21
Commentaires

Sur France 2, rideau de fumée sur les causes des mégafeux

Commentaires préférés des abonnés

Pour en revenir aux JT, les JT ne disent pas tout  mais peuvent-ils tout aborder en quelques minutes ?


Alors pourquoi privilégier systématiquement le futile et l'anecdotique ? On finirait presque par croire que leur vrai rôle nest pas d'informer (...)

134 reportages de France2  diffusés du 13 au 31 Juillet . 


Est-ce que tous ces reportages ont été diffusés dans les JT ?


quelle est  leur durée moyenne ?


y a-t-il eu des émissions spéciales plus longues ? 


Quel est l'objectif d'un jou(...)

Autrefois on plantait pour les générations futures.

Maintenant on plante, du douglas en particulier mais pas que, pour pouvoir récolter et toucher de son vivant...Et voilà !

Ne pas oublier les destructions colossales des plantations de résineux serrées(...)

Derniers commentaires

Merci pour ce super reportage !

Bonsoir,


Lorsque je regarde les reportages sur les incendies de forêts, je pense systématiquement à l'émission d'arrêt sur images avec Gilles CLEMENT (jardin en mouvement) et Olivier COMTE (réalisateur du documentaire "Le Jardin en mouvement".


https://www.arretsurimages.net/emissions/tenk-arret-sur-images/ecologie-nous-sommes-entres-dans-lere-du-stupidocene


Gilles C. rappelle qu'un feu peut être bénéfique et que des graines peuvent "se réveiller" après un feu de forêt. Il cite l'exemple de la forêt de Yellow stone. Certaines graines ont besoin d'être en contact avec le feu pour germer.
Un feu peut donc être profitable pour la nature.


Mais,
"Le feu peut être destructeur à partir du moment qu'il revient trop fréquemment au même endroit, en dessous de cinq ans". G.Clément


En disant cela, je ne fais pas du tout la promotion des feux de forêts et je ne suis pas pyromane.


D'après le site d'Olivier COMTE, un documentaire serait en préparation Un jardin du feu. J'ai hâte de le regarder.


De toute façon, la nature se régénère après un incendie, c'est elle la patronne, c'est elle qui vivra.
Elle s'adapte aux T°C froides, élevées, milieux aérobies, anaérobies, acides, basiques, pollutions, ect. Elle peut disparaitre mais elle peut réapparait à certains endroits.
Et, l'espèce humaine disparaitra.

 L'émission "Sale temps pour la planète" (France 5) diffusée mercredi dernier était consacrée au massif des Vosges :


 "Dans la partie ouest du massif vosgien se trouve une forêt à la biodiversité remarquable. Classée Natura 2000, cette zone appelée "Petit Canada" ou "Petite Finlande" souffre de plus en plus du changement climatique. Les épisodes de sécheresse se multiplient et une partie de la forêt peine à survivre. Elle meurt de soif, brûle et subit les attaques d'un parasite : le scolyte. Face aux différentes menaces, l'ONF, les pompiers et les acteurs des filières bois et touristiques se mobilisent et tentent de mettre en place des solutions."


émission de 53 minutes


https://www.france.tv/france-5/sale-temps-pour-la-planete/sale-temps-pour-la-planete-saison-16/3705919-vosges-coup-de-chaud-sur-le-massif.html

l'assèchement des cours d'eau subit le même traitement.... 


Cet été c'est le Verdon qui en a fait les frais. Les gorges du Verdon, dans leur partie haute, sont quasiment à sec par endroit et le niveau de l'eau dans l'immense lac de Ste Croix (où se jette le Verdon) a baissé d'environ 6 m en début d'été. Une catastrophe écologique totale. 

Ce site exceptionnel est en train de disparaître, et le traitement médiatique qui lui a été réservé est désespérant. La seule et unique préoccupation? Que vont pouvoir faire les touristes dans ce haut lieu de tourisme qui attire des gens venus de toute l'Europe? Quel manque à gagner pour les loueurs de pédalos et autres bases nautiques? Pour les communes vivant du tourisme.


