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TF1 et BFM, ces lieux de l'invisibilité

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Il est évident que ces "éclairs de lucidité" n'existent que pour se mettre en mesure de rétorquer aux éditos assassins de DS, notamment, et  aussi aux différentes saillies des "rézosocio". 


"Bien sûr que nous faisons notre boulot de journali(...)

Ca fait maintenant plusieurs jours que radios et télés, surtout les sévices publics j'ai l'impression, se défendent ardemment face aux accusations de partialité ou de déconnexion, ce qui peut être lié selon la théorie que l'on adopte. L'agression d'A(...)

C’est toujours la même question. On ne peut pas répondre à un manquement relativement important par un "mais si regardez cette phrase là, on l’avait écrit".


Bien sûr, tout ceci s’inscrit dans une logique de course permanente qui fait qu’au delà d(...)

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Bonjour, merci pour la chronique. 


Bon, franchement, à la question " pourquoi un bon reportage de quelques minutes et à peine rediffusé ne fait pas le poids face à des heures et des jours de discours en sens inverse sur la même antenne ?" je crois que la réponse est un peu dans la question. 

A mon avis il faut aller à un grain plus fin que de savoir s'ils ont « parlé ou pas » des violences policières. Maintenant que le diable est sorti de sa boite, tous les journaux, radio, télés vont « en parler ». Ne serait-ce que pour ne pas prêter le flanc à la critique. 


Du coup la question est la manière dont ils en parlent. Exemple ce matin avec le ministre de l'intérieur himself,  interrogé par A. Crespo-Mara sur Europe 1. Vu l'attention de ces derniers jours sur les violences policières, et vu de ses récentes déclarations, on pouvait vaguement s'attendre à ce qu'il soit enfin un peu cuisiné là dessus. Bon... J'ai listé l'ensemble des questions posées à propos des manifestations. Le terme de violences policières n'est jamais utilisé. Vous pourrez remarquer à quel point le seul problème semble l'arme, pas la conduite des forces de l'ordre. C'est à mon avis un sacré détournement du problème et l'illustration qu'on peut « en parler »… sans en parler en fait.
Les questions :

"Est-ce parce que les policier regrettent que leur uniforme ne soit plus respecté que vous êtes venu soutenir le moral des troupes [C. Castaner est interrogé en duplex d'un commissariat] ? 

Après tant d'affrontement, les forces de l'ordre ne sont-elle pas tentées de durcir la répression pour en finir avec la crise ? 

Allez-vous maintenir votre politique d'ultra fermeté face aux gilets jaune ?

Une centaine de manifestants ont été blessés, principalement à cause des LBD. Faut-il continuer à utiliser des armes aussi dangereuses ? 

LE défenseur des droits demande la suspension des LBD. Vous assumez contre son avis leur emploi face aux gilets jaunes : on continue d'utiliser ces armes ? 

Les LBD, pas question d'arrêter de les utiliser ? On continue à utiliser ces armes ? 

Quel sera le dispositif de sécurité demain ? 

Emmanuel Macron ne peut-il plus se déplacer sans provoquer d'émeutes ? " (puis questions sur A. Benalla)


A noter, et c'est quand même dinque,  que c'est C. Castaner qui prend l'initiative d'évoquer les 81 saisines de l'IGPN et qu'il n'est pas repris par la journaliste, qui avait pourtant une occasion en or de le placer face à ses précédentes déclarations.


Un peu plus tôt toujours sur Europe 1, N. Aliagas interroge 3 policiers dans le même commissariat. Voici les questions posées : chacun pourra constater l'angle général, l'euphémisation (« violences » pour violences policières) le noyage de poisson (on s'en fiche qu'un policier en particulier « déplore » ou pas les violence), et la diversion. 


"Comment ca c'est passé depuis le début du mouvement ?

Comment on gère quand on est 40 policier face à 400 manifestants ?

Vous êtes formés, mais j'imagine que la réalité du terrain change la donne, il faut s'adapter ?

Le premier samedi, vous êtes surpris par l'ampleur, il y a combien de milliers de personnes ? 

Ce jour-là beaucoup de fonctionnaires de police qui n'étaientt pas en service sont revenus spontanément, n'est-ce pas ? 

Est ce que c'est à la police de répondre à la crise des gilets jaunes sur le terrain ?

