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Sur le terrain

Dur métier, reporter de meeting.

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Venus à Vincennes pour admirer le concours de tulipes du parc floral (accès gratuit à cette période de l'année), nous avons pensé que le discours était terminé, vu le nombre de personnes croisées qui en revenait. En fait pas du tout, il n'était pas terminé, on a même pu entendre les derniers instants et le couplet de marseillaise...

Avec ce temps froid, les tulipes étaient de toute beauté, les tiges sont restées assez courtes ce qui évite qu'elles ploient, et elles se conservent plus longtemps que prévu. Un très beau parterre (on espère non OGM).
Bonjour,

Désolé pour ce petit message hors-sujet, mais je ne suis pas un habitué du forum et ne sais pas trop où le poster. Je pense qu'il devrait vous amuser.

Donc, il s'agit d'une intervention de Max Gallo dans l'émission "L'Esprit public" sur France Culture, dont il est un habitué. Son exposition de la manière dont lémédias (comme dirait DS) « s'acharnent sur Sarkozy » commence environ à 17:55, puis il lit l'extrait d'un article Rebonds de Libération, a priori signé par Daniel Schneidermann. Max gallo est visiblement très choqué par cet article et compare cette description du quinquennat de Nicolas Sarkozy comme « après l'incendie du Reichstag, avec le règne des S.A. dans la rue ». « Et c'est ce climat là, que l'on entend percer ici et là — ajoutons les propos du juge d'instruction Eva Joly — qui à partir d'éléments, probablement intéressant pour les juges, est en train de bâtir, de tisser autour de Sarkozy une couronne de diamants. Vous voyez à quoi je fais allusion… »

Voilà, ce n'est pas grand-chose, mais cela amusera probablement DS de savoir qu'il a réussi a véritablement outrer Max Gallo ;-)

--
un matinaute qui écoute aussi beaucoup France Culture, parce qu'il y a de sacré bonnes émissions
Tss! Je ne me suis pas particulièrement amusé à Vincennes. La foire du trône c'est pour plus tard. J'y étais pour me sentir bien, solidaire, plein d'espoir. J'y étais et personne ne m'a obligé, mon épouse y était, mon fils aussi. Daniel Schneidermann c'est pénible de travailler un dimanche hein! Il y a mieux à faire sans doute. Dites-nous ce qui vous amuse et nous ferons un effort pour vous être agréable. Les gens qui sont venus de loin en car peut-être qu'on les a menacé? Peut-être aussi qu'ils avaient envie d'être là, parce que la petite histoire est agréable, j'avais l'impression avec tous ces autres anonymes d'être au bon endroit, d'aider à écrire la Grande Histoire.
Voilà qu'@si fait dans la propagande électorale subliminale!

Attribuez la citation à votre candidat préféré:
« sous l'appellation "vache rouge" »
« connue sous le nom de Vache à lunettes »
« emprunte son nom, Milka, à la marque de chocolat suisse »
« Le veau qui pleure » me fait aussi panser à quelqu'un...

Et si tout ça c'était pour du beurre ou pour en rire plutôt qu'en pleurer?


Je suis sûr qu'il y en a encore des plus subtiles.
M Schneidermann , pourquoi n'êtes-vous pas allé plutôt place de la Concorde au lieu de vous ennuyer à Vincennes?
Des journalistes y ont relevé ceci , à la Concorde " Nicolas Sarkozy quitte son meeting en serrant de multiples mains de sympathisants. Tout sourire, le candidat serre des pinces à tours de bras, dans le désordre et la bonne humeur" Ça vous aurait détendu ,la bonne humeur , non ? Ah oui , au fait , quels journalistes ? MAIS ,LES VOTRES , M.SCHNEIDERMANN
J'y étais, à côté d'un petit Auriel et son papa, qui se présente à la députation en Seine Saint-Denis, Mathieu Hanotin, à côté, il y avait un imam, qui criait bravo aux propositions féministes de Hollande, bref, je ne vais pas faire la liste des gens qui m'entouraient, mais sans doute que le climat sympa, les rires, les cris, les hola, tout ça mettait de l'ambiance ; et alors que parfois le vent était glaçant, on est pourtant repartis très contents de la journée.

Et puis, nous il nous a semblé qu'il y avait vraiment beaucoup de monde, ce qui n'était pas le cas à la Concorde.

http://blogs.mediapart.fr/blog/francois-bonnet/160412/sarkozy-la-concorde-ya-quelquun
Merci Anthropia, vous êtes la sagesse même - Athena, en quelque sorte. Et moi aussi j'ai "mon" socialiste, un copain de mon fils, Nicolas qu'il se nomme, et qui est suppléant d'une dame se présentant contre ce petit trou duc de Riester, marchand de Pigeot et noeud d'internet dans le camp du sire de Racourcy. ça va pas être facile du côté de Coulommiers.
ça fait quand même beaucoup d'amis peu recommandables que nous révèlent les autours du sieur Mélenchon : le patron du Figaro et avionneur Dassault et puis voilà maintenant que j'apprends qu'il est pote avec l'abominable des abominables, le sieur Buisson "le seul Français qui croit encore que Tixier-Vignancourt avait autant d'importance que de Gaulle" (c'est Bourlanges qui l'a dit). Personnellement, je ne lui pardonnerai jamais d'avoir publié "les Années érotiques" pour parler du temps où Aubrac se battait... mais aussi quantité d'autres, communistes ou "action française". J'en ai marre qu'on zappe la vraie histoire des vrais gens de l'an 40 et qu'on s'en tienne à ce que les fainéants de journaux rapetassent à longueur d'antenne. "Quiconque oublie l'Histoire est condamné à la revivre"... chez Mélenchon, ça sera en parodie de Mussolini (l'ancien anarcho-socialiste à grande gueule).
Morasse, vous n'êtes pas très exigeant en matière d'authenticité. La parole de l'immense Bourdin vous suffit bien vite. Cette vitesse ne signalerait-elle pas quelque compte à régler d'urgence ? Faut-il vous rappeler les amitiés autrement plus compromettantes de Mitterrand et de Bousquet ? Quant à celles de votre poulain, craignez les surprises...
Oui, du moment qu'il promet le smic à 1700 boules, la retraite à 60 ans pour tous tout le temps, la santé remboursée à 100% tout le temps pour tous, toutes choses merveilleusement crédibles, il peut bien fricoter avec un ex de Minute ou un marchand d'armes mafieux, on s'en bat les steaks.
"crédibles" ! Se coucher devant la finance, ça c'est crédible ! En ce qui me concerne, si j'ai le choix entre le machin et mimolette ( "l'autre façon de battre la gauche"), j'hésiterai, comme en 2002, entre l'abstention et le boycott.
//si j'ai le choix entre le machin et mimolette ( "l'autre façon de battre la gauche"), j'hésiterai, comme en 2002, entre l'abstention et le boycott.//

Cela veut-il dire que vous pensez que Mimolette (atation, DUF va vous carboniser) fricotera avec l'extrême-droite, laissera la bride sur le cou à sa police, fera les programmes télé, asservira les médias, supprimera les juges d'instruction ?

Et donnera à Buisson le grade d’officier de la légion d'honneur ?

Auriez vous le choix entre être crétin et être salaud ?
Entre la droite sans fard et la droite à visage humain, je choisis la catharsis, la politique du pire.
"Je choisis la catharsis, la politique du pire"

Si vous étiez seul à devoir assumer ce choix, je dirais "chapeau".

Malheureusement un tas de gens qui n'auront pas le choix paieront plein tarif.
Ça les éduquera.
On fait pas d'omelette sans casser des oeufs.
Personne ne peut aller contre la grande roue de l'Histoire.
Sauf si vous faites dans le seconde gré, je crois que je vais cesser de vous estimer.
Je ne savais pas que le second degré était sous surveillance.
Oui, tremblez, suppôt de Saintan !
@Mgr Déniélou... "On fait pas d'omelette sans casser des oeufs." Cette formule a beaucoup servi au PCF pour justifier Staline, Béria, le KGB, le Goulag, la loi sur les otages de Trotski, la dépopulation des koulaks (6 millions de morts... de faim), les procès de Sofia, Budapest, Prague et j'en passe... Mélenchon n'en parle jamais. Sinon pour nous vanter le tyran Robespierre et les bancroches du Comité de Salut public. Ou glorifier Castro et la Corée du Nord... Que Satan le patafiole ! (ça c'est de Hugo).
Votre oubli du Tibet et de Hugo Chavez suffit à vous discréditer. (second degré).
Mais puisque vous m'avez démasqué, je vous accorde ma bénédiction: Ego sum pastor bonus, et cognosco oves meas, et cognoscunt me meae. Patri, et filii, et spiritu sancti, amen.
Oh ralbolus latinum barratinum, moi no comprendo, script in Inglish please, sans vous commandez ;-))
Chercharem la bagarrem, vous !

« Aïe am goude pasteur, an I connais mes moutons, et ils me connaissent. Ignominé pas triste et file hihi et aspire tout sans thé. Amène; » (Merci Sœur Marie Thérèse des Roubignolles)
C'est bien ce que j'ai toujours dit. Heureusement qu'il y a la religion pour qu'on puisse blasphémer . Brassens a tout dit là-dessus.
Vous devriez lire autre chose que Jean Edern Hallier... monseigneur. Plutôt un petit livre de chez Gawsewitch où ces choses-là sont analysées autrement que dans la doxa réac. "FM - Vichy et la Résistance" que ça s'appelle.
En matière "d'authenticité" vous devriez aller faire un tour sur le site du Monde à cette heure vespérale où votre Mélenchon se fait tailler son costard... comme si on était invité à une remise de légion d'honneur sans être ami de l'impétrent !!! Et comme je suis bon je ne vais pas jusqu'à dire que les "cocus du Front de gauche" se sont fait instrumentaliser par le Nain jaune, sire de Racourcy.
Que Mélenchon se fasse tailler son costard par "le monde" est déjà presque une disculpation. Quant à Buisson, il a écumé les plateaux TV pendant de nombreuses années, au cours desquelles il a affronté Méluche. Les deux étant d'excellents dialecticiens, il en est né une certaine camaraderie d'armes, comme souvent à la guerre. Mais certaines subtilités n'apparaissent pas aux esprits binaires.
Ah, les camaraderies d'armes de nos bons généraux qui se taillent une bavette en commentant les mouvements du peuple en action dans la boue du champ de bataille: "Mon cher, je vous en ai fauché cinquante d'un seul coup de canon". "Beau coup en effet, mais attendez ma riposte: B4: coulé". "Échec et mat, mon bon."

Bon, mais vous allez continuer longtemps à déblatérer sans fournir le lien de l'interview de Bourdin plutôt que les commérages du Nobs ou du Monte en l'air pour savoir de quoi on parle exactement?
Suffit d'aller sur le blog de Méluche
//Ah, les camaraderies d'armes de nos bons généraux//

Ben tiens. Buisson a des idées et la tête allant avec qui me rendraient plus sympathiques une famille de crotales.

Et JLM sympathise avec ça ?
En fait, Mélenchon n'est pas si bon que cela en débat ou en interview, lorsqu'il n'a pas le temps de noyer le poisson en passant par A + B (exemple type de noyage de poisson la séquence "les questions qui fâchent" de Mediapart (accès gratuit je crois), lorsqu'on l'interroge sur sa complaisance envers Dassault: on sent bien que tous les détours qu'il fait ne visent qu'à gagner du temps pour se trouver une sortie).
Sinon, quand il s'agit de répliquer à chaud et en temps limité, il a déjà beaucoup plus de mal. Son 1er débat avec la Walkyrie du FN le montrait par exemple. Ici même, il s'est fait dominer par Todd.

Sinon, il me fait penser à Philippe de Villiers il y a quelques années: celui qui a eu une sorte de Révélation, qui lui permet de tout expliquer, Révélation qui lui a donné le Verbe (intarissable sur n'importe quel sujet).

Sa nouvelle solennité en discours, son lyrisme à la Général Boulanger me le rendent assez insupportable (imaginez le même type à droite!). Je préfère de loin Philippe Poutou.

