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Témoignage : la grippe de mon frère, un week-end en août

Dans le forum de notre enquête consacrée aux informations des médias allemands sur les étranges variations de la définition de la pandémie par l'OMS, un de nos @inautes, Francis Clément, nous fait parvenir le témoignage suivant.

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Un autre témoignage très interessant, celui d'un medecin généraliste sur: http://enattendanth5n1.20minutes-blogs.fr/archive/2009/08/31/h1n1-de-la-theorie-grandiloquente-a-la-realite-de-terrain.html

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Je crois ce Monsieur sur parole!

Le mieux aurait été d'appeler SOS médecin, ça coute dans les 70 euros mais ça ne sert à rien d'aller aux urgences!
1g de paracétamol/4heures!! une blague?
Lui ont-il administré au moins la 1ère dose par intraveineuse pour voir si c'était effectif?
Bon, cette grippe fait décidément couler beaucoup d'encre (façon de parler, merci internet...).
Je suis donc remplaçante en médecine générale et je n'ai en rien été offusquée par ce témoignage, au contraire assez édifiant pour mériter sa diffusion. La médecine n'est pas une science exacte et cette "pandémie" est le théâtre d'un vaste bordel. Je suis entièrement d'accord avec l'analyse de M Winckler (mais je conseillerais paracetamol plutôt qu'ibuprofène, dixit la revue Prescrire...) et je regrette que cette position ne soit pas plus discutée sur la scène publique.

En pratique, beaucoup de jolies choses théoriques que l'on peut lire/recommander se cassent la figure...
Pas plus tard que samedi dernier (véridique, ce n'est pas inventé en écho à l'histoire ci-dessus...je sais trop bien la difficulté de trouver des collègues le samedi!), un jeune homme s'est présenté en consultation, prenant des détours avant de me demander de prolonger des antibiotiques pour une bronchite trainant depuis une semaine. Poussant l'interrogatoire, je constate notamment la présence de : signes généraux (syndrome grippal,...) + signes respiratoires = H1N1 "probable". J'avoue qu'absorbée par ma réflexion, essayant de démêler les hypothèses diagnostiques (autres infections, en particulier bactériennes, nécessitant un traitement spécifique), finalement toutes probables pour ce cas, j'ai oublié de me jeter sur ma réserve de masques. Pensant plus probablement (en médecine générale, tout est affaire de probabilités...) à autre chose qu'à notre chère grippe porcine, je lui en ai tout de même parlé pour l'inciter à ne pas aller travailler (parce que, au risque de contrarier les médisants, on doit pousser le plus souvent les patients à s'arrêter, particulièrement en ce moment, les fainéants sont rares...). J'ai donc eu ensuite toute sa famille au téléphone (j'exagère à peine), puis son employeur, affolés... Et comme on ne doit plus faire de tests pour confirmer les cas, ils ont eu beaucoup de mal à saisir mes histoires de probabilité et j'ai eu beaucoup de mal à les rassurer (à cause du tapage médiatique: on en parle partout, c'est donc très grave)!!
Bref, très souvent, nous ne pouvons pas, cliniquement, être sûrs du diagnostic. La plupart du temps, il est trop tard pour le tamiflu, et si ce n'est pas le cas, il est difficile de savoir si la balance bénéfice/risque est en faveur de sa prescription. Et nous ne sommes pas organisés pour limiter le risque de transmission (nous devrions recevoir les cas probables en fin de consultation, avec un masque...comment faire sans rendez-vous, sans secrétaire pour filtrer?....).
Le tapage médiatique a un intérêt: effrayer l'employeur qui supplie son salarié de rester à la maison dès qu'il entend le mot "grippe"...

A part ça, j'hésite de plus en plus à me laisser vacciner...(d'ailleurs, je serai sûrement déjà immunisée par le virus lui-même quand le vaccin sera disponible!!)
Nous sommes et avons toujours non seulement toujours très fort mais aussi meilleur que les autres dans notre grande humilité identitairement nationale.