Le lac (retenue artificielle exploitée par EDF depuis les années 70) est devenu une pataugeoire vaseuse, la température de l'eau monte dangereusement, mettant en péril la biodiversité aquatique. L'approvisionnement en électricité, ainsi qu'en eau potable (un certain nombre de communes dépendent de l'eau du Verdon) sont mis en jeu. Les touristes massés sur les plages boueuses pataugent dans ce qui fût les couveuses des poissons et qui abrite les nutriments nécessaires à la vie aquatique menacent la biodiversité directement. Les vacanciers viennent se rabattre sur les petits lacs situés après le barrage, qui eux ont encore de l'eau. Ce qui crée des bouleversements dans ces lacs aussi...

Mais la seule question posée concerne les touristes privés de pédalos et de planche à voile... 


J'ai grandit dans cette région, j'ai toujours vu le Verdon et le lac, couleur émeraude, coulant à flot. Le voir dans cet état me révolte et me m'attriste profondément. Et l'absence d'information sur les causes de cette catastrophe me met en colère. 

Pourquoi n'y a-t-il plus d'eau? Des sécheresses en cascade (la région est en alerte depuis janvier, pas une goutte d'eau depuis des mois, et c'était pareil les années précédentes), pas ou trop peu de neige et donc pas d'eau issue de la fonte des neiges, un réchauffement alarmant en montagne. Et bien sûr aucune information et pas de prévention sur l'usage de l'eau et la préservation des sites auprès des touristes.

Aucun des articles que j'ai pu lire ne fait le lien entre la crise de l'eau dans le Verdon et la crise climatique à l’œuvre... 


Quand on sera rentrés dans le mur, on trouvera encore des médias pour nous expliquer comment est bâti le mûr dans lequel on vient de se placarder, mais personne pour nous dire pourquoi on est rentrés dans le mur, et comment on aurait pu l'éviter.

Je ne sais plus qui croire :

"La monoculture de pins n'accentue pas le risque d'incendie."

Anne Ganteaume, directrice de recherche à l'Inrae Aix-en-Provence

à franceinfo

"Les pins maritimes sont habitués au feu depuis des millénaires. Leur écorce est résistante, il n'y a pas de branches mortes le long du tronc. Cet auto-élagage empêche le feu de passer du sol à la cime", assure-t-elle.

Le problème intervient en revanche, selon Anne Ganteaume, "quand la forêt n'est pas gérée, pas entretenue".

En Ukraine (dans la partie occupée par les fachos russes), la cause des mégafeux est bien plus simple: c'est toujours un étourdi(*) qui fume dans un dépôt de munition. Le dernier, en Crimée, a été particulièrement violent. Près d'un millard de dollar de matos détruit (rien qu'en comptant le prix des avions détruits)


(*) Toujours le même: c'est un ancien marin du Moskva, nommé H.I. Mar, qui a été promu en inspecteur général des dépots de munitions. Il ne peut jamais s'empécher de jeter son mégot  encore rouge dans une caisse d'obus qu'il confond avec un cendrier ! 


Les forêts privées ne sont pas gérées par l'ONF. Dans les Landes la forêt est privée à 90% et rapporte au propriétaire qui paye l'entretien par débroussaillement, et la DFCI au prorata des surfaces détenues, ce qui n'est pas le cas dans le midi méditerranéen où c'est la collectivité qui paye. Il ne faudrait pas à la fois se plaindre d'une forêt "industrielle" et du "non entretien". Il suffit de passer sur une route pour voir (à quelques exceptions près) que la forêt est régulièrement débroussaillée, hélas les machines qui le font impliquent la plantation en ligne.  La forêt usagère qui a brûlé était un contre-exemple qu'on a monté en épingle pour le "non entretien". Dommage, c'était si beau!

très satisfaite de cette vidéo qui concentre nombre de remarques faites sur les articles de France TV notamment l'absence d'entretien des forêts (notamment privées), la monoculture et la dégradation continue (jusqu'à extinction ?) de l'ONF

Il y a bien longtemps que je ne regarde plus les jt de France 2, trop inféodés, à mon avis, à la ligne gouvernementale...

Je trouve que c'est un peu prématuré de parler de dérèglement climatique au sujet de ces feux.

