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Valls contre Hollande : ce que dit le choix des télés

Au soir de la victoire de Manuel Valls à l'élection présidentielle, en 2017, en 2022, en 2027 ou à toute autre date

Derniers commentaires

si une pétition circule pour virer poujades je signe immédiatement
Le FN seul n'a pas progressé en voix, mais si on ajoute le score du dissident soutenu par Carl Lang, l'extrême-droite a gagné 20% d'électeurs.
Bizarre de se plaindre de la banalisation du FN tout en entonnant systématiquement l'air du "c'est pas si grave" dès qu'il fait un gros score. Et puis, que l'abstention soit souvent en grande partie responsable de ces scores affreux n'a rien de réconfortant: le jour où il y aura 50% d'abstention à la présidentielle, et que Le Pen sera élue, on pourra toujours relativiser, on l'aura quand même dans le cul.
Le match Beauveau vs Elysée a été inventé quand Sarkozy et Chirac occupaient respectivement la place. C'est une redif'. Un sentier battu.
Excellent article qui mérite d'être diffusé et lu en masse... Comme souvent avec ce qui est dit sur @si d'ailleurs.

Merci
Un des plus pertinents 9h15 depuis longtemps. Traitant le même sujet mais sous un angle plus simpliste, le Petit Journal de Barhès, hier, a mis en lumière une chose importante qui prolonge, je trouve, et complète parfaitement votre papier Daniel... une simple comptabilisation de ce différentiel de temps de traitement, mais sur (presque) tous les JT du soir, et pas seulement sur celui de France 2. Où il apparaît que, globalement, le temps de "couverture" des déplacements de nos deux éminents édiles nationaux a donné un rapport de 1 à 5, au détriment de Hollande. Or donc, votre reconstitution de la conf' de rédac' de France 2, on peut estimer qu'il serait judicieux de la considérer comme conforme... à toutes les conférences de rédactions des journaux télévisés nationaux hier après-midi.

Il existe des études assez récentes et très complètes (mais je suis sûr que vous ne les ignorez pas) effectuées aux Etats-Unis, qui démontrent de manière assez stupéfiante une corrélation quasi-parfaite entre le temps de "passage" à la télévision des candidats aux élections et les résultats desdites élections. Ce qui a fait dire à certains journalistes US qu'avec un plan média prédominant, on pourrait parfaitement faire élire un cheval. On trouve assez facilement, sur le site du CSA, le décompte minuté des temps de passages dans les médias audiovisuels des candidats à l'élection présidentielle de 2012. Je l'ai téléchargé et ai tenté de compiler un peu tout ça (c'est donné mois par mois à partir de janvier 2012). Si l'on excepte François Bayrou qui a bénéficié d'une couverture assez large mais qui n'a finalement que très peu "accroché" (comparativement à sa performance de 2007), les scores des cumuls de temps de passage dans les médias de masse correspondent très exactement aux résultats des élections... Vous pouvez mettre côte à côte les deux listes, elle correspondent parfaitement. (Bayrou excepté : il a bénéficié d'un temps cumulé de médiatisation le hissant à la 4 place, et il est arrive 5e... Mélenchon cumulant le 5e temps cumulé et étant arrivé 4e).

J'ai pour ma part acquis la conviction qu'une poignée d'hommes (grands patrons des médias et leurs principaux actionnaires) "choisit" les candidats à mettre en avant, usant d'une technique de "tapis de bombe" médiatique... ainsi, là où, en façade, nous croyons vivre en démocratie, le choix ne nous est donné qu'entre ceux que cette poignée d'oligarques a choisis, présélectionnés. Je parle des deux ou trois réellement éligibles. Ils n'ont pas choisis Poutou. Ils se foutent de Poutou. Poutou fait vendre un peu de papier et fait de la bonne image parce qu'il est "folklo coco", mais là ou Hollande et Sarkozy ont bénéficié de 180 heures d'apparition sur les écrans en 4 mois, Poutou s'est contenté de quelques poignées d'heures seulement... négligeable. Oubliable.