"nous sommes prêts, nous sommes prêts" La nouvelle ligne Maginot française. On pourrait bien se faire contourner pas les flancs cette fois ci encore avec le coup de Trafalgar d'un blietz H5N1!
Une question se pose, bien illustrée par ce cas, si on ne teste pas les malades atteints de grippe (ou mieux si on ne diagnostique pas la grippe car on n'examine pas le malade, ce qui est presque le cas, pourvu que le petit frère n'ait pas une méningite nom de nom!), on aura aucune données. Et sans données, comment justifier la vaccination?
Les tests pour identifier la grippe Hemotoxine1 Neurotoxine1 ne sont fait que dans des labo types "recherche", disons de pointe, par technique PCR (recherche du virus directement, en gros). Cette technique ne peut être effectuée que par des labo habilités de toutes façons, quand ceux-ci vont s'y mettre après autorisation, et non pas dans le labo de quartier du coin comme un banal test de dépistage par techniques d'immunologies.
Des données obtenues en extrapolant à partir de panel, c'est bon pour des maladies très connues grâce à une base de statistiques , mais là, on va se référer à quoi?
J'ai l'impression que si c'était une menace telle qu'on nous l'expose, la question de la précision des diagnostics serait sur le tapis. J'ai cherché un peu sur le net, sans trouver, ce qui n'est pas une preuve que les labos ne sont pas en effervescence, tel du paracétamol, au sujet du diagnostic, mais les aréopages n'en causent pas. Les journaux, causant de ce que disent les aréopages, n'en disent rien non plus. Le problème c'est les masques, vous dis-je, les masques... ou le poumon vous dis-je? Faut pas se tromper, la médecine s'est du sérieux!
Allez je vais vous la faire brève, je pourrais vous la faire en quinze pages tellement le petit séjour suivant valait son pesant d'anecdotes d'un service public tant vanté...

J'arrive aux urgences, en taxi, suis pas du genre à appeler les pompiers, après un choc à l'épaule. Prise de renseignements, pas de problème, un peu d'attente pas de problème. Etant pas du genre douillet non plus, je me dis c'est pas grave tout ça, juste un mauvais choc, ça va se remettre, et n'ayant pas eut plus d'informations ou de conseils, je fais des mouvements du bras pendant l'attente, torsion, flexion, ça va se remettre, ça craquait un peu certes... résultats des courses, humérus cassé à 1 cm de la tête de l'os, et combiné aux mouvements, lésion musculaire et fragments d'os épars... Y avait juste à me dire, restez tranquile, on s'occupe de vous.

Après l'opération, broches etc, je reste trois jours, dans le service approprié. N'ayant pas l'habitude de dormir la nuit, je me lève donc une nuit, pour passer le temps... Dans le couloir, l'infirmière, et les deux aides soignants, en train de dormir dans des fauteuils avec couverture et oreillers. Pas un ne m'a entendu. Alors les 35H et la gestion hospitalière, ça me fait rigoler!! Pendant ce temps là, La douche et les deux toilettes pour une cinquantaine de lits ressemblant à un backroom de boite de nuit, mais c'était pas la bonne heure, le nettoyage quotidien c'est le matin, peu importe l'état.

etc etc. Trois jours et je peux vous garantir que c'est inoubliable, dans une des ville les plus riches de France! Alors voyant comment fonctionne au quotidien les établissements, je n'ai absolument aucun doute, sur la préparation aléatoire de nos services!
D'où est-ce que ce témoignage sort ? Je suis étudiant, et ma mutuelle couvre mes frais médicaux.. depuis quand on ne peut pas aller chez le médecin en France ?
Habitué des urgences pour cause de colique nefretique, vous etes des noobs ou vous le faites expres. Biensur qu'ils font de la selection vous croyez que votre playdoyé pouvait changer quelquechose, n'importe quoi vous devriez avoir honte de transmettre ce genre de message du genre on s'occupe pas de gens en detresse et blablabla.
Moi quand j'arrive au urgence avec le teint bleme et 20 de tension on me prend immediatement je donne mon etat, il me mette sous perfusion d'anti douleur (morphine et/ou derivé) et apres le train train habituel hechographie, radio on me garde le temps que le calcul passe si il passe. Par experience j'ai pris l'habitude en arrivant au urgence de faire comprendre mon etat de detresse parce qu'on est selectionné a l'entrée. Vous arrivez en croyant qu'on donne des symptomes et que cela suffit, non non il faut montrer que tu souffres et que ta vie en depend= urgence. toi comprendre dans ton article soit disant innocent de temoignage...
Notons que la premiere phrase du message est "une petite histoire pour rigoler" :)

Sinon je trouve ce temoignage interessant car il donne une idee de ce que nous allons vivre dans quelques semaines. Je parle de la maniere dont nous allons tous reagir aux symptomes de toutes sortes : fatigues, maladies, rumeurs et mediatisation. Atteints ou pas, Il va falloir se serrer les coudes et je trouve que ce temoignage, comme les reactions qu'il a provoquees, montrent a quel point la periode sera difficile et (peut etre) interessante.