PS lien interview Bourdin autour de 13:10 http://www.dailymotion.com/video/xq5qs8_j-l-melenchon-bfm-tv-16-avril-2012_news#from=embediframe
PS2 Vous croyez sérieusement que Melenchon a le temps de rédiger lui-même les billets de son blog?
Et Poutou, il est soluble dans quoi?
Pour ma part, je pense et fait du Poutou (mitonné quand même avec un gros chouïa d'anarcho-syndicalisme) et je vote Mélenchon.
L'extrême-gauche ne comprend rien à la politique. La LCR avait appelé à voter pour Chirac contre Le Pen en 2002. C'est dire...
Le problème de l'extrême-gauche, c'est qu'elle est plus que concernée par la récente jurisprudence sur la scientologie.
Vous croyez sérieusement que Melenchon a le temps de rédiger lui-même les billets de son blog?

Si vous avez des tuyaux dites le nous, ou bien vous morassez?

Vous croyez sérieusement que Melenchon a le temps de rédiger lui-même les billets de son blog?



Si vous avez des tuyaux dites le nous, ou bien vous morassez?


Non, pas de tuyaux, mais j'imaginerais bien son garde du corps philosophe s'y coller par exemple. Je ne vois pas comment il peut avoir matériellement le temps avec sa campagne.
Vous croyez sérieusement que Melenchon a le temps de rédiger lui-même les billets de son blog?

Avec tout le respect dû à un animal à écailles et soluble en plus: c'est avec ce genre de réflexion (vous voyez, je
suis sympa, j'utilise le mot "réflexion") que vous pensez faire avancer le débat?

Vous croyez sérieusement que Melenchon a le temps de rédiger lui-même les billets de son blog?



Avec tout le respect dû à un animal à écailles et soluble en plus: c'est avec ce genre de réflexion (vous voyez, je

suis sympa, j'utilise le mot "réflexion") que vous pensez faire avancer le débat?


Non, pas forcément. Mais bon, au départ mon intervention portait plutôt sur DS... Melenchon, c'est venu à cause de son actu (Buisson), de la "réflexion" que je me suis faite en lisant DS et d'autres intervenants ici (5 ans de sarkozysme, ça ne vous aura donc pas suffit? Sa réélection serait un malheur) et puis parce que Melenchon est toujours très présent sur ce forum, quel que soit le sujet.

PS2 Vous croyez sérieusement que Melenchon a le temps de rédiger lui-même les billets de son blog?
Modifié 1 fois. Dernière modification le 18:32 le 16/04/2012 par PoissonSoluble.


C'est une vraie question ou c'est la volonté de nuire ? Si vous vous rapportez aux billets écrits de longue date, avant que Mélenchon ait acquis la notoriété qu'il a aujourd'hui, vous verriez une certaine continuité et un style qui montre qu'il n'y a pas de porte-plume derrière. Vous sauriez également que Mélenchon est du genre graphomane, qu'il trimbale partout avec lui un ordianteur portable et qu'il écrit dans le train, en voiture, à l'hôtel... Bref, comme il voyage beaucoup en ce moment, du temps il en a.
Voici un extrait de son dernier billet de blog, à propos d'un de ses amis qui vient de mourir. C'est tellement personnel et ça correspond tellement à ce qu'il a écrit sur le sujet que je ne vois pas un nègre écrire cela. Je ne suis pas un fervent supporter de Mélenchon (le côté cocardier et le ton impérieux qu'il adopte parfois me gonflent), mais ces lignes m'ont touché.

[quote=Mélenchon]
Un qui m’en aura appris, c’est celui que je pleure. C’est un cancer qui l’a emporté. Ceux qui mènent ce combat là nous en apprennent toujours. Un grand nombre en sortent victorieux, heureusement. Ils ne sont plus jamais les mêmes ensuite, j’ai eu maintes occasions de le constater. Mais lui a fait plus fort que tout ce que j’avais vécu. Je suis allé le voir il y a une quinzaine. Il a voulu faire un tour dans le parc de la clinique. Lui dans un fauteuil roulant, nous, trois de ses vieux copains. Et sa fille qui est comme la nôtre. Une jeune femme déterminée qui a les yeux humides tandis que son père décide qu’on va parler de sa mort. Je lui dis qu’on pourrait parler d’autres choses. Je donne comme argument que sa fille est là et que nous allons la faire souffrir. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de précautions parce qu’il a déjà eu cette conversation avec elle plusieurs fois déjà. Encore une personne jeune qui en sait davantage que moi sur la vie, je le vois bien et je ne le sais que trop, connaissant sa vie. Lui prend cet air ferme qui est notre façon codée de dire sans élever la voix que c’est une décision qui ne se discute pas. Il dit : « Non, on va en parler, sinon on n'en parle jamais ». « Il faut en parler justement avec ceux pour qui ça va compter ». Je passe le reste. Il n’appartient qu’à nous. Il voulait aussi l’adresse de l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Le lendemain je devais y aller parler. Mon discours fut comme une suite donnée à cette conversation dont je devinais qu’elle serait la dernière entre nous, de cette façon là. Lui nous a dit : « Je n’ai pas peur ». Cette certitude exigeante, ces mots si fermes sont à présent plantés dans mon esprit comme un dépôt pour le moment qui viendra forcément un jour. Nous, ses vieux copains, nous avons délibéré et nous concluons comme la sagesse stoïcienne et épicurienne le signale. La mort est une expérience que font les témoins et non celui qui en est le sujet. Pour celui qui va mourir la mort n’existe que comme peur de la mort. Qui a vaincu la peur de la mort a vaincu la mort elle-même. Les grandes peurs périssent d’être reconnues dit Camus. J’ai vu cette fois-ci que cela pouvait être vrai de la plus grande d’entre elle puisque c’est la dernière que l’on éprouve. Les copains y sont retournés une fois encore pour une petite cérémonie tandis que moi je courrais la campagne électorale. Lui suivait cette campagne comme jamais. Les copains ont chanté l’internationale avec lui dans la chambre de la clinique. Il est passé le poing levé.
"PS2 Vous croyez sérieusement que Melenchon a le temps de rédiger lui-même les billets de son blog?"
Bien sûr que non!
Avec ses 300 000 milliards d'euros de revenu par mois, il paie une armée de nègres pour écrire à sa place. C'est bien connu. Tout le monde vous le dira. En plus, c'est même pas lui dans les meetings, c'est des sosies, passque lui il est frileux et il a pas de voix.
Ben, Bourdin a mis le doigt où ça fait mal.

Avoir assisté à une remise de décoration, déjà, ça coince. Le principe même de la décoration, ce hochet pour adulte vaniteux, poufpouf.

Avoir assisté à une remise de légion d’honneur, ça coince encore plus quand on sait qui (Napoléon) et pourquoi (se faire des obligés soumis) ça été inventé. Quand on sait le nombre de trous du culs vérolés que Sako a équipé de ça : Balkany, Woerth, De Maistre.

Avoir assisté à la remise de légion d’honneur à un Buisson dont JLM ne pouvait en aucun cas ignorer le répugnant parcours, ça coince encore plus.

Si Mélenchon qui se dit de gauche et intelligent a pu faire ça, ça ouvre un gouffre de perplexité sur, allez, ne soyons pas mélenchophobe, sa cohérence.

« Mépris du peuple » a choné, heu, chouiné son directeur de campagne, Delapierre dont on fait les carrières, heu, les carriéristes. Le peuple, il ne reçoit la légion d’honneur que la nuit de la Saint-Jean par pleine lune.
En effet, en service commandé, Bourdin a fait preuve d'efficacité. La preuve.
Bourdin ne me commande rien, j'ai juste une intelligence et je m'en sers.

Notamment pour n'avoir qu'une confiance relative dans les tribuns qui me promettent le grand soir.

C'est marrant, pourquoi je pense à Bossi qui a fait carrière sur la probité et qui vient de tomber pour corruption.
La méfiance n'est une qualité qu'à la condition d'aller jusqu'au bout: se méfier d'elle-même.
Alors je laisse la méfiance régler ses comptes entre elle, ça ne me concerne pas !

Au point où j'en suis, je crois que je vais voter Joly.

Pas pour EELV, qui est une clique d 'opportunistes, mais parce que c'est une personne d'un grande droiture, que seuls les roués appellent rigueur nordique.
Si les élections sont un concours de droiture, je place Méluche et Joly ex-aequo.
Onfray est simplement pathétique. Quant à savoir s'il est un philosophe, demandons à Germain Rital.
Onfray: sa multiprésence dans l'édition, la presse, et en la télévision permet de mesurer le niveau médiatique d'abaissement auquel s'est soumis cela: ça qu'on appelle "philosophie" en France aujourd'hui.
Waouw, ça fait plaisir !

La première fois que j'ai lu du Mélenchon, c'était il y a bien longtemps, quand j'avais atterri par hasard en suivant des liens sur son analyse d'un Dalaï Lama théocratique. Je trouvais son point de vue très pertinent. Et je me suis souvent étonnée que ce raisonnement soit si peu relayé, ou alors de manière très déformée.
Pareil pour Condorcet. Même moi, j'étais sûre de l'avoir entendu dans ses références.
Il me parait impossible qu'Onfray pense ce qu'il dit. Qu'est-ce qu'il (qui?) lui prend ?
Bonne question sur Onfray, depuis un moment je me demande s'il ne devient pas sénile, à moins qu'Hollande lui ait promis quelque chose, nous aurons bientôt la réponse.

Bonne question sur Onfray, depuis un moment je me demande s'il ne devient pas sénile, à moins qu'Hollande lui ait promis quelque chose, nous aurons bientôt la réponse.


Rendez-nous BHL, il est moins néfaste pour la gauche, je crois.
Cà fait un moment qu'Onfray roule sur la jante.
Se rappeler ce que le docteur ès anarchie écrivait dans Siné Hebdo en novembre 2008 : Du bon usage du sabotage
merci, si Onfray a peur de l'oubli (voir mon post plus bas), qu'il se rassure, nous n'oublierons pas cet article, qui lui a vallu ce mââgnifique trait d'humour de Didier porte sur l'ultra-gauche (voir mon post plus haut).
Lui il sait ce qu'est l'anarchie, pas comme ces crétins imberbes, lui il sait ce qu'est la psychanalyse, pas comme ces chenus barbus, lui il sait ce qu'est l'intellectualisme de gôche … lui il sait !

Hé, le Gloupier, t'as rien de prévu ces temps-ci ? Je prépare la pâte, qui s'occupe de la chantilly ?

Cà fait un moment qu'Onfray roule sur la jante.

Se rappeler ce que le docteur ès anarchie écrivait dans Siné Hebdo en novembre 2008 : Du bon usage du sabotage


Un rappel que j'ai déjà fait
(voir notamment la note n° 3) et qui disqualifie complètement ce type pour causer de politique.
C'est pas Hollande qui lui a promis quelque chose, c'est Jean-Marc Hayrault, le maire de Nantes. Je le sais de source officieuse, des relations de son staff.

Scoop @si !!!

(possiblement foireux, vous affolez pas, et vous avez déjà été échaudés ! ;-))

Dans "les nouveaux chiens de garde", dont au sujet duquel Daniel ici-même nous avait promis des nouvelles pour la fin du mois, que même que la patience est un plat qui se mange froid, il est dit à un moment, prenant pour exemples Val et Michel Field, que dans ce système qui fonctionne si bien, un ancien rebelle a devant lui deux issues, la récupération ou l'oubli, et que même que je fais des phrases plus longues si je veux.

hhhhh…

Onfray a horreur de l'oubli !
Bonjour

C'est pas Hollande qui lui a promis quelque chose, c'est Jean-Marc Hayrault, le maire de Nantes. Je le sais de source officieuse, des relations de son staff.

Si, il lui a promis un tour dans le premier avion qui décollera de l'aéroport de Notre Dame des Landes… et qui rejoindra la stratosphère.
fidare è buono, sfidare è meglio.

et c' est pas du latin !!!
Bon, ça vient ce lien sur cette interview.
Merci pour ta sollicitude.
La manière déstabilisante de Bourdin de poser ce type de question a fait mouche. Si je la considère comme putassière il n'empêche que sur le coup elle est révélatrice.
Mais de quoi?
Il est clair que Mélenchon a été pris de cours et ne s'en est pas bien sorti du tout.

