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Une phobie de rentrée

C'est un bagne, en plein XXIe siècle, dont les medias passent trop souvent l'existence sous silence.

Derniers commentaires

Plus au début de ce sujet, j'ai parlé de l'inertie du système en matière de résolution des problèmes de l'école. J'avais pris pour exemple le fait que des gamins entrant en 6ème ne sachent pas lire.

Je me permets d'en rajouter une couche : http://www.slate.fr/story/77844/cartables-trop-lourds . Pour ceux qui ont la flemme de lire : les cartables pèsent trop lourds et abîment le dos des élèves. Ça fait 45 ans que le problème se pose et 45 ans qu'il n'a pratiquement pas évolué.

C'est, à y réfléchir, un exemple encore plus caricatural de l'incapacité du système à se corriger. Les solutions sont en effet objectivement beaucoup plus simples que pour l'apprentissage de la lecture. Il suffit de mettre des casiers, de limiter les devoirs à la maison, d'utiliser les polycopiés et/ou le nombre de matières enseignées chaque jour. Mais en 45 ans, on n'a pu réaliser aucune de ces solutions (d'après un ami qui a été dans le privé, les casiers y ont été découvert), et il faudra attendre que les écoles publiques soient équipées de tablettes ou de liseuses pour y mettre fin.

J'avoue que dans le débat qui s'est créé, je suis aujourd'hui bien plus sensible aux raisonnements d'Aldewin dans le débat qui a pris place, du moins en ce qui concerne la considération apportée aux élèves par l'éducation nationale. Très clairement, le bien-être des élèves n'est pas du tout une priorité pour le système.
@Adelwin

Adelwin, vous êtes intervenue sur ce forum pour partager avec nous les raisons pour lesquelles vous avez préféré ne pas scolariser vos enfants.
Je suis à mon tour intervenue, non pour contester votre choix, mais pour signaler que je trouvais vos justifications (description de l’école, Bronx, arène et enfer) vraiment trop caricaturales.
Et votre rapport à la violence tendance phobique et vraiment très simpliste.

Vous avez convoqué le cas de J. pour renforcer votre démonstration sur la dangerosité du milieu scolaire pour les enfants, mais plus vous en parlez, moins votre démonstration me semble convaincante.

Je ne dois pas être la seule, parmi ceux qui vous lisent, à avoir remarqué que pour nous décrire ce J. emblématique à vos yeux (quand on pourrait y voir un cas exceptionnel), vous avez tourné en boucle avec pas mal d'énervement sur des épisodes exclusivement de nature sexuelle.
Si j’ai bien compris, il avait au grand maximum 10 ans quand on l’a collé dans l’avion, vos récits sont donc antérieurs.(Ceci dit, difficile de s’éloigner d’une île par une autoroute, je suppose. Mais soit.)
Tous les autres détails entrent en piste quand vous parlez de son milieu familial. (ses loisirs, ce qu’il boit, ce qu’il mange, comment il apprend à nager, le métier de ses parents, sa fratrie …)
Alors, bon.
Je ne le connais pas, ce gamin, et je serais vraiment débile si je faisais semblant de savoir mieux que vous qui il est.
Toutefois, comme je suis intéressée depuis le début de cette conversation par votre argumentaire, je ne peux pas m’empêcher de me demander si ces éléments spontanément sélectionnés par vous ne parleraient pas, peut-être, davantage de vos peurs à vous que de ce gamin. Qui doit sans doute être un peu moins monolithique que ce que vous présentez. (Le désagrément que provoque sa compagnie ne passe-t-il que par des comportements liés à la sexualité ? "pervers, oui, je le dis, pervers" avez-vous écrit. Je ne suis pas psy, mais cette affirmation me semble faire référence à une sexualité d'adulte, potentiellement déviante. A partir de quel âge, biologiquement (?) un être humain peut-il être considéré comme animé de pulsions sexuelles "venant de l'intérieur "? J'écris comme je peux ce que j'essaie de poser comme question, je ne connais pas grand chose à ce sujet, mais je veux dire : par opposition à un comportement imité parce qu'on a remarqué que ça emmerdait les autres, les adultes en particulier ?)

