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"Sur les musulmans, les rédactions françaises sont mal à l'aise"

D'Orlando à Magnanville, les médias - en particulier d'information en continu - ont-ils pris l'habitude de se précipiter sur les "scoops de l'épouvante" ? La biographie des terroristes, le témoignages de leurs parents, de leurs épouses, de leur comportement minute par minute pendant les tueries : tout cela est-il réellement plus important que - par exemple - la manifestation de la communauté musulmane de Mantes, qui a eu beaucoup moins de temps d'antenne que toutes les révélations précitées ?

Derniers commentaires

Bonne idée de relancer d'autorité un sujet marronnier. Tandis que la loi raciste votée par la Knesset le 19 juillet, pffuit....

Excellente émission. Je suis musulmane et j'ai vraiment apprécié l'empathie de Daniel Schneidermann. Il est somme toute logique qu'un journaliste de ce niveau n'ait pas sa place à la télé parmi les menteurs et autres manipulateurs.

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Comme disais Anders Breivik: "qu'est-ce qu'on s'amuse!"
Bon.
Bravo aux musulmans de France: vous avez (enfin) décidé de vous démarquer des c0ns. Comme le firent les catholiques en leur temps. Continuez :)
La deuxième partie de l'émission est très intéressante.

Pour des raisons personnelles, je me renseigne sur l’Algérie, de la période coloniale jusqu’à la guerre. J'ai été atterré de ne même pas avoir à faire d’effort pour trouver des similitudes fortes entre le vocabulaire employé par les médias actuels et le vocabulaire de l'époque coloniale. Lorsque M. El Jaouhari dit : "Il y a ce regard là, globalement, sur la communauté musulmane. On prétend qu'elle n'est pas mature, qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut... Il faudrait qu'on lui dise ce qu'elle doit faire, à quel moment elle doit s'exprimer ou ne pas s'exprimer... Alors quand on organise ce genre de marche que personne n'attend, ça crée un malaise : on ne sait plus vous situer dans le débat public."

Tout le vocabulaire infantilisant trahit le sentiment de supériorité de ceux qui l’utilisent. Que les médias (publics) portent, en 2016, un discours si caricatural est désespérant…

Demander à un historien de comparer les vocabulaires (actuel et passé) et de resituer leur évolution (ou l’absence d’évolution) dans le temps long pourrait être utile afin de mieux comprendre les rapports entre communautés.
Peu de commentaires, ça fait réfléchir sur le fait que c'est soi-disant un sujet qui fait vendre la presse écrite, monter l'audimat de la télé, et que c'est pourquoi on nous sert souvent "les musulmans" à la table des médias depuis des années.
Les musulmans sont surtout victimes d'une instrumentalisation double. Par ceux qui veulent faire peur, et en face par ceux qui veulent en découdre. Et c'est difficile de voir où elle s'arrête, où elle commence, et c'est difficile de s'en dépêtrer. Surtout si on cherche à dénoncer l'une sans dénoncer l'autre.
C'est comme dénoncer la colonisation maintenant et ici, sans dénoncer la post colonisation d'avant et là-bas.
C'est moi ou Hasna Hussein est un poil débilos?. Aucun fait, rien de concret, pas d'idées claires. Qui est donc cette soit-disante sociologue?
Bonjour ,

Je ne sais pas si c'est des bons invités, pour traiter ce sujet, Monsieur Abdelaziz El Jaourai est très bon, intéressant et ses informations sont pertinentes, les interventions de Madame
Hasna Hussein surtout au début sont assez maladroites, les critiques faits sur Thomson sont très approximatives ou cherche-t-elle ses mots par manque d'aisance en mode média visuel.

Je me pose plus de questions sur Madame Nassira El Moaddem, autant ses repliques face à Hasna Hussein me paraissent utiles ,autant je me dis pourquoi ASI l'a invité et pas un(e) autre journaliste de type Aubenas ? Au sens pigmentation de la peau...

Je me dis , est -ce qu'on ne pourrait , et même ASI semble rentrer dans ce carcan, inviter ces journalistes et autres intervenants (sociologues ,ethnologues, philosophes ...) de type non-européens à des débats autres qui pourraient toucher autre chose que leur "communauté d'origine" ....

Par exemple ce serait bien de voir plus souvent Hasna Hussein et Nassira El Moaddem sur d'autres plateaux pour parler de ce dont elles sont expertes .