Rien de mieux qu'une retranscription.
13.10
« Vous l'avez qualifié de chef de guerre, Nicolas Sarkozy. C'est mieux que capitaine de pédalo ? »
« Vous croyez pas que c'est un chef de guerre ? Vous avez vu ce qu'on s'est pris là pendant cinq ans ? »
« Mais c'est mieux ? »
« Je m'en fous, moi. C'est pas un jeu! »
« Non, mais c'est vous qui l'avez dit. Moi, je... »
« C'est pas un jeu! »
« Est-ce que vous connaissez Patrick Buisson? »
« Je ne le connais pas Patrick Buisson! Nous nous sommes vu sur des plateaux de télévision. Il m'a invité une fois à venir à son... »
« Ben oui! (…) Il a reçu la Légion d'honneur, et vous y êtes allé, des mains de Nicolas Sarkozy ? »
« Est-ce que les auditeurs peuvent savoir pourquoi vous me parlez de Patrick Buisson après m'avoir parlé de monsieur Dassault ? »
« Parce que vous êtes ami avec lui. »
« Qu'est-ce que c'est que cette invention? Vous êtes un colporteur de quoi là ? Il y a encore beaucoup de ragots comme ça ? Vous croyez que dans la présidentielle il est intéressant de savoir si je suis ami de vos mondanités ? »
« À moi ? »
« Et vous, vous fréquentez qui ? C'est qui votre pote ? C'est lequel ? »
« Je n'ai aucun pote à l'Élysée, moi, aucun. »
« Moi non plus. Alors qu'est-ce qui vous permet de m'en soupçonner ? »
« Est-ce que vous étiez à sa remise de Légion d'honneur ? »
« Oui, j'y étais à sa Légion d'honneur. Et vous savez pourquoi ? »
« Donc, vous êtes ami avec Patrick Buisson. »
« Non monsieur! Et puis ça va à la fin. Le jour où vous aurez la Légion d'honneur, j'irai à votre Légion d'honneur. »
« Je l'ai et je ne vous ai pas invité. »
« Mais si vous m'aviez invité, j'y serais allé. Et vous savez pourquoi ? Parce que je vous ai à la bonne vu que vous êtes très direct et droit dans vos opinions de droite, comme Patrick Buisson. »
« De droite ? »
« Ben, écoutez, qu'est-ce que vous faites depuis un moment là ? »
Fin 14.57

Je pense que la question est suffisamment importante (je n'avais pas cette info) pour considérer que Bourdin est légitime en la posant même si elle aurait mérité d'être posée plus sereinement. Mais j'entends aussi que la déstabilisation est nécessaire dans ce genre de situation pour faire éclater la rhétorique fermée et les réponses toutes faites préparées à l'avance.
Dire que c'est une boule puante n'en évacue pas le bien fondé. On peut noter cependant que cela devrait s'appliquer à tous les candidats, ce qui n'est pas le cas pour le nain sous exomil comme par hasard: comparons .
En tant qu'homme de gauche, il m'importe en effet de savoir le fin mot de l'histoire concernant un personnage comme l'ancien directeur de Minute. D'autant que, contrairement aux transfuges qui peuvent dans leur vie passer de la gauche à la droite ou inversement (tout le monde peut changer), Buisson, lui, est là pour ramener les positions de la droite vers l'extrême droite (ce qui n'est pas difficile, sauf qu'avant ces accointances étaient moins visibles).
Le réflexe défensif de Mélenchon: « je ne le connais pas », manifeste le politicien. Mais qui doute que Mélenchon en est un ? Comme les autres ? Pas tout à fait! Contrairement à beaucoup d'autres, il a fait le chemin vers plus de radicalité en passant du PS au FdG (l'histoire nous dira si c'est pure manœuvre politicienne). Avec son passé et ses passifs. Ce faisant, il s'attire plus que les autres les agressions de l'oligarchie médiacrate. Est-ce une raison pour évacuer toutes les questions sensibles pour les sympathisants du FdG ? Non, et celle-là en est une.
Connaître est-ce être ami ? Il faut être tordu pour penser que des gens qui se croisent dans leur milieu professionnel n'aient pas de relations de civilité (Poutou ne serre-t-il pas la main des gens de droite lorsqu'il les croisent dans les coulisses d'un plateau de télévision ?) et des appréciations personnelles les uns sur les autres. Boudin le cadre (putassièrement mais habilement justifié) dans le rapport guerrier en évoquant Sarkozy « chef de guerre ». Un habile débatteur comme Mélenchon devrait néanmoins être capable d'éviter le piège. Ce qu'il ne fait pas sur le thème de la Légion d'honneur (référence militariste).
Alors, ami avec Buisson le facho ?
« Alors qu'est-ce qui vous permet de m'en soupçonner ? (…) Mais si vous m'aviez invité [à la votre], j'y serais allé. Et vous savez pourquoi ? Parce que je vous ai à la bonne vu que vous êtes très direct et droit dans vos opinions de droite, comme Patrick Buisson. » Voilà manifestement une confirmation de l'estime guerrière que je ne partage pas.

Monsieur Mélenchon, cette réponse n'est pas satisfaisante (pour ne pas dire très troublante) pour un homme de gauche.
Je ne doute pas que vous saurez vous en expliquer plus sereinement comme vous l'avez fait pour d'autres suspicions. Vous nous le devez. L'affaire est grave.
Pour ma part, n'étant pas un fan et votant d'après un programme et une dynamique ça ne m'empêchera pas de voter pour le FdG. J'avais voté, moi qui ne suis guère voteur, pour Mitterand en 81 alors que je savais qui était le personnage que je n'appréciais pas, parce que trente ans de droite c'était étouffant et qu'on espérait une dynamique progressiste. Trois ans plus tard nous étouffions à nouveau. Aujourd'hui, nous saurons tirer leçon de ce passé. La mobilisation du peuple de gauche ne vous laissera plus revenir sur vos engagements. C'est à ce qui est forcément un pari que vous devez cette explication.
D'accord avec toi et merci de poser les questions de manière intelligente et constructive.
Merci de ce texte.
Il est manifeste que Mélenchon ment, d'où sa réponse embarrassée et insatisfaisante.
S'il fait ça pour tous les journalistes qu'il croise dans son boulot, il n'en aurait jamais fini d'aller à l'Elysée...
Ce qu'il y a de plus gênant, c'est le phénomène de fanatisme autour de Mélenchon. L'autre jour, je m'étais dit que s'il y avait un 2e tour Hollande/Melenchon (rêvons un peu), je voterais bien pour ce dernier, mais bon, je me suis trop fait agresser par ses fans ici: je me dis que ma tête finirait au bout d'une pique.
C'est marrant, on dirait que vous découvrez tous que Mélenchon est un homme politique professionnel. Et donc, qu'il partage certaines tares avec la quasi-totalité des hommes politiques professionnels. À savoir qu'à ce niveau, ils font pour la plupart preuve de rouerie, qu'ils sont calculateurs, tacticiens, qu'ils ont des arrières-pensées, qu'ils jouent au billard à trois, quatre ou cinq bandes (pour les plus malins), etc, etc. Qu'est-ce que ça enlève au fait que ce qu'il porte et défend entraine du monde, de plus en plus de monde ? Les idées sont plus fortes que le bonhomme Mélenchon. Si on vote pour la possibilité de mettre des idées en œuvre, la question est-elle de choisir le porte-parole le plus "pur" ? Par ailleurs, Hollande, Bayrou, etc, sont-ils exempts des tares que j'ai attribuées à Mélenchon ? Je ne crois pas.
Personnellement, Mélenchon, je m'en fous. Par contre, je ne me fous pas que ceux qui l'écoutent ne s'arrêtent pas à un coup électoral mais retiennent l'idée que rien ne s'obtiendra s'il n'y a pas une forme d'insurrection qui dépasse le processus électoral. Comme en 36. Toutes les avancées obtenues sous le Front populaire n'étaient pas au programme, elles ont été gagnées par des grèves et des mouvements de rue qui ont fait céder un gouvernement de gauche plutôt molle.

Les idées sont plus fortes que le bonhomme Mélenchon.


Ben, la preuve que non, c'est qu'avec des idées similaires aux siennes, Marie-Georges Buffet ou Pierre Laurent auraient probablement eu du mal à exister dans cette élection.
C'est triste, mais c'est comme ça.
Un autre truc triste qui n'engage que mon petit feeling des choses: si Mélenchon ne dégageait pas un côté "personnalité autoritaire" auprès des foules, il aurait moins de succès.

Citation:
Les idées sont plus fortes que le bonhomme Mélenchon.

Ben, la preuve que non, c'est qu'avec des idées similaires aux siennes, Marie-Georges Buffet ou Pierre Laurent auraient probablement eu du mal à exister dans cette élection.
C'est triste, mais c'est comme ça.


Faudra m'expliquer que les idées des vieux staliniens sont les mêmes que celles d'un ancien trotskyste qu'ils ont choisi (pour toutes sortes de raison) pour porter leurs couleurs. C'est tellement pas les mêmes que jamais auparavant j'avais entendu le PCF défendre la planification écologique. C'est pas le moindre mérite du FdG et de Mélenchon que d'avoir fait bouger le vieux fossile.


Un autre truc triste qui n'engage que mon petit feeling des choses: si Mélenchon ne dégageait pas un côté "personnalité autoritaire" auprès des foules, il aurait moins de succès.


Ben moi aussi il y a des aspects de la personnalité de Mélenchon qui me dérangent. C'est bien pourquoi j'ai fait le distinguo entre le bonhomme et les idées qui sont véhiculées dans sa campagne. Notamment celle de déclencher une insurrection sociale. Mais même là dessus, je ne lui fais pas confiance, il est trop à la remorque des confédérations syndicales. Je pense que la première chose à faire si ce type arrive un jour au pouvoir, c'est de s'en débarrasser.
Autant le faire tout de suite pour tous les autres, non ?
"Les idées sont plus fortes que le bonhomme Mélenchon". Mais c'est un "homme politique professionnel" comme les autres. Un bonhomme comme un autre, des idées pas comme les autres... Ouille ma tête !

"Les idées sont plus fortes que le bonhomme Mélenchon". Mais c'est un "homme politique professionnel" comme les autres. Un bonhomme comme un autre, des idées pas comme les autres... Ouille ma tête !


Qu'est-ce qui ne va pas dans votre tête ? L'explication juste au dessus, ça ne vous suffit pas ?
La politique devrait être réservée à ceux qui s'y intéressent.
insaisissable Denielou, glissant, peu d'aspérité,
à la limite "visqueusement ironique", tes messages…
gamma
Gamma, c'est pas de ma faute si je ne suis pas d'accord avec moi.
Tes haikus sont indispensables au forum. Détruire le bavardage, valoriser la concision, voilà la mission- oui, j'ose le dire- de gamma. Ignem veni mittere in terram: et quid volo,nisi ut accendatur? Je traduis -de mon missel de mon papa- " Je suis venu apporter le feu sur la terre, et que puis-je vouloir sinon qu'il s'allume !
J'ai mal à la tête.
gamma
c'est bon signe !
elle est bonne
gamma
Amen.
Salut,
tu as des insomnies ?
héhéhé;-)
scuses, plus fort que moi...
gamma
Et toi ? tu as des insomnies ? ;-))
Comme un ( jeune ) vieux
gamma
Bon je retire la grosse feignasse !!!
Globalement d'accord. A ceci près qu'à chaque interview on lui réserve un scud, comme ressortir un vieil extrait de Marchais, ou des propos sur le Tibet, … avec tout ce que ça comporte de sous-entendus et de procès d'intention. Mélenchon est sur la défensive, c'est ce qui est recherché, et je ne sais pas comment vous réagiriez mais moi dans ces cas là je suis incapable d'avancer le moindre argument valable, j'ai les dents. On est d'accord, c'est son métier, c'est un dur à cuire, et on est habitués à ce qu'il renvoie son détracteur dans les cordes d'un revers de main, comme par exemple avec Cohen. Là il n'a pas su le faire, et effectivement ça donne l'impression qu'il doit y avoir quelque chose de louche dans l'histoire.
Il faut qu'il s'en explique, sans doute, mais il ne fait que ça, souvenez vous du mail, qui continue à circuler, sur ses prétendus honoraires. Il a démenti, expliqué, la rumeur continue et continuera.

Ajoutons à cela qu'à gauche, entre camarades, les attaques personnelles sur les amitiés et compromissions des uns avec les autres, c'est une arme terrible qui a empêché jusque là toute union d'une gauche antilibérale. Jusque là.