La manière dont vous répétez sans recul ce qu’ « on » vous a dit pour autant que ce soit au service de votre détestation de cette famille ne peut (m’) apparaître (à moi qui ai sans doute un peu mauvais esprit) qu’un peu suspect. (Sans compter votre ami qui vous fait tant plaisir en vous racontant comment ils sont nuls, ces bourgeois : j’espère pour vous qu’il ne fait pas la même chose dans l’autre sens…)



Si vous pensez ce vous écrivez « Je trouve aussi qu'on doit lui donner une chance de comprendre que c'est grave et qu'il ne se construise pas avec une image de lui comme étant un abuseur », je comprends encore moins votre lettre de menace (écrite au moins à deux… et votre mari ? ) dont vous nous avez dit qu’elle avait pour but d’intimider les parents afin qu’ils retirent leur J. du cours de théâtre, sinon vous seriez « dans l'obligation de parler de la situation à la troupe de théâtre et à l'association qui a mis l'activité en place ».
Non seulement vous l’avez étiqueté une fois pour toutes, vous n’envisagez que sa disparition comme solution, mais, posons l’hypothèse que vous n’avez pas forcé le trait dans sa description, vous participez à la conspiration du silence que vous dénoncez par ailleurs. Car ce qui apparait, c’est que vous acceptez de vous taire tant que ce J. n’est pas dans l’entourage de votre fille et de sa copine.

Vous reprochez à l’école de ne pas suffisamment aider les jeunes à devenir libres. On peut s’entendre là-dessus, il y a des tas de choses à améliorer.
Mais je ne vois toujours pas ce que votre mode de vie apporte de supérieur à vos enfants sur ce registre.
C’est quoi, la liberté, quand on masque, contourne, fait disparaître tout ce qui gâche le paysage ?
En résumé, ma première impression s’est plutôt renforcée :
Dire OUI à projet de vie alternatif n’est pas du tout équivalent à dire NON au monde.
Je continue donc à me demander quelle vision du monde vous transmettez à vos enfants, comment ils intègrent votre grille de lecture des autres, cette manière péremptoire de juger votre entourage et la densité d'angoisse que vous leur communiquez.
Mais on s’en fout un peu, de ce que je pense.
Et comme plein d’autres, je vous souhaite tout le bonheur du monde avec vos enfants.
Et quand J. reviendra en bel adolescent craquant, vous viendrez nous raconter comment vous riez ensemble de ce qu’il vous a emmerdée quand il était gamin. (Et s’il devenait le père de vos petits-enfants ? Guère de latitude, pour les parents – sauf à se comporter en dictateur -, face aux histoires d’amour de leur progéniture… Surtout quand les parents sont animés d’un idéal de liberté et entendent ne pas contrôler leurs enfants au-delà de l’âge … quel âge, en fait ? )