Des violences, il y en a, soyons réalistes. Vous avez vu ce qui s'est passé à Paris. Comment on réagit face à ça ? [le témoignage d'un blessé est diffusé] Ca c'était à Paris. Il y a eu des blessés à Amiens ? 

Vous déplorez quand un manifestant se fait casser la machoire ?

Vous êtes aussi la cible d'insultes, de pavés. Comment on gère psychologiqment cette tension, est-ce qu'on peut perdre son sang froid ?

Vous n'avez jamais perdu votre sang-froid ? 

Dans quelles circonstances et comment faut-il se servir des LBD ?

Que vous disent les gens ? A Amiens quelle est l'ambiance ? 

C'est quoi le piège ? Le moment ou ça peut basculer ? C'est ça que vous craignez ? 

Comment on gère le moral des policiers ?"


Ma conclusion : travail d'orfèvre pour tourner autour du pot...

D'abord j'aimerai connaître les noms de ces 600 maires de Normandie

afin de les inscrire au burin de l'infamie

eux qui ont fait une "standing ovation" à Macron

dans ce petit bourg coupé du monde, aux rues désertes où l'on s'attend 

à voir rouler une broussaille emportée par le vent

 

Désormais Macron va porter le débat de villes en villes

avec un public trié sur le volet des volets

L'éradication sur les ondes médiatiques de toute rencontre avec la population, avec d'éventuels Gilets Jaunes

même les radios d'État se dénationalisent pour le dire

Même France soir selon Le Monde :

"Certains manifestants lui ont expliqué qu’ils étaient sommés de retirer leur gilet jaune « sous peine de 135 euros d’amende ». Ce qu’a confirmé la brigade de gendarmerie locale, contactée par France Soir. Pourtant, la gendarmerie nationale a démenti par la suite en expliquant que le port du gilet jaune n’était pas une infraction"


Les 600 maires du Périgord en Dordogneshire vont-ils aussi applaudir comme des veaux, enfin des canards géolocalisation oblige


Et comme ça faisait tâche tous les médias font des méaculpa dilués dans la somme des reportages sportifs où l'on vante l'endurance de Brother Emmanuel

Fera-t-il mieux à Souillac qu'au marathon de Grand-Bourgtheroulde (record de 7 heures d'affilé, vas y Manu t'es le meilleur)


Des méaculpa distillés à dose homéopathique car l'autre sujet c'est de se refaire une santé morale en montrant combien ce s.... de Benalla est s... car il a trompé Manu

Manu trompé à l'insu de son plein gré

et là plus de coups interdits

Malgré les tribulations de BFM -2X10 min.- et autres guignolos informa-tic en toc, aujourd'hui, à Pèèèris, il y a un ciel bleu dégagé, un soleil d'hiver et un froid bienvenu.

(un affreux problème photo: pas de ciel "voilé", ombres trop marquées -> Zone System obligatoire)


Mais bôahf, c'est super le froid; enfin pour ceux qui attendent février, le mois le plus glacé de l'année et détestent la chaleur.

En 2018, à Pèèèris, on a eu un février pourri: jamais en-dessous de zéro ! 

Yârgl, le changement climatique ?  

Influence, engagement et dissonance en psycho-sociale, résumé de cette page décrivant une expérience (Moscovoci, 1969) de modification du seuil perceptif de couleurs par influence d'une minorité sur la majorité : les sujets peuvent se mettre à dire que ce qu'ils voyaient vert est finalement bleu parce qu'un membre du groupe (menteur, complice de l'expérimentateur) l'a dit, qu'il leur a donné l'occasion de tenir un discours minoritaire sans se sentir exclu du groupe. Dans l'expérience, c'est un effet retardé, ce n'est qu'après coup que la perception change.


Celui dont le seuil perceptif est tel qu'un reportage de 10 minutes lui suffit pour qualifier positivement le travail de BFM peut-il être accepté comme étant vraiment Gilet jaune ? Est-on exclu du groupe si on se met à dire ça ? Est-ce que le rejet de "lémédias" est un élément constitutif de l'appartenance au mouvement ?  Et quel est le poids des représentants (?) médiatiques (Drouet, Nicolle, Ludovsky, Mouraud etc.) dans la définition de l'identité du mouvement, du spectre de discours minoritaires acceptables ?


Comme il y a des seuils perceptifs, il y a des seuils d'exclusion, des lignes définissant une identité de groupe au-delà desquelles on ne parle plus d'un avis minoritaire dans un groupe mais d'une position excluant du groupe.