Mais ceci est vrai globalement, pourquoi donc en dehors de Abdelaziz El Jaourai les autres invitées sont de type maghrebins ?

D'autant plus que il aurait été plus intéressant d'avoir des débats contradictoires avec des personnes qui auraient d'autres opinions sur le sujet traité par ASI.

Ceci dit, très bonne émission, touchante.
Trouvé sur le Monde

Algérie : l’armée annonce la mort de trois des auteurs de l’enlèvement d’Hervé Gourdel

Les morts, ça ne parle pas.

Surtout si ce ne sont pas les bons morts.
Très bons invités ! Nassira El Moaddem cependant incarne l’essence du journalisme de notre époque ! Cela ne la choque pas plus que ça de ne pas vérifier ses sources, de les multiplier, ou de publier de l'information fausse ou biaisée ... BFM style !

Il serait intéressant de faire une émission sur l'impact de l'information (fidèle ou biaisé) sur les consommateurs -qui à l'origine étaient considéré comme de simple citoyens- et sur la responsabilité du journaliste ! Cette responsabilité n'est que rarement discutée, comme si elle n'existait pas, comme si l'action journalistique était neutre et inoffensive.

Par ailleurs, le problème systémique du journalisme instantané est simple (valable pour tout système faisant appel à de la recherche et à de l'enquête).
Si vous avez 10 jours pour traiter un sujet, vous pouvez faire de la recherche bibliographique, vous trouvez des témoins, des spécialistes, vous croisez vos sources, vous trouvez des images pertinentes, vous prenez du recul.
Maintenant si vous avez 3 jours pour traiter un sujet, vous trouvez deux spécialistes, vous trouvez un ou deux témoins, vous n'avez plus que deux sources distinctes, que quelques images pertinentes, vous avez moins de recul.
Maintenant vous avez 5 minutes pour traiter un sujet, votre témoin est le passant du coin, vous n'avez aucunes sources sérieuses, pas de recoupement, vous montrez de la bouse, vous n'avez aucun recul : vous faites de la propagande. Bienvenue sur BFM-tv !
Encore une émission pour nous expliquer que le problème ce n'est pas le salafisme en France mais le traitement des médias et la stigmatisation. Je ne vois nulle part l'émission sur le salafisme en France. ASI définitivement lavé du soupçon du rouge-brun peut revenir professer la messe libérale indigeste.
que les journalistes se demandent si chaque fois que quelqu'un qui, par l'aspect, le nom, peut-être rapproché d'eux, ils sont tenus de réagir pour se désolidariser.
Que ces gens (sans doute à cause du regard de leurs voisins) se soient senti obligés à cette manifestation je trouve ça abominable,
Et du coup presque envie de sortir dans la rue en brandissant un panneau disant musulmans de religion, ou d'aspect ou de nom, Moi je ne vous oblige à rien….
c'est à dire que je ressens ce qu'eux ressentent
Bonne émission, merci.

J'ai apprécié les tentatives touchantes de ne pas trop critiquer le fonctionnement actuel de la Presse en France. En particulier le traitement souvent raciste de l'information* (voir les célèbres Unes sur l'Islam du Point, de L'Express, ou les thèmes des débats de BFN, ...)

