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@ux sources d'Olivier Delamarche, prophète de malheur

En pleine tempête économique, Maja a pris son courage à deux mains et a décidé d'aller aux sources d'un analyste financier.

Derniers commentaires

juste une toute petite rectification: Olivier Delamarche cite "Jean-Louis" Bechade comme source d'information, c'est en fait "Philippe" Bechade.
Bravo pour cette émission!
Si , il y a des solutions :
- Vendre ses actions ou ne pas en acheter, garder son assuranve vie en fond garanti mais ne plus rien épargner dessus.
- Acheter un potager
- Prendre des cours de jardinage
- Acheter une vache (l'animal de le plus efficient d'un point de vue alimentaire avec le porc)
- Se mettre à l'agriculture
Le retour à la terre: on est en effet à l'aune d'un nouveau cycle...

Je rigole (à peine)
Pouf
http://www.laprovence.com/article/france-4424

Et hop, juste pour 1 milliard de plus. Bha vi, quand les gens payent plus, y'a contentieux donc des enquétes possibles.
Comme c'est curieux, tous ces analystes économiques qui nous annoncent avec délectation les souffrances terribles et imméritées que nous allons endurer pour la/.les prochaine(s) décennie(s) et nous qui les écoutons avec "ravissement" comme Justine qui recherchait ou fuyait lson Divin Marquis. Sombre mystère de l'âme humaine.!!!
Moi aussi, j'ai été exaspérée par les euh, les ah, les fluctuations dans l'intensité du débit; je suis un peu comme les marchés de ce point de vue.
Le caméraman aussi, nous a donné le tournis.

On pardonne tout aux artisans d'a.s.i.

Babouchka 16
juste un bémol au concert de louanges, j'ai du me faire violence pour écouter jusqu'au bout parce que les "euh" à tous bouts de champ ça m'a saoulé. bon évidemment c'est juste un bémol puisque justement malgré ça je suis allé au bout.
super ! mais bon c'était qui aux commandes de la caméra??:) y avait pas de pilote là non plus on aurait dit!
Apathie sur canal + tient le même discourt quoi qu'en pense arrêt sur image.
Merci Maja pour cette découverte formidable. Je ne connaissais pas Olivier Delamarche et je le cite maintenant sans cesse à mon entourage.

Permettez-moi une question personnelle : pratiquez vous toujours la sculpture sur emballage de babibel ?
Où puis-je trouver les références des blogs suisse et allemand dont parlait Maja ? Merci de me répondre.
mr Delamarche a donné quand même des solutions !
une d'elle est, un jour, de ne plus honorer ses dettes;
et bien c'est certainement ce qui va se passer;
les principales victimes seront les chinois et les pays arabes;
surtout les chinois: ils nous fabriquent des trucs pas chers et nous prètent ( ? )
de l'argent pour les acheter ...
chercher l'erreur !
en fait j'ai travaillé dans une université d'économie et au conseil d'administration de cette université,
un professeur géographe a dit: "je ne comprends pas c'est le département d'économie qui est
systématiquement déficitaire";
ben oui, pourquoi ? pour avoir + de fric l'année d'après mais ça les économistes ne l'ont pas dit;
ils ont baissé la tête, certes, mais n'en ont pas démordu et ont même pensé quel imbécile, ce type
c'est les politiques qui font l'information

1) C'est faux, il y a la voix. Celle qu'on n'entend que dans les gares. Elle donne des infos et subversives: La privatisation des rails qu'elle dit. C'est énorme. Je sais que j'entends mal et je suis distraite. Est-ce que quelqu'un a entendu comme moi, disent-ils la modernisation ou la privatisation des rails pour expliquer les changements d'horaires de tous les trains mi-décembre?

2) C'est faux surtout parce que ce ne sont pas les politiques qui font l'information, c'est l'ump qui fait sa propagande. Les autres politiques sont là pour se faire pièger tout en servant d'alibi, suite aux règles sur le temps de parole.
une parole de mr Delamarche dans la 1ère vidéo à méditer:
c'est les politiques qui font l'information,
SVP UN LIEN POUR TELECHARGER L'EMISSION!!!!
Salut à tous, je viens de trouver la nouvelle et elle est intéressante :

Pourquoi l'univers bancaire de barre en sucette ? Peut-être parce que la Federal Reserve a un tout petit peu créé $ 16 000 000 000 000 hors de tout contrôle, les a offert à ses amis les banquiers sans contrepartie, ce qui représente plus que l'ensemble de la dette totale des états unis., n'a exigé aucun remboursement, et prétend désormais que c'est un trou inexplicable dans ses comptes.

http://www.dailypaul.com/188540/audit-teh-federal-reserve-reveals-16-trillion-in-secret-bailouts

Bien sur, les seize mille milliards perdus ne sont que ceux qui ont été retrouvés par le GAO sur la période 2008-2010, on peut soupçonner que des sommes encore plus importantes se baladent dans la nature depuis bien plus longtemps que ça. Et je parie que le gouvernement va continuer de prétendre qu'on n'atteint pas les 2% d'inflation.