J'espere en tout cas que ce jeune homme va mieux.

Pour finir, les rumeurs ne naissent pas parce que les gens sont betes, mais parce qu'il existe une difference sensible entre une realite dont on a l'experience et le discours sur les faits (Il se peut aussi que cette difference ne soit pas sensible mais insiste fortement). Bien evidemment, c'est dans ce genre de situation qu'on se doit de reflechir, afin notamment de changer de discours (par ailleurs s'interroger sur les faits ne veut pas dire nier l'experience), mais quand tout le monde a peur c'est plus difficile. Alors tentons d'etre prudents. ;)
On sentait bien que nos responsables travaillaient avec acharnement cet été,

Un peu comme l'équipe d'@si, en fait... Sauf qu'@si n'est responsable de rien et surtout pas de la santé publique !

Et c'est assez intéressant de voir le brillant résultat, au-delà des pathétiques "cocorico" appointés de TF1...

Et si jamais, ce dont je doute, la "pandémie" se développe, nous pouvons compter sur nos ministres pour se planquer dans des bunkers et nous laisser crever tout seuls comme des grands...

D'autant plus que c'est probablement le but de la manoeuvre : il est temps de faire le ménage, il y a trop de monde sur terre, trop de bouches inutiles, trop de retraites à payer et trop de cons de créanciers à qui on doit de l'argent que l'on n'a ni l'intention ni les moyens de rembourser... Or les grippés morts sont beaucoup moins revendicatifs, c'est magique, non ?

Dans une époque où on a rendu la guerre (pourtant si pratique) impraticable pour cause d'atomes, il faut bien trouver des solutions de remplacement, non ?

***
Bonjour,

Je suis bien surpris de trouver ce matin mon message en "tête de gondole" et mon "quartd'heuredegloiremédiatiquose aigüe" se déclenche maintenant.
Vais-je rester serein ou me rouler dans la cocaïne avec des escort girls avant la fin de la journée ?

Sinon, tout cela n'a en effet pas été vérifié par la rédaction mais je l'ai vécu. Je tiens à disposition de ceux qui le désire ou voudrait enquêter, par exemple sur l'existence/absence de la consultation spécialisée, le nom de l'hôpital et du médecin.
J'ai écris ça pour vous amuser en contraste avec le battage des rodomonts qui nous annonce la mobilisation totale du gouvernement.

Pour ce qui est du surdosage en aspirine je l'avais moi-même suspecté avant d'écarter l'hypothèse devant la dose absorbée, 3 x 1 g en 24h, ce qui est pas mal mais reste assimilable. Je suis ensuite resté la nuit et une partie de la journée du samedi à le surveiller en ne lui donnant qu'un Dafalgan (paracétamol) après six heure de jeûne médicamenteux pour faire retomber la fièvre qui remontait.
L'aspirine n'était effectivement pas adapté au problème (encore que c'est aussi un antipyrétique) mais comme je l'ai précisé mon frère est un jeune étudiant en cinéma qui est logiquement inefficace quand il s'auto-prescrit un remède.
De toute façon ce dont il souffre ne change rien puisque c'est bien l'impréparation et le manque des moyens que je soulignais, et il font défaut même si mon frère n'a qu'un méchant rhume banal.