Bourdin et ses acolytes savent très bien manipuler ces armes blanches dans les viscères de tous ces gauchistes.
Tout à fait d'accord. Même ressenti. N'empêche que sur ce coup là, il ne s'agit plus de Gourdin. J'espère que nous savons tous faire la part des choses. Idem pour Dominique Godin (à ne pas confondre avec Gourdin, euh, Bourdin)
La réponse du FdG

COMMUNIQUÉ
Les rumeurs contre M.Mélenchon Lundi 16 Avril 2012
« Une nouvelle campagne de rumeurs médiatiques vise à défigurer la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
Invité il y a cinq ans à la remise de légion d’honneur d’un journaliste avec lequel il polémiquait régulièrement sur la chaîne LCI, il a répondu à cette invitation comme plusieurs journalistes et sondeurs en compagnie de Jean-Christophe Cambadélis. Cela lui est reproché comme un soupçon de connivence.
Moralité : ne fréquentez aucun journaliste, même par fair-play car vous risquez de le retrouver conseiller du prince ou marié à ses ministres. »
François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon

La réponse de Jean-Luc Mélenchon sur son blog 18 avril 2012
« Depuis deux jours la campagne marche au rythme d’une boule puante par jour contre moi. Lundi c’était la remise de légion d’honneur de Patrick Buisson. J’y étais. Donc cela prouverait ma connivence avec l'Élysée. A l'origine de cette "révélation" le "Nouvel observateur" et son journaliste d’investigation mondaine Maël Thierry. En fait une commande du PS. Reprise au détour d’une phrase par Jean-Jacques Bourdin qui ne m’avait pas habitué à ce genre de procédé, cette sottise tournera en boucle jusqu’à ce que le communiqué de François Delapierre mette les pendules à l’heure. Jusque-là aucun des "journalistes" qui répétaient comme des perroquets la trouvaille n’avait poussé la curiosité jusqu’à se demander ce que valait cette "information". Cette remise de décoration a eu lieu il y a quatre ans ! Personne ne le dit. A l’époque Buisson était journaliste et pas conseiller officiel de Sarkozy. Pas un mot sur ce détail. Je polémiquais régulièrement avec lui dans l’émission "politiquement show" de LCI. Personne ne le saura. Je suis donc allé par pur "fair-play" à l’égard d’un adversaire. Je ne suis pas le seul. Jean-Christophe Cambadélis, pour les mêmes raisons, s’y trouvait aussi. Mais à lui, on ne demande rien. A moi non plus, ni à aucun élu car nous assistons à de très nombreuses remises de légion d’honneur à des gens de toutes opinions. Moralité : ne fréquentez aucun journaliste jamais à aucun propos. Le risque est trop grand de le retrouver un jour ou l’autre conseiller du prince. Ou vivant avec un de ses ministres. Ce qui me révulse dans cette affaire c’est que cela parte de ce petit monde qui passe sa vie en déjeuner en ville, vacances communes et plus si affinité. Que ceux-là viennent me provoquer à propos d’une mondanité qui remonte à quatre ans, me donnerait des envies de ripostes si je n’avais mieux à faire ces jours-ci. (…) La ligne d’action de tous ces gens tient en une idée : "D’accord nous sommes pourris, mais il est des nôtres". »

Commentaires sur le blog de JL Mélenchon
JCB74 dit:
« Sur Buisson, moi qui regardait les débats de LCI en 2007, je me souviens de la pugnacité de Jean-Luc et celle de Duhamel le député européen, pour apporter la contradiction à Buisson qui était aux côtés de Jaffré. Buisson grand adepte de la " triangulation" ramait déjà pour Sarko alors que Jean-Luc Mélenchon, bien qu'en désaccord avec certaines thèses de Ségolène, faisait le job. Au PS certains, nombreux, n'avaient pas cette discipline de parti. Les débats étaient vifs et incisifs, les commentateurs " de la gauche responsable" qui y vont de leur découverte de l'ami caché, n'en sont aujourd'hui que plus repoussants. Quand un journaliste de l'Obs était là, Raffy entre autres, on ne peut pas dire que sa pugnacité était visible face à un Tesson qui y allait à la baïonnette. 5 ans plus tard, les mêmes recommencent, à sabrer ce qui ne leur plait pas. Lamentable. On a de la mémoire, et on n'oubliera rien. Comme toujours ce texte démontre les coulisses du système à qui veut ouvrir les yeux. »
Jean-Philippe Lo Crasto dit:
« Je n'aime pas le monsieur Buisson en question, ni sa rosette, laquelle n'a de sens à mes yeux que dans la capacité de permettre à ceux qui la requièrent et l'arborent, de se dispenser d’avoir à s'empourprer le visage pour d’autres motifs plus obscurs. Et alors? Qui suis-je pour décréter parmi des personnalités non mises au ban, qui il convient de fréquenter ou non ? Qui suis-je pour prétendre que l’écheveau des relations humaines n'a pas de complexité, ni sa part de paradoxe et de mystère ? Et me serait-il permis, conscient de cette donnée, de ne pas m’abstenir d’y porter réflexion devant que de juger à l’emporte pièce? »

Qui est ce Patrick Buisson?
« Analyste et militant politique d'extrême droite, Buisson s'éloigne cependant de la politique active dès la fin de ses études et, après quelques années d'enseignement, se tourne pour l'essentiel vers le journalisme engagé d'extrême droite : Minute (1981-1987) dont il devient le correspondant à l’Assemblée nationale puis pendant un an le directeur de rédaction, Le Crapouillot, puis le bien plus modéré Valeurs actuelles, qu'il dirigera pendant six ans avant d'entrer à LCI1. En 1984, il publie avec Pascal Gauchon, ex-rédacteur en chef de Défense de l'Occident et ancien secrétaire général du Parti des forces nouvelles, le livre OAS, Histoire de la résistance française en Algérie, préfacé par Pierre Sergent, l'un des dirigeants de l'organisation. La même année, il publie un Album Le Pen, album photographique sur Jean-Marie Le Pen, co-écrit avec Alain Renault, ancien secrétaire national du Front national et contributeur du journal Militant, ainsi que Le Guide de l'opposition, dans lequel il recense les partis et clubs de droite et d'extrême-droite des villes de France. (…) Lorsqu'il dirige Minute de 1986 à 1987, il œuvre alors au rapprochement de toutes les droites, déclarant que « Le Pen, le RPR et le PR, c'est la droite. Souvent, c'est une feuille de papier à cigarettes qui sépare les électeurs des uns ou des autres »3. Selon son analyse, « les électeurs du FN sont pour l'essentiel d'anciens électeurs du RPR déçus par le recentrage et l'évolution pro-européenne de Chirac, pour le reste d'anciens communistes nostalgiques du temps où le PC était conservateur, autoritaire et nationaliste ». Remercié de Minute, il devient directeur de la rédaction générale de Valeurs actuelles en 1987. (…) À la tête de sa société Publifact, il vend ses services à Alain Madelin et François Bayrou. Il est approché par Nicolas Sarkozy en 2005, alors ministre de l'Intérieur, qui en fait un de ses proches conseillers, équilibrant le gaullisme social d'Henri Guaino, rédacteur des principaux discours de sa campagne présidentielle. »

Mon commentaire:
Je n'ai pas entendu dans les attaques contre JLM de références aux attaches d'extrême-droite de PB.
Ce qui est mis en avant c'est l'acceptation de JLM de l'invitation à la remise de la Légion d'honneur d'un conseiller ("non officiel" à l'époque?) de Sarkozy dans le cadre des rapports de civilité qui se développent dans toute vie institutionnelle. Je ne sais en effet ce que feraient les donneurs de leçon si le cadre de leurs obligations professionnelles ou civiles les obligeaient à se retrouver dans les liens crasseux qui associent des gens peu recommandables mais à qui la République distribue des postes officiels?
Par contre, ne trouvez-vous pas curieux ce silence des petits soldats médiacrates sur le passé (!) facho de PB ? Y faire référence ne mettrait-il pas en évidence les liens de la droite et de l'extrême-droite ? Faudrait-il, dans une campagne électorale à coups de poignards dans le dos, que ce soit le candidat le plus agressé (passons sur Cheminade) et dénié (Lilly54 dit sur le blog de JLM: « Bonjour Amis. J'écoute France Inter depuis 5 h du matin : du meeting porte de Versailles RIEN. Celui de la fille à son père avait été annoncé à chaque info comme le "dernier grand meeting". ») qui donne le bâton pour se faire battre sur une situation, qui certes me heurte dans ma sensibilité de gauche, mais ne peut-être considérée comme majeure (l'argument de JLM est entendable si l'on ne reste pas dans le purisme hautain de ceux qui ne se salissent pas les mains en allant au charbon, j'ai connu ça moi-même). Si connivence malsaine il y a, c'est du côté de Sarko qu'elle est, pas de JLM. Là est bien le sens de la boule puante jetée merdeusement par le PS qui ne peut aller au fond de son accusation.

Alors, remettons les choses à leur place en nous aidant du très bon discours d'Eva Joly à Grenoble ce 18 avril 2012 :
« Laissez moi vous dire ce que j’ai compris, ce que j’ai appris dans toute ma vie de juge, quand j’ai du affronter les forces dominantes pour démêler l’écheveau de mensonge et de corruption qui se présentait devant mes yeux incrédules. C’est un secret terrible. Et une fois que vous l’avez regardé en face ce secret, votre vie ne peut en être que bouleversée. Ce que j’ai appris tient en une phrase : « ils n’ont aucune limite ». Ils n’ont aucune limite et ne reculent devant rien.
Ceux qui pensent qu’une mallette de billets vaut plus qu’un  million de bulletins de vote sont prêt a tout : subornation de témoins, crimes divers et variés, déstabilisation d’états indépendants, menaces et coups de force sont leurs méthodes quotidiennes. L’appât du gain les met en mouvement, le taux de change est le seul arbitre de leur choix, l’obsession du profit leur seule morale.
(…) Je suis contre la justice à deux vitesses, qui poursuit les voleurs de poule et absous d’avance les délits de ceux qui trompent le peuple.
(…) Finissons-en avec les agissements d’une petite caste habituée à agir en toute impunité.  Si vous aimez la vérité et la justice, alors vous voterez pour les écologistes qui eux au moins, ont eu le courage de dire ce que chacun voyait mais que la plupart taisaient. Oui je suis résolument engagé dans un combat contre ce qu’a incarné Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas une misérable question de détestation intime ou de méchanceté. La vérité, c’est que j’aime trop la France pour la laisser sans rien dire aux mains d’un homme qui était prêt à vendre le nucléaire français à Kadhafi, qui a traqué les enfants sans-papiers jusque dans les écoles, qui a tué le grenelle de l’environnement, qui a monté les français les uns contre les autres, qui a trompé les ouvriers, qui a fait du mensonge permanent le principe cardinal de sa politique  et qui a pu faire tout cela en ne respectant pas la règle du jeu dès son élection. »

Pour les mêmes raisons, et beaucoup d'autres, je voterai pour le FdG, parce que, s'il est au second tour, Eva Joly devra lui apporter sa probité.

Alors, boules puantes ? Étonnant, non ?
A lire certains forums, il semblerait pourtant que pas mal de ceux qui votent pour le FdG au 1er tour seraient prêts, si Mélenchon n'est pas au 2nd tour, à aller à la pêche et donc fort probablement à laisser la France à sarkozy, c'est-à-dire


aux mains d’un homme qui était prêt à vendre le nucléaire français à Kadhafi, qui a traqué les enfants sans-papiers jusque dans les écoles, qui a tué le grenelle de l’environnement, qui a monté les français les uns contre les autres, qui a trompé les ouvriers, qui a fait du mensonge permanent le principe cardinal de sa politique  et qui a pu faire tout cela en ne respectant pas la règle du jeu dès son élection. »

Pour les mêmes raisons, et beaucoup d'autres, je voterai pour le FdG, parce que, s'il est au second tour, Eva Joly devra lui apporter sa probité.

Le FdG au 2nd tour ? sarkozy et ses sbires en rêvent ! C'est, avec bien sûr le FN au 2nd tour, leur meilleur espoir pour continuer à foutre la France et la vie des Français en l'air.
Tant que les sondages annoncent une victoire écrasante de Hollande au second tour, la sagesse est de lui éviter la grosse tête en pêchant à la ligne.
Si sarkozy avait su, il aurait créé des niches fiscales récompensant la-pêche-à-la-ligne-les-dimanches-d'élection ;)
[quote=sarkozy et ses sbires en rêvent !]

