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Commentaires

Un caveau pour Déon : la droite découvre l'intersectionnalité

Commentaires préférés des abonnés

Il y a le bon et le mauvais antisémite. Faut pas confondre !



Alors, le mauvais antisémite, il voit un juif, il le déteste.


Le bon antisémite, il voit un juif et ... il le déteste aussi, mais c'est pas pareil.

(...)

HORS SUJET :

Je reviendrai sur ce forum, très parcimonieusement , mais une fois par mois ( jusqu'à la fin de mon abonnement) pour demander s'il est possible de restaurer l'ancienne présentation du forum ....

C'est bien, le nouvel ASI! Tous les jours, on y relaie une polémique microcosmienne (?) dont je n'avais pas entendu parler. J'ai vraiment le sentiment de me cultiver ici.

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Etrange, ces gens s'exilant en Irlande, en Suisse, en Espagne, en Argentine ou au Portugal. (liste non exhaustive)

Le Quiz concerne les exilés par opportunité ...

Exemple pour la Suisse : Simenon écrivant les mêmes saloperies que Céline pendant la guerre dans le quotidien "Le Soir" de Bruxelles.

Rémi Loury écrit, plus bas (mais je réponds ici pour que mon commentaire ne se perde pas dans les "afficher les réponses"): 

"Il me semble que vous déclarez abusivement Maurras "antisémite obsessionnel".  Son antisémitisme d'Etat n'est pas du tout de cet ordre, outre qu'il s'est exprimé avant les horreurs du nazisme et qu'on en eut par conséquent la moindre idée."

Ben voyons, pauvre Maurras, comment aurait-il pu prévoir que les nazis allaient le plagier et mener à son terme logique sa "pensée" antisémite? 


Il écrit aussi: 

"Il me semble bien qu'une majorité des premiers arrivants à Londres pour la Résistance étaient d'obédience maurrassienne."

Comme si on ne le savait pas... certains ont même persévéré. Pas tous, certains étaient très jeunes et ont évolué vers autre chose, ce qui est possible pour chacun de nous. 


Et enfin: 

"Et les représentants des divers courants de la gauche n'ont guère fait défaut dans la collaboration."

La gauche politicienne... on l'entend encore aujourd'hui prendre des positions qui ne sont guère honorables. Suffit pas d'une étiquette sur la bouteille pour en certifier le contenu. Ainsi mon grand père s'était-il avalé une belle rasade d'eau de javel en se fiant à une étiquette "vin blanc".

Désolé, mais vos extrapolations me semblent abusives. Considérer la "solution finale" comme le " terme logique" de la pensée de Maurras est même, veuillez m'excuser, une absurdité. Vous me diriez Gobineau, j'admets. Mais si vous mettez Maurras dans ce cas, alors il faut y mettre aussi Voltaire, Proudhon, Marx, et tant d'autres qu'il va falloir décimer à leur tour. Il n'est pas possible de juger ainsi le passé à l'aune d'aujourd'hui. Personnellement, je m'en garde bien. L'affaire Dreyfus était un grand perturbateur de la pensée d'alors.

Pour Londres et les maurrassiens de la première Résistance, c'est en effet bien connu. Il n'en est pas moins bon de le rappeler. Comme il ne faut pas se priver de rappeler que quelques uns des plus frénétiques adeptes de la collaboration étaient dûment estampillés du socialisme, voire du communisme de l'époque. C'est fâcheux, mais c'est ainsi.

Je ne suis pas persuadé que tout cela fasse beaucoup avancer la réflexion d'aujourd'hui. Si j'y tiens, quitte à paraître un peu obsessionnel, c'est sans doute pour des raisons d'histoire personnelle, familiale ou autre, qui m'ont toujours  fait ressentir quelque révulsion face au "résistancialisme" trop commode de nos générations oublieuses.

C'est vrai qu'on peut ressentir " quelque révulsion " quand on sait , par exemple,  que Robert Ménard  a milité à la L.C.R.  et est devenu ce qu'il est. Il est utile de modérer son jugement sur les hommes  et de rester modeste ....