A propos de la manière bienveillante dont on raconte comment les autres s'y prennent, les gros nuls, avec leurs gosses : sur le "non" qu'on ne tient pas toujours, par exemple. Ben moi, j'fais pas trop la maligne là-dessus. D'ailleurs, c’est bien simple, j’ai lâchement résolu le problème et je vais droit au but « Bon, j’dis oui, mais j’devrais dire non »
je ne voudrais pas sortir à nouveau mon stock de pommade, mais je trouve que ce débat autour de la polémique Adelwin/ Pompastel est d'un niveau remarquable, très supérieur à ce que j'ai pu lire de comparable sur des sites renommés, comme Médiapart récemment.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Sur Public Sénat, reportage intéressant en cours et débat à venir.
Vous avez raison de tourner en dérision ce marronier. Mais la probléme est que tout le monde ou presque marche dans cette pulsion. Il se peut qu'il ya ait une réeele angoisse de la part des élèves. Mais je pense sincèrment que ce sont les parents ( le français moyen, aussi bien le bobo du XVI) ou des beaux quartier de province que le parent qui a tout simplment investi en ses enfants un désir de réussir par procuration et qui exige que cela marche quoiqu'il en soit).
Il faudrait s'intéresser au contenu qui est proposé à l'école pour comprendre qu'il n'y a aucune garantie de réussite à tout pris. Mais il est clair que les ravages qui ont été commis à l'école joue hélas dans le sens des phobies des parents;
Qui nous a assomé pendant des année avec le thème de l'école de la réussite, avec les pourcentage imposés de reussite au baccalauréat, qui sous prétexte de se réclamer de Bourdieu a convenu que pour que l'école soit cele de la réussite, il falllait interdier aux élèves de faire des devoirs le soir, et qu'il falait que tout le monde, à chaque étape,soit toujours si j'ose dire sur la même ligne de départ. Qui a décidé qu'à l'école on ferait des art plastiques mais que l'on n'apprendrait jamais à dessiner car cela mettrait en avant l'inégalité des talents. Moin de moi l'odée que l'école soit le lieu d'une lutte impitoyable pour la vie et tant que l'on laissera croire que l'attibution de notes participe forcément à ce struggle for life on srestera dans les passions trises à l'égard de l'école.
Je ne vous donne qu'un exemple: hier sur france Culture s'en est pris à Danièle Sallenave qui, d'un ton un peu trop doctoral certes, défendait à juste titre, comme le lycéen fort cultivé qui était invité aux Matins, la chronologie. Et L. Goumard de se gausser et de dire que la créativité, et l'originalité de la pensée exigeait que l'on rompe avec le recours stupide en histoire à la chronologier et à la narrativité. Quel malentendu!
J'aurais bien objecté à l. Goumard l'ex. suivant: Il y a déjà une vingtaine d'année ( au moment ou la disparition de la chronologie était très à la mode un professeur de physique demande à sesélève s de econde ou de ^Preière je ne sais plus , d'évaluer à l'aide de l'instrument du carbone 14 la date dela vie humaine dans telle grotte préhistorique de Dordogne: résultats: du XVII° au XIX° siècle. Bon les élèves se "plantait" en physique, certes mais ils étaient complètement pommés hors sol. A laloterie on eût pas fait mieux. Si l'école est une lorterie il ya de quoi être angoissé...
Tout est à reprendre contre l'idéologie prétendument démocratique qui a envahit l'école. Cordialemnt, MV
En lisant les jérémiades sur ces prétendues experiences désastreuses de l'école.....il me semble que la vie a du être douce pour eux....Pour
rester scotchés si longtemps dessus...parceque depuis ....pour ma part, j'ai eu autre chose à faire......ce qui me surprend c'est la linéarité du propos....un cauchemard en bloc!( le bagne du 21ème siècle..dixit Shneidermann)...pour y bosser,je sais que chaque jour est différent....pour tous les participants.....comme la vie..et que le rôle de tous les éducateurs est,avant tout, d'apprendre à s'adapter.à ses différences ou différents....parceque :il n'y aura pas d'autre choix(....oui, oui, même se lever le matin..si,si!!!)
Je recommande l'écoute de Onfray sur France culture sur l'inventaire de 68(charges et décharges) du vendredi31/8..... surtout sur la faillite des intellectuels....qui nous ont mis dans les pattes et têtes,des préoccupations dont ce forum est remplis....des préoccupation de bourgeoises en diable,nombrilistes....et surtout désastreuses car ayant contaminées notre société et surtout notre école ...avec le résultat que l'on sait.
Enfin....

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je voudrais simplement faire quelques remarques:

À l'école, il n'y a pas que les enseignants, il y a aussi les copains, aussi importants, voire plus que les enseignants, pour certains enfants. Et peut être encore plus importants pour les enfants en difficulté avec les copains, ceux qui ont du mal à se défendre, les timides, les orgueilleux, les solitaires.

Par ailleurs, j'ai eu, mes enfants ont eu, des enseignants au dessous de tout. J'avoue que c'est de ceux-là que je parle quand je veux faire mon petit effet, il y en a eu de gratinés... J'en ai eu aussi de magnifiques, peu, mais qui ont, avec le temps, effacé tous les autres. Ceux-là, j'en parle moins souvent, je les garde aufond de mon coeur.

Enfin, il faut beaucoup d'énergie pour instruire soi même ses enfants, mais surtout pour leur garder des liens sociaux pertinents puisqu'ils sont privés, précisément, des fameux "copains d'école". Comment compenser leur absence?

Ceci dit sans hostilité aucune envers les parents qui choisissent l'instruction à domicile. Choisir, c'est aussi sacrifier, et nous le faisons tous.
Elle parle de quoi la chronique de D. S. ? Étant adepte des chocolatines, je me suis arrêté de lire à pains au chocolat.
--
Avez-vous entendu parlé de ce qui se trouve sur ces sites ?