Ce genre d'assertion est tellement gratuite ou manipulatoire, qu'elle semble faire partie de la grande peur du PS (pour ceux-là, je le tiens de source sûre).
Libre à vous de croire que sarkozy et ses sbires préfèreraient être face à Hollande au 2nd tour plutôt que face à Mélenchon ou le pen.
Moi, je ne crois rien. Je ne spécule pas. Je fais ce qui correspond à mes idées et mes analyses, pas aux rumeurs et manipulations de toutes sortes, ni au calculs de merde. L'élection n'est qu'un moment de la lutte.
Le problème n'est pas de laisser "la France" à Sarkozy, il est de pas laisser la planète aux banquiers et aux fachos.
En gardant sarkozy au pouvoir ?
Comment peut-on être aussi con!
Dois-je considérer ceci plutôt comme un exemple de vos "idées" ou comme un exemple de vos "analyses" ?
Plutôt un exemple de nomination de ceux qui ne lisent pas ce qu'écrivent les autres avant de dire n'importe quoi, juste pour pouvoir déverser leur propagande.
On dirait Aphatie ou un autre de ses clones, qui posent de pseudo questions superficielles auxquelles il a déjà été répondu cent fois, pour noyer les problèmes de fond.
La question n'est pas de garder le nain, il est déjà mort. Et on peut se faire un petit plaisir pour l'enterrer.
La question, c'est combien de temps ceux qui vont voter pour Hollande au premier tour (pas ceux qui vont en profiter, y en a toujours quelques uns dans les changements de décors. Non, les clampins moyens. Je ne sais pas à quelle catégorie tu appartiens) avant de le haïr et de regretter de ne pas avoir voté pour celui qui nous aidera à nous attaquer à ceux qui tirent les ficelles de ces pantins.
Merci pour la très instructive video en lien, qui démontre que ceux qui ont voté NON au référendum européen étaient dans le vrai et que seul JLM semblerait en mesure de s'opposer à la dictature des
marchés.
Quelqu'un l'avait déjà postée. Comme quoi faut pas hésiter à redonder.
Salut Youri Llygotme. Vu que tu ne me fais plus de remarques sur ma composition écrite, est-ce que c'est parce que j'aurais fait des progrès ? ;-)
Salut AA!
En effet, en gros progrès...au point que j'arrive à présent à lire tous tes messages sans me faire mal aux yeux et, miracle, même quelques fois il m'arrive de les comprendre! ;-)) (contrairement à la plupart des messages d'un forumeur italo-teuton qui se reconnaîtra) et la plupart du temps, je les apprécie

Encore un petit compliment supplémentaire pour la qualité de tes contributions quasi "journalistiques" (identification du problème, recherche de sources, classification des question, analyse des réponses etc).

Si j'ajoute qu'en plus on est sur la même longueur d'ondes...

combien de temps ceux qui vont voter pour Hollande au premier tour (pas ceux qui vont en profiter, y en a toujours quelques uns dans les changements de décors. Non, les clampins moyens. Je ne sais pas à quelle catégorie tu appartiens) . Dernière modification le 05:52 le 20/04/2012 par AA.


J'appartiens à la catégorie qui n'a pas, contrairement à toi, attendu Moufette pour découvrir, respecter et défendre Mélenchon. N'étant pas, contrairement à toi, un converti de la 25ème heure, je ne ressens pas le besoin de surjouer mon accord avec lui sur de très nombreux points maintenant qu'il est haut dans les sondages.
J'appartiens à la catégorie qui pense que le "rêve" est indispensable, mais qu'il n'a pas grand intérêt si ses effets sont pires que la situation à laquelle il voulait remédier.
J'appartiens à la catégorie qui, bien que non sodomite, subodore qu'il est moins douloureux de se faire sodomiser avec de la vaseline (Hollande) plutôt qu'avec du gravier (sarkozy).
J'appartiens à la catégorie qui pense que quelque soit son résultat, Mélenchon est sans conteste l'homme de cette campagne, et vu ce que le FdG a accompli pour commencer à faire entendre les valeurs qu'il défend compte tenu des circonstances, il a déjà, en quelque sorte, gagné. Gagné en poids, en visibilité, en crédibilité, etc, ce qui est très intéressant pour la suite. Mais pour l'heure, halte au gravier. Enfin, chacun ses goûts, hein...
Je t'assure, Manazo, qu'il y a des alternatives à la sodomie, fut elle graveleuse ou vaselinée. D'autant que la constipation qui en résulte ne me paraît manifestement pas favorable à une conception ouverte du débat, puisqu'elle te fait assimiler une prise en compte des arguments de l'autre à une conversion opportuniste de la 25ème heure et m'attribuer un rapport au rêve qui n'a jamais été mon fait (ou alors il y a très très longtemps). La sodomie forcée n'est que ruine de l'âme et perversion du rêve.
Quant à la suite, c'est ce maintenant qui est la suite de 60 années d'errements. Ne reportons à demain...
J'appartiens à la catégorie qui pense qu'un dialogue de sourds est amusant 5 mns, mais seulement 5 mns.
Ah, je vois, monsieur fait partie de la catégorie qui n'aime pas la bouillabaisse !
Ça ne m'empêchera pas de rêver...

Rien à voir, mais puisqu'on a parfois le droit d'emprunter des sentiers de traverse, je préfère, dans le registre lyrique, les timbres de voix comme celle-ci :

http://www.youtube.com/watch?v=xXU8An6Ukyg&feature=share

(Un coup d'oeil sur les sculptures d'Igor Mitoraj ?)
impressionnant, merci, on en apprend tous les jours.
Vous faites partie de ceux dont je voudrais parfois entendre les intonations : ce style toujours frontière floue entre ironie et premier degré ... :-)
Pour une fois, c'était du premier degré: Je suis ignare en sculpture, et celles d'igor mitoraj m'ont fait mouche.
C'est très choli, comme dirait Eva.
Le chant me rappelle la musique tsigane.
Certes, merci.
J'ai été habitué à l'opéra quand j'étais petit car mon père y voyait la "grande" culture à laquelle il aspirait en prenant le feu ascenseur social. Je me suis lassé de ces voix forcées mais il y a des restes. Ça m'arrive aussi encore de regarder le foot même si je m'y fais chier. Mais à 5 francs le but quand j'y jouais (mon père ne s'est pas ruiné!), ça laisse des séquelles. La lutte contre l'idéologie dominante passe par là aussi. Peut-être n'y suffit-il pas d'une vie, puisqu'en ce monde vulgaire le rejet d'une forme peut te plonger dans d'autres formes pseudo libératrices mais non moins produites par le mode de vie aliéné.
Merci encore pour ce lien. Heureusement que tu ne me l'as pas donné à l'heure de mon post, sinon j'y passais la nuit.;-)
j'ai oui Mélenchon hier sur LCP il était l'invité de Frédéric Haziza
Soit dit en passant Melenchon n'a fait qu'une bouchée d'Haziza. Bref, toujours est-il que Mélenchon pense clairement à la suite et si on croit Mélenchon, son objectif principal se trouve bien dans la suite, d'après lui cet objectif n'est rien de moins que "conquérir le pouvoir".
Manazo semble donc avoir raison, toutefois pour bien préparer la suite, Mélenchon doit faire un gros score demain, donc pas de vote utile pour Hollande demain.
Ce n'est pas pour la suite que le FdG doit faire un gros score, cela est une spéculation électoraliste hasardeuse. Le référendum sur l'Europe en est la preuve. Même aux législatives. Les forces totalitaires ne laisseront aucune marge de manœuvre au PS, tu le sais aussi bien que moi.
C'est pour maintenant, comme c'est maintenant qu'il faut s'approprier ce qui est à nous (les fruits du travail social). Et il faut se préparer au combat. J'opte pour la non violence active si j'ai le choix.
La "bouillabaisse", allégorie de la révolution du mélange et de la joie de vivre populaire (c'est moi qui le vois comme ça, hic!), n'attend pas les lendemains qui chantent, elle les crée.
sache que Mélenchon serait vainqueur face à Sarkozy au second tour, au second tour Mélenchon battrait tout le monde sauf Hollande.
On réduit souvent Mélenchon à son rôle de tribun: Mais c'est dans le face-à-face qu'il est irrésistible.
Vraiment ? Je ne suis pas de très près les sondages "officiels", mais ça m'étonnerait que les Français soient prêts à choisir Mélenchon face à sarkozy au 2nd tour.
En tout cas, mes sondages exclusifs commandés à l'Institut de Mon Petit Doigt ne me permettent pas un tel optimisme. Mais peut-être sont-ils contredits par les tiens - tu utilises l'Institut du Doigt Mouillé ? ;)
Les français sont certes des cons, mais pas suffisamment pour ne pas voir l'écrasante supériorité de Mélenchon sur le machin ou mimolette en cas de face-à-face.
Parier sur l'intelligence des Français, c'est quand même aimer le risque.
Comme le dit Stiegler à la fin de l'émission récente avec Judith, le succès de Mélenchon vient de ce qu'il prend ce risque.
albert-yves Denielou, il faut savoir raison garder. Le succès de Mélenchon n'est pas dû qu'à ça.
Dialogue de sourds ? Quoi ? Commeint ?
[quote=Parier sur l'intelligence des Français, c'est quand même aimer le risque.]

Tout est là dans la philosophie des Manazo (et ça dépasse grandement le débat sur Mélenchon et les élections).
Allez sur daily motion," Mélenchon backstage exclu", et au bout de dix minutes vous aurez de la bouche même de Mélenchon une excellente définition de l'intelligence, par le biais des poissons rouges et des journalistes.
Merci pour cette vidéo bien sympathique.
quelqu'un avait posté sur le forum un lien vers un site qui donnait toutes les simulations de second tour possibles avec les résultats
Alors ça c'est précis de chez précis ;) Bon c'est pas l'tout mais faut que j'aille accomplir mon devoir civique tout à l'heure. J'y serais bien allé plus tôt mais, comme tout le monde dans les grandes villes, je suis coincé à cause des nouvelles lois qui obligent à attendre jusqu'à 18h30-19h pour voter.
Buisson conseillait Sarkozy bien avant que celui-ci n'accède officiellement à l'Elysee: Melenchon dans ses précisions, se fout du monde. Par ailleurs, le parcours de Buisson à l'extrême droite était bien connu (même moi, qui avais acheté son bouquin sur Léo Ferré, je le savais) déjà à l'époque.
Si tu lisais ce que j'ai écrit au lieu de faire ta propagande, ça t'éviterait de me renvoyer des chose que j'ai déjà mises en évidence.

Si tu lisais ce que j'ai écrit au lieu de faire ta propagande, ça t'éviterait de me renvoyer des chose que j'ai déjà mises en évidence.


Ma propagande? Toi qui reprends in extenso les communiqués officiels d'un parti, avec une petite selection de reactions de fans qui rencherissent, cela te va bien de me dire cela... Ok, tu ajoutes un commentaire personnel. Si tu y soulignes à juste titre que les médias ont oublié à cette occasion de rappeler les liens de PB avec l'extrême droite, tu omets de préciser que Melenchon s'abstient lui-même de le faire...
Pas très cohérent, poisson soluble. Méluche fréquente el Hassad, Sarkozy, Buisson etc...Il empoche 34000 euros par mois en cumulard absentéiste qu'il est. Il appartient à la franc-machonnerie et a passé 32 ans dans le parti social-traitre que vous vomissez. Certes il n'est plus trotskiste comme vous, mais il en reste des traces. Mais en relisant tout ça et le reste...Il est donc absolument normal ! Il ne mérite pas votre méfiance à géométrie variable ! Vous allez voter pour lui, il est comme vous !
1. Je n'ai jamais été trotskiste. Je trouve en revanche que Poutou parle bien, enfin exprime ce que je peux ressentir et qu'Arthaud a bien souligné bien les incohérences "révolutionnaires" du mélenchonisme.
2. "le parti social-traitre que vous vomissez": euh, au passage, j'ai toujours voté pour le PS, par vote utile parce que je ne suis pas nihiliste et que je crois malgré tout en la démocratie, qui a été très longue à conquérir, tout en vomissant effectivement certaines des pratiques du PS, attitudes, positions politiques.
Je m'apprête à voter Hollande, même si c'est le candidat des primaires que j'appréciais le moins, parce qu'une réélection de Sarko serait vraiment terrible pour beaucoup.

