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Une stèle de papier

Tiens, une autre histoire d'hôtel du groupe Accor.

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Tiens, un papier de Daniel Shneidermann sur la Côte d'Ivoire. Enfin: j'attends sur ASI depuis janvier( en fait décembre juste avant Noël où j'ai croisé des ivoiriens rapatriés qui m'ont déjà informé des massacres qui se produisaient dans les rues sans qu'il en soit fait la moindre mention dans l'actualité en France, mais ne soyons pas mesquins, la presse connaît ses propres et mystérieuses priorités) que quelqu'un s'inquiète du non traitement des évènements ivoiriens dans l'information en France. Parce qu'en définitive , c'est bien pour ça, que je regardais Arrêt-sur-image toutes les semaines, et bien pour ça que je me suis abonnée à ASI: voir débattre sur les manquements, les impasses, les orientations de l'information qui échappent aux incultes, passifs, crédules consommateurs aux cerveaux disponibles, dont je fais nécessairement partie. Ben, ouf: l'était temps, alors que tout rentre dans un ordre qu'on imagine très relatif. Maintenant qu'on aborde le sujet, envisagez -vous de vous interroger sur le magnifique exemplaire de story-telling qu'on nous a servi sur les méchants Gbabo, tyrans indécemment accrochés au pouvoir, chassés avec héroïsme et mesure par le gentil Ouattara?
Cas et témoignages des journalistes très intéressant... mais j'ai une question bête : puisqu'apparemment tous ceux qui sont intervenus, à savoir ceux qui sont "Sortis de la chambre voisine pour intervenir, Yves Lambelin, son adjoint Raoul Adeossi et Chelliah Pandian, responsable d’une filiale de Sifca, [ont été] emmenés eux aussi manu militari.", eh bien comment les journalistes qui écrivent cela sur Libé peuvent-ils savoir que M. Stéphane Frantz di Rippel "[a nié] la présence de journaliste dans son hôtel, alors même qu’une quinzaine d’entre eux se trouve à l’étage supérieur. " ?

Ne me dites pas que ces quinze journaliste (maintenant mot au pluriel sans 's' apparemment) ont écouté ce qui s'est passé en restant tapis à l'étage supérieur, éventuellement dans l'escalier ou à la fenêtre, et donc ont laissé l'enlèvement avoir lieu sans tenter d'aider M. Frantz di Rippel et les trois autres personnes qui eux n'étaient pas journalistes et donc qui n'auraient pas dû être visé, non, une telle chose ne serait pas possible... ce serait trop glauque...
Ils ne sont pas très nombreux, ceux qui ont rendu hommage à ces hommes courageux..
Dommage qu'il faille être abonné en effet, comme le dit Florence, pour être informé de cet épisode douloureux s'étant déroulé en Côte d'Ivoire.
Cette manière de rendre hommage sur une stèle de papier est assez magnifique.

La reconnaissance est un sentiment noble.

Eugène Labiche, grand connaisseur de l'âme humaine, écrit dans Le Voyage de Monsieur Perrichon : "Ne rendez jamais service à un imbécile, il ne supporterait pas le poids de la reconnaissance !"

Il est d'ailleurs des cathédrales de mots inoubliables, l'hommage de Malraux à Jean Moulin lors du transfert des cendres au Panthéon, par exemple.

Puisque nous somme sur un sujet connexe j'en profite pour dire ma profonde irritation à propos du traitement fait par l'audiovisuel public aux otages Français retenus ici et là dans le monde par des salopards.

Inutile de dire que Stéphane Taponnier et Hervé Ghesquière ont toute ma sympathie, seulement avoir attendu des semaines pour commencer à les évoquer (soumission misérable aux instructions du pouvoir), puis nous casser les oreilles dix fois par jour en ne parlant que d'eux pendant des mois - avec l'aide de photos misérables.

