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Commentaires

#Varoufexit

Aux créanciers défaits, le premier geste de Tsipras vainqueur a donc été d'accorder la tête de Varoufakis.

Derniers commentaires

Sur twitter, un hashtag semble prendre de l'importance : #ThisIsACoup ( " ceci est un coup d'Etat")
Daniel, d'habitude je vous trouve plus fin dans les analyses...dimanche dernier ce sont tous les Grecs de moins de 65 ans qui ont voté non, et pas seulement les "jeunes" comme vous dites... Etant moi-meme grecque, mariée a un slovaque, je peux vous dire que les discussions vont bon train, et il me semble que les choses ne sont pas aussi simples que vous les présentez.... Par exemple je pense que les plus de 65 ans ont eu du mal a voter non, non pas parce-qu'ils ont quelque chose a perdre mais parce-que ce sont eux qui ont établi et soutenu le systeme pourri qui a détruit la Grece ces trente dernieres années, ce sont eux qui ont détruit l'état en ne payant pas leurs impots, donc ce sont eux qui sont responsables en grande partie, et ca ils n'arrivent pas a se l'avouer. Quant a Leparmentier, difficile de le réduire a un excité tant son discours est politisé. C'est une honte pour le journalisme ce type.
#Varoufakis #grexit #tourdefrance Les porteurs d'eau médiatique du "Minotaure planétaire" remontent à grands braquets les bidons

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C'est vrai quoi, maintenant nos chers dirigeants sortent l'argument des "18 démocraties contre une seule" pour trouver une excuse pour balayer d'un revers de la main les résultats du référendum grec. C'est-à-dire qu'ils parlent à notre place, se servent de nous comme "caution" pour écraser la Grèce.

Eh, stop! Je ne suis pas d'accord! Les gars, si vous voulez vraiment savoir ce que nous en pensons, demandez-le-nous! Nous aussi on veut un référendum!
Tiens d'ailleurs, c'est vrai. On ne parlait pas, il y a quelques temps, des référendums d'initiative populaire? Démocratie directe, participative, et tout le tintouin?

Mais si, rappelez-vous: http://www.luipresident.fr/engagement/referendum-dinitiative-populaire-12807
D'ailleurs, ça a même été voté! http://www.vie-publique.fr/focus/referendum-initiative-partagee-definitivement-adopte.html Alors, qu'est-ce-qu'on attend?
...ah ben en fait non: http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/21/referendum-initiative-populaire-vote-inappliquable_n_4315311.html

C'est bête, hein?

Cela dit, c'est plutôt une bonne chose. Mieux vaut ne pas trop faire appel au peuple. C'est con le peuple, ça a tendance à mal voter. Du coup il faut le faire revoter l'année d'après. Ou alors se farcir un congrès à Versailles pour voter soi-même. C'est pénible, les congrès à Versailles; tout le monde sait que le tournedos Rossini est beaucoup moins goûteux que celui qu'on trouve près du Palais Bourbon. Non, décidément, il vaut mieux éviter les référendums.
Discours Merkel/Hollande : on attend une proposition des Grecs.

Signification : on va vous étrangler, et on fait semblant d'écouter.

On est partis pour le Grexit, et pour l'explosion de l'UE.... Parce que si on peut être viré, c'est qu'on peut partir....
Trouvé sur Facebook :

Conclusion du discours prononcé le 18 janvier 1957 devant la Chambre des députés par Pierre Mendès-France afin de justifier son refus d’approuver le traité de Rome :
« L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale.
Si la France est prête à opérer son redressement dans le cadre d’une coopération fraternelle avec les autres pays européens, elle n’admettra pas que les voies et moyens de son redressement lui soient imposés de l’extérieur, même sous le couvert de mécanismes automatiques.
C’est par une prise de conscience de ses problèmes, c’est par une acceptation raisonnée des remèdes nécessaires, c’est par une résolution virile de les appliquer qu’elle entrera dans la voie où, tout naturellement, elle se retrouvera auprès des autres nations européennes, pour avancer ensemble vers l’expansion économique, vers le progrès social et vers la consolidation de la paix. »

(quel rouge-brun ce Mendès-France !)
Intéressant, le Vite Dit de 17H55 Grèce : nuits d'insomnie et chasse à l'info (blog AFP)
On comprend pourquoi les infos données au public sont si merdiques alors que les journalistes se fatiguent tellement : ils sont capables de passer des nuits blanches pour savoir ... si Machin va dîner avec Chose.
Misère.
La couverture du référendum.