Pour le reste, croyez-bien que quand vous vous pointez aux urgences avec un malade présentant ces symptômes après tout le cirque qu'il y a eu vous n'êtes pas à l'aise. Vous avez peur d'être mis dans le même sac que les hypocondriaques médiatico-influençables et donc vous tenter de rester bien factuel et précis en donnant les informations.
Je ne cherchais absolument pas à moquer le personnel soignant en dénonçant quoi que ce soit sur notre système de santé. Je suis tombé sur le personnel médical habituel que vous avez tous croisé : Sympathique, écoutant d'une oreille apparemment distraite les symptômes corroborant l'idée qu'ils ont déjà de ce que vous avez et sourde à ce qui ne cadre pas. En un mot, vous êtes un malade, donc pas tout à fait crédible parce que vous cessez d'être une personne responsable dès lors que vous êtes en présence de celui qui sait.
Ce n'est pas bien méchant parce qu'une fois l'urgence écartée, le travail des urgences est justement terminé.

Ben voilà.
Outre le fait que je suis un peu gêné de me retrouver à la source du sujet d'un forum, j'accepte avec humilité les interrogations que chacun peu émettre devant les écrits d'un peudo-anonyme. Pseudo parce que j'écris sous mon vrai nom quand même.
Comme en plus vous ne me connaissez pas il est difficile de me laisser le bénéfice du doute en m'accordant l'honnêteté intellectuel, l'absence de toute volonté de manipulation ou de désinformation, l'impartialité et la rigueur dans la relation des faits.
Si ça peut vous rassurer, je n'ai pas de carte de journaliste ;o)


PS : Mon frère ne va pas vraiment mieux mais je l'entend moins se plaindre car il dort 18h sur 24 et même lui commence à en avoir marre de geindre.

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Vous ne saisissez pas, je pense, l'objet de mon message initial.

Je sais que mon frère s'est mal soigné. En dehors du fait que j'ai parlé d'un jeûne médicamenteux de six heures pour passer de 1g d'aspirine à 1g de paracétamol afin de pouvoir le déplacer sans qu'il souffre trop, il a passé trois jours alités car les symptômes sont très aigües. Il buvait beaucoup car il suait aussi abondamment et se nourrissait à peu près bien les rares fois où il se levait.

Mais ce n'est pas cela l'important.
Il peut ou pas avoir la grippe, elle peut être A, H5N1 ou H2G2. Peu importe. L'important c'est qu'aux urgences de l'hôpital le personnel l'a envisagé au point de le noter, de soigneusement éviter de côtoyer mon frère ou moi, de prescrire le port d'un masque et qu'ensuite ... rien.
Pas de matériel disponible ni à l'hôpital ni à la pharmacie. Pas de prélèvements à but statistique, pas d'obligation d'informer des suites, que ça se dégonfle ou que ça se concrétise.
ça n'accuse pas l'hôpital, ça ne dénonce rien, ça veut juste souligner l'écart entre la présentation médiatique de la gestion d'une prétendue crise et les réactions et moyens mis en place sur le terrain (qui n'a d'ailleurs peut-être besoin de rien de plus, le terrain).

Si le médecin lui avait dit qu'il n'avait rien, un surdosage d'aspirine ou un rhume carabiné je n'aurais pas écris. Je ne l'ai fait que pour souligner le contraste entre le fait que le personnel soignant a bien annoncé une grippe, qu'il semblait en être persuadé au point de nous fuir (je parle du personnel d'accueil, pas du médecin qui a examiné mon frère avec toute la rigueur et les précautions d'usage) et les conséquences pratiques du diagnostique posé.

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"Mais c'est parfaitement logique et conforme aux recommandations!
Que vouliez-vous de plus? "

Ce que j'aurais voulu c'est qu'après lui avoir dit qu'il faut porter un masque ... on lui en trouve un.

Pour le reste je ne voulais rien de plus.
Travaillez-vous dans le milieu médical Alphanne ?