En 2009/2010, il a été décidé quelque part que DSK, oustider par ailleurs assez lamentable (quant à son résultat) aux primaires socialistes de 2006, serait LE candidat de la gauche pour 2012. L'argument : c'est un économiste hors pair. Outre que jamais, à aucun moment, les médias ne nous ont présenté le plus petit début de démonstration qui aurait pu étayer et justifier cette assertion assénée à longueur de temps, il est à noter que DSK était à l'étranger depuis fin 2007, n'avait à aucun titre développé un quelconque projet ni la moindre projection politique en France. Et pourtant... sondage après sondage... il grimpait, grimpait, seulement occupé, professionnellement, à montrer l'étendue de son incompétence dans le traitement de la crise grecque par le FMI d'une part, et le fond totalement libéral de son logiciel politique d'autre part. Mais, c'était dit, répété, asséné, ressassé jour après jour : c'est LE candidat que nous attendons à gauche. C'est lui ! Pas un autre. Le meilleur. Le seul qui puisse battre Sarkozy. Et ils nous en ont goinfré, jouant alternativement sur le mystère grotesque du "ira/ira pas", "s'exprimera/s'exprimera pas"... et sur la compétence, le talent mondialement reconnu du bonhomme.

Ce que nous vivons avec Valls, ce sont les prémices de la construction médiatique du prochain "bon client" de 2017, celui qui fera vendre, celui qui produira de l'image accrocheuse, du clash, du buzz... et on va nous en goinfrer jusqu'à la nausée. Bien sûr, il lui faudra un concurrent. Et on va nous en construire un... je le vois se profiler déjà. Un concurrent à droite. Sarkozy, quoi qu'on dise, verra ses casseroles lui peser de plus en plus au pieds et ne sera évidemment pas le recours. Quant à l'UMP, qui s'en dégagerait pour contrer le phénomène Valls ? Personne évidemment. Non. Il y a quelqu'un qu'on va commencer à nous vendre dès l'an prochain, comme on commence à nous vendre Valls, j'en prends le pari... grande compétence, respecté sur la scène internationale comme personne, ancien ministre à un niveau éminent, et... femme de surcroît. La nouvelle Hilari Clinton, la Merkel française... Christine Lagarde. Je suis convaincu que le "système" médiatique (je n'aime pas le mot et pourtant... j'ai beau chercher, je n'en trouve jamais d'aussi conforme à ce que je pressens de ce qui nous entoure) la choisira en 2014 ou 2015, fraîchement sortie du FMI où, comme son digne prédécesseur, elle aura effectué un travail lamentable, nocif et trompeur. Elle sera poussée sur le devant de la scène sans bilan national. Son bilan international sera, comme sa prétendue compétence (en terme de stratégie et même de vision d'un quelconque intérêt général s'entend), grossièrement présentés comme "brillant". Grossièrement, car la teneur ne sera jamais détaillée, le fond ne sera jamais inspecté. Reste l'affaire Tapie qui pourrait occasionner une entrave... à suivre. On sait jamais. Mais si ce petit caillou dans sa chaussure est dégagé, vous verrez, Lagarde, on va en bouffer !
Bonjour
Depuis 2002, la conscience républicaine de notre pays est en pleine décrépitude.
Des appareils politiques et médiatiques qui nous servent Chirac, puis Sarkozy puis Hollande et enfin Valls ou La Pen comme tête de gondole, cela montre que nous sommes tombé bien bas, très bas…
Je sens que je vais me retirer en Lozère sans journaux ni télé, et vivre de châtaignes et de champignons !!!
Il n'y a guère, aucun journal n'aurait relevé ce genre d'information.
Le mode de diffusion du discours dominant étai le fait de spécialistes.

S'il fallait une justification à l'existence de ce site...
Cibler uniquement Pujadas, c'est un peu facile : c'est un tropisme de plus en plus courant dans ce que vous appelez 'lémédias', (formule dont je ne vois pas l'intérêt : 'les médias' dit de manière un peu moins caricaturale exactement la même chose).

Rien que dans les dernières 48 heures :
- "La réforme Peillon a du plomb dans l'aile : une mairie a décidé de faire marche arrière'. (Incidemment, on apprend qu'il y a une quarantaines d'écoles du même département qui ont appliqué cette réforme sans la remettre en cause, et le maire indique qu'il y a eu des problèmes d'organisation qui ont inquiété les parents, et qu'il préfère, pour la sécurité des élèves revenir à la situation antérieure et se donner un an pour mieux s'organiser). (source LCI, qui pourtant a adopté la même accroche)

- "Le Front national fait une percée chez les enseignants" : c'est une tendance forte, qui a convaincu, si j'ai bien entendu, une quarantaine d'enseignants sur 800.000. (France Info)
[quote=DS]
C'est faux : entre 2011 et 2013, il n'a pas progressé en voix. Ce sont les électeurs des autres partis qui se sont abstenus.