Melenchon, ce que je n'aime pas, en bref et en vrac: son caractère autoritaire, ses compromissions opportunistes, les affects qu'il manipule, l'idolâtrie qu'il génère...
Je note tout ceci dans mon petit carnet. ( le mélucholâtre ensorcelé que je suis a forcément acquis des réflexes castristes) Je vous félicite pour l'héroïsme de votre vote. Je suis plus moutonnier que vous et je voterai pour le sauveur de la vie politique française, celui après qui plus rien ne sera comme avant.
Poisson soluble, je pourrais signer chaque mots de votre dernier commentaire et si j'ai la faiblesse de l'écrire ici c'est parce que cela fait de nombreuses fois que je vous vois répondre avec mesure à des défenseurs de Mélenchon (ils ont bien le droit, mais leur nombre et leur virulence pique parfois les yeux dans ce forum).

Et j'ajouterai une chose: je n'ai aucune allergie à Mélenchon, si le PS (je suis socialiste) pouvait s'imprégner du programme économique du FdG j'en serai la première ravie (et je voterai Hollande sans enthousiasme, mais tant, que je reste au PS, je suis cohérente et je vote pour son candidat). Cependant, ce qui me dérange chez Mélenchon c'est la cohérence justement: on peut aller à la remise de décoration d'un gars de droite quasi-extrême, mais il faut faire du symbole et du foin en quittant la salle du Parlement européen quand on honore un dissident cubain ? Cette position peut se défendre (je suis dans une relation de fair-play avec le gars Buisson, pas avec le dissident) dans l'absolu, mais quand on opte pour un positionnement "au-dessus de la mêlée" comme Mélenchon, c'est bien difficile à tenir.
Ça nous fait déjà deux votes masochistes. C'est peut-être ça, la lucidité en politique. Je vous crois représentatives des futurs vainqueurs de cette élection: La France gouvernée par des masos. La France maso.
Votre commentaire m'a ouvert les yeux, je vais changer mon vote !
Je ne vois pas Mélenchon comme chantre de l'absolu des idées, c'est juste que faut ce qu'y faut et faut savoir ce qu'on veut. Le temps n'est pas la diplomatie quand on veut réveiller la politique basée sur des partis, la seule qui vaille en démocratie.
Souvent c'est pour apporter des nuances à une unanimité qu'il se positionne de façon rigide et qu'on l'épingle pour autoritarisme.
Derrière la mise en scène envers le dissident cubain (qui attend quoi du parlement européen à titre personnel? A-t-on jamais honoré un dissident sans arrières pensées politiques? Parce que si ce n'était pas une île stratégique, on se ficherait pas mal de lui, le dissident cubain. Que se cachait-il derrière ce parlement consensuel? Que se cachait-il derrière le consensus pro-Tibet, sinon une attaque contre la Chine, et une ignorance totale du contexte. Peut importe qu'il ait tort ou raison, vous semblez juger qu'il a tort de complexifier une si belle organisation des bons et des méchants, très reposante.
On aurait voulu faire une procédure expérimentale, on aurait pas mieux fait: Cuba, Saint Domingue, Haïti.
Et quand il est méchant avec un journaliste, c'est aussi sur des bases d'analyse de procédés qui ne sont pas des affabulations.

Bon désolé de vous infliger ce que vous allez voir comme une crise partisane, je tiens à m'expliquer car je n'aime pas être prise pour un supporter sportif qui s'amuse à préférer Federer à Nadal pour avoir plus d'émotion.

Quand on essaie de comprendre avec ses petits moyens de quoi on a assez, langues de bois, ententes par dessus la tête des électeurs, manipulation de l'opinion publique pour agir sur l'ordre mondial..., on trouve un intérêt à ce Mélenchon qui est tout sauf un mach[s]o[/s]in.
Que se cachait-il derrière le consensus pro-Tibet, sinon une attaque contre la Chine, et une ignorance totale du contexte. Peut importe qu'il ait tort ou raison, vous semblez juger qu'il a tort de complexifier une si belle organisation des bons et des méchants, très reposante.

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi vous avez été quelquefois désagréable -disons distante ou discourtoise - avec moi, je suis souvent d'accord avec vous.
Et j'ai beaucoup aimé votre récent détour par le Rubicube :-)
Pareil! Sauf que c'est peut-être moi qui ai commencé... il y a longtemps. Et j'adore souvent son humour.
Ça doit être l'effet forum.
Un p'tit bisou en passant, AA.. Si j'ose... (Bon, ben, comme souvent, j'ai osé :-) )
Pareil, Pompastel.
Ça doit être l'effet forum.

J'ai quand même vaguement identifié le moment où - au coeur d'une conversation un peu envahissante avec Cigale que ton intervention nous a poussées à poursuivre (quand je venais de préciser que ma vitalité allait saoûler les passants) - diverses inimitiés se sont manifestées de manière musclée, y compris sur des files de discussion qui ne me concernaient en rien...

Je ne peux m'empêcher de voir resurgir en grille d'interprétation quelques vieilles obsessions personnelles (les territoires, les enjeux de pouvoir, les bras de fer plus ou moins masqués, .. et au-delà de ça, la difficulté d'envisager les intervenants autrement que par rapport à des "camps").
Mais bon, j'ai bu l'apéro, je risque d'être un peu, euh, comment dire,... émotive... :-)
Au contraire, j'apprécie ceux qui complexifient ! D'ailleurs si je faisais ce parallèle c'est justement parce que ce qui m'intéresse dans cette histoire de remise de décoration (somme toute assez peu intéressante, quand même; à l'inverse, le fait qu'il ait raccompagné Assad à l'aéroport sous Jospin ne me semble absolument d'aucun intérêt puisque c'était purement protocolaire) c'est qu'elle complexifie l'image que véhicule Mélenchon. Moi je suis déjà convaincue de sa complexité, côté qualité = de la profondeur de sa réfléxion, côté défaut = des contradictions du personnage -et ce n'est pas de l'anti-mélenchonnisme primaire, je sais bien que tous les politiques sont pétris de contradictions, à cette aune, il n'est pas le pire. Je suis entrée au PS avant qu'il le quitte, je l'ai entendu en meeting socialiste, je sais d'où il vient donc tout cela n'est pas un sujet d'étonnement ni une raison de fond pour disqualifier son discours. Maintenant, on doit pouvoir dire cela sans se faire sauter à la gorge (ce n'est pas du tout pour vous que je dis cela, votre message était parfaitement courtois).
[quote=je sais bien que tous les politiques sont pétris de contradictions]

S'il n'y avait qu'eux! Pauvre de nous!
Sauf pour le nain: où y a-t-il des contradictions chez lui, agent en service commandé des forces du mal ;-)) ?
Par contre mensonge (même par omission) n'est pas contradiction, bien que le premier peut servir à résoudre la seconde. C'est l'enjeu de la question avec Buisson. Quand Mélenchon répond par réflexe, avant de se reprendre, "je ne le connais pas", c'eut été un mensonge (d'où l'intérêt de la distinction entre connaissance et amitié).
Si l'affaire se résout par une contradiction, je peux l'entendre (c'est pour ça que les autres aspects de son combat l'emportent pour moi.)
L'intérêt de ta "connaissance" de Mélenchon/PS serait de nous amener des éléments sur le rapport au mensonge.
Faut-il préciser (sait-on jamais) qu'il n'y a aucune intention polémique dans mon propos, mais bien au contraire désir d'un apport de ton vécu puisque tu nous en fait part. Comme le dit le sujet du débat: "Nous ne sommes pas en guerre civile. On peut se parler quand même". Ce qu'avait refusé Le Pen.
Pour ma part, je me suis fâché avec des proches pour ça (sympathisants FN) car je ne peux dissocier cette appartenance d'avec ce qu'elle produit quand elle est au pouvoir (comme pour tout régime totalitaire, d'où la nécessité de savoir le définir dans sa réalité, sa concrétude comme dirait Ségolène. Avouons que ce n'est pas forcément si simple).
Je suis loin d'être une mélenchologue avertie, j'ai suivi son parcours de loin... Cependant j'avoue que les positions qu'il a prises au sein du PS quand il y était encore influencent beaucoup ce que je pense de lui aujourd'hui...

Je permets d'étaler mon nombril une seconde sur la table pour que vous sachiez d'où je parle. Je suis au PS depuis 14 ans, jamais candidate à rien (étant XX, moins de 40 ans, on m'a proposé de figurer sur des listes et j'ai toujours refusé car, dès mes première années dans le parti, j'ai constaté qu'aucun de nos responsables n'était arrivé là sans avoir marché sur la tête de quelqu'un ou fait l'impasse sur certaines convictions à un moment ou à un autre, et moi je m'en fous d'être élue, pas de manger mon chapeau, si modeste soit-il). J'ai été dans plusieurs courants: arrivée dans une section très fabiusienne, je me suis d'abord placée du côté de Montebourg et Peillon, puis derrière Royal. Aujourd'hui je ne suis à peu près nulle part (jusqu'au prochain congrès).

Mélenchon donc, quand il était socialiste. Déjà immensément brillant à l'oral, fort dans ses prises de position. Déjà à gauche du parti. Déjà ami avec des personnes qui me mettent profondément mal à l'aise comme Julien Dray (faut que je développe ?) et Emannuelli (idem ?). Clairement, Mélenchon a cherché à gauchiser le PS, combat lancinant et douloureusement inutile jusqu'ici de certains d'entre nous, mais sans jamais oublier son ambition personnelle (il voulait un ministère, pas un secrétariat d'Etat). J'ai été d'accord avec lui sur le Non au TCE. Mais beaucoup plus gênée quand il s'est appuyé là-dessus pour soutenir Fabius lors de la Primaire interne de 2006 (à part l'opportunisme, je ne vois pas ce qui rapproche Mélenchon de Fabius, franchement).
Finalement, je crois que je me suis vraiment mise à l'apprécier quand il a quitté le PS, j'ai trouvé cela digne, cohérent: il n'était pas d'accord avec la ligne de Ségolène Royal, dont il pensait qu'elle allait gagner le Congrès de Reims (fatal error) -c'est là que moi je n'étais pas d'accord avec lui, mais c'est une autre histoire- et il a eu le courage de fonder un parti plus à gauche, vraiment, la classe.

Plus généralement, j'ai un problème méthologique avec les membres des courants les plus à gauche du PS, dont fut Mélenchon: au quotidien, ce sont des casse-c... de classe internationale. Leur apparente rigidité sur les principes les conduit quasi systématiquement à des alliances et des compromis bizarroïdes (dois-je parler de Hamon, dernier en date que Mélenchon ait soutenu avant de quitter le PS ?). C'est là que ma subjectivité intervient: je ne eux pas m'empêcher de soupçonner un décalage entre les grands discours de Mélenchon et les compromis dont il serait capable dans l'exercice du pouvoir qui lui serait confié, procès d'intention, je vous l'accorde, mais fondé dans ma petite expérience de terrain...

Je ne pense pas du tout que tout cela puisse étayer la définition de son "rapport au mensonge", ce sont plutôt des impressions sur son rapport à la Realpolitik, que je pense plus étroit qu'il ne le laisse paraitre, sans en avoir la certitude évidemment.

Et pardon pour le pavé tout serré.
Merci pour cet étonnant éloge de Mélenchon: J'avais peur qu'il ne soit qu'un prophète. Vous me l'habillez en politicien professionnel et compétent. Vous m'avez convaincu, il aura ma voix.
Je trouve votre façon de voir les choses, de l'intérieur du PS, tout à fait intéressante.

Toutefois cela me pose question: au lieu de dire que JLM s'est gauchisé avec le temps
une observation objective n'amènerait-elle pas plutôt à constater qu'au fil des années
c'est le PS qui s'est droitisé, en même temps d'ailleurs que les autres partis sociaux-démocrates européens ??? (Je ne pense pas qu'il soit utile de développer ici).

Et par là même on peut penser que JLM a été bien obligé de sortir du PS et de fonder un
nouveau parti afin de poursuivre son action en conformité avec les idées sociales-démocrates originelles.
Dans mes moments de découragement, je pense comme vous. En fait, je pense que c'est plus subtil, il s'est "libéralisé": au sens économique, donc droitisé, mais aussi au sens américain, de "liberal", il s'est décoincé sur des questions de société.
C'est officiel depuis notre déclaration de principe d'il y a 3 ans (ou 4 ? un doute affreux m'étreint): nous reconnaissons l'économie de marché -avant c'était un secret de polichinelle. Evidemment, il y a loin entre la sociale-démocratie de maintenant et la SFIO ou la première internationale socialiste, on est d'accord. D'un autre côté il y a loin aussi entre le nucléarisme aveugle et total du PS, qui était la règle il y a encore 30 ans, et le fait d'annoncer qu'on va réduire la part du nucléaire dans la production énergétique à 50% d'ici 2025. A titre perso, je trouve qu'on aurait du aller beaucoup plus loin, mais pour le PS je vous assure que c'est une petite révolution idéologique. Et puis le PACS et maintenant le mariage homo. Le congé de paternité (celui de 10 jours n'a que 10 ans, c'est fou quand on y pense). Et puis les 35 heures que je considère comme une vraie conquête sociale même si je pense que les critiques sur la façon dont elles ont été mises en oeuvre sont parfaitement fondées (on a été trop vite, sans parler assez avec les syndicats, sans tenir compte des spécificités du service public hospitalier...)