Pour vous mettre en appétit :

Citigroup: $2.5 trillion ($2,500,000,000,000)
Morgan Stanley: $2.04 trillion ($2,040,000,000,000)
Merrill Lynch: $1.949 trillion ($1,949,000,000,000)
Bank of America: $1.344 trillion ($1,344,000,000,000)
Barclays PLC (United Kingdom): $868 billion ($868,000,000,000)
Bear Sterns: $853 billion ($853,000,000,000)
Goldman Sachs: $814 billion ($814,000,000,000)
Royal Bank of Scotland (UK): $541 billion ($541,000,000,000)
JP Morgan Chase: $391 billion ($391,000,000,000)
Deutsche Bank (Germany): $354 billion ($354,000,000,000)
UBS (Switzerland): $287 billion ($287,000,000,000)
Credit Suisse (Switzerland): $262 billion ($262,000,000,000)
Lehman Brothers: $183 billion ($183,000,000,000)
Bank of Scotland (United Kingdom): $181 billion ($181,000,000,000)
BNP Paribas (France): $175 billion ($175,000,000,000)


Note pour plus tard, le plan officiel de sauvetage que la FED a vendu au gouvernement et qui a failli ne pas être accepté portait sur 787 milliards.
Le mardi, c'est Delamarche, le Vendredi c'est Jorion, et tous les matins c'est MorningBull.
Ce qui me plait chez Delamarche, c'est le contraste entre son discours et la doxa économique que l'on lit quotidiennement dans "Les Echos" ou regarde sur BFM Business. La presse économique est remplie d'articles surréalistes ou les pertes se nomment des "profits retardés", ou la récession s'appelle "croissance légèrement moins importante que prévue", et les banques en quasi-faillite des "entreprises financières en phase de restructuration".
Savez-vous qu'une semaine avant la faillite de son entreprise, le PDG de MF Globals, Jon Corzine, a vanté les solides ressources de son entreprise, les perspectives positives et son incroyable savoir-faire, qu'il a dit qu'il était «particulièrement satisfait» des développements récents, et prédit "un rendement compétitif" aux actionnaires dans les trimestres à venir ?

Toute une novlangue face à laquelle le franc-parler d'O.D fait office de dynamite ("Ben Bernanke est un crétin", "Les marchés actuels, c'est du pénal..").

Bref, je suis Fan.
Bonjour à toutes et tous,

voici un article qui me semble intéressant sur lequel discuter :

http://www.da-esterel.fr/article-manoeuvres-en-coulisses-a-l-elysee-vers-de-vraies-fausses-nationalisations-84919769.html

Bonne lecture ...
Juste un détail : en toute fin d'intégrale, comme d'habitude pour ceux qui considèrent le marché comme auto-régulé, le retour à un point d'équilibre se fait attendre ; or il y a plusieurs types d'équilibres et certains sont instables...

En classe de physique on les classifie en courbes : courbe en U ou courbe en cloche ; évidemment sur la courbe en cloche le point d'équilibre une fois dépassé, il faudra faire de grands efforts pour revenir à une position d'équilibre dont on sent bien qu'elle n'a rien de naturel.
C'est peut-être à l'image de notre situation économique actuelle : un peu comme dans le jeu de l'équilibre d'une bille dans un labyrinthe à trous (je ne connais pas le nom de ce jeu)
Les statuts du FESF sont publics, ils sont sur internet!!! ce n'est ni difficile ni cher de trouver cette info!!!
Les journalistes ne seraient ils pas de gros feignants, par hasard?

Vous m'étonnez, qu'on ne lise pas la presse française!!
J'en connais qui vont s'abonner juste pour ces 90 minutes (si si je vous jure).
Quelques sites internet indispensables pour suivre l'actualité économique :
http://minuit-1.blogspot.com/ avec l'intégrale des chroniques d'Olivier Delamarche
http://liesidotorg.wordpress.com/ avec des publications de traders et analystes économiques.
http://www.jovanovic.com/blog.htm et sa revue de presse internationale (Pour les retardataires, les émissions de radio de Jovanovic ici : http://rim953.fr/?cat=5 )
Je n'en croyais pas mes oreilles la première fois que j'ai écouté l'émission.
C'est pourquoi j'ai récidivé une 2ème fois tellement c'est bien(*) !
Ah imaginer les cro-magnon de l'économie qui passent à la télé se jeter sur leurs tables de multiplication pour vérifier ce que dit Delamarche...

Merci Maja.


(*) Oui, je sais...
excellent...
j'ai adoré et ne vais pas manquer toutes tes émissions, Maja, et tout ASI...
il m'a fallu du temps (de pas de travail ni tune mais bon...) avant de m'abonner à ASI mais ça y est...
donc dégustons...
Excellent ! Bien meilleur cadrage, et la sautillante Maja qui réussit à prolonger la conversation de façon à avoir du rab d'information.

Voilà donc une version moderne de la tragédie grecque, Cassandre et le choeur annoncent l'ultime et funeste issue des évènements, mais c'est trop tard. La guerre de Troie aura lieu.

Nulle fin du capitalisme, simplement une longue crise, avec bientôt le grand collapsus qui va l'engendrer.
Nous ne pourrons pas dire que nous n'étions pas prévenus. Mais nous savons aussi que rien ne peut l'empêcher. La donne politique est celle-là.