Je ne conteste pas la réalité du réchauffement, mais en 1976, il y a eu une énorme sécheresse et des feux de forêt, y compris en Bretagne, et pourtant ça n'avait que peu de choses à voir avec le réchauffement climatique, et après, il s'est mis à pleuvoir, et la situation s'est régularisée.

L'été dernier (2021) a vu un excédent de pluie de 25% par rapport à l'habitude.

Il ne faut pas confondre météo et climat, ni augmentation de la température et sécheresse.

Si à partir du 15 aout, on part sur des pluies abondantes comme en 76, les climatosceptiques auront beau jeu de dire encore une fois, que le réchauffement n'est pas prouvé.

Et on repartira dans les atermoiements sans fin....

Autrefois on plantait pour les générations futures.

Maintenant on plante, du douglas en particulier mais pas que, pour pouvoir récolter et toucher de son vivant...Et voilà !

Ne pas oublier les destructions colossales des plantations de résineux serrées dues notamment aux tempêtes de 1982, 1999 et autres; où était la variété d'essences et les couloirs de feuillus préconisés depuis longtemps pour limiter les dégats ?

Sur la prévention le rapport du Sénat m'a paru intéressant : Sera t-il suivi ? Rien n'est moins sur alors le le conditionnement des aides fiscales à des modes de plantations moins risqués serait forcément incitatif !

Le sage montre la Lune, le singe regarde le doigt, et les JT de FranceTV commentent la magnifique manucure…

Pour en revenir aux JT, les JT ne disent pas tout  mais peuvent-ils tout aborder en quelques minutes ?


Alors pourquoi privilégier systématiquement le futile et l'anecdotique ? On finirait presque par croire que leur vrai rôle nest pas d'informer le citoyen mais de l'endormir...

le narratif de la guerre est un peu abusé mais il peut se comprendre, les pompiers doivent en ch... des ronds de chapeaux, et certains sont blessés ou même meurent (c'est arrivé 1 ou 2 fois cette année).


montrer l'évacuation des campings a quand même une vertu : montrer aux gens et aux touristes éventuels que ce genre de chose peut arriver, et quand ça arrive ça ne rigole pas.

134 reportages de France2  diffusés du 13 au 31 Juillet . 


Est-ce que tous ces reportages ont été diffusés dans les JT ?


quelle est  leur durée moyenne ?


y a-t-il eu des émissions spéciales plus longues ? 


Quel est l'objectif d'un journal télévisé ? 



Chaque point soulevé dans votre émission de 10 minutes mériterait un développement  beaucoup plus long .


Ainsi la monoculture du pin maritime dans les Landes de Gascogne a une histoire . A l'origine les landes sont des vastes zones plates inondées plusieurs mois par an, le paludisme y  sévissait à l'état endémique . L'objectif premier historiquement a été d'assainir ce territoire et de le peupler ( le "coloniser" ) . Le choix du pin maritime est le résultat de contraintes géologiques et économiques . 


Avec le changement climatique cette monoculture ajoute à la fragilité du massif des Landes de Gascogne , mais en ce qui concerne l'incendie de la Teste de Buch, le problème premier  n'était pas la monoculture mais l'absence d'entretien de la forêt depuis plusieurs dizaines d'années de par son statut particulier  qui s'est traduit par une difficulté pour la DFCI à faire réaliser les travaux nécessaires : les propriétaires et "usagers" devant se mettre d'accord ....


Et de fait la DFCI avait fait une bonne analyse de la situation .


Si on en revient à la monoculture : dans les Vosges  aussi il y a des grandes forêts de pins (sylvestres)  mais la sécheresse dans les Vosges  n'est  pas comparable à celle des Landes de Gascogne .


L'ONF a un rôle préventif via la DFCI, mais il est certain que cette prévention est facilitée quand l'ONF gère elle-même les forêts . 


Et c'est une autre différence qui mériterait aussi une étude plus approfondie : dans les Landes la forêt est privée à 90%, mais  en Alsace par exemple elle est publique à 75 % ( 50% sont des forêts communales, 25 % des forêts domaniales et 25 % des forêts privées ) : il est plus facile  de faire les travaux d'entretien au bon moment dans ces forêts qu'elle gère ...



Pour en revenir aux JT, les JT ne disent pas tout  mais peuvent-ils tout aborder en quelques minutes ?

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.