Je ne vois pas très bien ce que Robert Ménard - mon ami Robert - vient faire dans cette histoire. D'une façon générale, je suis souvent moins révulsé par les actions quand elles sont guidées par un engagement sincère ( fût-il erroné ) que par les paroles qui ne sont parfois que du vent. Pour m'expliquer, j'ai souvent été choqué du contraste entre des paroles de résistance sur les principes et des comportements de grande lâcheté dans la vie réelle. Dans des situations de harcèlement, par exemple. 

C'est vrai qu'il faut un grand courage pour rester l'ami de  Robert.

 Si ce robert  est sincère, il s'agit ,  probablement, de " sincérités successives "

Peut-on respecter " tous " les engagements ,dès lors qu'ils sont sincères ?

En ce qui concerne Robert, total respect. Et amitié, comme je l'ai dit. Pour en juger sainement, il faut avoir connu Béziers avant sa venue. L'opportunisme des politiciens, gauche, droite modérée, qui vivaient sur ce cadavre de ville. A l'amitié et au respect, j'ajoute l'admiration pour le courage de s'être attelé à ce défi. Mais peut-être ne connaissez-vous pas Béziers...

Nous savons maintenant où se situent vos admirations.

 "Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire"

Le sot vous remercie. Comme on est toujours le sot de quelqu'un,  je vous laisse le soin de deviner de qui vous pourriez l'être. Tout ceci très cordialement,  comme de bien entendu.

Pour Londres et les maurrassiens de la première Résistance, c'est en effet bien connu. Il n'en est pas moins bon de le rappeler. Comme il ne faut pas se priver de rappeler que quelques uns des plus frénétiques adeptes de la collaboration étaient dûment estampillés du socialisme, voire du communisme de l'époque. C'est fâcheux, mais c'est ainsi.


En fait, la vraie question, historique, serait de savoir qu'est-ce qui a pu pousser, en 39-45, des gens d'horizons sociaux et politiques divers à se retrouver d'une part dans la Résistance, et d'autre part dans le collaborationnisme (et la plus grande part dans l'attentisme, ne l'oublions pas). 


Parce qu'au final, les frénétiques adeptes de la collaboration n'étaient pas "dûment estampillés du socialisme, voire du communisme", mais issus des mouvements politiques qui s'en réclamaient (et encore, Doriot était en rupture avec le PCF depuis 34 ou 35, Déat en rupture avec la SFIO avant la guerre....). La manière dont vous présentez les choses, assez classique depuis 45, est quand même une manière d'entretenir la mémoire tangente des générations oublieuses : aux élections de 44 et 45, ce ne sont pas les maurrassiens vers lesquels les électeurs-trices se tournent. LEs partis qui incarnent la résistance, et pas la collaboration, sont la SFIO, le PCF et le MRP. Trois partis qui se réclament alors de "de gauche", les deux premiers se revendiquant alors clairement marxistes. Par conséquent, les Français d'alors n'avaient pas oublié pour leur part que les idées rancies dont le collaborationnisme avait été l'acmé et qui avaient empuanti le débat politique dans l'entre-deux-guerres, provenaient clairement de la droite et de l'extrême-droite, considérablement marginalisées dans l'immédiat après-guerre.


Après, opérations recyclages, générations oublieuses, raccourcis, assimilations, discours ambivalents, et surtout anticommunisme, ont contribué à recomposer le paysage politique et à le droitiser...


Encore une fois, revoir le parcours d'un Albertini, que vos propos parfois simplistes tendraient à estampiller socialiste, parce qu'il avait été membre de la SFIO avant guerre,.... Puis secrétaire du parti de Déat, puis "recyclé" par la CIA, puis homme de réseaux des droites anti-gaullistes, et atlantiste conseillant à Longuet et Madelin de rompre les amarres avec Occident pour rejoindre Giscard d'Estaing... Un tel parcours invite à reconsidérer un peu l'étiquette initiale, accolée pour exploitation politique... C'est comme si dans 30 ans sur un forum quelqu'un évoquait Manuel Valls comme socialiste parce qu'il a été membre du PS jusqu'en 2017...