Trop tard ! Trop peu ! Trop dur !
Serait-il possible que ASI offre comme pour ses autres émissions un lien permettant le téléchargement de l'intégrale de l'émission de Maja ? Ca serait très utile pour pouvoir profiter de l'émission notamment dans le train...
Ce type est un "contrarien". Il y en a d'autres sur le net (voir par exemple, la chronique agora).
Ce sont des "analystes", vendeurs de "lettres confidentielles" (il suffit de payer -cher- pour la recevoir !) et/ou de produits dérivés.
Ils se démarquent de leurs concurrents en prenant une posture pseudo-libertaire : le système est pourri (scoop), les banques roulent leurs clients dans la farine (re-scoop), les pouvoirs publics sont leurs complices, ils les aident à tondre le populo (re-re-scoop).
Les "contrariens" visent le créneau des ex-soixantehuitards, ceux qui ont fini par accumuler un bas de laine et cherchent à en tirer une petite rente en boursicotant un peu, mais qui n'ont aucune confiance dans le "système" qu'ils ont passé leur vie à agonir.
Un loi psychologique veut qu'on fasse d'autant plus confiance à un devin (on parle de prévisionniste aujourd'hui) qu'il vous prédit ce que vous espérez. Donc ces gens prédisent, à leurs clients (qui espèrent en leur for intérieur que le pronostic du vieux Marx se réalisera un jour), que le capitalisme va dans le mur.... Avec bien sûr des nuances. Pour certains, comme Delamarche, le marché est incontournable, mais ce sont les hommes de pouvoir (économique ou politique) qui l’empêchent de fonctionner selon le modèle pareto-walrassien.
Les "contrariens" ne sont ni plus mauvais, ni meilleurs que les autres. Et il est toujours facile (et un peu malhonnête) de pointer, comme le fait Delamarche en visant Patrick Artus, une erreur de prévision qui, après-coup, semble toujours ridicule. En l’occurrence il s'agit d'une prévision de mars 2007 et non de fin 2007 comme le prétend Delamarche (il confond sans doute avec la date de l'article du Canard Enchaîné qui s'était payé Artus). Ce dernier, n'est pas du tout un guignol. C'est un prévisionniste "honnête" qui comme tous les autres a raison... une fois sur deux. En 2005 il publiait d'ailleurs "le capitalisme est en train de s'autodétruire".
En matière de prévisions économiques il y a des choses plus ou moins faciles à deviner. Ainsi, compte tenu du nombre de naissances l'année N, il est facile de prévoir (avec une marge d'erreur très réduite) le nombre de livres de CP qui se vendront en N+6.
Donc un économiste professionnel, se trompe environ une fois sur trois ou quatre. Si on élimine les cas de prévisions très faciles (mais que le candide ne voit pas), on retombe sur le "une fois sur deux".
Cela a été prouvé par une expérience dans laquelle on demandait à des singes de lancer des fléchettes sur une liste couverte des noms des sociétés de l'indice Dow Jones. Après on vérifiait les performances des titres sélectionnées. Puis on comparait avec ceux recommandés par des spécialistes. Les singes ne faisait ni moins bien, ni mieux.
En cherchant bien, on trouve toujours le petit génie qui a prévu telle ou telle crise ou, au contraire, celui qui s'est planté en beauté.
Alors pourquoi un Delamarche passe-t-il sur une chaîne comme BFM Business ? C'est une question de segmentation marketing. Il faut 90 % de commentateurs mainstream et 10 % de "contrariens".
Et, au titre du bénéfice secondaire, cela permet toujours, après coup, de ressortir un de vos commentateurs qui avait vu juste !
Ahhh, je comprends mieux. Il s'inscrit parfaitement dans le système actuel qu'il ne faut surtout pas changer. Le "contrarien" est la petite poussière nécessaire qui vient perturber mon écran mais que ma lingette Visunet™ va nettoyer avec aisance.

Visunet™ vous débarrasse des contrariens en un rien !

Merci Tony.
Un coup de Visunet et hop, plus de contrariens, plus de contrariants, plus de banksters ???
Ca marche ?
Ceci dit, le coup des singes, on peut le faire pour les élections présidentielles et législatives nan ?
Ou alors on suit les recommandations de Chouard, en qui j'ai nettement plus confiance qu'en un contrarien ou un économiste... Un tirage au sort ?

Ou alors on suit les recommandations de Chouard, en qui j'ai nettement plus confiance qu'en un contrarien ou un économiste... Un tirage au sort ?

Delamarche ne fait pas de recommandations, donc il n'est pas nécessaire de lui faire confiance. Il constate la même chose que Chouard, en terme plus technique avec la vision du financier mais, à l'inverse de ce dernier, il n'en tire aucune conclusion politique.
Enfin je ne crois pas que Delamarche soit un contrarien, il ne s'agit pas d'une analyse qui se fait par opposition à une majorité du marché mais sur des faits très précis que chacun avec un peu de motivation peut recouper, soit des valeurs des actif qui n'ont plus rien à voir avec la valeur des biens ou phénomènes réels auxquelles elle sont liées. Très simplement avec les dettes souveraines, il est simplement logique de constater que la somme des obligations en circulation avec les taux et les niveaux de dettes augmentant vers des degrés incontrolables aboutissent à deux possibilités. Le risque de défaut, soit la déflation de tous ces actifs, et une contraction de l'économie, ou le remboursement par la dette (soit plus de dettes) donc un risque de défaut plus tard et plus grave, et une contraction bien pire encore. Ou une monétisation de la dette, et des instabilités garanties, ainsi qu'une fonte de la valeur des actifs par inflation. Dans tous les cas donc une contraction de l'économie.