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Le critère de quantité dans le nombre de personnes rencontrées est important?
S'il s'agissait d'un H5N1, une personne serait déjà de trop.
Et de toute façon, y a pas de masque, y a pas de masque! Ne tournez pas autour du pot pour nous faire croire, que tout fonctionne, rien n'a fonctionné comme indiqué sur le papier. Et excusez moi, les gens ont terriblement le droit d'être mal informé, de ne pas regardé les spots TV. Y a t il eut autre chose? Non rien. Pourquoi faut il se déplacer pour une ordonnance? Au risque de contaminer d'autres personnes? le coût de la consultation inutile? La France n'est pas prête pour ce qu'on nous dit qui s'annonce ou qui est déjà là.
Vous défendez votre chapelle, mais je crois qu'on ne sera pas copain!
Mais enfin, que défendez-vous ? De quoi avez-vous peur ?
Que cela dégénère et que vous tombiez malade de la grippe ? Mais, vu que l'OMS a déclaré que la grippe normale et celle-ci ne feraient plus qu'une seule et même épidémie, vous êtes bien mal parti pour savoir de laquelle vous pourriez être atteint... Imaginons que manque de chance pour vous, vous contractiez cette année la grippe. A qui vous en prendrez-vous ? A ceux qui n'auront pas porté de masque ? A Bachelot pour son incompétence ? Arrêtez tout de suite, vous vous faites du mal pour rien et risquez de gonfler sérieusement "vos copains".
Ce n'est pas un traitement contre la grippe qu'il vous faut mais pour surmenage.
Mais enfin, que défendez-vous ? De quoi avez-vous peur ?
Je défends le fait que La France n'est pas prête, contrairement aux jolis discours, pas prêtes pour cette grippe ou pour une nouvelle beaucoup plus difficile qui surviendra, celle qui est à redouter, le H5N1.

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Je ne défend rien, je répète que ce témoignage est ininterprétable niveau santé publique.
Niveau prise en charge individuelle par contre.....

Il n'avait pas vocation à être interprété.

La santé publique n'est elle pas la somme des prises en charge individuelles??? Où comme il est rapporté, si vous ne connaissez pas le fonctionnement du système, vous êtes non seulement perdu, mais ballotter de professionnels en professionnels.
Le témoignage est clair, c'est la Police qui lui a conseillé les urgences après une recherche vaine de médecins. Le réflexe du 15 n'est pas inné. et comment avoir si vous avez un cas mortel ou bénin, vous ne répondez pas, ni les médecins qui ont été consultés d'ailleurs! Le doute subsiste et le malade repart avec, certain d'avoir été pris pour une bille car il s'inquiétait! Ca fait toujours plaisir.
Rigolez, rigolez......
Et Vous ALPHANNE, entre autres, qui donc défendez-vous ????
Mon mari a subi un sort à peu près identique au frère de Mr CLEMENT et je confirme:
Si c'est çà la FRANCE prête........CHAPEAU.
Finalement je suis bien contente de n'avoir pu cet été assister au pique nique d'asi.
Citation:
"
Si le médecin lui avait dit qu'il n'avait rien, un surdosage d'aspirine ou un rhume carabiné je n'aurais pas écris. Je ne l'ai fait que pour souligner le contraste entre le fait que le personnel soignant a bien annoncé une grippe, qu'il semblait en être persuadé au point de nous fuir (je parle du personnel d'accueil, pas du médecin qui a examiné mon frère avec toute la rigueur et les précautions d'usage) et les conséquences pratiques du diagnostique posé.

Eh bien oui, il a un syndrome grippal...et ensuite?
C'est plutôt bien que le personnel réagisse ainsi, qu'auriez-vous souhaité?
"

Je me rend compte qu'il est extrêmement difficile de discuter sur un forum. Non pas que vous soyez en cause mais nous présentons les arguments comme nous souhaiterions les recevoir.
Par exemple le fait que le personnel se protège est avancé dans mon paragraphe comme le signe que le personnel soupçonne une contagion possible. C'est un fait servant à démonstration et destiné à etayer mon propos. Si je m'étais contenté d'écrire "Le personnel envisage le fait que mon frère soit contagieux" vous auriez pu me répondre "Qu'en savez-vous ?".
Pour prévenir cela je fournis le témoignage d'un signe qui prouve que "le personnel considérait la contagion comme possible" et vous transformez cela en pseudo-critique en m'écrivant "C'est plutôt bien que le personnel réagisse ainsi, qu'auriez-vous souhaité?".
Ben rien, sur ce point, rien du tout. Qu'ils se protègent en cas de doute tant mieux. Où avait vous vu que je discutais cela ?

