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Commentaires

Sud Radio en quête de peuple et d'audience

A l'occasion de la venue du patron de Sud Radio, Didier Maïsto, sur le plateau d'Arrêt sur images, plongée dans l'histoire mouvementée de la radio "du peuple", arrimée aux humeurs de son volubile PDG.

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Je viens de voir cette émission, et je la trouve très intéressante.


La différence de discours entre Didier Maïsto et les deux intervieweurs est criante.

Les intervieweurs ont leur compréhension du monde, idéologique, nous dirons, de gauche, écologique (...)

Il aurait été plus pertinent de ne pas monter cette émission en mode partisan "classe moyenne supérieure libérale". Votre référentiel est mono-colore. Vous n'écoutez pas le fond de ce qui est dit par votre invité. Il ne s'agissait pas de lui servir l(...)

Derniers commentaires

Je viens de voir cette émission, et je la trouve très intéressante.


La différence de discours entre Didier Maïsto et les deux intervieweurs est criante.

Les intervieweurs ont leur compréhension du monde, idéologique, nous dirons, de gauche, écologique et très liée à l'intelligence des rapports de force dans la société, c'est-à-dire la conscience de la lutte des classes.


Maïsto est influencé par des analyses de droite, parcellaires et refusant une compréhension par la lutte des classes. Et pour cause...  Il mélange beaucoup de notions qu'il ne parvient pas à fixer dans une compréhension cohérente du monde.

C'est la faute des autorités, c'est la faute des écolos/gauchistes, c'est la faute des migrants, c'est la faute des Juifs. Mais en y réfléchissant ou en rencontrant des argumentaires structurés, ça ne fonctionne pas du tout. Pas de raison d'incriminer des personnes ou des groupes de personnes qui ont le droit comme tout le monde de vivre leur vie et qui ne nous empêchent pas de vivre notre propre vie. 

Et pourtant, plein de choses clochent.... De nouveau barrage du déni de la lutte des classes...


Vite ! Comment se sauver ? En se référant à la parole du peuple.. Qui est aussi parcellaire et ignore également la lutte des classes. Et qui nous justifie à continuer à penser ce qu'on pense, qu'on appelle la droite, mais qui est un mélange de vieux discours réactionnaire, d'impossibilité de critique structurée du réel, et de conservatisme à tout prix. Facile puisque le peuple est constitué de nombreuses unités qui ne pensent pas pareil et peuvent le faire puisqu'ils ne sont pas uniques.

Le tout en refusant de comprendre des choses élémentaires relatives à la lutte des classes, et en caricaturant des discours  qu'on ne comprend pas parce qu'on ne peut les accepter.


Parce que ça supposerait une lutte très longue et difficile, où les risques sont réels de subir la répression et de se retrouver avec des débordements qui pourraient vicier la société pendant des années... Et qui de toutes façons remettrait en cause un statut personnel durement acquis, et dont la privation serait impossible ou du moins très difficile à récupérer...


Donc il n'y a pas de possibilité de débat.  Il y a juste des points de friction dans la société qui explosent sporadiquement tels que les Bonnets Rouges ou les Gilets Jaunes. 

Et qui exploseront de plus en plus.

jusqu'à ce que des évènements extérieurs, tels que le collapse, ou des pressions guerrières et économiques d'autres pays qui veulent enfin leur chance, nous disloquent en tant que sociétés définitivement.


Tant que des millions de personnes refusent de surréguler le libéralisme et l'UE, alors nous allons vers  la dislocation.





Cet article aurait largement suffi, me semble-t-il.

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Il aurait été plus pertinent de ne pas monter cette émission en mode partisan "classe moyenne supérieure libérale". Votre référentiel est mono-colore. Vous n'écoutez pas le fond de ce qui est dit par votre invité. Il ne s'agissait pas de lui servir le "plat de lentilles", mais de ne pas se tromper de rôle. Il dit des choses qui méritaient autre chose qu'une contre-argumentation dogme contre dogme.. En tout cas, c'est ce que je ressens désagréablement. 

Exemple : sur le dérèglement climatique, il est facile de faire de fact checking. "vous reconnaissez qu'il y a dérèglement climatique oui ou non ? Sa réponse : oui, mais vu d'en bas en fin de mois, la question ne se pose pas de cette manière. Et cela vous n'avez pas voulu l'entendre, vous relancez : c'est oui ou c'est non ! refus d'aller voir la nuance de ce qui a été perçu par votre invité. Il est à vos yeux en quelque sorte traitre à sa "classe sociale" d'aujourd'hui, même s'il vient d'une modeste extraction. Il faudrait qu'il fasse ravaler les "mauvaises paroles" à ses auditeurs, car vous ne voulez pas les entendre. Les enfants ne doivent pas dire des gros mots à table (de la radio), même si l'on sait qu'ils en disent dans la cours de récréation. C'est votre figure d'autorité légitime de journaliste ?

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