qu'une, aucun doute là-dessus.

Lutter contre la propagande anti-Maduro, ça ne veut pas dire se fier totalement à lui ni accepter telles quelles toutes les informations qui nous arrangent. Si on veut se défendre correctement contre cette propagande, il faut être fin et nuancé.
@Jombie Adrien Quatennens qui est loin d'être un imbécile a parfaitement résumé les choses un jour qu'il était sur la sellette : entre le noir et le blanc il y a toute une palette de nuances de gris.

Ce qui est désespérant c'est que sur toutes les questions internationales les médiacrates ont des jugements binaires, c'est soit noir, soit blanc ; soit bon, soit mauvais.
Lao Tseu aurait dit : "tout le monde tient le bon pour le bon, c'est en cela que réside le mal".
Au début c'est ce que je me disais mais finalement je ne vois rien qui aille dans ce sens, Chavez a montré un acharnement à vouloir se battre contre les déstabilisations que son pays subissait en leur opposant des solutions démocratiques, et ce qui me rassure ici c'est que Maduro a choisit de continuer dans ce sens en voulant résoudre la situation avec l'organisation d'une constituante. Où est le renforcement de son pouvoir en donnant le pouvoir a une assemblée composée de centaines de personnes, tous citoyens ?
Je redis ma question qui rejoint finalement votre méfiance : savoir si Maduro va opter pour tous les pouvoirs à l'exécutif ou respecter des contre-pouvoirs législatifs et judiciaires, et, si il prend tous les pouvoirs, savoir si c'est temporaire (ça arrive en temps de crise...) ou si ça en est fini de l'état de droit.

Au fond, il s'agit de savoir si l'alternance pacifique est possible là-bas ou si ils vont passer leur temps à se battre pour le pouvoir sur un mode de tout ou rien.
Votre question est infamante en soi, car pour l'instant il n'y a rien qui justifie qu'on se la pose, il y a même une volonté contraire qui est affichée avec la constituante. Hors vous sous-entendez le contraire.
Infamante ? Si on considère qu'il y a une opposition prête à tout pour reprendre le pouvoir alors se pose la question de la réaction en face.
L'histoire est pleine de conflits se durcissant, révolutions, contre-révolutions et contre-contre-révolutions, et quand il commence à y avoir des morts dans les rues, il ne faut pas s'étonner que l'état de droit se désagrège, que ça parle de pleins pouvoirs notamment pour une constitution.

Tiens, retour historique sur comment ça s'est passé en France en 58, débats parlementaires le 2 juin après la nomination du gouvernement De Gaulle, notamment autour de l'article proposé pour les pleins pouvoirs :

M. Robert Ballanger : (...) de la loi des maxima de 1949 aux pleins pouvoirs qu'on nous demande au mois de juin 1958, il y a toute une chaîne, toute une ligne politique qui sont les manifestations du refus de la démocratie...

M. Pierre Montel : Mais vous avez voté l'état d'urgence!

M. Robert Ballanger : ...la volonté de gouverner contre la majorité exprimée par le suffrage universel. (Applaudissements à l extrême gauche.)
Dans cette cascade d'abandons, on nous demande aujourd'hui de faire un pas nouveau qui peut être décisif. II ne s'agit plus seulement d'abandons, mais d'une abdication pure et simple. Déjà, hier, une majorité de députés a accepté de se soumettre au diktat des factieux d'Alger et des comploteurs de Paris pour porter au pouvoir le candidat de la rébellion d'Alger et d'Ajaccio. (Applaudissements sur les mêmes bancs).
Aujourd'hui, que nous propose-t-on ?
(...)
En somme, on demande à la représentation nationale d'accepter elle-même de signer son procès-verbal de carence, de s'en aller en laissant entre les mains de l'homme providentiel le pouvoir qui nous a été délégué par les électeurs. Pour notre part, nous n'y sommes en aucun cas disposés.
Nous estimons que ce dont nous souffrons, ce n'est pas d'un excès de démocratie mais, au contraire, d'un manque de démocratie.
Nous souffrons du fait que la volonté populaire a été bafouée et qu'on a voulu dans ce pays gouverner contre la majorité du peuple.
(...)

M. le président : Je donne lecture de l'article unique :
"Article unique . — Pendant une durée de six mois à date, de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement de la République investi le 1°' juin 1958 prendra par décrets, dénommés ordonnances, les dispositions jugées nécessaires au redressement de la Nation, qui pourront notamment abroger, modifier, ou remplacer les dispositions législatives en vigueur.

Ces décrets ne pourront porter ni sur les matières réservées à la loi par la tradition constitutionnelle républicaine résultant notamment du préambule de la Constitution de 1946 et de la Déclaration des droits de l'homme de 1789, ni sur l'exercice des libertés publiques et syndicales, ni sur la qualification des crimes et des délits, la détermination des peines qui leur sont applicables, la procédure criminelle, ni sur l'aménagement des garanties fondamentales accordées aux citoyens, ni sur la législation électorale.

Ils seront pris en conseil des ministres, après avis du Conseil d'Etat.
En cas d'urgence et d'impossibilité de réunion immédiate du conseil des ministres, spécialement constatées par le texte du décret, celui-ci peut être publié et exécuté avant d'être soumis, après avis du conseil d'Etat, au conseil des ministres.
Dans ce cas, le conseil des ministres statue a sa plus prochaine réunion.

Les décrets entreront en vigueur par leur publication au Journal officiel.
A l'expiration du délai prévu à l'alinéa premier, ils seront déposés sur le bureau de l'Assemblée nationale à fin de ratification."

M. Ballanger a présenté un amendement n° 1 tendant, dans le 2° alinéa de l'article unique, après les mots : « libertés publiques et syndicales », à ajouter les mots : « ni sur la législation sociale».
La parole est à M. Ballanger.
Infamante oui car vous avez déjà la réponse à vos questions, leur réponse a été d'organiser une constituante et vous les posez pourtant quand même pour semer le doute et la confusion.
Vous avez lu l'extrait de 1958 ? Je crois que ça exprime assez bien les inquiétudes légitimes à avoir en ces circonstances. A l'époque, c'est sur les bancs de l'extrême gauche qu'on applaudit à la critique de cette procédure.