Merci pour cet intéressant développement. N'étant pas historien, il me sera difficile de vous contredire mais il me semble que nos points de vue ne sont pas absolument antinomiques. 

Ce que je voulais dire, c'est que ce que vous approuvez ( l'élimination du débat national d'une certaine droite, notamment maurrassienne, du fait des stigmates de la collaboration) ) me semble avoir eu des effets plutôt négatifs sur le débat politique en France.

La surévaluation des partis censés avoir incarné la Résistance a, fort heureusement, été compensée par l'existence du Gaullisme aux racines amplement maurrassiennes. Mais cette droite-là ne s'est pas remise d'une sorte de clandestinité que vous traduisez assez bien avec ce vocabulaire ( rancie, empuanti...) qui, pour ma part, me semble inutilement déplacé. Cette forme de disqualification, encore accentuée par le caractère sommaire propre au FN, nous a privés de valeurs bien nécessaires dans un univers devenu aussi dangereux.

Cela dit, j'ai bien du mal à user des étiquettes politiques pour comprendre ce qui s'est passe dans des périodes aussi complexes. Le débat était parti sur Déon et sa sépulture et par extension, sur Maurras qu'on vient d'écarter du livre des commémorations. Que voulez-vous, je trouve cela stupide et tout à fait regrettable. Vous souvenez-vous comment René Bousquet passa à travers les gouttes jusqu'à ce qu'un déséquilibré se décide à lui faire payer l'addition ? Il était radical-socialiste et grand ami de Mitterrand, et néanmoins organisateur de la Rafle. Mais le grand coupable, n'est-ce pas, c'était Maurras qui était pourtant le plus convaincu des anti-nazis. 

Non, je vois trop d'hypocrisie dans tout cela pour, de temps en temps, ne pas le dire. Je le fais bien maladroitement, mais cela me fait du bien. Veuillez m'en excuser.

J'aime bien votre chute sur Valls. Mais pourtant, il l'était.... socialiste.


Je suis d'accord avec vous sur la difficulté d'user des étiquettes politiques, et c'est bien ce que j'essaie de faire en interrogeant la pertinence d'accoler à Déat ou Doriot les qualificatifs de socialiste et de communiste... comme celle de radical-socialiste à Bousquet. De manière essentialisante, qu'est-ce que ça veut dire avoir été encarté radical-socialiste chez un fonctionnaire des années 30 ? C'est un peu comme être encarté au PS dans les années 80 dans la haute fonction publique ,c'est un moteur de carrière, pas une définition des convictions politiques. DU reste, on a vu récemment à quel point les "socialistes" d'hier devenaient macroniens sans état d'âme.


Concernant le gaullisme, il y aurait plein de choses à en dire - comme rappeler que malgré l'aura du Général et la légende dorée tissée par ses laudateurs, les élections de 44 à 46 sont un désaveu de ses "idées" (le succès du RPF est un feu de paille en 47, qui agrège notamment des électeurs de droite momentanément orphelins sur l'offre électorale à d'authentiques "résistants" persuadés de la nécessité de poursuivre l'entreprise politique initiée en juin 40). 



J'admets volontiers le vocabulaire normatif sur le maurrassisme. Mais il fait pièce à ce que j'interprète comme une tentative de réhabilitation d'un courant de pensée qui n'a jamais disparu dans le débat politique français, notamment à travers certains intellectuels dont Déon n'est qu'une figure... et qui ne se privait pas d'intervenir via des tribunes ou des interviews sur l'interprétation politique à donner à la période 39-45 et à l'avant-guerre. 


Bref.

Bref... comme vous dîtes. Abrégeons donc: vous êtes de gauche, je suis de droite. Mais avec touts les nuances qui font que nous sommes des personnes et non pas des étiquettes, nous nous trouvons d'accord sur pas mal de points. Sur l'essentiel ? probablement pas. Mais il faudrait alors pousser plus loin, creuser, regarder le passé, l'histoire de chacun. Ecrire des romans, peut-être. Restons en là. Ce fut un plaisir que ce petit échange. Meilleures et bien cordiales pensées.

Une question : pourquoi est-il plus honorable d'être enterré à Paris plutôt qu'ailleurs ?