Ca fait maintenant plusieurs jours que radios et télés, surtout les sévices publics j'ai l'impression, se défendent ardemment face aux accusations de partialité ou de déconnexion, ce qui peut être lié selon la théorie que l'on adopte. L'agression d'Aphatie a donné un élan certain à cette défense. Inter se défend puérilement ce matin d'être au service du pouvoir. Regardez, on a dit ça, c'est méchant pour M. Macron. Et je suis d'accord, ils ne sont pas directement au service du pouvoir, ils sont à leur propre service, discutant en bonne compagnie et émettant critiques légères du pouvoir cerclées de petits ricanements dans leur petit monde heureux, quand d'autres voient leur dignité attaquée. Et quand les procureurs médiatiques délivrent leurs injonctions à condamner les violences gilets jaunes à Clémentine Autain par exemple, quand celle-ci tente de partager son analyse de la situation et se refuse à l'appauvrissement du débat en se ralliant à la meute, ce qui serait ellement plus simple, car c'est tout ce qu'ils veulent. Eh bien je trouve ça odieux.

Je respecte le tri sélectif.


Mais, si je dois, en outre,  fouiller dans les ordures de la " presse " ....

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Une télé se fait une "clientèle" selon ce qu'elle diffuse habituellement. Pas étonnant que quand elle déroge (timidement et nocturnement) à ses habitudes, l'émission ne rencontre pas son public. Alors oui, selon moi, on peut continuer à dire (en modifiant légèrement la formulation pour qu'ils ne puissent pas ergoter) que lémédia n'informe pas correctement sur la violence policière... et sur bien d'autres thèmes. 

Il est évident que ces "éclairs de lucidité" n'existent que pour se mettre en mesure de rétorquer aux éditos assassins de DS, notamment, et  aussi aux différentes saillies des "rézosocio". 


"Bien sûr que nous faisons notre boulot de journalistes ; nous ne faisons pas partie de cette oligarchie dénoncée. La preuve : ce reportage diffusé sur notre antenne" : tel est ou sera leur dérisoire système de défense.


Mais l'alouette ne fait pas le printemps : la musique de fond sur "la télé d'état" et les chaines d'info en continu reste bien que les gilets jaunes sont des casseurs qui ruinent l'économie du pays.

Sans oublier le rôle de députés FI et notamment Clémentine Autain qui s'affirme avec calme et détermination face à une bande de procureurs hargneux.

C'est la seule musique que vous voulez entendre .Tout ce qui est globalisant demande à être nuancé.

Il y a bien" des" GJ qui cassent et ça ne peut pas faire progresser l'économie du pays.

On peut chercher l'information ailleurs et présumer que les autres citoyens ne sont pas forcément moins intelligents que soi-même .

Que la télé d'Etat parle aussi de la violence institutionnelle qui fait que des flics, des infirmières, pour ne prendre que ces exemples là, se suicident.

Ou encore qu'elle évoque cette misère qu'on laisse s'enkyster parce qu'il faut bien être compétitif avec le Bangladesh.

C'est ce qu'on appelle la mondialisation : des misérables qui fabriquent des produits de consommation inutiles que les pauvres des pays developpés pourront acheter.

La violence de GJ est légitime.


Je rappelle que le 14 juillet 1789, que l'on célèbre tous les ans, il y a eu du sang sur les murs.

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Beau langage du passé:LES MASSES POPULAIRES,capables de tout et même du pire

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L'État, il peut tuer des gens et dire que c'est leur faute. Comme il écrit les lois qu'il applique (surtout de nos jours) il détermine le cadre de la violence légitime. A noter que par effet de miroir, celle du peuple devient illégitime, comble du cynisme dans une démocratie.

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"Il y a bien" des" GJ qui cassent et ça ne peut pas faire progresser l'économie du pays."


Pourtant, ça rentre dans le PIB

C’est toujours la même question. On ne peut pas répondre à un manquement relativement important par un "mais si regardez cette phrase là, on l’avait écrit".


Bien sûr, tout ceci s’inscrit dans une logique de course permanente qui fait qu’au delà de toute malice, on ne voit parfois pas l’importance de cette petite phrase que l’on est en train d’écrire.


Reste qu’au moment de faite les comptes, c’était juste écrit dans une petite phrase au milieu d’un document de 100 pages.

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