ACCORD-CADRE ENTRE TOTAL ET L'ÉTAT POUR UN NOUVEAU PLAN D'ACTION EN FAVEUR DE LA JEUNESSE (7 juin 2013)
http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/pdf/Fej_DP_130531_M4.pdf

Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse s’encanaille avec Total
http://www.blogapares.com/quand-le-ministere-des-sports-et-de-la-jeunesse-sacoquine-avec-total/

Comment le groupe Total va financer la réforme de l’Éducation nationale (11 juillet 2013)
http://www.bastamag.net/article3107.html

Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse s’encanaille avec Total
http://www.blogapares.com/quand-le-ministere-des-sports-et-de-la-jeunesse-sacoquine-avec-total/

Révoltant n'est-ce pas!
Et dire que si le groupe Total payait ses impôts, l'Etat pourrait financer ses activités en faveur de la jeunesse sans avoir besoin de sponsor !!!!


Pour finir de vous plomber le moral, Prenez le temps de regarder ces images ......

En sortant de l'école .... Une autre histoire de l'école primaire
http://www.scoplepave.org/en-sortant-de-l-ecole

Remarquable et édifiant.... Bouleversant
De toutes façons, comme l'école ne sert à rien, qu'elle forme des générations entières d'illettrés, que les profs sont tous nuls - y compris ceux qui éduquent leurs propres enfants à domicile si si ça existe, je vous jure, - que tous les enfants se font racketter, qu'on sera bientôt au niveau d'éducation du Bengladesh, qu'est ce qu'elle irait faire en classe ?

Il vaut mieux qu'elle reste devant la télé. Gulli, c'est très bien !
Aucun phobie parmi ces éléves, aparemment : http://television.telerama.fr/tele/documentaire/chemins-d-ecole-chemins-de-tous-les-dangers,11469458.php. C'est au Kenya.

Hier, c'était au Népal, toujours pas de phobiques.

Je suis à la recherche de phobiques du doigt qui presse les claviers en faisant plic plic. Si vous connaissez un tel cas...
Moi je connais des gens qui ont la folie des trains
Que fait la sncf ?
je connais des gens qui ont la phobie des ascenceurs
que fait la societe OTIS ?
je connais des gens qui ont la phobie des lieux clots et sombres
Que fait l'EDF?
je connais des gens qui ont la phobie des araignees
que font les entomologistes ?
..................
Je connais beaucoup de phobiques ?
Normal je suis psychiatre .
D'ailleurs il y a aussi des gens qui ont la phobie des psychiatres ,
Au secour Freud !
En plus d'être prof....il faudrait se sentir coupable de la phobie de la demoiselle...Je viens de faire la rentrée .....35 par classes...
individualisation,remediation,innovation,renovation.....et j'en passe....je dois être totalement incompétent......mais je n'arrive pas à penser comme une mère....je suis simplement prof!
Personne n'a dit ue vous devez vous sentir coupable mais simplement si certains élèves développent cette phobie c'est bien pour quelques chose.

Pas vous forcément mais peut être le système, l'institution, cette même institution donc vous parlez ici et qui vous fait pensez que vous êtes incompétentes... Peut-être n'êtes vous pas suffisamment formé mais dans ce as là, la faute en viens à qui.. Qui a retirer l'IUFM et avant cela l'école Normale...

Prof et élève sont dans le même bain.. ce genre de phobie à une raison et il vaut mieux la traiter car c'est une phobie qui se développe en fonction de l’ambiance qui règne dans l'école et qui n'est pas de votre faute
Petite remarque,je ne me sents pas coupable ,je rigole de la psychologisation et medicalisation excessive dont nous subissons les contraintes ,reproches ou autres.....le droit à la différence n'est pas le droit à l'exception....la petite ....si elle ne veut pas aller à l'école,à la cantine etc...laissons la sous cloche,ne la forçons surtout pas...considerons toute les bizarreries de nos enfants comme absolument dramatique......à titre d'exemple,j'ai surveillé le bac....environ 30 tiers- temps pédagogiques(pour dislex,superact..etc.....)1 seul élève l'a utilisé....une usine à gaz phénoménale...projet,entretien,tout le corps enseignant mobilisé tout au long de l'année...pour qu' un1 seul élève.l'utilise le jour du bac...
et surtout ne pas remettre en cause la pertinence des diagnostiques......dramatisons,traumatisons en coeur...et deculpabilisons.....
c'est la faute de l'école
Et pourtant, c'est en prenant en charge l'handicap d'un élève qu'il peut mieux réussir encore faut-il qu'on lui ait expliqué