Question de principe mais lancer une constituante avec 43% de participation au vote, même pas la majorité, après avoir largement perdu les législatives, n'est pas un exemple de démocratie, et il vaut mieux avoir la foi dans les bonnes intentions comme il valait mieux l'avoir avec De Gaulle.

Soyons généreux, ayons la foi, le camp du Bien ne peut pas faire le Mal...
8 millions de voix pour la constituante....boycottée par la Mud qui gagne les élections législative avec 7,7 millions.....
Pour dire le fond de ma pensée (pas très assurée sur le Venezuela) : j'aurais été Maduro, j'aurais démissionné pour avoir une présidentielle anticipée (au suffrage universel sauf erreur) et mis la Constituante au programme puisqu'il y a problème institutionnel.
Parce que, bon, soit le Venezuela a une droite ayant tiré les leçons des 20 dernières années, prête à s'engager dans une politique respectant un minimum les avancées sociales et démocratiques du pays, soit elle en reste aux moeurs de l'ancien temps et les mêmes causes produisant les mêmes effets, elle ne restera pas au pouvoir.

Quitte à avoir un pays en crise faute d'avancée sur la structure économique (échec de la diversification productive, dépendance au pétrole etc.), autant que la critique puisse porter sur la droite. Et si elle a le soutien du libéralisme international pour la faire réussir, ça pourrait favoriser cette diversification nécessaire et derrière permettre la reprise d'un mouvement social sur une base moins dépendante (pas que sur l'export des matières premières, cf la bonne affaire de Casino, +1,26% à la bourse après sa nationalisation partielle en 2010 sous Chavez).

Je ne sais pas exactement ce que veut cette part de la jeunesse mobilisée du côté de l'opposition, il y a des chances qu'elle soit plus portée sur le rêve américain que la coopérative ouvrière, mais bon, si elle fait des choses améliorant l'autonomie du pays par sa simple activité, ça va dans le sens d'une transformation structurelle nécessaire. Après, je ne sais pas trop, les craintes semblant bel et bien d'un retour d'une oligarchie néocoloniale.

C'est un problème du socialisme en terres néocolonisées : les oligarchies/Etat n'ont pas développé d'autonomie des peuples et pour une politique socialiste, il ne suffit pas de "faire du social" en redistribuant les rentes ou croire que nationaliser signifie rendre le pouvoir au peuple quand on maintient en fait une concentration des pouvoirs (oligarques milliardaires ou apparatchiks de parti se rejoignent facilement).
Si j'ai bien suivi, Chavez en avait conscience, mais le pays n'est pas sorti d'un dirigisme qui s'avère fragile : suffit que la tête déconne pour que tout s'écroule, la base sociale de résistance n'est pas en place.

Je dis tout ceci en partant du principe que les Vénézuéliens veulent aussi un certain niveau de vie et avec mes préjugés idéologiques que démocratie et socialisme ne signifient pas des masses déléguant en bloc à un appareil d'Etat le soin de leur bonheur mais un pluralisme citoyen apte à la gestion partagée du social face aux appétits d'appropriation privée, de privatisation privant d'un bien commun.
Les dirigeants sauveurs du peuple, c'est pas trop mon truc, qu'ils se disent socialistes ou pas, surtout quand il y a armée et police au garde à vous, prête à suivre l'exécutif plutôt que le judiciaire.
Si la droite arrive au pouvoir, le peuple venezuelien va souffrir comme jamais aucun peuple n'a souffert, ils vont en faire un exemple, ce n'est pas que le venezuela, c'est toute la révolution bolivarienne qui est visée derrière. Leur pays va subir une cure d'austérité et leurs richesses vont être pillées. La Grèce cela sera insignifiant comparé à ce qui attend les vénezueliens.
Arrêtez de coller les schémas français sur des pays qui n'ont rien avoir, c'est bien cela qui pose problème dans leur pays, c'est que les deux camps en sont arrivés à un point de rupture, la démocratie n'est possible que si tout le monde accepte de départager ses divergences pacifiquement, et si ce que les uns et les autres défendent reste un minimum supportable malgré les oppositions d'idées.
Par exemple si mon projet politique c'est de vous tuer, vous seriez un beau crétin d'accepter de participer à un scrutin avec moi et de me laisser appliquer mon projet politique en cas de victoire.
La seule solution pacifique à cette crise c'est que la branche modérée de l'opposition reprenne le leadership et engage à nouveau le dialogue et reparticipe aux élections. Tant que ce sont les plus extrêmes qui impriment la ligne politique de l'opposition la crise ne peut que s'amplifier. Pour l'instant une partie de l'opposition semble se détacher de cette ligne, la constituante semble porter ses fruits et calmer les choses, c'est bon signe. Mais ce n'est pas dans l'intérêt de ceux qui veulent un coup d'état et on peut s'attendre au pire de ceux qui ont intérêt à envenimer les choses.
"Parce que, bon, soit le Venezuela a une droite ayant tiré les leçons des 20 dernières années, prête à s'engager dans une politique respectant un minimum les avancées sociales et démocratiques du pays, soit elle en reste aux moeurs de l'ancien temps et les mêmes causes produisant les mêmes effets, elle ne restera pas au pouvoir."

Vous croyez vraiment ce que vous écrivez là ? Que la droite concède une légitimité quelconque à des avancées sociales et démocratiques et qu'une fois arrivée au pouvoir et éventuellement désavouée par la population, elle se prêtera gentiment au jeu poli de l'"alternance" ?
J'essaie de voir qui sont ces gens mais ce n'est pas facile.
Tintori a 39 ans, son mari Leopoldo Lopez en a 46, et même si c'est une génération d'héritiers, elle ne doit pas fonctionner comme la précédente.