Bref, je pense que le parti s'est globalement centrifié (me parlez pas de Fabius, Strauss et la fiscalité sur les stock-options, j'en ai encore des haut-le-coeur), mais pas unilatéralement et pas d'un bloc surtout: la diversité des opinions au sein de mon parti ne cesse de m'étonner -quand il y a une campagne à mener contre une droite bien monolithique, des fois, ça fai froid dans le dos.
Merci pour cette réponse circonstanciée.
Il me semble que l'élément à ajouter est qu'un homme engagé n'est jamais tout seul ainsi que tu le décris et que les compromis dont tu parles ont à voir avec la composition du PS.
La capacité de Mélenchon de s'allier, en sortant du PS, avec des porteurs d'autres pratiques politiques qui n'ont cessé de se multiplier depuis le début de la campagne me paraît plaider en sa faveur et ne peut que faire évoluer le mouvement entier vers de nouveaux horizons plus favorables à la volonté d'émancipation des gens ordinaires. C'est pourquoi la suspicion que certains professent quant au fait que JLM serait un rabatteur du PS me semble de moins en moins se justifier.
La remarque de Youri Llygotme me semble pertinente en ce qui concerne la personne Mélenchon. Son insertion dans une autre constellation et son respect de la diversité dont il est le porte parole dans un système pourtant très personnalisant peut donner une dimension différente et plus positive à sa disposition au "compromis" qui n'est pas inéluctablement assimilable à de l'opportunisme.
Seul le peuple en marche peut être le garant de cette évolution jusqu'à se passer de représentants professionnels dont la permanence est toujours productrice de la dépravation du pouvoir. La marche vers la démocratie directe à la sauce moderne sera forcément semée de pavés glissants qu'il faudra bien apprendre à négocier collectivement. D'autant que l'ennemi de classe, lui, ne se croise jamais les bras.
Je répète: "si tu lisais...". Le commentaire auquel tu réponds est la suite du premier et constitue un ensemble visant à la compréhension d'une situation et à l'honnêteté donnant la réponse à celui qu'on interpelle. Ce n'est en rien le justifier.
Ton omission participe de ce qui fonde tes multiples commentaires réactifs (les qualifier de propagande est forcer le trait pour renvoyer à ce que tu reproches depuis un moment aux soi-disant mélenchoniens du site. Ils sont nombreux, et alors?) qui se justifient par la seule contre expression à l'expression des sympathisants du FdG (si tu as un commentaire qui analyse de manière critique le programme du FdG ou le contenu des discours et interventions de Mélenchon, je suis preneur) en reprenant la caricature que font les médias et les adversaires ou concurrents du FdG: « Mélenchon, ce que je n'aime pas, en bref et en vrac: son caractère autoritaire, ses compromissions opportunistes, les affects qu'il manipule, l'idolâtrie qu'il génère... ».
Je n'étais nullement pour Mélenchon avant la campagne (que je réduisais aussi à ça, ne le connaissant pas) et je te renvoie aux échanges conséquents que j'ai eu avec Mouffette l'an dernier (en fait, elle me l'a fait découvrir, comme quoi...). Sur l'échiquier politique électoral (i.e. ce qui donc est visible dans les médias) je suis, je l'ai déjà dit, sur les positions du NPA (bien mêlées d'anarcho-syndicalisme, je ne suis pas sectaire. J'apprécie énormément Eva Joly mais pas le parti écolo bien que j'y ai beaucoup de connaissances et de pratiques en commun "sur le terrain"). Le FdG (je préfère cette référence à celle à la personne de Mélenchon) les reprend en assumant le jeu électoral qui fait partie de la lutte. Le fait qu'une partie du NPA ait rejoint le FdG en est l'expression d'après moi, mais je ne suis pas plus naïf que toi et il y a des références souterraines de la culture de l'homme politique Mélenchon (telle le saint-simonisme par exemple), que je rejette, et je préfère ses amitiés sud-américaines à ses fréquentations institutionnelles françaises, mais l'homme Mélenchon est dépassé par la dynamique qu'il a contribué à engendrer. Et c'est en écoutant attentivement les propos de Mélenchon (et leur évolution, ainsi que celle du PCF, ainsi qu'une meilleure connaissance du passé du personnage. Tu peux penser que leur évolution est de l'opportunisme, mais il faut l'argumenter dans le corps du texte. Moi j'y vois la construction d'une cohérence et d'une radicalité épousant une dynamique sociale) et l'évolution d'amis communistes et autres, plus que le programme qui est presque fade par rapport à la force qui se développe, que je pense qu'il y a une osmose qui s'est faite avec les attentes d'une partie des couches populaires.
Tu te serais élevé contre le traitement médiatique fait à Mélenchon comme le fait, dernier en date, que dans les infos (France inter ce matin, par ex.) il n'ait pas été "mentionné" une fois le meeting d'hier soir (60000 personnes) alors que l'ont été ceux de Hollande (15 000 personnes) et de Le Pen, tu te serais crédibilisé.
Le fait que tu ne l'ai pas fait continue à me laisser penser que tu es en service commandé.
Oui, c'est ça, je suis "en service commandé", c'est J-net qui m'a payé pour poster des messages sur ce forum, j-net etant une taupe de François Hollande, d'Apathie et de la CIA dépêchée sur @si, nous sommes démasqués!
Ta vision complotiste (style oh mon Dieu! France Inter a voulu cacher le nombre des spectateurs du meeting d'hier soir) des choses est assez révélatrice d'un égarement.

J-net met en parallèle la publicité bruyante qu'a faite JLM au sujet de ce dissident cubain (qui n'a pas l'air suspect par rapport à ses combats) ou sur le Tibet et ses petites visites buissonnières faites en catimini, beaucoup moins médiatisées à l'époque.
Pourquoi JLM ne dit-il rien sur les affaires de Sarko, alors que Royal et Joly l'ont fait?

Bref, je ne pense pas que JLM soit le plus pourri pour autant, il y a des trucs dans son programme qui me plaisent et j'espère qu'il permettra au PS de se gauchiser. Cependant 1) je n'aime pas trop son style (j'aurais preferé une Marie-Georges Buffet réaliser les mêmes scores dans les sondages) 2) cela me ferait vraiment chier si à cause de lui Hollande était absent du 2nd tour (ce qui peut arriver s'il fait 6%de moins et Marine Le Pen 6% de plus que ce qui est attendu comme c'est déjà arrivé) ou se trouvait en mauvaise situation pour le 2ème tour, ce sur quoi compte Sarkozy, avec peut-être un coup de dernière minute comme il en a l'habitude.

Ta situation personnelle te permet peut-être de résister à 5 ans de Sarkozysme supplémentaires, en attendant le chaos et l'hypothetique triomphe de Melenchon à gauche (qui n'arrivera jamais, selon moi si Sarko est réélu), tu n'en as peut-être rien a foutre de l'humiliation de la république, de la destruction des services public en particulier de l'école, de la sarkozysation des esprits et de nos valeurs, de la xénophobie institutionnalisée... La gauche, y compris le FDG, ne peut pas se permettre de perdre encore.
Encore une fois, tu lis trop vite, donc mal. Je soulignais qu'ils n'en avaient pas DU TOUT parlé.
Pour le reste, je te laisse à tes interprétations tendancieuses et sans humour. Ta référence au complot doit renvoyer à tes calculs apeurés et spéculatifs à partir des sondages et de ta pauvre défense du vote utile. Rappel.
Je n'avais pas compris qu'il y avait de l'humour dans tes commentaires ("en service commandé", "propagande", "tendancieuses", etc.), désolé.
Eh, oh! Pas que!
j-net etant une taupe de François Hollande, d'Apathie et de la CIA dépêchée sur @si

Damned, ma couverture est tombée !
Bien d'accord sur la légion d'honneur, et il y a d'autres sujets gênants pour ma part.
Si Onfray lui reproche ses citations de Robespierre, moi ce qui ne passe pas c'est Condorcet, et cette idée que l'humanité est en perpétuelle évolution, et que, n'en doutons pas, l'homme un jour vaincra la mort blababla… (va falloir que je lise le dernier bouquin de Michéa)

D'ailleurs, sur le sujet, je lui préfère le discours de Steve Jobs (oui j'aime provoquer moi aussi) à Standford :
"Personne ne veut mourir. Même les gens qui veulent aller au paradis ne veulent pas mourir pour y arriver. Et pourtant la mort est la destination que nous partageons tous. Personne ne s’en est jamais échappé. Et c’est comme il se doit, car la mort est très probablement la meilleure invention de la vie. C’est l’agent du changement dans la vie. Elle efface l’ancien pour faire place au nouveau. Actuellement vous êtes le nouveau, mais un jour pas très éloigné, vous allez devenir progressivement l’ancien et être balayé. Désolé d’être si dramatique, mais c’est ainsi."

Ceci dit, cher MATL, prends n'importe quel de tes plus chers amis, et décortique sa vie, son œuvre, tu tombera forcément sur un acte de lâche servitude, sur une phrase d'une connerie insondable, … Tiens, d'ailleurs, parlons de toi ! ;-)
le nain de jardin continue à y croire en servant des arguments datant de nixon....

retour vers le futur ...

il peut toujours traiter la gauche de ringarde, il est carrément figé dans le passé des marketteurs politiques. Y a un moment où les vieilles recettes ne fonctionnent plus.

Inch'Allah !
Au fait, il "parle d'où" Daniel Schneidermann? C'est quoi son "terrain"? Pour qui va-t-il voter? Ne devrait-il pas appliquer à soi ce qu'il exige d'autrui dans sa profession?
Il est vrai qu'on a du mal à s'y retrouver dans son parcours... Quand il passait encore à la TV, on sentait bien que tout ce qui l'éloignait du centre mou l'effrayait un peu. Il fallait d'ailleurs s'entourer de "cautions" à droite: Abiker, Elisabeth Levy, Christine Clerc (oui, oui, rappelez-vous). Depuis qu'il a de nouveau les faveurs d'Acrimed, Mermet, Lordon, etc., sa posture a bien changé.

Ah oui, comment Mélenchon s'est fait cadavériser ce matin par Bourdin au sujet de son amitié avec Buisson, lol...

Comme quoi les donneurs de leçons...
En voyant cette image, cette attitude d'un monstrueux taré qui a éliminé froidement 77 personnes et qui, aujourd'hui, non seulement n'éprouve aucun remords, mais en tire fierté, mon premier réflexe est de me dire : il faudrait l'attacher sur une chaise, lui enfoncer des aiguilles sous les ongles, lui arracher quelques dents avec une pince-monseigneur, lui crever les deux yeux avec un tournevis, l'émasculer avec couteau à huîtres, et enfin le présenter aux crocodiles du zoo d'Oslo.
Mais comme je suis un humaniste vivant dans un monde civilisé, je parviens dans un second temps à réprimer cette inclination naturelle pour la loi du talion, et je considère qu'il serait plus acceptable de le jeter au fond d'un cachot humide infesté de rats et de mygales, en le nourrissant exclusivement de krisprolls moisis et d'eau croupie jusqu'à la fin de ses jours.
Un meeting n'est pas un concert.
Heureusement, il reste encore quelques citoyens (sinon, arrêtons tout de suite la démocratie...) qui ne votent pas avec leurs tripes, mais avec leur cerveau.
En 2007, à part les hystériques (j'utilise le terme sciemment) du premier rang, les autres étaient légèrement désabusés, là pour faire le nombre. Tout est médiatique désormais : pensez-vous vraiment que nous allons à un meeting pour connaître le programme d'un candidat. C'est un jeu : montrer qu'on est mobilisé.
Si en plus il faut qu'on tape des mains et des pieds, ça va, ça suffit. A d'autres l'esprit (trop) grégaire.

ps : je précise que je n'étais à aucun de ces meetings. Pas fun cette campagne, vraiment.
Vous savez, DS, à part aller avec des potes et rigoler, ou faire partie des organisateurs, les meetings et les manifs, c'est assez ennuyeux. Surtout qu'on arrive tôt pour être bien placés, et on doit attendre beaucoup, souvent immobiles. Ou bien on arrive plus tard, et on est loin et on manque une partie du spectacle.
On va aux meetings et aux manifs pour la dimension du combat, dans ,tous les sens de l'expression et ça suppose qu'on fasse des efforts.
Le signe qu'on s'y ennuie n'a aucune signification.