Cela fait l'hypothèse que les électeurs du FN ne sont pas sujets à l'abstention. Si 30 électeurs FN se sont abstenus (mais sont tjs FN) et que 15 ex-UMP et 5 ex-PS et 10 ex-communistes sont passés FN, ça fait un chiffre stable pour le FN, une baisse pour les autres partis, en vote, mais une progression pour le FN dans le nombre de gens qui épousent ses idées. Bref, avec juste les suffrages exprimés, on peut aussi bien dire que le FN a augmenté que dire qu'il n'a pas augmenté. Tout dépend de ses biais idéologiques.

[quote=DS]
quand un très long emballement de plusieurs mois sur l'insécurité avait conduit à l'élimination au premier tour de la présidentielle de Lionel Jospin, le 21 avril 2002.



C'est sûr que c'est juste ça qui a causé l'élimination de Jospin en 2002. Le fait que 8 candidats sur 16 soit de gauche, contre 2(4?) extrême droite et 1 seul pour l'ex RPR ça n'a pas joué, mais alors pas joué du tout.

Donc en 1 chronique, on a un exemple de deux des principaux problèmes actuels d'arrêt sur image: une absence de compréhension de tout ce qui touche de prêt ou de loin à la science, math inclus (probablement faute de spécialistes dans l'équipe), et des biais idéologiques qui font passer des croyances pour des faits. Ce qu'@SI avait initialement pour vocation de mettre à jour.
Bonjour
Je pense que dans votre raisonnement sur les abstentions, vous supposez que les abstentionnistes FN restent fidèles au FN mais n'ont pas voté pour lui, ce que vous appelez un biais idéologique.
Au bout du compte, au résultat, et sans suppositions sur les abstentionnistes, comme le dit Daniel, il n'y a eu aucune progression en voix du FN.
Tout à fait d'accord, mon point étant d'exposer que les chiffres bruts ne permettent pas d'extrapoler qui a voté quoi, et qui s'est abstenu. Comme il n'y a pas de quorum à cette élection, le nombre absolu de voix ne sert à rien, ce qui compte, c'est les % relatifs, et dans ce cas là, on voit une augmentation du FN. Si sur un village de 1000 habitants, personne ne vote à part les 2 irréductibles FN, le maire sera FN et élu avec 100% des suffrages exprimés. Ca ne veut pas dire que 100% du village est FN, mais il n'en reste pas moins que c'est cette politique qui sera appliquée.

De la même façon qu'un thermomètre à mercure ne donne jamais que la température du mercure dans le thermomètre, et pas celle de la pièce, une élection au suffrage universel direct donne l'avis moyen des personnes qui se donnent la peine de voter, pas de la population.

Donc au bout du compte et sans supposition sur quoi que ce soit, le FN a réunit plus de suffrages que les autres partis et plus qu'en 2011.
En se basant sur les seuls pourcentages, on fait au contraire l'hypothèse que les abstentions se répartissent de façon égalitaire, rien n'est moins sûr.

Mais le plus important, c'est de se demander à partir de quel pourcentage d'abstentions une élection cesse d'avoir du sens. Personnellement, je me disais "À partir de 50%, on va commencer à interroger la représentativité des élus". Or, là, on en est aux deux tiers, et on continue a faire comme si ça avait du sens. Le jour où seuls les candidats voteront, on continuera de faire comme si???

Je veux bien qu'on interroge les seuls pourcentages, mais alors, 40% de 30%, mathématiquement, ça ne fait que 12%. C'est un calcul très facile, une simple multiplication, qu'on pourrait faire à chaque élection, et que, bizarrement, les journalistes ne font jamais, eux qui adorent nous gaver de chiffres.
En ne considérant que les pourcentage, on ne fait des hypothèses sur l'abstention que si on considère que l'élection représente l'avis de la population au lieu de l'avis des gens qui votent.

De mon point de vue, les élections ne donnent une représentation que de ceux qui votent: par définition, on ne peut pas savoir ce qu'un abstentionniste veut, c'est pour cela qu'on ne peut pas prendre en compte leur avis.

Pour ce qui est de la réprésentatitivé et l'absention, ce sont deux choses complètement décorrelée: si l'abstention est répartie de façon homogène à travers tous les courants de pensée, peu importe la quantité d'abstention:
vous avez 100 personnes, 60 voteraient A, 25 B 10 C et 5 D (soit respectivement A 60%, B 25% C 10% et D 5%). Si de façon homogène seule une personne sur 5 vote, vous avez 12 voix pour A, 5 B, 2 C et 1 D, soit sur 20 personnes 12/20=60% A, 5/20=25% B 10% C et 5% D): même avec une abstention de 80%, la répartition des idées est maintenue, et la représentatitivité parfaite.