On peut changer le curseur politique comme on veut, cela n'aura que peu d'influence sur l'absorption des conséquences de ce qui a été fait par le passé (40 ans de choix politiques sur les structures économiques, et 40 ans de délires économiques). Car entre nos bien concrets et l'argent que nous avons créé et fait circuler il y a une marge énorme, un trou, donc il y a équilibre qui doit se faire plus ou moins brutalement à un moment ou à un autre. Par contre le politique peut modifier les structures pour le futur afin de reprendre sur de bonnes bases, et c'est déjà beaucoup.
« Ils se démarquent de leurs concurrents en prenant une posture pseudo-libertaire : le système est pourri (scoop), les banques roulent leurs clients dans la farine (re-scoop), les pouvoirs publics sont leurs complices, ils les aident à tondre le populo (re-re-scoop). »
Ah, bon! Ça, c'est une posture pseudo-libertaire?

« Les "contrariens" visent le créneau des ex-soixantehuitards, ceux qui ont fini par accumuler un bas de laine et cherchent à en tirer une petite rente en boursicotant un peu, mais qui n'ont aucune confiance dans le "système" qu'ils ont passé leur vie à agonir. »
Voilà les effets délétère de la rhétorique Michéenne, voire Soralienne.

« Un loi psychologique veut qu'on fasse d'autant plus confiance à un devin (on parle de prévisionniste aujourd'hui) qu'il vous prédit ce que vous espérez. Donc ces gens prédisent, à leurs clients (qui espèrent en leur for intérieur que le pronostic du vieux Marx se réalisera un jour), que le capitalisme va dans le mur.... » D'une pseudo vétité (une "loi" psychologique n'est qu'une "tendance" observée dans certaines conditions) on en arrive à une crétinerie: Le « pronostic » du vieux Marx. OH, oh, oh.

À cette « loi », on peut en renvoyer une autre: aller à l’encontre des sentiments et des attitudes du groupe dans lequel on se trouve peut engendrer des douleurs comparables à celles éprouvées lors d’accidents physiques. Voir par exemple la mort par envoûtement*.

Selon Andréas Höfert, une définition superficielle des contrariens impliquerait de toujours agir au contraire de la foule (la majorité a toujours tort). Or cela voudrait dire que la foule a toujours tort. Se référant aux stoïciens (fins investisseurs), il en conclut: « une stratégie de placement basée sur la raison et une discipline à toute épreuve leur permettent de résister aux modes éphémères et aux hystéries du marché. »
Le site de ForestTicket, lui, relativise: « Enfin une mise en garde sur la fiabilité des indicateurs de sentiment : la méthode contrarienne est l'exemple parfait de la méthode qui s'autodétruit lorsqu'elle est trop suivie. Il y a maintenant tellement de contrariens à Wall Street que les indicateurs de ce type ont perdu beaucoup de leurs pouvoirs de prédiction. Si tout le monde devient contrarien, plus personne ne l'est ! Sachez donc vous rappeler l'une de nos règles d'or : "la majorité a (presque) toujours tort" ».
C'est très posture pseudo-libertaire, n'est-ce pas?

Mais bof, ce que j'en dis, les économistes, libertaires, libertariens ou serviles, pour moi, c'est du rien. Je m'intéresse plus aux tics de langage de nos joyeux débatteurs.
Que le peuple se lève et tout cela disparaîtra en poussière (comme moi et tout un chacun d'ailleurs, à la fin, envoûtement ou pas).

* « Depuis les travaux de Cannon, on aperçoit plus clairement sur quels mécanismes psycho-physiologiques reposent les cas, attestés dans de nombreuses régions du monde, de mort par conjuration ou envoûtement: un individu conscient d’être l’objet d’un maléfice est intimement persuadé, par les plus solennelles traditions de son groupe, qu'il est condamné; parents et amis partagent cette certitude.
Dès lors, la communauté se rétracte: on s’éloigne du maudit, on se conduit à son égard comme s’il était, non seulement déjà mort, mais source de danger pour tout son entourage: à chaque occasion et par toutes ses conduites, le corps social suggère la mort à la malheureuse victime qui ne prétend plus échapper à ce qu’elle considère comme son inéluctable destin. Bientôt, d’ailleurs, on célèbre pour elle les rites sacrés qui la conduiront au royaume des ombres. D’abord brutalement sevré de tous ses liens familiaux et sociaux et exclu de toutes les fonctions et activités par quoi l’individu prenait conscience de lui-même, puis retrouvant ces forces si impérieuses à nouveau conjurées mais seulement pour le bannir du monde des vivants, l’envoûté cède à l’action combinée de l’intense terreur qu’il ressent, du retrait subit et total des multiples systèmes de référence fournis par la connivence du groupe, enfin à leur inversion décisive qui, de vivant, sujet de droits et d’obligations, le proclame mort, objet de craintes, de rites et d’interdits. L’intégrité physique ne résiste pas à la dissolution de la personnalité sociale. »
Claude Lévy-Strauss, Anthropologie structurale
Évidemment puisque l'"économie", ça n'existe pas. Il n'y a que de la politique, la vraie, celle de ceux qui gèrent les marchandises avec leurs valets politiciens qui eux gèrent les illusions des êtres humains. C'est pour ça, Clomani, que les singes ça ne marche pas pour les élections. Ils ne peuvent laisser cela au hasard.
Par contre, le tirage au sort, c'est un choix de méthode politique inscrit dans une philosophie (de classe puisque ce sont les pauvres, mais citoyens quand même, qui l'ont imposé pendant deux siècles en Grèce contre l'oligarchie) politique.
Pas inintéressant ce que vous dites sur une certaine psychologie des clients de Delamarche.
Mais cela n'enlève rien aux faits que celui-ci présente sur la table, que les autres zappent, comme par exemple ici, les statuts du MES où les chiffres du bureau du travail américain. Vous parlez de l'aspect prévision, mais vous ignorez l'aspect analyste, or ici c'est surtout cet aspect là qui je pense donne du cachet à Olivier Delamarche. C'est le premier (et presque le seul) à se lamenter sur les réunions européennes, leurs petits fours, et leur prise de RDV pour les prochaines séances de petits fours. On le sait tous plus ou moins consciemment, Deux ans de plan de sauvetage, deux ans, de "ça y est on a sauvé la Grèce" et aujourd'hui on attaque les niveaux critiques pour L'Italie, bientôt l'Espagne. L'aspect prévision n'est pas le plus important.
Sous couvert d'une analyse psychologique du relatif succès de Delamarche (assez juste), vous discréditez par la forme (et non par le fond) le bonhomme.
Ainsi est-il un "analyste", ses propos une posture et des portes ouvertes enfoncées "le système est pourri (scoop)".
Enfin Delamarche est libéral et ne voit l'action des politiques que comme une nuisance (il le dit lui-même ce n'est pas une surprise.