Acrimed...les perles, les condescendances, les inepties, les mépris de classe.
Tout se retrouve comme en 2005.
Les gonzes, ils l'ont amère et au fond...

http://www.acrimed.org/article4715.html
Il semble que les évadés fiscaux grecs viennent planquer leur pognon en Allemagne . Il y avait déjà pas mal d'allemands travaillant dans le tourisme sur certaines îles, comme Rhodes qui rapatrient le fric fait en Grèce chez eux, sans payer d'impôts sur place...La donneuse de leçons n'est en fait qu'une profiteuse...
Il s'est pris une belle fessée par piketty l'autre jour le parmentier...:
http://www.dailymotion.com/video/x2wb9u3_thomas-piketty-ceux-qui-cherchent-le-grexit-sont-de-dangereux-apprentis-sorciers_news
Que dire de la photo de Juncker, organisateur en chef de la fraude fiscale, tapoter la joue de Tsipras, la photo est tellement edifiante ?
Je ne voudrais pas d’un hachis le parmentier, il m’empoisonnerait, le produit est perime et nocif.
Je regrette Varoufakis, il est tellement plus sexy... que la bande de vieux cons qui ont mis la main sur l’europe et sur notre sort.
La naïveté règne sur le monde,

Surtout en matière d'économie car aucun humain ne peut réaliser ce qu'est un milliard d'€uros (c'est à dire 6,55 milliards de Francs de l'époque où le pognon n'était pas fait de billets de Monopoly sans visage ni signification.)

Et de plus tout est dans tout et inversement,

Et pour tout arranger tout se vaut et réciproquement... On est bien barrés !

Il est grand temps de prendre des vacances cher Daniel,

Cet objectif ultime de tout Français qui se respecte, ce Graal est pour vous aussi, venez donc faire un tour au Vietnam,

Nous pourrons passer un moment ensemble, vous mesurerez les réalisations socialistes,

Et vous assisterez avec moi, de loin, à l'écroulement depuis si longtemps prévisible de l'Europe. Comme au ralenti, dans un film sucré.

Ce sera charmant, vous verrez, j'en attends beaucoup et je serai enchanté de partager ce spectacle de choix avec un esprit éclairé.

PG
[quote= Daniel Schneidermann]A croire que le feuilleton a rendu fous tous ceux qui l'approchent de trop près.

... y compris les sondeurs ? Les instituts de sondage se sont à nouveaux complètement plantés !

Est-ce les sondés qui ont trompé les sondeurs (je l'avoue, je l'ai fait moi-même) ?
Ou encore est-ce la victoire possible du "oui" qui a motivé les "nonistes" ?

Ou alors a-t-on essayé de manipuler les Grecs (si finalement près de la moitié des gens vote "oui", n'ai-je pas tort de vouloir voter "non" ?) ?

Je comprends parfaitement les fondements mathématiques sur lesquels reposent les sondages. Mais de plus en plus de preuves s'accumulent pour nous apprendre à nous en méfier comme de la peste, et tout spécialement de ceux qui les commandent.

PatriceNoDRM
Et maintenant, qui va signifier un peu clairement à Hollande que la clé du dénouement de cette crise par le haut, c'est lui et ça ne peut être que lui ?
Les grecs reviennent avec un mandat renforcé. La politique de Merkel a été désavouée, mais elle ne peut pas initier de changement de cette politique, parce qu'elle a été élue pour ça.
Mais Hollande, par contre, a été élu sur la promesse qu'il négocierait la fin de l'austérité et une politique de croissance à l'échelle de l'Europe. Il serait temps de se rappeler de ses promesses de campagne, à l'heure où un pays qui fait un sixième de la taille du sien a montré qu'il pouvait faire bouger les lignes en Europe.
Dans l’article du Monde intitulé « Yanis Varoufakis, bête noire de Bruxelles, contraint à la démission » on trouve, entre autres, cette perle rare : « Mais être ministre des finances, c’est faire de la politique. Et manifestement, M. Varoufakis refusait de jouer le jeu. »

Mais qu’a-t-il donc fait d’autre, sinon de la politique ?

Sans doute, pour les grands démocrates de l’europe de la finance, faire de la politique c’est fermer les yeux sur la fascisation de la Hongrie, oublier de rappeler à l’ordre les gouvernement Espagnol qui promulgue une loi franquiste.

Faire de la politique c’est oublier les scrutins populaires quand ils ne vont pas dans le sens voulu par le capital.
Faire de la politique c’est écraser toute initiative sociale au nom de la concurrence libre et non faussée.

En démissionnant, Yanis Varoufakis fait de la politique. L’ombre de son mépris planera sur cette assemblée de zombies aux ordres des banquiers.