Le problème, c'est qu'on ne peut pas savoir, comme dit en préambule, ce que pensent les abstentionnistes. C'est pour ça que dans un système de démocratie représentative, il est important que tout le monde vote. Corrolaire: ceux qui ne votent pas n'ont pas à se plaindre.

A la réponse "oui mais y'en a aucun qui me correspond vraiment" (ce qui est mon cas), on rétorquera que deux options s'offrent à vous: choisir celui ou celle qui s'approche le plus de vos convictions, ou entrer en politique soit même. J'ai opté pour le premier, faute d'avoir le temps du second.

Voter blanc ou s'abstenir, ce n'est pas de la protestation politique, c'est du gâchis.
Vous êtes bien sévère. "Une abscence de compréhension de tut ce qui touche de prêt ou de loin à la science". Comme vous y allez... Alors que précisément, DS remet en perspective les chiffres en relativisant le phénomène de la progression du FN par un fait qu'il juge prépondérant : la montée de l'abstention qui frappe d'abord et avant tout les partis de gouvernement.

Ensuite, bien sûr que de nombreux paramètres sont à prendre en compte dans le résultat des présidentielles de 2002. Mais l'omniprésence du thème de l'insécurité en est un des principaux, et ont sait que (désolé, j'ai pas les références) ces thèmes sont favorable à la droite.
Evacuons d'abord ce qui peut être vite traité : ce que vous appelez à tort fait prépondérant, je l'appelle biais. Ce serait un fait si ça avait été prouvé (ou même juste investigué) ici. Or là, c'est une pure hypothèse de sa part, potentiellement soutenue par des études réalisées dans d'autres cas, mais dont la transférabilité n'est pas prouvée. Utilisé cette hypothèse comme un fait, c'est dangereux, non seulement d'un point de vue logique, mais aussi d'un point de vue politique: cela risque de minorer une potentielle réelle montée du FN, et à ne pas l'anticiper, on se retrouvera fort dépourvu quand la bise sera venue.

Pour ce qui est des questions scientifiques, de mémoire, dans le débat sur l'origine de l'énergie utilisée par la France en cas de pic de demande, l'article titre: "GRAND FROID : LA FRANCE DÉPEND-ELLE DU SOLAIRE ALLEMAND ?" avec comme sous titre : "Elkabbach et Sapin s'empaillent. Notre réponse : ça dépend des années !"

Ca aurait du être "Notre réponse: Non".

Parce que si on prend juste les chiffres présents dans l'article: l'importation maximale de courant en France est de 10%. Admettons qu'on ait besoin de l'intégralité de ces 10% ET que tout vienne d'Allemagne. Le solaire représente 3.1% de leur production. Comme on ne peut pas dire "toi t'es un électron produit par du solaire, tu vas là bas, toi t'es un électron produit par du nucléaire tu vas là", on peut considérer que dans ces 3,1% des 100% de l'énergie fournie par l'Allemagne sont d'origine solaire. Ca veut dir qu'en cas d'importation MAXIMALE, avec une source unique, seuls 3.1% des 10%, soit 0.3% de l'énergie consommée en France, seraient dus au solaire allemand. Au maximum 0.3% je n'appelle pas ça une dépendance.

De mémoire tjs, Un extrait d'interview de Xavier Niel sur la faible efficacité des centres d'appel de Free, avec un taux de réponse moyen de 50%. Lui de répondre "et ben ça veut dire que si vous appelez deux fois, vous êtes surs de nous avoir". Personne, suite à cette séquence, ne bronche sur le plateau d'arrêt sur image. N'importe qui avec un petit baggage scientifique aurait fait remarqué, que, non, si vous appelez 2 fois (sans être totalement idiot ou masochiste), vous n'avez toujours qu'une chance sur deux d'avoir qq'un au bout du fil.
Demonstration: si vous appelez 2 fois, c'est parce que la première fois vous n'avez pas eu de réponse à votre coup de fil (c'est la clause de "sans être totalement idiot ou masochiste": pourquoi se farcir à nouveau la musique d'attente si vous avez déjà eu la réponse à votre question). Le deuxième appel ne dépendant pas du premier*, vous avez tjs juste une chance sur deux de voir votre appel aboutir.

A l'inverse, si vous vous dite d'emblée, j'appelle 2 fois max, vous avez 75% de chance d'avoir au moins une réponse à votre coup de fil, puis que vous n'avez qu'une chance sur 4 de ne jamais voir votre appel pris. Mais ça reste 75% de chance, pas une certitude.

Et j'en passe sur les OGM avec Séralini etc...