Deux choses d'abord, ces portes ouvertes enfoncées ne sont pas des portes ouvertes aux regards d'une très grande majorité des médias, entendrez-vous un Touati vous expliquer que le système est pourri? Or Delamarche fait parti de ceux (il n'est certes pas le seul, heureusement) qui le disent sans détour depuis un bon moment. A la question est-ce une posture? Je réponds une autre question, la seule importante, est-ce la vérité?
C'est un procés d'intention que vous faites, vous ne vous souciez même plus de savoir qui dit vrai et qui dit faux.

Ensuite vous ne vous encombrez jamais de démontrer en quoi Delamarche serait ni pire ni meilleur que les autres, et vous usez donc de la pirouette de la posture, ce qui rend votre raisonnement sur ce point au mieux incomplet, au pire inexact.
Quand Delamarche pointe Patrick Artus, il ne s'agit pas que de prévisions complètement fausse mais aussi de l'observation faite sur le présent complètement à côté de ce qui est visible dans les faits, et c'est selon moi de cela qu'il s'agit, quand on parle d'analystes économiques. Or (je ne dirais rien sur Patrick Artus je n'ai pas suivi ses analyses) la plupart des analystes économiques majeurs, décrivent une réalité qui est tout simplement erronnée au regard des chiffres (si on admet que ceux-ci sont exacts) et des faits. Or Delamarche et c'est pour ça que le défends, ne me semble pas décrire une réalité fantasmée, jusqu'à preuve du contraire.

Ce type de discours m'agace je vous avoue (ne le prenez pas mal), c'est une façon de noyer toute valeur de discours en voulant relativiser en voulant catégoriser. Ainsi il y a des catégories de discours qui se valent, le bullish, le bearish, et la réalité on n'en parle pas. Cela sous-entends que quoi que disent l'un et l'autre, ils sont à côté de la réalité, qui est au milieu. Quand on se permet de faire un constat pareil, soit on sait ce qui se rapproche de la réalité, et à ce moment là on réfute le bearish ou le bullish incriminé, et on fait partager aux autres son savoir. Soit on ne sait pas franchement mieux et dans ces cas là on s'abstient.
Delamarche procède en idéologue. Il retient et présente les faits qui soutiennent son discours et écarte les autres.
Parfois il les invente, comme, par exemple, sa prétendue stagnation du PIB japonais depuis vingt ans : après une certaine torpeur pendant dix ans, ce dernier recommence à progresser au rythme de 1,6% par an depuis 2000, soit plus vite que le PIB US et à peu près au même rythme que le PIB moyen en Europe.
Ce gestionnaire de fonds argumente en changeant de registre quand cela l'arrange : quand il tape, sur les banques et les politiques il s'appuie sur des faits. Quand il défend le marché (qu'il exonère de toute responsabilité) il fait référence implicitement au hypothèses du modèle théorique néoclassique. Or ces hypothèses sont celle d'un monde imaginaire (aucun acteur ne détient plus de pouvoir que les autres, tous ont accès à la même information, etc.). S'il appliquait son réalisme au marché, il dirait tout simplement que lorsqu'il n'est pas très sévèrement encadré, c'est une arme de destruction massive entre les mains de ceux qui ont la puissance financière suffisante. Mais réglementer sérieusement les marchés, ce serait réduire fortement les transactions et les commissions de ceux qui en vivent...

Delamarche procède en idéologue. Il retient et présente les faits qui soutiennent son discours et écarte les autres.

Ok soyons très précis.

Parfois il les invente, comme, par exemple, sa prétendue stagnation du PIB japonais depuis vingt ans : après une certaine torpeur pendant dix ans, ce dernier recommence à progresser au rythme de 1,6% par an depuis 2000, soit plus vite que le PIB US et à peu près au même rythme que le PIB moyen en Europe.

