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Trump : journalistes dérapants

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@si, journalistes antidérapants ?
Je ne sais pas si les gens se rendent compte que toutes ces manœuvres et attaques contre le président élu des USA pour empêcher son investiture sont le plus sûr chemin vers une féroce répression une fois qu'il sera au pouvoir.
Parce que ne croyez pas, Clinton ne sera jamais POTUS.
Si par la plus grande des surprises elle était nommée Présidente par le Collège électoral, la guerre civile serait la réponse.
La rigolade!
Qu'ils renoncent à leur impunité, et descendent dans la mêlée brutale des réseaux sociaux, pour faire le coup de poing en 140 signes, et les voici assimilés aux furieuses multitudes numériques, à portée de tous les coups.

Curieuse myopie sur ce qui est relaté juste avant, et qui serait plus justement résumé en "reproche d'abus de position dominante". Ce qu'"on", c'est à dire l'opinion (dans une proportion, sorti du cadre de cette élection, apparemment bien au delà d'une moitié d'électeurs) reproche à ces journalistes, c'est de penser sur ce sujet et d'autres peu ou prou tous pareil et de monopoliser l'espace médiatique "institutionnel" avec cette opinion, la sur représentant lentement par rapport à sa proportion dans celle des citoyens. Qui assimilent là encore majoritairement cette unicité matraquée du story telling comme de la manipulation.

Dit comme ça, on comprends bien que peu importe que les journalistes relaient ce story telling unique (Trump est bête et méchant, l'UE c'est le Bien, la guerre c'est bien quand on la fait mal quand c'est les gens qui ne font pas nos quatre volontés, les gens qui remettent en cause l'attribution de l'argent disponible (attention, ici je définis précisément quelque chose de très global sur son dénominateur commun, tel que mis en lumière par Paul Jorion dans ses livres) ne sont pas dignes d'être présentés pour les alternatives qu'ils représentent, etc.) dans des articles, des twitts ou sur le papier toilette de leur tante Gisèle, ça leur sera toujours reproché. Au fond c'est simple: si ici le quai d'Orsay a une opinion sur la Syrie et le Kremlin une autre, l'attente, dans une presse libre, est de voir représenté sinon dans un journal, du moins un panel, au moins un peu l'opinion sinon du Kremlin, du moins se penchant sur les critiques du Krémlin à Orsay. Bon ben ça, y a pas du tout. Et ce reproche sus cité aux journalistes n'a pas fini de brule sur ce bois là.
En lisant sur les INROCK "Les 21 pires citations de Donald Trump, nouveau Président des Etats-Unis", ici :
http://www.lesinrocks.com/2015/08/10/actualite/les-21-pires-citations-de-donald-trump-candidat-aux-primaires-republicaines-americaines-11766123/
... on tombe sur celle-ci :

15) “Si Ivanka n’était pas ma fille, je sortirais peut-être avec elle”
Interrogé sur la possibilité que sa fille Ivanka fasse la Une de Playboy, Donald Trump a répondu qu’il ne “pensait pas qu’elle le ferait, même si elle a un joli visage“, avant d’enchaîner: “si Ivanka n’était pas ma fille, je sortirai peut-être avec elle“. D’après le site Bustle, son porte-parole a ensuite explique que cette phrase était une “blague pour se moquer de lui-même, à cause de sa tendance à sortir avec des filles plus jeunes.”

Cette journaliste évoque donc, au troisième degré, certes, une parole de TRUMP lui-même : en ressortant cette citation, elle aurait certainement évité... de se faire virer !


PS Si elle peut encore être réintégrée, merci de faire suivre ce message à la journaliste en question, Julia Ioffe.
Peut on vraiment reprocher aux journalistes de suivre l'exemple du président de leur pays ?
(et inversement)
Peut-on porter la voile pour écrire la chronique du jour?

Le conseil des tas doit-il se prononcer?
Ouais enfin la neutralité des journalistes ça me fait bien marrer, aucun journaliste n'est parfaitement neutre, dès lors je vois pas pourquoi on leur interdirait de twitter.
À moins qu'être journaliste supprime le droit à la liberté d'expression.
merci de terminer la chronique sur un mot très beau et rare (que je viens de découvrir dans le dico)
Très bonne chronique, je retrouve le recul d'ASI.
Des éditorialistes comme Serge Halimi, pourtant hors des contraintes médiatiques et délais de publication, posent de curieuses analyses sur cette élection, exclusivement vue sous l'angle du mépris des élites pour les moins diplômés. Dans l'éditorial de décembre du Monde Diplomatique "La faillite de l'intelligentsia", Halimi plaque la thèse de Bourdieu du "Racisme de l'intelligence" sur un évènement inédit dans l'histoire américaine qui exige d'autres développements. Quid du sort des 39% des moins diplômés des électeurs de Trump qui seront les prochaines victimes de sa politique et ont avalé sans aucun filtre les grossières ficelles de sa campagne ? A l'inverse "L'intelligentsia" s'en sortira sans aucun dommages, ce qu'on peut déplorer. Lire ce billet de Mediapart sur cet éditorial du "Diplo"
Pas perdu mon temps, je viens d'apprendre un nouveau mot.
Ce qui est sûr, c'est que beaucoup nous mènent en bateau ...

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