Maintenant, les enfants handicapés peuvent avoir les mêmes problèmes d'apprentissages que les enfants non handicapé et là le problème est toujours le même.

Il est vrai que mélanger des enfants handicapés avec des enfants non handicapés, selon l'handicap cela peut devenir complètement stupide mais si non le tiers temps peut être très bénéfique (Handicapé de mon état, cela m'a beaucoup servit)

Maintenant l'handicape d'un élève n'a rien à voir avec la phobie scolaire et traiter le phobie scolaire comme une bizarrerie sans importance me pause question quand ce genre de propos est proféré par un enseignant.
Avez vous un handicap de lecture???....je parle d'une efficacité de 1 pour 30...3% d'utilisation des tiers-temps...pour le bac et idem le reste de l'année....ce qui prouve que l'on surmédicalise,surprotège à en oublier la réalité de tous les apprentissages...à savoir.on rencontre des difficultés pour apprendre.....être malade c'est autre chose.....!...en esperant que votre medecin ne se trompe pa 29 fois sur 30.
Ah non voyons c'est pas la faute de l'école mais l'école et les structures sont tellement dégradées avec les réformes continuelles et la vie actuelle si dure pour tout le monde que c'est le "milieu" ou tous "les problèmes" se focalisent, et la tendance depuis des années à l'appel de l'émotionnel, culpabilité, division entre parents et profs, cela finit par mettre encore plus en exegue tous les problèmes qui existaient depuis toujours mais bien moins relevés.

Les dys, hyper truc machins ont toujours existé mais la psychologisation à outrance, le rendement, la pression d'une société dure fait que les enfants, enseignants, parents, sont constamment mis au pieds du mur, se questionnent, perdent parfois la confiance en soi qu'ils avaient autrefois.

A ce qu'il me semble et l'avenir plombé des jeunes dès 12 ans ou ils doivent choisir "leur futur métier" avec pour horizon le chomage ou la précarité de l'emploi de leurs parents les fragilisent. Mais peut-être que je me trompe aussi. En tout cas pour les classes distes laborieuses c'est plus dur que pour les autres plus favorisées. Juste mon avis jusque là .Après c'est vous qui voyez a votre niveau..

mais je suis sure que la vie très difficile actuelle n'est pas faite pour arranger les choses à l'école. C'est déjà le cas aux Usa et UK et en plus grave. .
Mon mari doit faire le grand écart entre ce qu'il voit à la maison -- ses enfants instruits en famille -- et en classe. À 35 par classe, vous devez composer avec la réalité que vous en laisserez sur le bas côté, qu'une bonne partie de la classe fait acte de présence et s'ennuie ou voudrait être ailleurs.
Il voit avec quelle facilité ses enfants apprennent et le peu de temps que ça demande en réalité. Pas de rabâchage, pas d'exercices ou très peu, pas de leçons ni de par cœur.
Ceci dit, je n'ai rien contre l'école et certainement rien contre les enseignants d'une manière générale. La plupart font ce qu'ils peuvent dans une situation que je ne leur envie pas, mais jamais je ne confierai mes enfants à l'école.
En même temps, qui pourrait reprocher à une mère de se faire de l'argent sur le dos de ses enfants ? Non mais c'est vrai, avec le temps et l'argent qu'elle a dû lui consacrer...
Je viens de trouver le carnet de voyage en Normaland. Didon, qu'est-ce que c'était bien !

Pffft la petite Touchard (experte en expertise de psys !!!) qui vient gratter ses pustules de victime dans mon giron... Quelles que soient ses souffrances, réelles ou pas, je trouve tout cela ob-scène. Les grandes peines sont muettes.