Zombies, vous avez dit zombies ?
En même temps, je vois pas bien en quoi il y a un problème. Que d'inquiétudes ! Que d'affolements !
Les grecs ont voté non ?
Bah, il suffit de faire comme s'ils avaient voté oui, et puis le tour sera joué.
En ce beau jour de juillet, une pensée émue pour nos élus en général et nos députés en particulier, qui hurlent comme des pourceaux que l'on égorge (et l'on se prend à vouloir ajouter «si seulement») à chaque fois qu'il est question de stopper le cumul des mandats et donc de leurs émoluments.

[quote=Y. Varoufakis] (...) agir collectivement sans se soucier des privilèges de la charge.

Pas mieux.
Il faut quand même avouer que cette Union Européenne a du plomb dans l'aile. La faute non au peuple mais à ces financiers qui ont asphyxiés les pays membres de l'Euro.

La Grèce a voté NON à l'austérité.

L'Angleterre prépare son référendum de sortie, non pas de l'Euro (ils ne font pas partie de l'eurozone), mais carrément de l'Union Européenne.

Tout le monde balise.

Est-ce que la Grèce ne fera plus partie de l'Euro et, dès-lors, le nombre de pays membres ira en diminuant préparant, par là-même, le démantèlement de cette monnaie.. ?

We will see.

Quant à Varoufakis, loin d'être affaibli, il est vainqueur car le résultat du référendum le conforte. Les membres de l'UE ne pouvaient pas garder un ministre qui les a traité de "terroristes" !!!

Je pense qu'il va juste changer de ministère...
Travail ? Emploi ? Affaires sociales ?

We will see aso !
Quel OXI-gène !
La version journalistique du hachis leparmentier ! Pas terrible, comme recette.
Leparmentier l'homme qui ne doute de rien, en même temps "twitter" et "analyse" ça fait un bel oxymore...
Sinon en attendant que Quatremer se réveille il y a sur Libé un bon papier de Maria Malagardis :
http://www.liberation.fr/monde/2015/07/06/la-victoire-modeste-de-tsipras_1344132
C'est trop facile, ou trop gentil, de parler de dérive vers la folie en parlant de Leparmentier. Ces écrits révèlent que lui et beaucoup d'autres sont des petits totalitaires assumés et réfléchis. Quel tartuferie de relever en se pinçant le nez les discours fachos de Sarkozy sur les Grecs quand ceux des Quatremer sont du même tonneau. Je ne voudrais pas avoir ces moines-soldats de la dette aux commandes d'un pays. Hier soir, sur toutes les antennes, la parole était, comme toujours depuis 2001, monopolisée par eux et leurs semblables dominants. A eux la fabrication des faits, l'énoncé de la réalité. Ca fait mal de savoir que la quasi totalité des medias dominants est traversée par un courant totalitaire quand il s'agit d'Europe et d'économie. Il y avait des invasions de plateaux qui se perdaient.
Ce qui me frappe là-dedans c'est cette espèce de puérilité dans les débats. J'ai vu passer hier cinq fois le tweet d'Arnaud Leparmentier par des gens qui s'en moquaient, qui n'était certes pas visionnaire, mais quelque part, on s'en fiche un peu. Lui-même avait fait fort dans la puérilité le veille en prenant un selfie avec Quatremer rive gauche pour se moquer des manifestants place de la Bastille.

Quelque part j'ai l'impression que le fait de pouvoir communiquer sur des fils de commentaires ou sur Twitter, mais de façon rapide, imparfaite, et sans les gardes fous constitués qui sont de se voir en vrai et de pouvoir aller boire un coup ensemble après pour désamorcer les désaccords, accentue cet effet de puérilité : les commentaires ou tweets sont pris avec un charge d'agressivité qu'ils ne devraient pas avoir, et les personnes impliquées finissent par en faire un affaire personnelle et une source de clash. Qu'Arnaud Leparmentier se soit permis la dernière fois son commentaire "les grecs jouent au poker, pourquoi pas nous" alors qu'il n'est pas censé faire la guéguerre avec les grecs (qui ne le veulent pas) montre, j'ai l'impression, qu'il finit par en faire une affaire personnelle.

Hier en suivant la soirée électorale sur Twitter, j'ai vu un drame similaire se nouer, quand Maitre Eolas et des twittos ont commencé à s'engueuler après qu'Eolas aie twitté que ça faisait dix ans qu'il n'avait pas vu l'extrême gauche et l'extrême droite danser ensemble. Quelques twittos ont donné les bons arguments factuels pour expliquer que cette analyse était très limitée, mais un certain nombre d'autres se sont répandus en attaques, ce qui n'arrange rien.
"And I shall wear the creditors’ loathing with pride."

Yanis Varoufakis
Le pire est sans doute que les hiérarques de l'Eurogroupe risquent de prendre le geste d'apaisement (le Varoufexit) pour un signe de faiblesse et continuer de camper sur leurs certitudes...

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