Si vous voulez dire que Hollande est plus ennuyeux que Méluche, dites-le honnêtement.
Sincèrement Daniel, vous vous imaginez vraiment une ambiance festive pour soutenir Guimauve-le-Conquérant ?
Dans l'émission sur France Culture 'L'esprit public' de ce dimanche, Max Gallo que tout ramène à Sarkozy lit (un extrait d') un Rebonds (non, c'est un tract!) publié par Libé et signé.... (qui? quelqu'un que vous connaissez, Philippe...) Daniel Schneidermann. Oui. Et qu'est-ce qu'il dit? Des choses horribles sur Sarkozy....Max Gallo n'en peut plus. Dans la même émission " l'historien" parle de la dédiabolisation réussie de Marine Le Pen. L'émission est consultable ou podcastable sur le site de France Culture.
Vous dire, je me suis pas ennuyé hier dimanche parce que, prévoyant le 22, j'ai pris ma gueule de bois dès le 14 avec les copains. Bon, eux ils sont allés tracter puis ont sauté dans un bus pour manger des merguez au bois. Alors j'ai regardé aux lucarnes (y'en avait au moins 3) le sire de Racourcy piquer la place au roi Françoué... Il n'en rate pas une ce nain. Ensuite, je me suis demandé pourquoi ledit roué François ne l'avait pas convoqué sous le chêne de Vincennes, histoire de lui tirer les zoreilles. ça se faisait, jadis, quand on avait des moeurs.
PS. Ce matin sur France Cul yavait Anne Lauvergeon qu'en a mis une soupière entière sur le "clan" de l'Elysée - j'ai même appris que Guéant était un spécialiste de l'atomique... Tss... ça m'a fait oublier hier, à l'esprit public, quand le Mayer-cire-pompe (quand c'est pas mes copains qui causent) a ricané grossièrement (et même pouffé, pouffe qu'il est) quand Bourlanges (ou p'tête bien Gallo le sarkophile) a cité un article récent de notre Daniel sur ledit clan de l'Elysée. Je sais pas ce qu'ils ont entre eux mais chez Mayer, ya de la haine...
Bon... ya plus que 6 jours pleins pour sortir du Carême ou pas (heu, c'est déjà fini... mais je parle de celui qui nous attend si le sire de Racourcy revient)
vous me croirez si je vous dis que j'ai pleuré d'émotion et d'espoir en regardant le début?
http://www.placeaupeuple2012.fr/discours-de-jean-luc-melenchon-au-prado/
Ce que je retiens surtout c'est que les deux " favoris" ont copié Mélenchon.
Plein air, Hugo...

Les gens votent pour quelqu'un qu'on a envie de suivre. Et les deux " favoris" montrent qui ils suivent...
Certains citent Hugo, d'autres Camus, mais Daniel, lui, cite visuellement "La Mini Sellerie". Comme d'habitude, sans créditer l'image, parce que hein, il ne faudrait pas en plus respecter l'éthique de base.
http://www.minisellerie.com/product_info.php?products_id=708&osCsid=4c0749caced3c93e5646a2cc3e0a17bd

Un de ces jours je vais lancer un site de photos, que je légenderai avec des chroniques de Daniel. Sans indiquer d'où vient le texte.
[quote=Daniel Schneidermann]On écoute patiemment un discours décousu et sans élan.
Il est deux manières d'appréhender les choses: faits, objets ou, comme en l'occurrence discours: soit en s'y confiant totalement à ses (res)sentiments, soit en les réfléchissant, les décryptant au même titre que ce qui les a provoqués. Il faut regretter que la nuit n'ait pas conduit le matinaute à préférer la seconde façon de considérer l'événement à l'emporter sur la première. Car sans apprécier particulièrement la rhétorique d'estrade, et n'avoir jamais adhéré à aucune orientation politique partisane, tout en craignant autant sinon plus qu'en espérant en l'avenir promis par le candidat favori, il me semble que le discours de Hollande à Vincennes n'est pas du tout "décousu et sans élan". Il y a rappelé les trois axes majeurs de sa politique: réforme fiscale, renégociation de la politique économique européenne, promotion de la jeunesse. Chacun des trois sera difficile à actualiser et requerra un engagement allant bien au-delà d'un simple bulletin de vote: il comporte des dangers, internes et externes, à ne pas sous-estimer et qui font de son projet autre chose qu'un simple aménagement de ce qui existe actuellement. Dangers car il ne s'agit pas ici de purs souhaits comme peuvent en formuler des candidats pratiquement assurés de n'avoir pas à soumettre leur "radicalité" à l'épreuve de la réalité. On conçoit que le matinaute préfère ne pas les envisager et se contenter de faire s'équivaloir dans l'inintérêt les projets politiques opposés de l'encore actuel président et du prétendant. Mais cela est d'une bien piètre "neutralité"...
« Car, aveu, j'y étais, »
Non ? Il y était !
« Pour voir. » ...
Ouf ! On a eu peur. Daniel Schneidermann groupie de François Hollande, ça le faisait pas !

Loin du podium, grognon, guettant l'averse, mais quand même y être pour « en prendre ma petite part » (de la « victoire historique qui s 'annonce »).
Judith Bernard est allé au meeting de Mélenchon à la Bastille et Daniel ?
Ah bon, y'avait des bourrins à Vincennes ?
Chez toi,tu t'es mis devant ton écran pour voir ce que la presse t'annonçait comme un moment décisif.(La météo n'était guère propice aux balades.) D'abord,tu as compris que le sortant avait grillé la politesse à l'autre dont le discours serait différé... Sur ITELE,pendant qu'Hollande parlait ,défilaient sous l'image des phrases de l'autre. Alors,tu as changé de crèmerie..
.Ne pouvant être présents,des millions de gens ont fait comme toi .Ils ont été contents d'apercevoir Bedos, Ribes,Higelin,Biolay et beaucoup d'autres.Ils ont entendu et compris les appels du candidat.Mais peut-être sont-ils stupides puisqu'on leur dit aujourd'hui que ceux qui avaient la chance d'être sur place s'ennuyaient...
Il y a des jours où tu ne te sens plus dans le coup.Il te reste ton bulletin de vote...
François Mimoumidur (patapé DUF !) est faire pour lire de discours comme moi pour dire du bien des mélench... (patapé, gondalah !)

Il braille, il est à deux doigts de l'enrouement.

Autrement moi, hier, je me suis pas ennuyé. Pas comme DS. J'ai rencontré, entre autres, une jeune graphiste qui écume les vide greniers pour trouver des vieux bouquins qui l'inspirent, et des lesbiennes sympa pour un anniv' de gens que je connaissais pas autrement que par UN mail. l'une d'elles m'a parlé d'un SEL que des gens montent dans un pays voisin. Je m'y suis inscrit.

Des rencontres, de la vrai action à quelques-uns et pas à cent mille : elle est pas belle la vie ?
Les oeillères du sceptique-critique donnent telles une vue et une ouie plus perçantes que celles du journaliste de Libé ?

Petite histoire (que les laïques n'y voient aucune "tentation" de prosélytisme) :
Autrefois, dans une église villageoise, le curé fit, du haut de sa chaire, un sermon tellement émouvant que tous les fidêles, hommes, femmes, enfants pleuraient à chaudes larmes. Sauf un qui restait impassible, quasi indifférent. A la sortie, de lui demander pourquoi il n'avait pas été ému par ce prêche si prenant : "Je ne suis pas de la paroisse" !
Dur métier que celui de "décrypteur"des médias...Difficile exercice que celui de parler du "fameux duel"des "secontouristes" désignés des sondages se livrant bataille en plein air par meetings interposés, sans citer une seule fois le Front de gauche et ses meetings forcément peuplés de fans hystériques ou de curieux en quête de dépaysement à peu de frais...
Vous auriez pu, Daniel, au vu de votre partenariat avec Médiapart, citer "l'excellent"travail journalistique réalisé par les deux envoyés spéciaux au meeting de Marseille sur les plages du Prado, qui titrent "au meeting de Mélenchon à Marseille, la tentation du vote utile"...
Un titre étant forcément accrocheur, il se devait de l'être et a déclenché une vague de commentaires des "votutilistes", qu'ont tenté d'endiguer sans succès, les auteurs de l'article, d'autres membres de la rédaction et le "grand patron" lui-même...
Mon petit doigt me dit qu'il pourrait en être de même sur @si, car visiblement vous avez des loisirs dominicaux sélectifs, ce qui est votre droit en tant que citoyen, mais qui au vu de votre silence sur des week-end précédents (Bastille, Capitole, Prado), me laisse perplexe quant à votre faculté d'analyse du traitement médiatique de la politique en général et du FdG en particulier...
Mon commentaire n'a bien évidemment pour seul but de générer une foule de commentaires contradictoires (c'est la démocratie) et d'assurer à votre chronique le succès qu'elle mérite...

Place à l'humain, place au(x) peuple(s) !
Moi je ne comprends pas pourquoi Libé ne parle pas de cette interview...
Personnellement j'étais le 19 mars à la Bastille (du moins j'ai évolué dans une foule dense de Nation à Bastille...) je peux vous dire que j'ai vécu tout autre chose mais passons... plus personne n'est à convaincre sur l'état d'esprit des meetings du front de gauche...

Ce qui m'a révoltée hier (pourtant Hollande n'est pas mon candidat de premier tour comme vous l'aurez deviné) c'est cette arrivée en trombe de Sarko à 15h29 pour lui griller la priorité sur les chaînes d'info continue !

J'ai pensé qu'une telle bassesse aurait été relevée en tant que telle par les commentateurs (ce n'est plus seulement une question de forme) c'est la TRICHERIE comme dernier retranchement au vu et au su de tout le peuple de France (puisqu'on nous avait bassinés depuis des jours avec Hollande à 15H30 - Sarkozy à 16h).

Nous avons tout connu pendant ces 5 longues années mais là, ce petit Sarko -dans tous les sens du terme- a montré jusqu'à quelles profondeurs jusqu'à quelle bassesse, il était prêt à descendre !

Grotesque, dérisoire, indigne !
François Hollande fait vibrer l’esplanade en assurant que "cette France, toute cette France, ici elle est rassemblée" (Libé.fr).
L'esplanade a vibré sous ses pieds et DS ne s'en est même pas rendu compte !
Qu'est-ce qu'il lui fallait ? Un séisme, un cataclysme, pour qu'il daigne convenir des pouvoirs du démiurge du PS ?
Ah oui bien sûr, les gens vont aux meetings de Jean Luc à pied, que dis-je, en marchant sur les mains pour écouter l'oracle, le tribun unique de cette campagne. Non mais franchement, M Schneidermann, je vous aime bien, je vous kiffe comme disent les jeunes, j'applaudis des deux mains devant le courage qu'il vous a fallu pour monter ce site, avec quelques autres. Mais un peu de recul, que diable! Je ne voudrais pas qu' @rrêt sur images devienne le Figaro de Sarkozy ou le Libé de François Hollande.
Oui, il y a de la ferveur dans les meetings de Hollande, ses discours sont généralement bien écrits ne vous en déplaise. Méluche cite Hugo, lui cite Camus. Pour moi qui hésite encore à 6 jours du premier tour, ce n'est pas avec les meetings que je vais me décider en fin de compte.
Bonjour
Une question Daniel, avez-vous questionné vos voisins de meeting ?
Parce que si l'on en croit Rue89 et Médiapart, les participants aux meeting de soutien des candidats ne votent jamais pour eux, ils ont un gros doute sur ses paroles.
Ah on me dit que ça ne vaut que pour les meeting de JLM.
Je me pose la question de savoir si les participants s'ennuient aussi ferme aux meetings de Melenchon ? Ayant participé à son premier de campagne je ne l'ai pas vécu ainsi.
L'envoyé spécial sur le terrain notait premièrement le FROID, qui rendait transi quiconque faisait quelques minutes de sur-place ! (tout le monde n'était pas venu avec son habit polaire).

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