Delamarche exagère quand il dit que le PIB du japon est le même qu'il y a 25 ans. Il est sensiblement le même qu'il y a 15 ans (et non 25), quant à la croissance de 1,6%, c'est une erreur de votre part, c'est en dent de scie. A moins que les chiffres de la banque mondiale soient faux, mais là c'est une autre question. Or même s'il exagère de dix ans, et que le PIB est sensiblement supérieur à celui d'il y a 15 ans, il en est très proche, la croissance après 15 ans est quasi nulle, le constat de Delamarche me semble juste. Quant à son explication elle pourrait effectivement éclairer les variations depuis 15 ans pour le résultat final. Je ne sais pas c'est une question qui demande à être étudiée en détail, or faute d'avoir fait cette étude, je ne peux que suspendre mon opinion et considérer que faute de mieux, cette explication est vraisemblable, et que le futur pourra nous éclairer un peu, étant donné que cette courbe est en croissance jusqu'en 2010 (quoiqu'on puisse déjà prévoir qu'elle a toutes les chances de rechuter vu les évènements récents). En l'état de mes connaissances, et à moins que vous ayez un éclairage sur ce point, j'en viens à conclure que nous ne réfutons pas Olivier Delamarche sur ce point
Si je faisais d'un constat un procès d'intention je pourrai m'amuser à affirmer que vous procédez en idéologue en déformant les données que vous utilisez. En réalité je m'arrêterai à simplement penser que vous vous êtes trompé, que ça arrive à tous ainsi qu'à moi-même, et en dernier recours, d'évoquer l'hypothèse que vous pourriez procéder en idéologue (au conditionnel, car je ne suis pas dans le secret de vos pensées).


Ce gestionnaire de fonds argumente en changeant de registre quand cela l'arrange : quand il tape, sur les banques et les politiques il s'appuie sur des faits.

Oui bien entendu.

Quand il défend le marché (qu'il exonère de toute responsabilité) il fait référence implicitement au hypothèses du modèle théorique néoclassique.

Bon ça reste un gestionnaire, vous vous attendiez pas à ce qu'il soit marxiste quand même.

Or ces hypothèses sont celle d'un monde imaginaire (aucun acteur ne détient plus de pouvoir que les autres, tous ont accès à la même information, etc.). S'il appliquait son réalisme au marché, il dirait tout simplement que lorsqu'il n'est pas très sévèrement encadré, c'est une arme de destruction massive entre les mains de ceux qui ont la puissance financière suffisante. Mais réglementer sérieusement les marchés, ce serait réduire fortement les transactions et les commissions de ceux qui en vivent...

Je suis d'accord avec vous. Il y a beaucoup de choses à dire sur les présupposés du principe de marché. Il en est de même en ce qui concerne la monnaie. Mais il faut comprendre que ce qui arrive aujourd'hui sort d'une logique qui malgré toutes ses imperfections était plus efficace (cela se constate dans les faits). En d'autres termes les présupposés même discutables du marché, ne sont même pas respectés, le problème est là. Un néoclassique remet en question le système actuel (pas de Glass/Steagall Act, du financement par la dette, et donc par la création monétaire), c'est déjà en effet un point de vue non neutre, mais de quel point de vue doit-on critiquer ce qu'il se passe? Est-il possible d'être totalement neutre.

Sur ce point là vous comme moi, allons partir d'un point de vue idéologique. Quelle organisation économique pour quels objectifs? Ici ce n'est pas la question, nous n'allons effectivement pas si loin, nous connaissons les objectifs (soit la croissance), nous ne les atteignons pas, donc nous remettons en cause les décisions prises.

Comprenez moi, si je dois réfléchir sur l'économie du début à la fin, la monnaie me pose déjà un problème fonctionnel (je ne rentrerai pas dans les détails, ce serait très long), le marché m'en pose un nouveau, puis l'organisation internationale de ce marché, du système d'acquisition des propriétés, enfin de la finance. Chacun de ces éléments ressemble à une marche, qui nous amène vers plus d'injustice, et plus de dysfonctionnement.
Or je n'ai pour l'instant pas d'alternative viable à proposer à tout ceci. Toutes objections que je pourrais faire à ces phénomènes, sont soumises à des contraintes d'ordre humain. C'est toute la question de l'opinion politique, quelle opinion avons nous de ce qu'est la nature humaine, et de là, comment pensons nous qu'il faille agir. Ainsi l'opinion que j'ai de la nature humaine me laisse dubitatif sur les propositions marxistes léninistes par exemple, de même que certains points sur le plan moral. La nature humaine, et les rapports de force en présence pris en compte, je cherche à m'arrêter un instant sur la marche la moins instable.
Au point où nous en sommes je considère qu'un retour à des fondamentaux (même discutables) néoclassiques serait un mieux par rapport à la situation actuelle. Donc que le marché amène à l'équilibre des prix (même si la valeur d'échange ne me satisfait pas, je préfère la valeur travail, mais il est difficile de ne pas considérer le fonctionnement humain sur ce point), mais qu'il puisse le faire de manière logique, soit avec des règles qui le pousse en ce sens, l'objectif étant que le capital soit alloué le plus possible vers l'investissement productif, enfin que la création monétaire ne soit pas établie sur le principe de Ponzi (parce qu'à mon sens c'est en partie le problème).