(*) J'ai bien noté que les intervenant-es regrettaient que l'Islam ne soit pratiquement présenté que comme un problème. Mais des développements sur les causes et les effets n'auraient pas été inutiles.
Merci, bonne émission.
Abdelaziz El Jaouhari est formidable, merci de me l'avoir fait découvrir. (Hasna Hussein, en revanche, quelle calamité : l'art de ne rien dire en se donnant l'air important)
Sur le "malaise" ou la difficulté à parler des musulmans, je me demandais, pendant la fin de l'émission si le problème n'est pas mal posé. Le malaise dépasse largement les musulmans. Pour beaucoup d'entre nous, il est lié à la réapparition sur la scène publique de l'affirmation religieuse dont, certains d'entre nous, y compris moi-même, pensions être débarrassés. En réalité, toute religion qui tente de dicter une morale ou plus simplement une manière de vivre est insupportable. Malheureusement pour les musulmans, l'existence de Daech et ses suiveurs de la première ou de la dernière heure, a mis sur la place publique des pratiques qui ont besoin d'intimité et de discrétion. Mais je crois que les non-croyants, en particulier, éprouvent le même malaise quand des gens qui se déclarent catholiques défilent pour se mêler d'histoires de sexe ou lorsque l'on croise son voisin juif version radicalisée qui attend qu'on appuie sur la sonnette le samedi ou des évangélistes qui mesurent la taille des jupes féminines. Le malaise, diffus, découle probablement davantage de cette irruption déplaisante de croyances personnelles, supportées par des pratiques qui ont un impact sur nos vies quotidiennes et ramènent le débat sur les valeurs à un débat sur un folklore qui pourrait susciter de la sympathie si on pouvait oublier combien les religions ont apportés de cruauté. Toutes les religions. Et c'est ce que les pitoyables partisans de Daech nous rappellent de manière particulièrement évidente en nous mettant en porte à faux sur un discours tolérant. Oui, mon voisin peut croire aux sorcières si cela lui plaît, mais il n'a pas le droit de les brûler. Oui, certains musulmans peuvent penser que les femmes sont des citoyens de deuxième zone, mais il n'ont pas le droit de l'exhiber aux yeux de femmes qui peinent encore à accéder à une profonde et véritable parité et qui ont de bonnes raisons de croire à la fragilité de leurs acquis. Oui, les Juifs peuvent penser plus ou moins les mêmes choses (car c'est dingue ce que les "exaltés" des deux religions se ressemblent, issues qu'elles sont toutes deux de l'Ancien Testament), mais ils n'ont pas le droit de nous culpabiliser ou de nous dénoncer si nous sommes en désaccord avec leur croyance et le disons, etc. etc. Le débat public s'enlise sur le problème de la tolérance ou non à l'égard des musulmans quand, à mon sens, il devrait traiter les religions et la croyance en dieu/dieux en général comme des symptômes sociologiques, psychologiques, anthropologiques à décrypter. Or nous voici revenu aux temps où dieu/dieux étaient la référence ultime. Ben non. Aucune croyance n'est autre chose qu'un choix personnel de donner sa foi (choix largement renforcé et banalisé par la pression sociale et la "tradition!") à quelque chose. Le quelque chose change sauf sur un point : il est agréablement indémontrable et, en tant que tel, débouche si facilement sur le fanatisme, l'intolérance pour s'éparpiller en une séries de règles pratiques privées de sens car elles ne correspondent à rien qui ait un lien véritable avec une réalité humaine. C'est cette confusion entre le choix irréfléchi de nombre croyants et le choix philosophique d'autres croyants qui éventuellement font un pari spirituel qui est en train de couler, à mon sens, les débats qui se transforment en foires d'empoigne et en récupération pour petits politiciens sans idées ou pour jeunes débiles (psychologiquement, au moins). Quand les événements que nous qualifions de terroristes relèvent, apparemment, à en croire les "profils" établis de ces "terroristes" d'une pathologie de la délinquance et de phénomènes de société (le retour et la justification officielle de l'injustice et de l'inégalité, l'évidence du mensonge politique, la corruption et la vulgarité des oligarchies triomphantes et la généralisation des plusieurs poids plusieurs mesures). Cette confusion généralisée, bien commode pour les récupérateurs de tout poil, est toutefois étonnante car on la trouve y compris chez des "informants" honnêtes qui avant de nous noyer dans des débats inutiles y baignent eux-mêmes en toute bonne foi.
Merci, en tout cas, pour cette émission stimulante.
Sauf votre respect, tout ça c'est bien beau mais ignore totalement le fondement de tout ce bordel.
C'est l'a politique et la géostratégie au service de l'avidité qui sont à l'origine de cette situation.
Nous étions quelqu'un à annoncer ce qui allait se passer dès fin 2001 avec le "muslim bashing".
Alors chercher des solutions dans des "acceptations" de croyances est stérile parce qu'on reste dans l'émotionnel et le sentimental.
La réponse est Politique. C'est la Politique qui permet la vie en harmonie dans la Cité, pas les croyances.
La réponse est Politique. C'est la Politique qui permet la vie en harmonie dans la Cité, pas les croyances.

Très juste.