Là, Lopez, un des promoteurs de l'agitation de rue, ne part pas se cacher à l'étranger quand ça chauffe, il se laisse arrêter, condamner, défend un statut de prisonnier politique et s'adresse à la Cour interaméricaine des droits de l'homme.
Ca me semble une stratégie typique de "révolution colorée" issue des dissidences anti-soviétique, Solidarnosc etc., sponsorisable par des lobbys libéraux internationaux (pas qu'américains) et si ça finit en oligarchie néolibérale/néocoloniale, ça n'est pas sur le même mode que les juntes autoritaires d'avant : la vitrine social-démocrate tend à être préservée, les mouvements ont des soutiens sur les lignes Démocrates américaines avec "droits de l'Homme", libertés individuelles etc. comme référence constitutive, et il reste une possibilité d'alternance.

Quand je regarde les pays de l'Est que je connais mieux, il peut y avoir des dépiautages dramatiques comme avec la Russie de Eltsine ou des évolutions plus acceptables avec les pays ayant rejoint l'U.E.mais au final, remontent les spécificités nationales : Poutine ou la droite polonaise ne sont pas ma tasse de thé, mais ils montrent que le rêve d'uniformisation néolibérale ne fonctionne pas.

Je ne sais pas ce que ce genre de processus peut donner là où serait présente une culture politique "bolivarienne" et je n'exclus pas un retour "chaviste" rapide pour autant que le mouvement ne se disqualifie pas dans des excès autoritaires.

Après, j'admets pouvoir être à côté de la plaque par rapport à l'état d'esprit et aux rapports de force au Venezuela mais je suis fatigué de voir gagner la rhétorique anti-socialiste s'appuyant sur tous les cas de pouvoirs autoritaires.

Un peu de Jaurès parlant aux bourgeois :
"Il y a une partie notable de la bourgeoisie, qui n’est pas séparée du socialisme par des intérêts de classe : et elle a d’ailleurs, par l’effet d’une haute culture, assez de générosité pour ne pas faire de son intérêt étroit la mesure du vrai. Mais elle tient par-dessus tout à la liberté. Son bien le plus précieux, sa dignité la plus haute, c’est la liberté de l’esprit, de la vie intérieure : et toutes les libertés affirmées par la Révolution de 1789, la “ liberté du travail ”, la liberté politique lui paraissent comme un reflet de la liberté sacrée de l’esprit. Or, elle semble craindre souvent que le socialisme soit une diminution de la liberté, qu’il contraigne ou resserre la personne humaine et qu’il soumette les individus ou à la discipline étouffante de l’État ou au despotisme brutal d’une classe nouvelle longtemps sevrée des joies de la vie et s’enivrant soudain d’un mélange grossier de civilisation et de barbarie. J’ose dire qu’il y a là une erreur fondamentale. Le socialisme, au contraire, et j’entends le socialisme collectiviste ou communiste, donnera le plus large essor à la liberté, à toutes les libertés : il en est, de plus en plus, la condition nécessaire.

Trop souvent nos adversaires, mal informés, confondent le socialisme collectiviste ou communiste avec le socialisme d’État, et, comme celui-ci ne se manifeste que par des lois de réglementation et de contrainte, il leur paraît que la contrainte est l’essence même du socialisme. Or, entre le collectivisme et le socialisme d’État il y a un abîme.
"
Leopoldo Lopez a été arrêté pour sa responsabilité dans les violences qui ont causé la mort de nombreuses personnes lors des émeutes. Et vous parlez d'"agitation de rue" ? Il était avant de se faire arrêté assigné à résidence après avoir été condamné pour le coup d'état manqué auquel il a participé contre Hugo Chavez en 2002. La justice l'avait sorti de prison et assigné à résidence pour des raisons de santé. Il avait interdiction de recommencer à inciter les gens à la violence en échange de sa liberté, la première chose qu'il a fait en sortant de prison c'est de continuer de plus belle.

Ce qui attend les venezueliens si ce genre de personnage prend le pouvoir, ce n'est effectivement surement pas une junte militaire, mais c'est clairement ce que les grecs ont subit puissance 1000.
C'est justement parce qu'on en parle comme un radical que je me renseigne, pour voir à quel niveau c'est.

L'article indiqué ci-dessous par Centurion me semble pas mal.

Ce que je remarque dans son profil allant dans mon sens du style "révolutions colorées" :
- travail médiatique avec son épouse "la télégénique Tintori, ancien mannequin, championne de kite-surf, et star de la télé réalité", à l'international il "en est venu à incarner la liberté et la démocratie dans le monde entier, des stars – de Kevin Spacey à Cher – se ralliant à sa cause"
- ses méthodes : étudiants et barricades, grève de la faim et "nous voulons vous lancer un appel pour une manifestation, une manifestation retentissante, massive, pacifique, sans la moindre violence", le côté insurrectionnel avec jeunesse prétendant à la paix, cocktail molotov à la main
- le déni de la participation à la tentative de coup d'Etat de 2002

C'est pas le général Pinochet, ça joue sur des idées libérales, et si ça peut cacher un marché de dupe avec les vautours affairistes se jetant sur le pouvoir, ça met des contraintes sur l'évolution par la nature même du mouvement, son image internationale etc., avec derrière des possibilités d'expression d'une opposition.
Son déni vis-à-vis de 2002 est pour moi symptomatique : les Vénézuéliens n'ont pas apprécier, ils ne veulent pas de coups d'Etat "à l'ancienne", un politique est grillé si il veut jouer à ça.

Et économiquement, le Venezuela n'est pas la Grèce, ils ont la rente pétrolière, n°1 des réserves mondiales si ils veulent garantir des emprunts et même d'un point de vue prédateur, il faut un pays stable pour se servir sur les richesses. Le pays est sous tension à cause de la baisse du prix du pétrole et l'opposition peut difficilement se la jouer dictature répressive avec le regard international sur la situation.

Soit elle améliore la situation économique pour calmer les choses, soit ça va lui exploser à la figure. Idem avec Maduro me semble-t-il, les troubles ne s'entretenant que par la crise économique.

Mais bon, encore une fois, je reste prudent : la raison me ferait dire qu'une alternance ne devrait pas être trop sauvage mais quand on voit ce qui arrive à tant de pays pétroliers, ce n'est pas forcément la raison qui commande.