J'imprime le carnet Normaland, un café, mon fauteuil, un truc de Rachmaninov comme fond sonore. Je n'ai pas de coeur, je sais. Et je ne suis pas LOL non plus.
je n'attend plus grand chose des analyses (et le mot est bien disproportionné) de ces journaleux mais avec vous je ne suis jamais déçue!!

ils passent leur temps à inventer des maladies des symthômes pour justifier de leur argumentaire un peu comme l'industrie pharmaceutique invente le reméde et cherche la maladie apres Bientôt ils nous feront un article sur les hyper actif s et la rétaline!!
ce qui me frappe, c'est surtout la récup' politico-socialo-médiatique du truc.
il y a 50 ans, c'était pas un bon objet pour le bavardage médiatisé. et on avait pas souvent droit à la parole - ou en tout cas à l'écoute. mais je me rappelle la tristesse des derniers jours de vacances, les maux de ventre insoutenables le jour de la rentrée, l'angoisse de l'école (il faut dire surtout la primaire), l'ennui mortel, le perpétuel "qu'est-ce que je fous ici ?", le glauque de ces couloirs, de ces classes, de ces petites camarades. et pourtant j'ai été gâtée, c'était vraiment pas le bagne, ni la zone. mais j'en garde un souvenir horrible. et même si j'ai passé les CM à collectionner les prix d'excellence et les bulletins d'honneur !!

pourquoi ne pas poser la question autrement : l'école EST un endroit angoissant. la situation EST angoissante. et apprendre EST angoissant. certainEs gèrent mieux que d'autres cette angoisse. mais pourquoi ne pas prendre au sérieux le fait que c'est potentiellement anxiogène en tous temps et en tous lieux ? et arrêter de chercher-la-faute-à-qui.
quel est le point commun entre un prof et un tampax usagé ?

ils sortent tous les deux du corps enseignant !
Extrêmement déçu qu'un site réputé sérieux comme Arrêt sur Images propage de fausses rumeurs :
Jean-Michel Aphatie n'a pas de fils, mais une chienne labrador qui, à l'heure que je vous cause, se remet doucement d'une opération délicate.
Pour répercuter cette info destinée aux canidophiles, j'ai réussi, non sans difficulté, à vaincre mon aphatophobie.
Et bien moi je ne suis tout à fait d'accord avec cet article : le harcèlement et la solitude à l'école, ce sont des vrais problèmes dont pas grand-monde ne s'occupe ; de plus parler de ces problèmes n'empêche pas de parler également des problèmes sociaux plus "bourdieusiens" ou plus pragmatiques, qui n'ont strictement rien à voir.

De même que parler de la solitude des personnes agées n'est pas masquer les problèmes liés aux retraites et à leurs réformes.

C'est dommage qu'il faille être fille de journaliste pour parler de ces problèmes, et c'est dommage qu'on ai besoin de personnaliser à outrance certainement, mais le fait d'en parler est déja un bon point à mon avis.

Et c'est un sujet qui n'a rien de consensuel comme je l'ai lu : pour beaucoup, le harcèlement à l'école équivaut des jeux d'enfants, la solitude à l'école à une passade sans conséquence. Pour beaucoup d'autres, ce sont des phénomènes marginaux qui ne valent pas la peine d'être évoqués. Et visiblement, c'est justement le ton qui ressort de cet article... et de certains de ses commentaires.
Merci Daniel,mille fois merci.Une crétine qui a de qui tenir envahit les ondes,pollue le paysage.Mais comment s'étonner ? N'a-t-on pas eu droit il y a quelques mois aux exploits d'une certaine Nabilla ?
Allo Justine, des centaines d'élèves de ta génération- et des autres- s'en sont sortis plutôt bien.Ils ont su résister à l'atroce système et aux méchants sorciers et sorcières qui le font fonctionner malgré bien des difficultés,lesquels se demandent souvent si l'éducation des chères têtes blondes à la maison est la meilleure qu'on puisse imaginer.J'arrête. J'entends venir l'orage...
[quote=Daniel Schneidermann]Justine est la fille d'une journaliste de Challenges, Anne-Marie Rocco. Elles ont d'ailleurs co-écrit le livre. Sans doute ne faut-il pas chercher plus loin les raisons du bon accueil confraternel réservé à son témoignage

J'ai découvert par hasard le site Tout va bien qui s'intéresse au sujet renvoi d'ascenseur-copinage-complaisance-collusion-connivence-imposture-manipulation.