Je suis surpris que personne ne semble se la poser, et surtout pas la droite « maurrassienne » qui devrait défendre le « pays réel » contre les élites parisiennes.


Mais guère étonné qu'un certain nombre d'intervenants, et l'auteur de l'article, considèrent comme évident qu'il s’agit bien d'un honneur.


Plaignons donc toutes les écrivaines, et les écrivains, qui ont connu le déshonneur d'être enterrées ailleurs qu'à Paris.


Après Mort-Ratsss, voici Michel Néon qui s'avance ...

Etrange, ces gens s'exilant en Irlande, en Suisse, en Espagne, en Argentine ou au Portugal. (liste non exhaustive)

Bien sûr Mort-Ratsss n'était point un Nazi-Hard, il était juste un joyeux royaliste, mais Michel Néon un paltoquet royaliste aussi ?

Pôvre Mme Anne et pauvre chanteuse.

PS Quiz : @SI-tâteurs, trouvez une personnalité politique ou artistique par pays cité. 


Les ordures n'ont plus honte, elles sortent de la poubelle de l'histoire

Celui qui ne trouva rien de mieux que de réunir les polices européennes à Vichy comme premier acte de son ministère apporte un soutien à Wauquiez «On assume notre histoire. On ne se cache pa


Êtes-vous plus Français que lui ?

HORS SUJET :

Je reviendrai sur ce forum, très parcimonieusement , mais une fois par mois ( jusqu'à la fin de mon abonnement) pour demander s'il est possible de restaurer l'ancienne présentation du forum ....

Certains " déon-tologues "  pourraient proposer un lieu symbolique : le Vél d'Hiv ....  

Veuillez m'excuser d'insister, mais s'il y a une chose dont on ne saurait accuser Maurras, c'est d'avoir été pro-Hitlérien. J'entendais cette formulation au journal de 13h sur France Inter dans la bouche d'un représentant de la Licra, je crois. C'est absurde, il n'y avait pas plus anti-allemand que lui ( on disait anti-Boche...) dans les années précédant le conflit. Tout cela pour vous dire  qu'une bonne part des polémiques le concernant, comme celles sur la sépulture de Déon, me paraissent sommaires et bien sottes. Il me semble bien qu'une majorité des premiers arrivants à Londres pour la Résistance étaient d'obédience maurrassienne.  De Gaulle lui-même...Et les représentants des divers courants de la gauche n'ont guère fait défaut dans la collaboration. Tout cela pour vous dire que le ton général, revanchard, vindicatif, haineux même, qui me semble dominer dès qu'on évoque ces questions, comme dans ce forum, me laisse perplexe, indigné parfois quand cela me semble trop délibérément injuste. L'épuration, c'était hier. Bien de l'eau a passé sous les ponts.

C'est beau, vraiment, l'Académie française. De vrais combats, contre l'écriture inclusive et pour le dépôt d'une urne pleine de poussière - à la limite, je m'en fous de ce qu'a pu être cette poussière de son vivant. Je propose un design d'urne adapté, genre poupée russe en uniforme de l'Académie, et on te colle ça sur une étagère dans les locaux de cette "vénérable" (!!!) institution où il y a beaucoup d'espace perdu. 


Maurras ne fut pas radié de l'Académie Française après sa condamnation à l'indignité nationale , et son successeur au fauteuil fut élu après sa mort, contrairement à Abel Hermant et Abel Bonnard,  mais tout comme Pétain. L'académie a de la constance!

Tiens, une perle de l'interview de Déon de 2016


"J’ai également fait quelquefois le chauffeur [de Maurras] car j’étais le plus jeune de l’équipe, donc c’est à moi qu’on demandait d’exécuter cette tâche, assez dangereuse au demeurant, le premier ayant été blessé par des terroristes."


Pour Déon, les résistants français étaient des terroristes. Ce qui est en phase avec sa "couleur" politique, pétainiste assumé jusqu'au bout. Déon se plaint plus loin dans l'interview: "On cherche la moindre dose de fascisme dans mes œuvres, alors que c’est totalement injustifié." 