Si on pouvait arriver à cette marche là déjà je pense que cela irait mieux, et on pourrait partir de celle-ci pour progresser à nouveau.

Tout ceci est bien sur mon opinion, ce que vous dites sur Delamarche est la votre, et Delamarche présente la sienne dans ses interprétations, c'est une évidence. Tout ça pour vous dire, ce qui importe c'est la présentation des faits, et que chacun puisse tirer de ces données les conclusions vers lesquelles leur nature les incline. Or jusque là, il ne me semble pas qu'on puisse lui reprocher de ne pas présenter les faits, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_int%C3%A9rieur_brut_du_Japon
En 20 ans, multiplication par environ 4, ce qui veut dire qu'un milliard emprunté il y a 20 ans, a un poids relatif 4 fois inférieur aujourd'hui. Ou encore, si le Japon avait tout emprunté il y a 20 ans et que cette dette représentait 200% du PIB, aujourd'hui, ça en représenterait environ 50%. Il y a 30 ans, des japonais empruntaient sur 40 ans : on imagine bien que le poids relatif de la dette a baissé depuis le début de l'emprunt.

Je retire de tout ça que le problème des dettes d'Etat est secondaire : c'est autre chose qui se passe, un changement de mentalité global, un accès des nouvelles technologies partout à la fois, une compétition frontale autour du commerce, et pas de valeur civilisatrice de rechange que le fameux gain de part de marché.
La recherche de l'équilibre budgétaire est nécessaire, mais l'inflation s'occupera de la plus grande part de la dette : c'est coulé dans le bronze.
Tiens, un Lordon de droite !
Intégrale à regarder absolument . Merci Maja !
Mais au fait, pourquoi ne peut-on pas télécharger l'émission??
Entendre parler des types dont on entend qu'ils pensent ce qu'ils disent, ça fait un bien fou !
L'EMS il en est question içi, à la minute 24.
C'était le 22 octobre 2011
Bonjour !

Votre émission est particulièrement édifiante sur la nature pessimiste de ce monsieur mais, pour vous remonter le moral vous pouvez lire le numéro 20788 de l'Humanité dimanche, pages 22 et 23 daté du 10/11/2011 qui donne la parole à un ancien ministre des finances de l'Equateur qui nous explique comment son pays a réussi, avec l'aide d'autres pays sud-américains, à solder sa dette. Première étape, un audit de la dette contrôlé par l'opinion publique, puis un refus de payer les intérêts et, enfin, le rachat de la dette vendue au rabais sur les marchés puis une rupture complète avec le FMI et ces marchés au profit d'un financement régional...

Reconnaissez que c'est quand même mieux que de planter un potager que l'on n'a pas... Sinon, j'ai une question : quel est cet étrange site "Minuit moins une" encore plus apocalyptique que le discours de M. Delamarche, auquel vous nous renvoyez lorsque l'on clique ci dessus ?
Sont ce des vendeurs d'or, de sucre et de boîtes de conserve ou des spéculateurs qui visent une baisse des valeurs boursières ? Là au moins on comprend. Mais il y a comme un relent conspirationniste et l'utilisation de bonnes signatures probablement à leur dépend.
je suis réjouie de voir que la spéculation ne paie plus .il prend l'eau et c'est trés bien c'est un monde qui agonise et qui prend fin .La question c'est qu'est ce qui va advenir ,interdiction de spéculer par ex
A quand une Emissions avec Delamarche et Mélenchon? Je suis sur que l'on ne va pas s'ennuyer.
Interessant et marrant. Bonne émission.

Par contre attention, il veut faire croire que tout est factuel eet objectif dans ce qu'il dit, mais il y a quand même pas mal d'idéologie et l'économie contrairement à ce qu'il croit n'échappe pas à la politique, ça en fait même totalement partie ;)
J'apprécie cette émission (et certaines précédentes) qui révèlent bien les dessous de l'information.
En plus, aujourd'hui, je ne me suis pas endormie comme avec BHL… :)
Merci !
Hormis quelques aspects techniques à corriger, vous tenez le bon bout.

Incroyable de voir Delamarche intervenir sur BFM TV à côté de l'autre [s]excité[/s] intervenant, dont j'ai oublié le nom,
qui débite son office sur un ton guilleret, ah, oui ! Nicolas Doze, ça me revient…

Ceci étant, je n'ai jamais vu Delamarche sur BFM.
Il est parfait le Delamarche.
Par contre si vous cherchez un cadreur monteur équipé de 2 caméras, afin de faire au minimum des champs contre champs, et de deux HF qui marchent, je suis à votre disposition. ;)
Tout simplement génial, je pensais m'ennuyer et bien pas du tout. Dire cette vérité n'est pas agréable mais c'est la vérité que ne diront jamais les politiques qui nous enfument. Bravo bravo et encore bravo...
pour Maja,
pas si compliqué de trouver les statuts de ce "machin", L'europe a des défauts mais pas celui-là
en français bien sûr ....
http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=407%2F2010%20du%20conseil%20du%2011%20mai%202010&source=web&cd=1&ved=0CBwQFjAA&url=http%3A%2F%2Feur-lex.europa.eu%2FLexUriServ%2FLexUriServ.do%3Furi%3DOJ%3AL%3A2010%3A118%3A0001%3A0001%3AFR%3APDF&ei=T8rHTpW1DYffsgazuZyIBw&usg=AFQjCNHaz_pWkG2d5A3fW1zZv2hoHlmSAg&cad=rja
bonne lecture
jbdivry
Bien, bien, pour la prochaine émission, irez-vous aux sources de Didier le Jardinier ? Spécialisation oblige, je ne sais pas élever des patates ni planter des poules. Il va nous falloir des cours accélérés...