D'un autre coté, quand on voit comme Sébastien Bohler était traité sur le forum, on se dit que peut-être @SI n'est pas si loin de melty que ça, écrivant pour une audience donnée.

Donc je ne suis pas sévère, je suis lucide, et je trouve ça dommage qu'@SI, dont je tiens le travail en haute estime, ne soit pas à la hauteur dès que des chiffres pointent le bout de leur nez.

*Je doute que Free ait mis en place un système de tri des appels en donnant priorité à un numéro ayant déjà appelé sans avoir été receptionné, mais c'est un biais personnel.

Evacuons d'abord ce qui peut être vite traité : ce que vous appelez à tort fait prépondérant, je l'appelle biais. Ce serait un fait si ça avait été prouvé (ou même juste investigué) ici. Or là, c'est une pure hypothèse de sa part, potentiellement soutenue par des études réalisées dans d'autres cas, mais dont la transférabilité n'est pas prouvée.

Après une brève recherche sur la toile, je confesse que je n'ai rien trouvé tendant à prouver que l'abstention frappe moins le FN que les autres partis. Donc je m'incline. Mais c'est pas là un problème de math, tout simplement une hypothèse politique fausse (à moins que DS ne fournisse des sources ?).

Pour les autres exemples que vous donnez... c'est sûr qu'avoir dans l'équipe quelqu'un qui a un vrai baggage scientifique serait un plus très appréciable, mais faut avoir le budget. Après vous accumulez des exemples très variés, ça ne fait pas une démonstration. De là à dire que les sujets scientifiques sont si mal traités que ça sur @si en général... J'imagine malheureusement que les articles sur l'éducation nationale, ou le sport, souffrent aussi de l'abscence de l'oeil aiguisé d'un relecteur spécialiste. Le forum sert aussi à ça :-)

PS : j'ai moi aussi une formation scientifique
2002 : explication complémentaire - et au combien élémentaire ! - expliquant le score de L.Jospin :
1er tour : 16 candidats dont 15, sont dans l'obligation ontologique de critiquer le bilan du 16 ème ! (dont 8 de gauche*, merci philéas Frogg)...Donc, à 1 contre 15 le score de Jospin est déjà un exploit !

* dont, pour mémoire, C. Taubira !!!!
Je voulais faire un parallèle entre les choix éditoriaux de Pujadas et ceux de DS, mais le bracelet que je porte à la cheville s'est mis à faire bip bip... C'est encore trop tôt...
Pour ne pas se faire polluer par la logique à 2 balles pujadienne,une seule solution:ne pas regarder les infos sur la 2,susceptibles par ailleurs de perturber la digestion...Ni sur la 1,ni sur les machins qui tournent en rond,LCI,Itele ou BFM.Pour rester ZEN et conserver une intelligence claire,les virer tous,les uns après les autres et aller chercher l'info dans la presse en mélangeant les titres.
Et à France inter,je conseille d'éviter d'interroger le truand Balkany sur le non lieu de son copain.J'ai trouvé ça indécent.
Décidément le déconnomètre ne s'arrête plus.
"Ainsi France 2 semble-t-elle repartie comme en 14, plus précisément comme en 2001 (...) Jusqu'aux Européennes, elle va nous fabriquer un monde parallèle, à base de Roms, de flics, et de Marine Le Pen."
Bien vu, comme l'ensemble du billet. Mais, comme souvent sur ASI, je reste sur ma faim : le "comment" est bien montré, mais le "pourquoi" n'est pas abordé.
Dans le cas précis, j'aimerais avoir des hypothèses sur les raisons de cet emballement médiatique (y compris donc sur le service public, supposé favorable à l'actuel gouvernement) pour la question de l'insécurité. Quelles forces sont à l'oeuvre? Quels intérêts?
Si j'ai bien compris, l'actu, pour coco, c'est tout ce que les autres vont à son avis considérer comme de l'actu. Coco sait-il qu'il est en plein concours de beauté de Keynes ? ( je ne vote pas pour la plus belle, mais pour celle dont les autres vont penser que les autres vont l'élire) speculum=miroir.
Vous avez raté le plus beau. Hier soir dans Le petit journal de Canal plus, un sujet était consacré à la couverture de ces deux déplacements gouvernementaux et leur traitement médiatique. En clair, France 2 n'est pas seule à favoriser Valls, elles s'y sont toutes mises. Faut-il y voir la main experte d'un de ses deux amis avec qui il forme un trio inséparable, Stéphane Fouks ? Bien entendu, la focale sur l'insécurité allant au troisième, Alain Bauer...

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