Puis finalement se mettre à évoquer, avec dédain, "les autres otages" les sans noms les sans grade, dont tout le monde se fout à l'unanimité, c'est nul ! Parce qu'on s'est soudain apperçu qu'ils n'étaient pas les seuls Français retenus contre leur gré (c'est le moins que l'on puisse dire !)

Ce corporatisme est simplement honteux.

Cette façon de démontrer, jour après jour, que "les journalistes c'est important, les autres on s'en tape..." et que le service public ne roule que pour lui-même, ça craint un maximum... En fait, le service public ne serait-il pas pris en otage par son propre personnel ?

Enfin maintenant on a des photos Photoshopées moins affreuses, mais très "Koh Lantha" quand même, beurk !

Puisque personne ne fait le boulot je m'y colle, sans blague !

264 jours de captivité pour les 4 otages D’Arlit (NIGER)- Thierry DOLE - Pierre LEGRAND - Daniel LARRIBE - Marc FERRET

Gilad SHALIT, l’otage oublié détenu à Gaza par le Hamas

Un Français connu sous son pseudonyme de Denis ALLEIX, qui est un agent de la DGSE kidnappé à Mogadiscio (Somalie), le 14 juillet 2009.

En voila 6, Il est donc probable que j'en oublie au moins un, si un @sinaute peut m'aider !
[quote=DS]il arrive encore, mais oui, qu'on meure pour l'information
QUI est mort pour l'information dans cette histoire ? Les journalistes du 8e n'ont pas été inquiétés. En l'occurrence, c'est peut être la rétention d'une information qui a causé la mort, le commando dépité s'étant rabattu sur "ce qu'il avait sous la main".
Par ailleurs, je parie que les caméras de surveillance de l'hotel permettent l'identification des auteurs de l'enlèvement. J'espère qu'il y aura des suites.
Merci DS de focaliser sur cette "stèle de papier". Les "indignés" pourraient se fendre du Libé d'aujourd'hui en plus de cracher le venin sur les "charognes". Je remarque que les hyènes de Paquebot étaient à la recherche de "Blancs"... Tiens donc, ça se voit tant que ça ? Hi hi hi hi.
On ne peut pas participer à l'exploitation d'un pays sans en subir les conséquences à un moment où à un autre. A ce sujet François-Xavier Verschave aurait pu donner un éclairage intéressant sur la politique francafriquaine .
Bonjour
Bon il y a journaliste et journaliste.
Doit-on protéger les journalistes charognes qui "suivent" les non-événements de l'affaire C1K ?
A ce sujet je vous invite à écouter le premier et le dernier message du répondeur d'hier de La-bas-si-j'y-suis… Une excellente parodie de la bêtise de nos grands médias d'information !!!
On va acheter libé d'aujourd'hui alors. D'habitude c'est le lundi que je l'achète exceptionnellement de temps en temps.
Ne jamais oublier que les hommes de main de Gbagbo se disaient innocents comme la colombe qui tête encore sa mère. Lire les dernières déclarations du sinistre Blé Goudé.*

Les hommes de main de Ouattara aussi.

Ne jamais oublier que pour une puissance combattante, un journaliste qui ne dit pas sa vérité est un ennemi à neutraliser.

Si cette puissance agit au nom de la civilisation, tatatam, elle se contente de l'embedder.

Mais ces sauvages, mon cher Deubyâ, mon cher Tony...
Merci d'avoir rappelé cet évènement qui devrait être connu de tous.
Dommage que le "très beau texte" soit réservé aux abonnés de Libé. On vous croira sur parole.
[quote=DS]Il arrive qu'on meure pour l'information....

et pour le boulot, Daniel, et pour la vie, et pour l'honneur (oui, oui, ça existe encore) et pour la dignité. Ce type avait une haute idée de son boulot, sans doute un courage instinctif, et peut-être aussi une éthique, Daniel. Sofitel ou pas.

http://anthropia.blogg.org

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