P.S. : l'article est la source de passages sur Wikipedia, notamment celui disant "Décrit comme « arrogant, vindicatif et assoiffé de pouvoir » dans des câbles diplomatiques américains", citation hélas tronquée : "Dans un autre paragraphe du même câble de l’ambassade américaine intitulé « Le problème Lopez », les fonctionnaires du Département d’Etat américain décrivent Lopez comme « une figure qui divise l’opposition » et qui est « souvent décrite comme arrogante, vindicative et assoiffée de pouvoir – mais les responsables des autres partis lui reconnaissent une popularité persistante, du charisme et un talent d’organisateur ». Il est certain qu’aucun autre leader de l’opposition vénézuélienne n’a réussi autant que lui à se projeter sur la scène internationale."

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Idées libérales au sens politique, pas autoritaire comme le régime militaire de Pinochet.
Ils auraient d'ailleurs du mal vu que l'armée reste du côté de Maduro (en espérant que ce ne soit pas que pour la solde et autres avantages...).

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son mari Leopoldo Lopez en a 46, et même si c'est une génération d'héritiers, elle ne doit pas fonctionner comme la précédente.

j'ai pas du tout le même son de cloche sur l'individu. Vous vous basez ce quoi pour affirmer ça ? C'est comme pour le président du parlement Ukrainien André Parouby. Tout le monde sais que cet individu est néonazi notoire, qu'il a fondé le parti Svoboda. Pourtant ce sinistre personnage est devenu du jour au lendemain une personne fréquentable.

Vous connaissez Leopoldo Lopez ? Voilà une partie de de son histoire..

[large]Comment a été fabriquée la star de l’opposition vénézuélienne : Leopoldo Lopez[/large]

Leopoldo Lopez est né en 1971, dans une des familles les plus élitistes du Venezuela ; il est descendant direct à la fois du leader révolutionnaire du 19ème siècle Simon Bolivar et du premier président du Venezuela, Cristobal Mendoza. Sa mère, Antonieta Mendoza de Lopez, est un haut cadre dirigeant du Groupe Cisneros, un conglomérat médiatique international. Son père, Leopoldo Lopez Gil, un restaurateur et homme d’affaires qui siège au comité de rédaction du quotidien El Nacional.

« J’appartiens au 1 % des gens privilégiés », a confié Lopez lorsqu’il était adolescent, bien avant que le mouvement Occupy popularise ce terme, lors d’un entretien au journal étudiant de la Hun School de Princenton, un internat d’élite situé dans le New Jersey. C’est à Hun, où l’on trouve parmi les anciens élèves des princes saoudiens, l’enfant d’un président américain, et le fils d’un PDG d’une des 500 plus grandes entreprises au monde, que Lopez a ressenti ce qu’il décrit comme « le réveil des responsabilités que j’avais envers le peuple de mon pays ».

Après l’internat de Hun, Lopez a suivi son cursus au Kenyon College, une université d’arts libéraux [1] de l’Ohio, où il a noué des relations qui lui sont très utiles aujourd’hui. C’est un de ses anciens camarades de classe et aujourd’hui consultant politique, Rob Gluck, qui a organisé la création de Friends of Free Venezuela, le groupe de pression qui est derrière une campagne médiatique très importante aux Etats-Unis pour promouvoir la libération de Lopez. Comme preuve de « l’emprise considérable que [Lopez] a sur les gens », Gluck, un porte-parole du groupe, m’a dit, « dans les jours qui ont suivi son arrestation, en réalité en l’espace de quelques heures seulement », des amis de Kenyon qui occupent des postes importants dans les secteurs du journalisme, de la communication, du lobbying et dans le gouvernement, étaient en train d’« envoyé des e-mails, sont rentrés en contact, se sont portés volontaires nous demandant ce qu’ils pouvaient faire ».

http://www.medelu.org/Comment-a-ete-fabriquee-la-star-de

Comme par hasard, les USA sont toujours derriere ces leaders d'opposition.
j'aurais été Maduro, j'aurais démissionné pour avoir une présidentielle anticipée (au suffrage universel sauf erreur)

Moi, j'aurais été Maduro, je serais allé voir Victor Hugo pour qu'il entre en contact avec l'esprit de Salvador Allende et lui demamnde si, si c'était à refaire, il referait pareil.

Mais Victor Hugo n'est pas joignable...
Le pays est rongé par les inégalités, des populations sont dans l'exclusion, et notamment les indigènes. Ces populations ne vont pas voter. Leur situation n'a rien avoir avec celle de la France où on peut atteindre 80% de participation pour les élections les plus importantes.
Autant de participation c'est bien mieux que la précédente constituante, et à l'époque personne n'avait appelé au boycott du scrutin.
Il ne vous serait jamais venu à l'idée de contester la légitimité de cette constituante si l'opposition venezuelienne et nos chers médias n'avaient pas fait campagne dans ce sens.
C'est bien cela qui m'irrite le plus dans votre démarche, vous tortillez du cul pour faire style votre position est fondée contrairement à ce que disent les médias, votre méfiance est légitime ... mon cul !
Vous ne brûlez que d'une envie c'est de vous vautrer dans la propagande médiatique et de hurler avec les loups.
Ici vous nous ressortez les mêmes conneries certes un minimum camouflées, mais quand même sur je ne sais quelle dérive autoritaire de l'executif qui se serait arrogé les pouvoirs des législateurs ou de la constituante illégitime.
Ailleurs, vous tentez de trouver un moyen d'incriminer le pouvoir pour avoir trouvé Tintori avec des malettes pleines de billets.
Assumez une bonne fois pour toute.