Je ne sais pas si ce site est connu, ni s'il est vraiment intéressant. Je vous donne donc cette adresse sans aucun engagement.

Je précise que je ne connais pas personnellement l'auteur
Comment on fait quand on a la phobie des journalistes des "grands médias"...? on écrit un livre ?
Merci merci merci merci DS. N'étant pas au courant du raffut médiatique préalable à l'interview des 2 victimes, je me demandais bien ce qui motivait leur venue sur une radio de grande écoute pour parler de leur cas personnel.

Victime : "Et le psychiatre ils était méchant et incompétent aussi, ils a dit que c'était à cause de la tapisserie"
Journaliste : "Ha oui oui quels nuls ces psys quand meme !"

Allez, 2 heures de colle pour la mère + fille et conseil de discipline pour France inter
Il y a aussi des profs qui ont attrappé la phobie de cette école là, où ils deviennent des exécutants d'un système kafkaïen qui prend l'eau de toutes parts, mais où le taux de réussite au Bac est maintenu au plus haut.
Il y en a un qui n'a pas été invité par France Inter, même s'il avait sûrement des choses à dire. Il a préféré se suicider, et c'est terriblement triste.

http://www.liberation.fr/societe/2013/09/02/marseille-un-enseignant-se-suicide-mettant-en-cause-l-evolution-du-metier_928889
Bel exemple en effet de reproduction des élites. Si les contacts et relations ne suffisent pas à placer l'enfant d'une famille CSP+++++ dans une bonne école ou entreprise en raison de ses trop médiocres performances, il reste le cycle de rattrapage. Ce sera donc le livre écrit par maman, la pièce promue par Delon pour sa fille, le groupe de rock du fils Adjani vendu dans le grand journal par maman, etc...

Et pendant que les "fils de" sont installés et promus par l'élite pour la rejoindre, le bas peuple - nous - applaudi des deux mains, tremble à leur éventuel échec et pleure lorsque l'un d'eux tourne vraiment mal.

Un nouveau 4 août ne nous ferait peut-être pas de mal.
Ce qui frappe dans ce sujet, c'est la consensualité totale du problème. Vous passez cette interview sur France Inter, et tout le monde compatit avec la pauvre petite fille qui à la phobie de l'école. Tout le monde sait que c'est quand même une exception, et tout le monde va être d'accord pour que des élèves qui ont peur d'aller à l'école aie le droit à une attention particulière. En plus, c'est simple : il y a déjà un livre tout bien écrit où on dit quoi penser et quoi faire.

Et puis c'est pratique un sujet qui ne fâche personne, et en particulier ni les parents d'élève ni les profs, qui peuvent avoir une influence sur les chiffres de médiamétrie. Ah, on pourrait faire des gros titres, rappeler que sur tous les gamins qui rentrent aujourd'hui en CP, une part non négligeable ne saura pas lire correctement en rentrant au collège. En gros, on met 25 pinpins dans une classe avec un instit, 4 jours par semaine, pendant 5 ans minimum, 35 semaines par an, et à la fin il y en a plus ou moins 5 qui ne sauront pas comprendre un texte en le lisant.

Pour qui veut constater l'inertie des pouvoirs publics et l'incapacité des médias à mobiliser, je vois difficilement meilleur exemple.
Compliments pour votre chronique.Je voudrais ajouter un petit complément .Il y a quelques années l'ancien ministre de l' Education ,Luc Ferry ( il a bien des défauts ,mais il n'a pas que des défauts), était invité à la télévision .On lui présente un reportage sur les "internats d'excellence" ( thème aussi rebattu que celui de la phobie scolaire) là ou règne l'autorité ,la vraie , alors qu'en général c'est le laxisme qui domine....Et Ferry, au lieu d'approuver, souligne qu'il vaudrait mieux consacrer les sommes en question qui ne concernent qu'un tout petit nombre d' élèves, à assurer une formation de base solide à tous les élèves de l'école primaire.Ce jour là ,Luc Ferry ,dont je suis loin de partager toutes les prises de position, a remonté dans mon estime.
moi, je décroche de France Inter:j'ai une phobie de la pub ...

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