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Commentaires

Susan Boyle craque, la presse accuse la télé...et le public

En Grande Bretagne, la presse "populaire" rassure sur l'état de Susan Boyle, son idole surmenée, hospitalisée dans une clinique après avoir "craqué", tandis que la presse "sérieuse" s'interroge sur les responsabilités des producteurs de l'émission.

Derniers commentaires

Peut-être vais-je vous étonner, mais je ne comprends pas du tout cette histoire ; j'apprends à l'instant, en lisant l'article, que SB a dû être hospitalisé.
Ce n'est la faute de personne. Et si jamais c'est à cause de cette émission qu'elle est désormais... déstabilisée, c'est la seule responsable. C'est une grande fille, elle sait ce qu'elle fait.
de quel droit peut-on empêcher une femme majeure de participer à un jeu ?
Dans le cas contraire, on aurait parlé de discrimination.
Si j'ai bien tout compris du fonctionnement de ce type d'émissions grand (lourd) public, c'est que justement le vote du (gros lourd) public est souverain dans la décision final non ?
Donc qu'est ce qui a fait que Susan Boyle soit arrivée deuxième de ce ..."truc" ? Le vote du (gros lourd) public ?
Je n'ai plus la télé depuis presque 10 ans mais je connaissais le "phénomène" (pardon pour ce terme limite méprisant) Susan Boyle, merci internet.
Comme je l'ai lu ailleurs, le public possède une force immense dans ces petits doigts boudinés et adipeux, face à la lucarne qui déverse des mots dans les cerveaux pleins de coca (sic) : le pouvoir d'éteindre la télé, même sans lever son... fessier bien lourd du canapé, grâce à la télécommande.
On en revient tout bêtement, encore et toujours, au problème de la poule et de l'oeuf : si ces émissions ont autant de succès, est ce parce que le public le demande ou bien est ce parce ce sont les faiseurs de télé qui proposent (et imposent?) ce concept ?
Il est, à mon sens, ridicule de se demander QUI est responsable de tout cela ? Nous le sommes tous, même ceux qui, comme moi, n'ont plus la boite à m..e ; c'est le symbole de notre société de consommation.
On consomme de l'amour, du mari, de l'épouse, de l'enfant, du vote, de la politique, des hommes, des biens, des vies, des rencontres, de la communication.
Tout a désormais une valeur monétaire, quantifiée, nos rapports vont plus vite.
Ce que Susan Boyle a pu tester à vitesse grand V. Navré pour elle qui visiblement a vu sa sincérité se heurter à un monde qu'elle ne connaissait que de l'extérieur.
Alors oui l'esprit critique existe, heureusement d'ailleurs, mais j'ai parfois l'impression d'en manquer (après tout je ne suis ni meilleur ni supérieur au commun des mortels sur lesquels je glose !!) et j'ai aussi l'impression que l'esprit critique, en général, est en voie de disparition. Bravo les moyens de communication moderne, fantastiques oh oui, mais qui manquent de cette dimension.
Pour voir Jean-Louis Murat dénoncer la merde vendue par les journaux de type Closer, et le public applaudir à tout rompre alors qu'il en achète certainement (vive les paradoxes) aller par là : http://www.youtube.com/watch?v=aj0xDx1YXyk

On y voit tout de même la rédac chef de Closer explique qu'il y a du "signifiant " dans son magazine, et Murat lui gueuler dessus en répondant "ah ouais, photographier le trou de balle de Depardieu, c'est du signifiant" ? La réplique ets crasse mais il argumente très bien et a le courage de pointer la bêtise du public, qui alimente le système...
Pour moi, la presse reflète ses lecteurs. Quand un journal dit des conneries, c'est forcément que y'a un gros paquet de con pour les lire. Et cette équation fonctionne avec tout média de masse.

Bref, la majorité des gens sont plus con que la moyenne (sic) et c'est pas prêt de s'arranger.
Alors là, je rigole parce que je m'y attendais dès que j'ai entendu la nouvelle de l'hospitalisation de Susan Boyle. Hier j'écrivais sur un autre forum :
"Voilà, ces hypocrites des médias qui prétendaient souhaiter sa victoire et être émus par son histoire alors que tout ce qui les intéressait, c'était le buzz et le fric qui allait avec (exactement comme avec l'affaire Jade Goody dans un sens), ont réussi à lui mettre tellement de pression qu'elle se retrouve à l'hosto.
Et les mêmes médias vont maintenant nous dire que c'est la faute du show et du méchant producteur Simon Cowell, et pas du tout de leur faute à eux, naturellement."

