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Commentaires

TGV : les médias français accusés d'occulter une revendication allemande

Dans l'affaire du sabotage des lignes TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre, les médias français ont-ils caché une piste allemande, parce qu'elle contredisait la version officielle mettant en cause le groupe de Tarnac ? C'est ce que pensent, de plus en plus fort, certains internautes.

Derniers commentaires

Bonjour,

Je n'ai toujours pas compris dans quel cas nous étions lors de ces sabotages :

- Comme toute les nuit l'électricité est coupée après le passage du dernier train

- Cette nuit une opération programmée faisait que l'électricité était coupée sur les 3 LGV sabotées

- L'électricité a été coupée par les saboteurs puis remis en place pour permettre le passage du premier TGV

- L'électricité étais présente et aucune coupure observée.

Comme c'est du 25 000 v, la présence ou son absence change la complexité du travail.

Vivien.
J'ai beaucoup ri en apprenant hier, que les horribles terroristes anarcho-violents, auteurs de la dernière action de sabotage, que dis-je, du dernier dernier attentat sur des lignes SNCF, étaient en réalité des CHASSEURS (un balle perdue aurait sectionné un câble) !!!
La piste "chasse nature pêche et tradition"?
je suis d accord sur une chose c est que la piece en fer à beton , que l on voit sur le net ,c est une piece compliqueé . j ai fait plus de 40ans de mecanique generale et je peux vous dire que ceux qui ont imaginé et fabriqué cet element, c est pas des marchands de salade." On nous prend pour des lapins de 3 semaines "
Bonjour.

Une parodie à lire sur Article11.info.
Pas drôle, d'ailleurs, elle ferait plutôt froid dans le dos tellement elle "sonne vrai".
Une bonne nouvelle, et par trop comique, même si le parquet n'en a rien à cirer.
"Au total, la médiatisation de cette revendication a été limitée. Mais cette discrétion est explicable par son caractère imprécis, et le fait qu'elle ne comporte aucun élément d'authentification."

Oui, ces éléments pourraient expliquer la discrétion des médias si les jeunes de Tarnac avaient bénéficié de la même retenue.
Rappelons que la police n'a pour l'instant exhibé aucune preuve solide, ce qui n'a pas empêché la déferlante journalistique que l'on sait.
C'est moins le traitement médiatique de l'une ou l'autre affaire qui est en soi choquante (après tout on peut imaginer, même si ce n'est pas mon idéal, une presse qui fonctionnerait sur le mode du sensationnel, mais de façon équilibrée)...
... mais cette asymétrie qui semble aller toujours dans le sens des intérêts du pouvoir.
De même, ce n'est pas que la justice enquête sur Julien Dray, qui pose problème, mais qu'elle ait renoncé à poursuivre Sarkozy pour l'affaire de l'île de la Jatte, alors que ce dernier avait reconnu implicitement la constitution d'une infraction : l'interdiction faite à un maire de contracter avec un promoteur auquel il accorde, par ailleurs, des permis de construire.
Ce qu'il y a d'encore plus évident, c'est l'obstination de la Presse, et du gouvernement qui la manipule habilement, à cacher l'origine des attentats, bien qu'elle soit connue depuis le début. Depuis le début, en effet, les experts ont dit et répété que la pose de ces crochets sur les caténaires relevaient nécessairement de la compétence professionnelle des cheminots. Personne d'autre, à part des électriciens spécialistes de la haute tension, ne pourrait mettre en place ces dispositifs. Il y faut des connaissances spéciales, du matériel spécialisé... Par ailleurs, les sabotages ont pris fin, tout simplement parce que leurs auteurs se sont fait pincer. Il se trouve que, dans leur logique habituelle de co-gestion, les ingénieurs et les syndicats de la SNCF et de RFF ne veulent absolument pas ébruiter que les auteurs des sabotages étaient de la maison ("c'est très embêtant, disaient-ils en privé"). Et le gouvernement est ravi de jouer avec l'idée de la culpabilité de l'"ultra-gauche", ou à présent d'un "terrorisme international", et les dirigeants de la SNCF sont ravis de cette diversion qui écarte les regards de là où ça se passe. Et le gouvernement préfère faire la chasse à de faux anarchistes que de se confronter à une véritable radicalisation de cheminots en colère.

La "piste allemande" est encore une autre fausse piste, un autre rideau de fumée pour dissimuler la réalité, maintenant que la piste "ultra-gauche" a révélé sa vacuité. Réalité d'autant moins avouable à présent qu'elle a été dissimulée avec succès pendant deux mois.

Si AsI veut vraiment comprendre comment cette crise a été gérée médiatiquement, c'est auprès de la direction et des syndicats de la SNCF qu'il faut enquêter. Pas à Berlin ! Sauf bien sûr à vouloir participer à l'intox du gouvernement, en faisant mine de la combattre.
J'ai bien vu cette depeche apparaitre ... puis disparaitre en quelques heures.

Mais ce qui m'etonne le plus est autre part : Dans ma grande naivete, j'imagine que si un groupe envoie une revendication a un media, c'est qu'il veut faire parler de lui.

Dans le cas ou le media qui a recu la revendication ne transmet pas l'information, le groupe n'aurait-il pas logiquement tendance a envoyer ne nouveau cette revendication a d'autres medias jusqu'a ce que cette info soit transmise ? Or il semblerait que cette revendication aie ete envoyee une seule fois, a un seul journal, puis aucune reaction de la part de ce groupe pendant plus d'un mois.

Je n'ai aucune idee de ce que ca pourrait eventuellement signifier, mais c'est ce qui m'etonne le plus dans cette histoire

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