Pardonnez nous si on réfléchit un minimum avant de tirer des conclusions. En l'occurrence, leur réponse c'est d'organiser une constituante, que la participation vous plaise ou non, Maduro a donné le pouvoir constituant et législatif à une assemblée de 500 citoyens vénézueliens, il ne se les ai pas gardé pour lui, donc si cette preuve là ne vous suffit pas et que vous trouvez qu'il y a là matière à avoir des doutes sur sa volonté d'instaurer une dictature où il concentrerait tous les pouvoirs pour lui-même et bien c'est que ce n'est pas la peine de discuter avec vous.
Il faut arrêter d'être aussi suspicieux avec ses interlocuteurs, Sandy !
Les propos de Faab sont raisonnables. C'est déjà difficile de connaitre la situation d'un pays voisin, alors quand on parle d'un pays lointain au cœur d'une guerre idéologique, c'est plutôt sain d'être prudent dans ses réflexions.

Mais sinon, oui, je suis d'accord avec toi, on ne peut en aucun cas transposer les logiques politiques des pays européens aux pays sudaméricains. Si la droite réac revenait au pouvoir au Vénézuéla, ce ne serait certainement pas pour jouer le jeu d'une alternance paisible, il est préférable que Maduro défende sa présidence.
Je ne vois pas comment on pourrait avoir de doute sur ce que ferait cette opposition d'extrême droite....Il suffit de voir ce qu'elle a fait depuis 20 ans. Ces faits sont documentés et indiscutables,l'attitude de l'assemblée législative a été inconstitutionnelle dès le premier jour sa légitimité électorale ne pouvait en aucun cas mettre à bas toutes les institutions du pays.
Pour ne revenir qu'à son rôle depuis 2015,appel à la destitution de Maduro et organisation d'émeutes,refus des avis du conseil électoral pour 3 députés convaincus de fraudes,loi d'amnistie pour toutes ses turpitudes depuis 1999.....Aux premiers jours de leur mandat!

Puisqu' ici on joue aux comparaisons occidentales,Jouons!!!!!
lors des 2 épisodes de cohabitations, les oppositions on-t-elle appelé à la destitution de Mitterrand ou Chirac et organisé des émeutes?
On-t-elle refusé les avis du conseil constitutionnel ?
On-t-elle voté des lois d'amnisties incluant le trafic de drogue,le terrorisme,la destruction de biens publiques etc etc.....

Alors moi.... je veux bien que l'on donne un avis modéré sur la situation....Sauf que au Venezuela, il n'y a absolument rien de modéré dans cette opposition,RIEN.
Désolé mais je sais faire encore la différence entre quelqu'un qui émet réellement des doutes et quelqu'un qui les feint.

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A ce jour,quoique l'on puisse reprocher à Maduro,tout ce qu'il a fait est dans le respect de la constitution,à moins que vous n'ayez d'autres informations....Au contraire de l'opposition .
L'alternance politique ? l'opposition n'a reconnu que les 2 élections qu'elle a gagnées sur vingt ,le reste du temps boycott ,insurrections,coup d'état,sabotages et autres joyeusetés....Le danger démocratique n'est pas du côté d'ou les médias pointent le doigt.
Le simple rappel des premières mesures du coup d'état devraient vous mettre la puce à l'oreille.....fin de toutes les institutions en place,c'est un fait qui n'est pas interprétable.https://www.youtube.com/watch?v=72QDaTxxd78
C'est justement mon propos,si l'on compare les événements loi El komeri et les venezueliens.....Pouvons-nous comparez?
Je rappelle que Valls voulait interdire les manifs,le pataques pour l'hôpital Necker(le fautif est toujours dans la nature.....),les nasses et autres assignations à résidence.....A-t-on hurler à la dictature?

Les critiques que l'on peut faire à Maduro doivent être remises dans leurs contextes,Est-ce trop demander?
Doit-on rappeler les premières mesure prises par le gouvernement de 2 jours issu du coup d'état? Si l'on doit nourrir des inquiétudes, il me semble que c'est de ce côté que l'objectivité voudrait que l'on se penche

. Les dépenses de santé on ne les paye pas avec des masses de billets.


Vous êtes bien affirmatif, il y a plein de pays où ( presque ) tout se paye en liquide. Avec l'inflation que connait le Venezuela il ne me semble pas étonnant que les gens se trimballe avec des billets;
Sur le site dollartoday : 1$ = 19490 bolivars
@shuppy : Votre référence au site dollar today est fort malvenue.

Maurice Lemoine a écrit un article sur les manipulations du cours du Bolivar qu'il conclut ainsi : « La valeur de la monnaie sur le marché illégal, dénonce Curcio, ne répond à aucun critère économique ni aux variables associées, ne correspond en rien à la réalité, mais obéit à une intention politique qui cherche la déstabilisation à travers la distorsion des marchés et de l’économie en général. »
L’instrument de cette guerre (pas vraiment) invisible s’appelle Dollar Today (DT).

Taux de change Fort bolivar vénézuélien (VEF) pour un Euro : 1 € = 11.85 VEF
Suite de l'article de Maurice Lemoine sur Dollar Today :
"La valeur de la monnaie américaine annoncée chaque matin par ce site Web depuis sa création en 2010 est devenu « la » référence pour qui veut acheter des dollars au marché noir (et pour qui les vend). Comment les créateurs de DT établissent-ils le prix de la devise ? En s’appuyant sur les variations du taux pratiqués par les bureaux de change de… Cúcuta (ville située sur la frontière, côté colombien) !
Cette curiosité a pour origine la « résolution numéro 8 » émise par la Banque de la République (la banque centrale colombienne) le 25 mai 2000, durant le gouvernement d’Andrés Pastrana. Il en résulte que si celle-ci établit la parité du peso, sa monnaie nationale, avec le bolivar, elle autorise les cambistes de la frontière, hors de tout contrôle, à établir leurs propres taux. Ce qu’ils font, en les manipulant arbitrairement et de façon disproportionnée.

Il existe, à Cúcuta, plusieurs centaines de ces bureaux de change légaux et illégaux. En vertu d’une autre loi colombienne tout aussi ahurissante, ces officines peuvent effectuer toute transaction sans les reporter aux autorités de tutelle, pour peu qu’elles soient inférieures à 10 000 dollars – mécanisme on ne peut plus utile pour blanchir l’argent du narcotrafic.