Le reste est à l'avenant. Je ne suis pas médecin, aussi je ne prend pas sur moi le fait de faire prendre 1g de paracétamol juste après 1g d'aspirine à quelqu'un, j'ai donc attendu un peu pour voir l'évolution et surveiller la fièvre. C'était sûrement absurde mais ce n'est toujours pas le sujet, on est pas sur le forum de "savoir plus santé" ici, on parle de média et de la perception que nous en avons.
Et si quand vous entendez "présentation médiatique" vous pensez au site internet du gouvernement et à un blog, ce n'est pas mon cas. Moi je pense aussi à TF1 parce que c'est un média, et un gros. Média n'est pas synonyme dans mon esprit de "source d'information toujours pertinente".

Je vous assure que vous discutez avec l'élément le plus objectif de la famille. Mon frère qui souffre abominablement à voué au dernier cercle de l'enfer ceux qui l'ont laissé partir avec des douleurs, selon lui, insoutenables. J'ai du le convaincre que leur rôle n'était que de s'assurer que sa vie n'était pas en danger. Pour le reste je lui ai donné les mêmes conseils que ceux que vous écrivez. Voilà pourquoi je sais qu'il n'était pas déshydraté et qu'il n'était pas en excès d'aspirine au moment de la consultation car je me suis occupé de lui pendant 16h avant de l'emmener aux urgences en appliquant les consignes que je connaissais. Mais devant l'aggravation des symptômes qui durait depuis 4 jours j'ai du envisager autre chose. Si vous aviez parcouru mes autres messages vous auriez lu que j'ai tenté de joindre une dizaine de cabinets médicaux et finalement le commissariat pour avoir les coordonnées d'un médecin de garde. Les policiers m'ont dit de me rendre aux urgences.

Je dois vous avouez que ma dernière question n'étais pas innocente. Vous interprétez ce que j'écris comme une charge contre le milieu médical et ce n'est pas le cas. J'avais cru déceler dans cette attitude un petit esprit de clocher lié à un soupçon de paranoïa bien compréhensible devant les attaques souvent injustes dont sont victimes les hôpitaux. Ceci ne disqualifie en rien vos propos mais éclaire le coté par lequel vous abordez les miens. Je sais bien que si mon frère ne côtoie personne il n'a pas besoin de masques et je l'ai isolé, mais si des masques avaient été nécessaires je n'en aurais quand même pas obtenu, d'ailleurs je n'en ai pas pour moi et son état nécessite ma présence.
Les cibles sont le gouvernement qui se fait mousser sur une vague médiatique et les médias qui soufflent sur l'eau pour produire cette vague.

Et n'oubliez pas qu'à l'origine mon propos commence par le mot "rigoler" et qu'il se trouvait dans un message anecdotique d'un forum plus général. Je n'avais pas pour ambition d'écrire une chronique ou un témoignage destiné à une brève. Dans ce cas j'aurais été plus clair, plus complet et sûrement plus drôle parce que j'ai passé des détails de l'expédition qui ont bien fait marrer mon entourage.
Comment mieux résumer le système de santé que par ces phrases, de votre premier message ici:

Sympathique, écoutant d'une oreille apparemment distraite les symptômes corroborant l'idée qu'ils ont déjà de ce que vous avez et sourde à ce qui ne cadre pas. En un mot, vous êtes un malade, donc pas tout à fait crédible parce que vous cessez d'être une personne responsable dès lors que vous êtes en présence de celui qui sait.

Tout est dit sur le fonctionnement global, et pas uniquement de cette crise sanitaire précise.
Ceci est un travers général de tous les spécialistes. Que ce soit en informatique, en médecine ou ailleurs. C'est un comportement individuel qui n'est pas universel puisque j'ai croisé des exceptions et donc je n'irai pas jusqu'à généraliser à notre système de santé que je considère comme globalement satisfaisant dès lors que l'on en connait et comprend les travers inhérents à la présence d'individus parfois très compétents, parfois moins, d'autres désabusés ou totalement dévoués.

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Je trouve intéressant que malgré toutes précautions (et précisions) que prend Francis CLEMENT, il se trouve encore des personnes pour y voir une tentative de dénigrement du système de santé publique. Il nous a livré son témoignage tel quel, au milieu d'un forum, en expliquant les tenants et les aboutissants de ses actes. Il faudrait arrêter de voir le mal partout...

Quand au comportement qu'il faut avoir en cas de grippe... bah les informations (JT, radio...) ont plutôt tendance à nous donner l'impression que grippe = on isole tout le monde et tous les contacts, avec prises en charge par des médecins et analyses à donf. Moi, citoyen lambda, j'aurai pas la moindre idée de quoi faire.