En tous cas, il est facile de trouver une certaine dose de fascisme dans son interview, même 70 après la fin de la seconde guère mondiale...


Maurras est mort (c'est presque une Lapalissade)

Déon est mort aussi

Mais l'antisémitisme est toujours bien vivant

et il n'y a aucune raison qu'il n'ait pas ses tombes à commémorer


quant à Hélène Carrère d'Encausse, elle est LA secrétaire perpétuelLE de l'Académie Française et UNE députéE européenNE (rien que pour la faire c...)



Quelle misère cette polémique sur la destination des cendres de ce vieux réac, quand on songe que celles du père de Keith Richards ont fini dans ses narines, coupées avec une dose de coke !

Il a pas une progéniture, Déon, fille ou garçon, qui pourrait imiter le guitariste des Stones ?




Sur la proximité avec Maurras, se rappeler que Daniel Cordier, encore en vie à ce jour, est un autre Maurassien assumé avant 1939 mais fut le secretaire de Jean Moulin. Il a pendant la guerre et après, prouvé son engagement  contre l'antisémitisme, ayant compris l'impasse idéologique ou il se trouvait.

Cette proximité de jeunesse ne doit pas être une croix portée à vie.

Attention Daniel avec la notion d'intersectionnalité qui, étant très à la mode, tend à être utilisée à tort et à travers. Derrière ce concept, il y a l'idée que les dominations ne se superposent pas mais se combinent. Être une femme noire ne revient pas à subir les effets de la domination patriarcale + ceux de la domination raciale ; ceux-ci, combinés sur un mode non additif, aboutissent à des formes originales et ambivalentes de domination, qui doivent être combattues d'une manière spécifique.

Les luttes dites intersectionnelles entendent donc se développer sur un autre mode que celui, par exemple, d'une lutte féministe "généraliste" à laquelle s'additionnerait une lutte antiraciste "généraliste", d'où la recherche de théories, de catégories et de modes d'action propres.

La critique qui est généralement (et légitimement) faite aux luttes se revendiquant de intersectionnalité étant le risque d'une fragmentation des luttes à l'infini. A force d'insister sur ce qui distingue des luttes conçues comme relativement incommensurables, comment se rassembler, s'allier, lutter en commun ?


Il me semble donc que votre extension du sens  de la notion d'intersectionnalité n'est pas très heureuse. La presse réactionnaire défend le droit pour un écrivain réactionnaire d'être enterré à Paris et, incidemment, utilise un marqueur langagier conservateur ("le" secrétaire unetelle). Mais je ne vois pas où se trouve une quelconque combinaison, au sens exposé précédemment, des deux "luttes". Le Figaro s'engage dans une lutte, et utilise dans son argumentation, accessoirement, un signe langagier qui ravira ses lecteurs attentifs.




C'est bien Daniel, ne changez rien, n'écoutez pas la grogne des abonnés. Merci pour cette passionnante histoire. L'académie francaise serait donc réactionnaire. Quelle découverte.

Une nation qui renie ses racines antisémites est une nation suicidaire.

C'est bien, le nouvel ASI! Tous les jours, on y relaie une polémique microcosmienne (?) dont je n'avais pas entendu parler. J'ai vraiment le sentiment de me cultiver ici.

hors sujet .

Daniel , sur la photo d'accueil , mais que diable brandissez vous ?

-LE livre

-un téléphone

-une brique 

Rouge ??

Il me semble que vous déclarez abusivement Maurras "antisémite obsessionnel".  Son antisémitisme d'Etat n'est pas du tout de cet ordre, outre qu'il s'est exprimé avant les horreurs du nazisme et qu'on en eut par conséquent la moindre idée. Consultez, je vous prie, l'article "antisémitisme d'Etat" de Wikipedia, peut-être nuancerez-vous votre point de vue sur Michel Déon  et la sinistre campagne menée contre une sépulture parisienne que son oeuvre me semble lui valoir de droit. Ce sectarisme mémoriel me semble aussi stupide qu'odieux, tout comme l'effacement de Maurras du livre des commémorations. Ne serait-il pas temps de regarder ces choses avec un peu plus de hauteur ?

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