C’est donc cette mafia qui, théoriquement, alimente de ses données Dollar Today. Dont les responsables vivent, comme il se doit, à Miami, d’où ils mènent leur activité. Le plus connu d’entre eux s’appelle Gustavo Díaz. Ancien militaire, il a participé le 11 avril 2002 au coup d’Etat contre Chávez et a été nommé sous-chef du cabinet militaire (Casa Militar) durant l’éphémère « gouvernement » du président de facto Pedro Carmona. Expulsé de l’armée, il a demandé en 2005 l’asile politique aux Etats-Unis et l’a bien sûr obtenu.

Qu’on examine cette configuration mafieuse par n’importe quel bout, une conclusion s’impose : c’est avec le soutien de Washington et des autorités de Bogotá qu’est mise en œuvre cette distorsion économique permettant de dévaluer artificiellement la monnaie vénézuélienne et de faire exploser l’inflation (720 % en 2016 d’après le FMI).
Les mécanismes à l'oeuvre ne sont pas clairs pour moi. Il faudrait une explication.
1euro:12 bolivars
1 dollar:10 bolivars
1 dollar today(noir); 19500 bolivars
En 2008 le bolivar fuerte (code ISO 4217 : VEF) emplace le bolivar (code ISO 4217 : VEB) au taux de 1 bolivar fuerte pour 1 000 anciens bolivars.
Peut-être que les gens comptent encore en anciens bolivars dans certains cas, comme chez nous les vieux qui parlaient en ancien francs. Je n'en sais rien, mais c'est peut-être un source de confusion.
La question n'est pas le montant de la somme, mais sa convocation au tribunal qui justifie qu'on ne la laisse pas quitter le territoire avant qu'elle s'explique devant la justice de l'usage de cet argent et de sa provenance.
(merci Sandy, nous avons fait le même commentaire en même temps)
Ouf ! Vous êtes fatiguants camarades ! Mais puisqu'il n'y a (presque) que des commentaires en faveur de FI, je m'y colle.
Comme toujours, et c'était aussi la grande erreur du PCF de la grande époque, vous ne répliquez qu'aux critiques de droite envers Mélenchon. On critiquait l'URSS, ils répondaient en critiquant les États-unis, on critique Maduro, vous répondez en critiquant Macron. C'est-à-dire que vous ne répondez pas.
Le problème c'est que je ne pense pas qu'Anne-Sophie Jacques soit une fan de Macron, de l'Arabie Saoudite ou de Trump. Comme le dit un commentaire précédent, on entend rarement l'opposition critique de gauche au sein même du parti de Maduro. Est-ce qu'on ne pourrait pas sortir de l'époque de la guerre froide, et dire les choses simplement. Oui, on peut être de gauche, pour le programme social de Mélenchon, et reconnaitre que Cuba est une dictature, pas une dictature fasciste certes, mais une dictature quand même, tout en combattant l'impérialisme américain, la politique du gouvernement français etc... C'est-à-dire être cohérent.
J'ai fini par me résoudre à voter Mélenchon à la présidentielle pour les idées qu'il faisait entendre dans les médias, ça faisait du bien parfois, mais c'était la dernière fois, car quand je vois ce genre de réactions, je me dis qu'en fait nous n'avons pas les mêmes fondamentaux. De même qu'au PCF on trouvait rassemblés des staliniens et des vrais démocrates, ce qui est un gros, très gros malentendu !
Si vous vouliez des explications à la perte de 5 millions de voix entre les présidentielles et les législatives, en voilà une.
C'est bien dommage et même carrément déprimant !
Comme pour d'autres avant moi, cet article est une grosse déception. De la part d'Anne-Sophie Jacques, j'attendais mieux. On a là une sorte de compilation sans recul de textes de journalistes mainstream, y compris les formules toutes faites, comme dérive autoritaire du gouvernement de Nicolas Maduro. Avec le bouquet final quand Mélenchon consentira à partager son analyse sur la question alors qu'il vient précisément de produire un long texte sur le sujet.
Et vous, Anne-Sophie, quelle est votre analyse sur le sujet? Le sujet étant (nous sommes chez ASI) : d'où vient cet intérêt de nos journalistes aux ordres pour ce pays exotique?
Pour rappel : il y a quelques années, nous étions quelques-uns ici à nous interroger sur le manque d'intérêt des mêmes journalistes aux ordres (et par conséquent de ceux d'ASI) sur la situation au Honduras lors du coup d'état contre Manuel Zelaya. Nous attendons d'ailleurs toujours ici une analyse sur le sujet. Ce devrait pourtant être au coeur du métier d'ASI, l'analyse des phénomènes médiatiques.
Mais peut-être n'est-ce pas réellement le cas?
comme sur un certain nombre de sujets à l'international: des organes de presses, des rédactions, des médias s'adonnent à la caricature sur le fond et la forme:
(1) on prend à parti et on interpellle certains afin d'expliquer la situation dans un pays étranger que très peu savent décrypter en France;
(2) on joue au démagogue en interpellant et en provoquant en exigeant des explications en 30 secondes ou une minute;
(2) on décontextualise en faisant table rase dans ce pays: de son histoire, de son économie, de l'organisation de sa société, etc;
(3) on polarise en attribuant tous les maux à un camp, par exemple: les morts dans les manisfestations;
(4) on assène le même message sans droit de réponse;
(5) on ignore l'autre point de vue en choisissant des invités qui répètent sans nuance le même message;
(6) on prend parti sans connaissance ou avec de faux arguments (par exemple: le taux de mortalité infantile est en hausse au Venezuela, c'est faux).