Je n'en reviens pas du culot incroyable de certains journaux, qui se posent toujours en accusateurs mais ne semblent jamais se poser la question de leur propre responsabilité. C'est exactement comme ces magazines qui vous incitent en permanence à faire un régime, qui se moquent de la cellulite des stars à grand renfort de photos, comptent les kilos que telle ou telle actrice a pris pendant sa grossesse, et d'autre part, publient des articles sur les dangers de l'anorexie.

Je ne doute pas que le show soit assez content des buzz qui font parler de lui, mais il n'en est pas le premier responsable. Et je ne fais pas partie des gens qui utilisent l'argument un peu facile de la "télé poubelle". J'ai suivi Britain's Got Talent, et pour moi ce n'est pas de la télé poubelle. Certes, il y a un certain sadisme dans leur façon de vous montrer les auditions de gens vraiment à côté de la plaque pendant les premières semaines (mais comme je l'ai déjà dit dans un précédent sujet, c'est aussi un miroir de la société...). Mais il y a aussi des choses vraiment variées et vraiment très intéressantes et très belles à voir. Le groupe Diversity qui a été le choix final du public à mon plus grand bonheur est fantastique, leur chorégraphe a réellement du génie et je ne me lasse pas de revoir leurs prestations. Susan Boyle n'était, à mon avis, pas plus talentueuse qu'eux, mais elle est largement meilleure que la plupart des candidats de Star Ac' ou Nouvelle Star, avec l'esbrouffe en moins...

Ce qui est incroyable, c'est la façon dont les médias étrangers (je veux dire non britanniques) se sont emparés du cas Susan Boyle alors que souvent ils se fichaient royalement du reste du show. Il y a vraiment là un art d'exploiter le buzz, mais avec un grand vide derrière. Du coup le public britannique se fait presque insulter parce qu'ils ont "osé" NE PAS consacrer Susan Boyle. Il ont cassé leur jouet. Je me suis marrée aussi en tombant sur un article français qui nous disait de façon très dramatique, avant la finale, que "Susan Boyle avait désormais une rivale de taille en la personne de la chanteuse Shaheen Jafargholi". Oui, sauf que dommage, Shaheen, c'est un petit garçon de 12 ans. Voilà ce qui arrive quand on exploite des buzz pour le buzz sans même prendre la peine de regarder l'émission dont on parle.
Personnellement, j'ai regardé la plupart des prestations de l'émission mais je n'ai quasiment lu aucun des articles colportant maintes et maintes rumeurs sur Susan Boyle ou d'autres concurrents. D'une part, je me fiche de ces "informations", et d'autre part, je suis à peu près certaines qu'elles sont fausses dans 90% des cas.

Je ne comparerais tout de même pas Susan Boyle à Cindy Sanders. Cindy Sanders était complètement creuse et nulle, et était convaincue du contraire. C'est sa prétention et son manque total de réalisme qui ont fait rigoler tout le monde et l'ont transformée en phénomène de foire. Susan Boyle, au contraire, est devenue célèbre parce que son talent, qui est réel, contrastait avec son physique.
Dès que quelqu'un s'expose à un public, il peut s'attendre au surmenage, aux pressions, aux critiques et aux moqueries les plus imbéciles.
Que cette presse finisse (vite) au caniveau...
A ce stade là de décadence, les lecteurs sont aussi condamnables.

Avant-hier, j'ai lu un article du Times, tout à fait stupide, qui expliquait que laïcité rime avec anti-clericalisme.

Je vais me flageller.

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Etrange. Je n'ai jamais vu ni entendu cette femme chanter; pourtant comme j'en suis sûr bon nombre d'entre vous j'ai suivi, à travers les discussions de mes collègues de bureau et les titres de la presse web et papier, son ascension et sa chute brutale.
Le cycle de consommation de ces nouveaux 'phénomènes de foire' (je parle ici du regard porté sur les 'nouvelles stars' du petit écran), de plus en plus rapide, est d'une gloutonnerie et d'une violence qui me laisse perplexe.
Après Cyndi Sander, Susan Boyle, qui demain pour servir de bouc émissaire à la cruauté médiatique nourrie par (bous) tous?

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