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Commentaires

Splendeur et misère du reporter photographe

Le métier de reporter photographe remonte au crépuscule du XIXe siècle, il commença probablement avec le grand-breton Roger Fenton qui photographia la guerre de Crimée à la demande de la reine Victoria :

Derniers commentaires

Cher Alain Korkos, merci pour vos chroniques pertinentes, éclairantes, et engagées. Elles me mettent en joie.
Je commente ici faute d'avoir le droit de le faire sur le "vite dit" à propos de Mélenchon et de Robespierre.

Vous écrivez: Mélenchon aurait mieux fait de s'en prendre aux supports de presse qui ont parlé de vérole au lieu de petite vérole
Or, le seul fait que certains journaux aient parlé de "vérole" (par erreur ou malveillance) montre bien que le mot "petite vérole", loin d'être compris comme un évident synonyme de "variole", a une résonnance ambigüe. Donc que Mélenchon a le droit d'y voir une possible mauvaise intention.
Ouais ! Certes !

Déjà qu'ils changent le monde car ils nous font prendre conscience de la réalité !

Et vous voudriez qu'en plus, ils soient riches et célèbres !

Pitié pour nous, pauvres anonymes, qui ne changeons pas le monde, qui ne sommes ni riches ni célèbres, ! Simplement des consommateurs !

Qu'au moins tout cela se partage.
Ce forum est mou du genou. La semaine prochaine, je consacre ma kronik à Frauleins in Uniform.
Bon je prends mon [s]hygiaphone[/s] mégaphone, il faut un peu de mise en scène:
le "merci.." de Sylvain est déjà là-haut, on y touche pas, ceux qui ont voté ne dévotez surtout pas!
Faudrait que Alain Korkos fasse un message "de rien", c'est possible quand même on lui demande pas souvent grand chose,
et que les forumeurs arrivent à aligner "merci" "beaucoup" "de rien". Allez hop.

Pour la splendeur du forum,
Et un peu, pour sa misère.

Ça va pas marcher je sais, c'est un dimanche, je m'ennuie pas, mais j'ai pas envie de m'occuper à des choses mieux.
merci beaucoup.
Y'a pas photo, c'est une excellente kro, allez, un petit Weezer.
Irremplaçable Alain Korkos..
Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud (octobre 1870)
"...pour expliquer les circonstances dans lesquelles il fit cette photo qu'on aura tous oubliée demain. "

C'était hier! J'avais déjà oublié.
Murf. Je trouve que la photo de David Cameron, Barack Obama, Helle Throning Schmidt et Michelle Obama par Roberto Schmidt est un témoignage réaliste de notre époque.
Photographie

Ton sourire m'attire comme
Pourrait m'attirer une fleur
Photographie tu es le champignon brun
De la forêt
Qu'est sa beauté
Les blancs y sont
Un clair de lune
Dans un jardin pacifique
Plein d'eaux vives et de jardiniers endiablés
Photographie tu es la fumée de l'ardeur
Qu'est sa beauté
Et il y a en toi
Photographie
Des tons alanguis
On y entend
Une mélopée
Photographie tu es l'ombre
Du Soleil
Qu'est sa beauté

Guillaume Apollinaire
Commenter dans l'instant une chronique de maître Korkos alors que sa rumination prend tant de temps...
Merci M. AK (pas 47) pour ce tour d'horizon des grandeurs et servitudes du métier de reporter photographe.

Merci surtout pour avoir relevé que Roberto Schmidt allait être propulsé sur le devant de la scène grâce ou à cause d’un cliché d’une globale et sidérale vacuité alors que plein de ses autres témoignages sur la condition humaine restaient inconnus.

Votre contribution m’a poussé vers ma bibliothèque où figure un truc qui s’intitule « Les reporters photographes 1848-1914» (André Barret Editeur, 1977)
On y voit là au fil des pages, tout ce que l’humanité connaissait déjà (encore ?) de sang, de cruauté, de misère, de compassion.

Alors il vient cette question : les reporters photographes qui ont fait ces clichés (à l’époque pas de numérique ni même de Leica M4), à quoi pensaient-ils en les faisant ?

Je pense en particulier aux photos de guerre (civile ou pas) qui sont d’une horreur glaçante.
Pourquoi les concepteurs des pubs pour les évadés fiscaux Dolce & Gabbana, choisissent-ils toujours des modèles, hommes ou femmes, auxquel(le)s on a envie de coller des baffes ?

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