On pourra donc féliciter TV5 Monde pour cette entorse aux points (4) et (5):
Venezuela : une autre vision de la crise avec le journaliste Maurice Lemoine:
http://information.tv5monde.com/info/venezuela-une-autre-vision-de-la-crise-avec-le-journaliste-maurice-lemoine-186736

Ou inviter à regarder une autre vidéo du Blog Lintegral qui donne aussi un autre son de cloche plus militant et qui laisse la place à une vraie contradiction avec cette Brève explication de ce qui se passe au Venezuela:
http://lintegral.over-blog.com/2017/08/breve-explication-de-ce-qui-se-passe-au-venezuela.html
comment se fait-il que l'on n'entende plus que BRUNET ces derniers temps sur les ondes ?
c'est un chien de garde, OK, mais un mauvais ! il fait partie des plus abrutis de ce petit cercle !
pire que Barbier, puisqu'il doutait si peu de son génie qu'il avait pondu un délire qui voyait Sarko gagner en 2012 !...
il s'est vautré lamentablement et a du se dire qu'il ne pouvait pas faire le coup de pigeonner les électeurs à chaque élection !
il a du réfléchir au moyen de se faire son fric autrement, et du coup la question est : combien touche t il de Jupiter pour détourner l'attention sur le Venezuela ?!.....en plein débat, voire contestation, sur la loi Travail !....
"vous avez dit bizarre" ??!!!...
Le Venezuela ne peut pas être un modèle pour la France Insoumise puisque le système économique mis en place par Chavez repose sur la rente pétrolière et que la France n'a pas de pétrole.
Par contre, que Mélenchon admire la volonté de Chavez de faire progresser l'alphabétisation, l'accès aux soins et le pouvoir d'achat des plus défavorisés n'est en rien infamant.
Mais le plus étrange, c'est que ceux qui attaquent Mélenchon sur le Venezuela, n'attaquent pas Ismael Emelien, le spin doctor d'Autocar premier qui a œuvré à la réélection de Maduro en le conseillant pendant sa campagne (fort mal d'ailleurs puisque celui-ci aurait perdu 15 points dans les sondages, ce qui fait penser que Macron en a perdu 14... Emelien est un artiste de la communication).
bah ca va se tasser petit à petit surtout si la dictature s'installe durablement ... questionner la FI sur le sujet reviendra à frapper un homme a terre, même les vampires de BFM finiront par lâcher le morceau, le sujet sera clos de fait.
C'est un peu comme interroger le parti communiste sur sa révérence de l'urss, aucun intérêt......
Ce qui m'inquiète, c'est cet alignement aveugle de nos 3 dirigeants successifs sur la politique américaine du bâton et du canon envers d'autres démocraties.
Pour ce qui est de la presse il y a longtemps que je me suis fait à l'idée seule la veulerie les dirigent tant ils n'ont de "journaliste" que le nom.
Je rêve d'entendre "nos" journalistes harceler les macronophiles sur l'air de "Soutenez-vous, oui ou non, une intervention militaire des USA au Venezuela?", "Vous n'avez pas répondu à ma question, êtes-vous partisan d'une intervention militaire de Donald Trump?", "Vous n'avez aucune objection contre une intervention militaire, répondez clairement", etc... etc...
Une vidéo intéressante donnant un coup de main aux militants de FI :

www.youtube.com/watch?v=5QptovdL9VE
Je suis surpris qu'aucun journaliste, ni cet article, ne reprenne le rôle joué par Ismaël Emelien dans l'élection de Maduro, pendant qu'il travaillait chez Havas et que personne ne questionne Macrons et ses conseillers à ce sujet. Je suis surpris également qu'au même moment ou Macron traite le vénézuela de dictature, il envoie son ambassadeur faire des courbettes devant ledit dictateur, comme l'a montré Jean-Luc Mélenchon sur son billet de blog : https://twitter.com/NadalDiplo/status/897279727442026496
Il serait bienvenue l'ajouter dans cet article que Mélenchon a proposé de débattre de la situation avec Macron ou son premier ministre. A ce jour c'est silence radio.
En terminant cet article le mot jésuite m'est venu à l'esprit. Il est mi-figue mi-raisin ( retour à l'envoyeur ) mais quand même plus raisin. Ainsi " Autrement dit, Mélenchon et ses "amis" sont pris au piège d’une "mécanique infernale" . Où sont-ils pris au piège si ce n'est en ne leur accordant pas un temps de réponse qui mériterait une émission à elle seule ? Enfin cet article ne manque pas de citations de l' éditocratie officielle renforçant ainsi par un effet mécanique sa vision. Où sont celles des analystes qui donnent une autre image de la situation ?
Non mais... attend!
Qu'est ce que le Gouvernement Maduro fait et que ne ferait pas n'importe quel Gouvernement confronté à n'importe quelle rébellion violente.
Et que fait donc le Gouvernement Français depuis plusieurs années, sinon la MEME CHOSE
La seule différence est une différence de volume de la répression, ne tenant qu'a une seule chose, le volume de violence des OPPOSANTS
Nous sommes toujours en Etat d'Urgence mes petits pères. Des militaires en armes tuent dans la rue tout agresseur, SANS AUTRE FORME DE PROCÈS. Et il n'en faudrait pas beaucoup pour passer en État de Siège; par exemple quelques manifestations bien senties contre les Ordonnances...
M'est avis que si les Insoumis font le dos rond, ce n'est pas par manque arguments mais plutôt que ceux ci risqueraient de faire voler en éclats le vernis de consensus qui maintient encore la paix sociale.
Faut pas qu'ils titillent trop les citoyens, ces loustics marcheurs, ils pourraient se retrouver à devoir courir...vite
Et leurs réponses [large]mi-figue mi-raisin[/large]ravivent l'injonction médiatique.

Pourquoi mi-figues mi-raisin ?
Quel réponses sérieuse peut-on apporter en 20s à une injonction médiatique sur une question aussi complexe que le Venezuela. Et pourquoi vous n'allez pas au fond des choses en traitant le problème de cette forme de propagande médiatique bien de chez nous contre la france Insoumis ...

.... la stratégie d’instrumentalisation du dossier vénézuélien pour faire le procès de la gauche antilibérale française...