Mais les religieux intégristes de toutes calottes, kippa et taquiyah se foutent bien du politique et du mieux vivre ensemble, le seul truc qu'ils ont à vendre c'est un au-delà de bonheur pour dissuader de chercher le bonheur pour tous sur terre.
Toute religion est politique et les religieux qui ne s'occupent que d'au-delà satisfont les attentes des pouvoirs en place, prier et ne pas se mêler des affaires de César, à commencer par lui faire la morale, exiger qu'on s'occupe des pauvres, qu'on arrête les guerres, qu'on soit équitable etc.
Pour une fois, on est d'accord. Ça marché comme ça pendant des siècles en France, et à chaque fois que des prêtres ont exigé qu'on s'occupe des pauvres, le pouvoir a demandé au Vatican (avec succès) qu'ils soient crossés.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%AAtre_ouvrier
Intéressante émission, merci. "Mieux vaut être touchant que rien" dit Daniel Schneiderman à la fin de l'émission. Souvent, quand nous manifestons, en Bretagne, pour la langue bretonne, par exemple, nous ne sommes pas touchants, nous ne sommes rien, ou pas grand chose, même quand nous sommes des milliers. Les rédactions parisiennes n'ont pas seulement un problème avec les musulmans, mais aussi avec les Bretons, les Corses, les Basques, et tout ce qui ne rentre pas dans le cadre étroit de la pensée dominante centrale. Et la rédaction d'Arrêt sur image, de ce point de vue, n'est pas très différentes des autres.
kenavo
CLM
Et vous manifestez pour quoi ? Pour que les parisiens vous enseignent le breton ?

--
On se débrouille très bien nous mêmes pour ce qui concerne l'enseignement. Mais la question des langues "régionales" fait également partie des sujets quasi invisibles dans les médias "mainstream" (comme dit DS), c'était le sens de mon propos. CLM
Oui, m'enfin qu'est-ce que sont les médias "mainstream" sinon des médias parisiens ?
Et honnêtement, je préfère largement des médias nationaux qui n’ont rien à foutre de ma langue, que des régionaux qui se permettent de m’imposer la leur.

--
On a imposé à des générations de Bretons, dont la langue maternelle étaient le breton, une langue qui n'étaient pas la leur, dans le beau pays des droits de l'Homme. Avec des méthodes parfois brutales. D'autres choix, comme celui du bilinguisme, étaient possibles mais n'ont pas été débattus, ou très peu. Sans doute parce que, hier comme aujourd'hui, les médias et les pouvoirs sont concentrés et centralisés dans ce pays pour imposer un modèle linguistique et culturel finalement très fermé sur lui-même. Très communautariste. C'est pourquoi les différences font peur. De ce point de vue, les musulmans, les habitants des Dom tom, les Bretons, les Corses, (et les autres), sont dans le même sac.
D'autant que, eh bien, si les médias sont dépositaires de la belle langue, eh bien, il est permis de se pencher sur la problématique de comment parler , eh bien, un français moins nul, qui dénoterait sur l'ordinaire, comme on dit, eh bien, sur BFN.
Vous, on sent que vous avez lu "Comment put-on être Breton, essai sur la démocratie"...

Extrait :

Breton, Français et citoyen du monde, qui me dénie une seule de ces composantes me rejette de la communauté ; je ne veux pas nourrir en moi une part maudite qui maudirait mes frères ; je ne puis servir les autres qu’en étant moi-même. Cela s’appelle la démocratie, qui n’est que l’ordre naturel des hommes.
On sent surtout que je suis Breton, que ma langue d'origine est le breton, et pas le français. Trois sur quatre de mes grand-parents étaient bretonnants de langue maternelle et je m'étonne encore de n'avoir pas pu apprendre cette langue durant mon enfance, à l'école ou en famille.
Jolie, la citation de Lebesque, faudra que je le relise.
Kenavo
CLM
Oui mais bon, au moins en tant que Breton vous n'avez à vous battre que contre l'hégémonisme du français, langue assez dissemblable de la vôtre pour que votre combat soit reconnu.

Au revéder o adishatz (Gascon)
Al revire o adieusiatz (Saloperie d'Occitan officiel)

--
Au passage, sur le thème langue et impérialisme, extrait d'un article de 1904 pour le prix Nobel de littérature de Mistral, par J. Ernest-Charles critique littéraire

"Il n'est pas possible, il n'est pas permis de souhaiter le maintien de la langue provençale dans la littérature. La langue provençale ne parviendrait qu'à un empire restreint dans l'espace. Elle ne gagnerait quoi que ce soit, que par des conquêtes sur le domaine de la langue française. Et, en même temps, elle restreindrait par ailleurs, la puissance d'expansion de la langue française. L'avenir n'admettra pas la multiplication des langues régionales ; il les anéantira presque toutes. Et dans la concurrence colossale qui se produira entre les langues les plus importantes, le français a des chances de remporter la victoire et de s'imposer à travers tous les peuples, à tous les hommes pourvus de cette culture intellectuelle qui assurera, de plus en plus, la domination.