Merci Maja
Maja, je n'avais pas trouvé le temps jusqu'ici (shame on me !) de vous le dire, alors voilà : vos chroniques (et celle-ci en particulier bien sûr) devraient être remboursées par la sécu !

Quoi la dette ? qu'est-ce qu'elle a la dette ?!

Merci Maja, votre grand-mère peut être fière de sa petite fille !

:-)
Bonjour à tous
Ca change de BHL !
Delamarche démontrerait que tout le système n'est pas encore totalement pourri.
Sinon aurait-il droit de parole sur BFM ?
En tout cas, merci à tout l'équipe
Bravo Maja.Je vais regarder l'intégrale.
Il me plaît bien ce gars. Très certainement parce qu'il a l'air de dire ce qu'il pense. Et aussi sur sa théorie de l'incompétence de certains mélangée avec l'intérêt des autres.

Dommage, dans les rushes il donne son avis sur certaines émissions de télé/radio mais elle ont été citées pendant que la caméra était coupée. Je pense qu'à un moment il a parlé de "C'est dans l'air" ( quand il explique qu'il n'y a pas que des mauvais mais que le traitement sur des sujets qu'on connait fait peur quand on pense aux sujets qu'on ne maîtrise pas ).

Donc, note au cadreur: faut pas faire des plans de coupe pendant que quelque chose d'intéressant est dit !! :)
Sans entrer sur la compétence de ce monsieur, je pose une question philosophique pour ASInautes qui refusent les antidépressifs:

Pourquoi la lucidité est-elle nécessairement corrosive?

Faudra-t-il que l'on finisse nous aussi par parler à nos voisins des malheurs du monde à venir sans jamais plus regarder nos interlocuteurs dans les yeux? En prenant des postures de professeur hautain? Notre ami, parce qu'il est "seul" à avoir raison, semble prendre sur lui tous les malheurs du monde (et quelques billets en poche avec son métier).

Alors j'ai envie d'inviter notre intervenant à lire Etty Hillesum. Quand on n'en est plus à voir venir le malheur, mais à le vivre de plein fouet (ce qui semble être notre destin collectif), il y a d'autres voies que la prostration et le fatalisme résigné.
merde!
ca aurait ete interressant de pousser un peu plus sur la question de comment il gagnait sa vie en ce moment. olivier delamarche a parle de la speculation a la baisse comme quelque chose de tout a fait moral et normal, alors que bon moi je ne comprends toujours pas ce que ca produit d'interressant ??? et puis est-ce que c'est pour ca qu'il anonce que tout va s'ecrouler?? peut-etre est-ce ainsi qu'il fait ses benefices?? bon c'esr vrai,moi aussi, avec tout ce que j'ai lu qui traine sur le net, je ne suis pas tres optimiste et je veux bien croire que les banquiers on fait n'importe quoi avec la monnaie titre (je crois que c'est comme ca qu'on l'appelle), les gouvernements font n'importe quoi avec la planche a billet (sur ce dernier point,j'aurais tendance a penser pourquoi pas continuer?il n'a pas ete tres clair non plus,la dessus) mais l'idee que les speculateurs ne font rien de mal en misant sur une baisse ,alors la,NON!!
à 5 euros le kilo de lentilles chez leader price, de toutes façons vaut mieux aimer les patates, l' enfer annoncé, la faillite, ça doit être quand y' a plus de mayonnaise sur les liberty fries, un coup à pendre le banquier une vacherie pareille.
Y' a aussi ce nouvel épisode d' Albator pour compléter l' opinion de l' analyste :
http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news
Woâh la vache ! Il est sublime Delamarche ! L'intégrale à regarder absolument ! Merci Maja !
Ce qui me frappe après 15 minutes d'écoute (mis à part que le casting de cette émission m'enchante), c'est que Maja semble trouver qu'OM a toujours des informations que personne n'a alors que tout ce qui est traité dans l'émission, je l'avais lu ailleurs, mais sur le net.

Je recommande donc :

- les-crises.fr, le blog d'Olivier Berruyer (3e blog eco de France) qui donne ENORMEMENT de chiffre. Il réalise par exemple des mises à jour régulières sur le chomage US, la répartition des revenus, du capital, les dettes des états et en week end en bonus hobby, de la climatologie ;-). En bonus il passe aussi sur BFM (les Experts, de Nicolas Doze) où il est au moins aussi jubilatoire qu'Olivier Delamarche.

- le blog de Paul Jorion (1er...), et ses commentaires, à survoler en quête de liens. Si on fait il est à peu près impossible que quoi que ce soit vous passe sous le nez. C'est notamment la bas que j'ai vu cité (et traduit) la première fois l'étude suisse qui montre que 147 transnationales controlent 40% de l'activité économique mondiale.

Comme on le voit pas exactement des anonymes du net, à la réflexion. Mais il est vrai que c'est plus suivi sur France Inter.

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