Et il n'en reste pas moins que les plans de communication nous ont bien fait comprendre que les masques sont disponibles pour tout le monde parce que le gouvernement s'est super bien organisé et agité... et ce n'est visiblement pas le cas partout.
Moi je trouve ce témoignage intéressant.
Les messages qui le remettent en cause pourraient être utilisés pour remettre en cause des témoignages d'abus policiers (est-ce vrai... qu'est ce que ça prouve... pourquoi le mettre en avant, etc...)

Sur ce, peut être faudrait-il une signalétique particulière pour les témoignages, je pense au site du post qui appuie certains articles avec le logo : "information non vérifiée par la rédaction" : ensuite, c'est à chacun de se faire une opinion.
Votre frère est-il toujours vivant ? Si oui on peut suspecter un autre syndrome mais cette fois c'est vous qui en souffrez, je parle bien sûr de la "quartd'heuredegloiremédiatiquose aigüe" c'est terrible; egalement très répandu chez les personnes irresponsables qui font du manège alors que leur corpulence n'est pas adaptée aux voitures, ou chez les gens irresponsables qui laissent traîner leurs gamins alertent les medias pour dire qu'ils ne retrouvent plus leur fille réfugiée chez le beau frère et j'en passe.

Les masques n'ont que 24 h d'efficacité.

La sagesse c'est vivre heureux dans la vérité, la santé c'est vivre normalement et efficacement dans le réel.
" Dodo maison, si encore bobo retour hosto ",

Docteur House !! je t'ai reconnu !
Moi je ne suis pas contre ce type de témoignage. Que serait une enquête ? Se faire passer pour un malade et tester ? Même combat, ce sera UN hôpital, à UN moment donné. Appeler le ministère de la santé ? "Mais bien entendu, que nous sommes prêts" sera la réponse. Constructif !

Toute expérience de terrain est bonne à prendre. Ce qui m'intéresse n'est pas la position officiel d'un organisme, mais la manière dont je vais réellement être pris en charge.

Je mettrais d'ailleurs cette expérience en parallèle d'une autre communication gouvernementale concernant la grippe. Le ministère de l'éducation nationale se vante de pouvoir prendre en charge l'éducation via Internet ou la télévision en cas de pandémie ? Un ami travaillant dans le domaine en rigole encore... (

Le premier journaliste, c'est le citoyen.
Ah ! L’homme et le masque, c’est toute une histoire. Depuis l’Antiquité, où le masque de théâtre, sous l’inspiration de Dionysos, seul Dieu masqué du panthéon, marquait la conscience de la fiction entre le spectacle et le spectateur, jusqu’à aujourd’hui où il est médicalisé, sous l’inspiration des médias, il y en aurait des choses à dire…

A tout hasard, quelqu’un aurait-il étudié la vérité des masques ? Merci d’avance.
Et SOS Médecins ? Vous avez essayé ?

Je suis toujours un tantinet sceptique avec ce genre de témoignages tellement à charge. Et qui n'est qu'un témoignage.
Comme d'autres @sinautes, pour les précédents articles "dans les forum", je pense que ce n'est pas vraiment le rôle d’ASI de mettre en exergue un témoignage sans enquêter.

Cela ressemble trop aux histoires non vérifiées en tout genre, "mon IPhone a explosé". “Bon, oui, je l'ai fait tomber, mais bon.”
Rien d'étonnant !!! La terrible expérience du terrain .
La Bachelot n'a certainement jamais fait un test de cet ordre là .
C'est sur . Par contre la mascarade et la propagande , ça elle
sait faire . L'efficacité que neni !!!!
Les grands groupes pharmaceutiques n'ont plus qu'a se frotter
les mains entre les masques , les solutions de lave mains et tout le reste .
A quand le filtre "Anti Bachelot" pour ne pas être contaminé par sa
grandiloquence grotesque !!!
Au moins, y a du monde à la rédaction d'@si le dimanche. Reste plus qu'à espérer que des témoignages de ce genre ne vont pas s'empiler dans les forums au fil des semaines qui viennent.
Aïe : les mesures et le dispositif vont faire combien de victimes ? (Je ne parle pas de la grippe)

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