....Ce déploiement médiatique ressemble furieusement à une injonction morale faite à la France Insoumise et à son chef de file dont on reproche avec insistance le silence sur le sujet, de condamner, bien entendu, ce « régime » honni et de souscrire au discours dominant. Les insoumis et les communistes français ne sont pas seuls au monde dans cette galère médiatique. Unidos Podemos, en Espagne, fait face au même procès médiatique depuis des années. Outre-Manche, c’est Jeremy Corbyn et ses camarades qui sont, en ce moment, sur la sellette.
Florilège de tweets d’hier et d’aujourd’hui

Cette instrumentalisation franco-française du Venezuela ne date pas d’hier. On se souvient par exemple de la polémique lancée par Patrick Cohen, à 10 jours du 1er tour des élections présidentielles, sur l’ALBA, de la manchette du Figaro du 12 avril « Mélenchon : le délirant projet du Chavez français ».....
http://lvsl.fr/venezuela-indulgence-presse-francaise-pour-violence-d-extreme-droite
En tout cas il est heureux d'apprendre que le gouvernement français n'est en affaire avec aucun pays au comportement litigieux. Israel, l'arabie saoudite, les usa ont sans doutes de grandes leçons a donner aux autres pays du monde.
C'est drôle que les médias n'interrogent pas les membres du gouvernement sur son soutien à l'Arabie Saoudite, le Qatar et sur les nombreux voyages payés par celui-ci aux politiques alors que ces deux pays soutiennent une guerre contre le Yémen.

Selon un rapport de l'ONU, 7 millions de Yéménites font face à la famine, 17 millions à la malnutrition et près de 500.000 enfants auront des séquelles liées à la faim. C'est quand même autre chose que du Maduro, non ? Mais c'est vrai que le Yémen n'est pas dans le camp du bien.

Quand tout ceci aura fini par être mis sur la place publique, comment seront qualifiés ceux qui étaient au courant depuis plusieurs années et qui n'ont pas informé ou qui auront fait diversion ?
"Avec la dérive autoritaire du gouvernement de Nicolas Maduro"...

Au moins le parti pris est énoncé dès la première ligne... une justification un tant soit peu sérieuse aurait-été appréciée.

On est pas au Monde ici.

Je ne paye pas un abonnement pour bouffer la propagande ordinaire des médias atlantistes.

Merci.
L'entretien avec David Greaber sur Hors Série prend ici tout son sens non ?
Mouais.
Sur @si vous prétendez analyser vos confrères mais vous ne faites que les paraphraser pour reposer leurs questions à l'identique.
Cet article est parfaitement inutile.
Dernière phrase : "Peut-être pourront-ils se rattraper sur Youtube quand Mélenchon consentira à partager son analyse sur la question."
Dites-moi, Anne-Sophie, serait-ce aussi une injonction faite à Mélenchon ? Et si il se refusait à "consentir", évitait de lâcher une analyse d'une situation de crise difficilement analysable ?

Au passage, vous sauriez si quelqu'un a fait l'analyse de l'"analyse" de Macron disant "une dictature qui tente de se survivre au prix d'une détresse humanitaire sans précédent" ?
Quelqu'un a dit quelque part que c'était léger sur le fond et lourd sur les conséquences vu ce que ça implique comme prise de position (faite pour la France, en notre nom) contre Maduro ?
Quand Trump se met à parler d'intervention militaire, doit-on entendre que la France grande libératrice comme en Libye ou en Syrie ne verrait pas d'objection à ce genre d'action contre "une dictature qui tente de se survivre au prix d'une détresse humanitaire sans précédent." ?
Avec la dérive autoritaire du gouvernement de Nicolas Maduro

Et encore ta rien vue...P******
Bon j'ai jamais été empreint d'un grand humanisme et ni d'un quelconque intérêt pour le prolongement existentielle sur Terre pour mon prochain aux idées idées opposé mais là plus ça va avec le vénézuéla et plus j'ai envie mais vraiment que maduro les finissent à coup de sulfateuse.
Honduras, Brésil... Deux pays qu'il fallait dénoncer tant que leurs gouvernements étaient dirigés par des gauchistes. Et deux pays où désormais les écolos et les syndicalistes peuvent se faire exécuter sans qu'un seul éditocrate ne vienne réclamer d'excommunication publique des dirigeants suivants de la part de Mélenchon ou d'un autre. C'est bien simple, le Honduras n'existe plus, et le Brésil est une grande démocratie qui absous ses dirigeants par un vote parlementaire quand la Justice souhaite faire le contraire...

Est-il nécessaire d'aller plus loin pour montrer toute la malignité de ce débat ?
Pourquoi les insoumis devraient-ils répondre aux injonctions des médias sur la crises au Venezuela?.....Voilà une question que les journalistes devraient se poser? Non?
N'est-il pas étrange qu'alors que le règne de Jupiter qui se transforme dangereusement en celui d'Icare,,la seule réponse que l'on apporte à l'opposition c'est Venezuela!!! De qui se fout-on pour ne pas y voir une diversion honteuse et ridicule? Comme le souligne Mélenchon:Baisse des APL Venezuela! impôt sur la fortune Venezuela! etc etc etc.....C'est de l'argumentation politique?....Il semble que le Venezuela ait le pétrole et la France médiatique assez peu d'idées.

D'autre part, le format des injonctions médiatiques ,à devoir se justifier en 30 secondes sur son soutien ou non aux chavistes....N'est-ce pas une autre façon de se foutre du monde ? Est-il possible ,devant l'ampleur de la désinformation et de la complexité du problème,de renverser ce rouleau compresseur médiatique?

Ne serait-il pas temps que les journalistes ,dignes de ce nom, fassent, leur boulot à ce sujet.Le traitement médiatique du Venezuela est une honte.

Vous voulez un point de départ? la loi d'amnistie (1ere) loi votée par le parlement nouvellement élu....refusée par l'horrible dictateur Maduro. Dans cette loi ,il y a énormément à creuser pour voir à qui nous avons affaire....tant du point de vue de ces grands démocrates de la MUD que du traitement médiatique affairant.C'est un document indiscutable du point de vue de la source......

Après analyse de cette loi,vous me direz si un état de droit peut accepter une telle ignominie?

Quelques uns ont fait ce boulot ;
https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/250216/venezuela-bonnes-et-mauvaises-victimes-au-venezuela-par-maurice-lemoine
https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/010416/venezuela-infos-pizzi-loi-d-amnistie-ou-loi-d-amnesie

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