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"Un faux graphiste" contraint d'abandonner ses détournements de Tintin
La Moulinsart SA fait encore parler d'elle en interdisant à "Un faux graphiste" de continuer ses joyeux détournements de phylactères. Car au regard de la loi, il ne s'agit pas de parodie mais de reproduction non autorisée. La Moulinsart SA, toujours au top de l'ouverture d'esprit.
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Derniers commentaires
Cette illustration a conduit ce livre4 au pilon comme le rappelle cet article.
4. Le lecteur curieux aura remarqué sans même avoir besoin de lire cette note écrite en blanc sur fond blanc que le site ouaibe de l'éditeur donne accès en guise d'extraits aux 7 premières pages du livre visiblement avant pilonnage puisqu'à la page 4 on retrouve le dessin incriminé.
4. Le lecteur curieux aura remarqué sans même avoir besoin de lire cette note écrite en blanc sur fond blanc que le site ouaibe de l'éditeur donne accès en guise d'extraits aux 7 premières pages du livre visiblement avant pilonnage puisqu'à la page 4 on retrouve le dessin incriminé.
[quote= « Moulinsart et l’affaire de la parodie à géométrie variable », CC0 Calimaq, S.I.Lex, ISSN 2262-9823, 19 février 2016.]
Ici, la société Moulinsart a manifestement tort sur le plan juridique et il est assez aisé de le prouver.
En effet, l’avocat des ayants droit se réfère à une définition de l’exception de parodie qui n’a plus court depuis le mois de septembre 2014, où est intervenue une décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) dans laquelle elle a fixé les limites à l’exercice de la parodie et de la caricature au sein de l’Union européenne.
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Ici, la société Moulinsart a manifestement tort sur le plan juridique et il est assez aisé de le prouver.
En effet, l’avocat des ayants droit se réfère à une définition de l’exception de parodie qui n’a plus court depuis le mois de septembre 2014, où est intervenue une décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) dans laquelle elle a fixé les limites à l’exercice de la parodie et de la caricature au sein de l’Union européenne.
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JeanChris, rien n'est plus moral et louable que la cupidité. Sans elle, nous serions encore dans la grotte Chauvet. Quelle horreur !
Comment font-ils pour empêcher une pratique totalement légale, à savoir le droit de parodie/citation ? Est-ce que c'est juste un coup de pression informel, ils intimident les créateurs qui craignent de ne pas avoir les moyens de se payer un avocat et de se taper les longues procédures (même pour un procès qu'ils remporteraient) ?
Peut-être que ce cas-là ne relève pas vraiment du droit de parodie mais les ayant-droits de Hergé sont connus pour harceler quiconque dessine de près ou de loin un type fade à houpette, il y a eu bien d'autres cas où ils n'avaient clairement aucune légitimité à faire supprimer des parodies de Tintin.
Ces gens sont des petites brutes de cour de récréation, il serait temps que la justice calme leur zèle (et leur avidité)....
Peut-être que ce cas-là ne relève pas vraiment du droit de parodie mais les ayant-droits de Hergé sont connus pour harceler quiconque dessine de près ou de loin un type fade à houpette, il y a eu bien d'autres cas où ils n'avaient clairement aucune légitimité à faire supprimer des parodies de Tintin.
Ces gens sont des petites brutes de cour de récréation, il serait temps que la justice calme leur zèle (et leur avidité)....
Au fait, ça s'arrête où la parodie/ le pastiche?
C'est vrai. Une fois qu'on est débarrassé du bigot-dévot-bisounours ( Ça peut prendre du temps), Téléramouille peut réserver quelques pépites.
Ne pas oublier non plus "Les filles de Kamaré" d'après "Le Pensionnat des jeunes filles perverses" , du même René Viénet.
Un chef d'oeuvre, dont Télérama disait: "Mélodrame érotique à tendance sadomasochiste où l'adjonction de sous-titres n'ayant strictement aucun rapport avec le scénario original font de ce film une tentative de porno subversif."
Des fois ils sont trop drôles chez Télérama.
Probablement aussi en libre-service sur YT.
Un chef d'oeuvre, dont Télérama disait: "Mélodrame érotique à tendance sadomasochiste où l'adjonction de sous-titres n'ayant strictement aucun rapport avec le scénario original font de ce film une tentative de porno subversif."
Des fois ils sont trop drôles chez Télérama.
Probablement aussi en libre-service sur YT.
Quel dommage! C'était vraiment très très drôle.À lire très vite avant que ça ne passe à la trape de Moulinsart.
À propos d'UbuWeb, son créateur-sans-demander-aucune-autorisation-de-copyright, Kenneth Goldsmith, interrogé par Rue89 :
« Tout le monde s’en fiche ! C’est de la poésie, il n’y aucun argent à se faire ! Ça ne gagne rien ! Si je gagnais de l’argent avec ça, ils me poursuivraient. Mais puisque je ne gagne rien, ils s’en foutent. Le copyright s’applique seulement quand il y a une menace économique. »
« Tout le monde s’en fiche ! C’est de la poésie, il n’y aucun argent à se faire ! Ça ne gagne rien ! Si je gagnais de l’argent avec ça, ils me poursuivraient. Mais puisque je ne gagne rien, ils s’en foutent. Le copyright s’applique seulement quand il y a une menace économique. »