Non ! la langue de Mistral ne peut se développer au détriment de la langue de Lamartine. Et si le prix Nobel est donné maintenant au grand poète de Maillane, c'est parce que son œuvre est exceptionnelle, et que les conditions les plus générales de la vie civilisée empêcheront de plus en plus, l'éclosion d'œuvres analogues.

Son génie excite tous les rêves et toutes les chimères. A nous de fêter le génie en dissipant les rêves dangereux, et en condamnant les chimères funestes.
"

Langue dominante se faisant langue de domination, la Culture une et indivisible contre les cultures, dommage pour les langues des dominés, interdites de littérature. Et quand on parle d'enseignement de l'arabe en primaire, on entend "communautarisme !", manquerait plus que nos vaguement arabophones sachent lire l'arabe, qu'ils aient accès à cette littérature-là.
Il est amusant d'observer que ceux qui luttent contre les langues des dominés sont les mêmes qui luttent contre la domination de l'anglais.
Très sincèrement, je n'ai pas la moindre envie de regarder cette émission jusqu'au bout.
En gros, c'est quoi ? Des journalistes pourris qui balancent n'importe quoi sur les ondes dans tous les sens, en travaillant à fond leur sens de la crédibilité, et en se faisant du fric.
C'est qui, ces gens ?
Remarquable émission traitée avec intelligence...bravo!
Merci M'sieur le Président !
L'humour, la gentillesse, la bienveillance et un grand sens Politique (avec un P majuscule, parce que c'est le vivre ensemble)

Dommage qu'il n'ait plus parlé.

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A 1 : 02 :24 de l’émission, Daniel Schneidermann commet une ERREUR en déclarant Guénhaël Huet « député vert de la Manche » alors qu’il est un député de droite inscrit au groupe LR (ex UMP)
C'est frappant, cette émission montre une autre France que ce que montrent nos médias français.
Ce manque d'experts chez @si est … touchant !

Je précise que c'est de l'ironie ! Bravo @si !
Pour mieux saisir pourquoi Hasna Hussein qui a une spécialité dans sa sociologie des médias a peut-être un peu de mal avec le statut d'expert de Thomson :
- son profil académique avec CV qui indique ses travaux et engagements sur le thème des radicalisations islamiques avec un parcours orienté sur les sociétés et médias arabes.
- ses articles dans Les cahiers de l'Islam.
Dernière partie enfin intéressante. Trois invités à la hauteur. Des informations méconnues apportées par Abdelaziz El Jaourai
: présence le 11 janvier, photos de policiers sortis du commissariat lors de la marche etc. @si ne fait pas que décrypter, il corrige de fausses informations ou réduit à néant des questionnements inquisitoires.
À mi-émission, le sujet de la manif de Nantes et les questions qu'il pose n'ont pas été évoqués.
A CAhors,il y a quelques années 3 jeunes gens de "bonnes familles" ont détruit 70 tombes du cimetière; 3 jeunes "musulmans" ont sauvé le cimetière en appelant la police et meme pour l'un d'entre eux en affrontant physiquement les "terroristes" locaux. Dans aucun média de la région,cet acte de bravoure n'a été mentionné!!!
Si les rôles avaient été inversés!!!...
Ni Labbassi, ni Labbassa (5'58"). Les radios et télés n'ont probablement pas assez rabaché son nom !

Bon, à 9' 17" D.S.se récupère !
la mémoire non dite de la Guerre d'Algérie qui n'a jamais été abordé sur le fond....
Quand on a été victime d'un drame (comme le fut l'orphelin de Magnanville) que faire ? Ne plus regarder la télévision, ne plus écouter la radio, ne plus lire aucun journal ? Prenons l'exemple des Vuillemin dont l'enfant mort est devenu un épouvantable marronnier, capable de débouler n'importe où comme sur un plateau de télé dans la bouche d'un prétendu amuseur dont je ne donne pas le nom.

Sont-ils dans la position de ces gens qui doivent régulièrement reprendre une route où un des leurs a été tué ou alors il faut faire un grand crochet ? Ou ont-ils été obligé de quitter la France ? Bien entendu, je n'irai jamais leur poser la question...

http://misentrop2.canalblog.com/

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