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Commentaires

Sciences Po : souffrances en silence à l’École de journalisme

Burn out, souffrances, épuisement : des étudiants de la prestigieuse École de Journalisme de Sciences Po Paris tentent d'alerter la direction de l'établissement depuis plusieurs années, en vain. Enquête sur une machine à succès qui essore les jeunes journalistes.

Commentaires préférés des abonnés

Un "Me-too" de tous les lieux de formation? Et pas seulement des écoles de journalisme. 


Une petite phrase indice repérée (dans un article très intéressant, documenté, argumenté): "tenté de se frayer un chemin parmi une concurrence bien installée(...)

Voilà comment on produit de bons petits soldats... On les essore bien bien bien, et après il n'y a plus qu'à appuyer sur le mode automatique. Proche d'une personne qui vise l'entrée dans cette prestigieuse école, je suis effarée et particulièrement i(...)

Les pauvres riches de Science Po qui travaillent trop ! Pauvres choux ! On va les plaindre tiens....

C'est clair que c'est pas leur lycée juste avant qui les forment à travailler haha.

Le pompon est cette citation révélatrice : "Stop à l'argument du mé(...)

Derniers commentaires

Oh que j’ai trop de peine pour eux !!!! Une école devenue carrément antisémite qui renvoie une juive parce que juive.

Effrayant ! 

Povs chéris, on rêve!

preoarez médecine ou les grandes écoles scientifiques et on reparlera de votre mal de vivre!!!

Les pauvres riches de Science Po qui travaillent trop ! Pauvres choux ! On va les plaindre tiens....

C'est clair que c'est pas leur lycée juste avant qui les forment à travailler haha.

Le pompon est cette citation révélatrice : "Stop à l'argument du métier-passion. Ma profession n'est pas ma vie, tonne un étudiant en Master 2. Si ça le devient, j'arrêterai complètement."

Et bien arrête mon gars ! 

Personne ne t'as mis le couteau sous le gorge pour t'inscrire à ton Master.


Si ta profession est d'abord alimentaire, et que dans ta vie c'est plus important de sortir en boite de nuit, ne fait pas journaliste, effectivement ! Retourne faire caissier à Auchan. Tu auras les 35h et du temps libre ! T'inquiète. 


Etre en Master 2 et ne pas être passionné par ses études, c'est un problème générationnel. 

On paye le prix du laxisme dans le secondaire, où ils travaillent effectivement de moins en moins, et ne savent plus ce que ça veut dire que travailler dans la vie réelle. 

 
Sacrifier ses week-ends pour réviser ? 

Houlà ! Quelle torture ! Pire que la Corée du Nord dit donc !


Merci pour cet article. On voit vraiment que les jeunes générations ne bossent plus.


Je ne nie pas la souffrance, ni les burn-out ou les dépressions, c'est réel. Certes. Mais je doutes que Science Po ait radicalement changé avec les années. Ce sont des milieux plutôt conservateurs d'un point de vue méthode de travail.  Le problème est bien générationnel. 

On pourrait être d'accord avec vous (quoique...) mais il y a une phrase qui me fait dire que vous avez peut-être tort (je ne l'ai pas relue, je la dis de mémoire donc pas bien restituée): c'est surtout vrai pour ceux venant de milieu moins favorisé. N'y aurait-il pas là un mépris de classe pour certains jeunes qui ne sont pas bien nés et sur lesquels on s'acharne plus?

Du mépris de classe envers Science Po ?! Alors complètement oui ! Mais pas celui que vous croyez.
Science Po, c'est la bourgeoisie par excellence. La reproduction des élites. Le cancer. Ce n'est pas les "milieux moins favorisés" qui galèrent chez eux... tout simplement parce qu'ils n'y sont presque pas représentés ! Quelques pourcents, tout au plus.

Quand on lit dans l'article que 109/136 étudiants (soit 80%) ont votée la Motion de défiance, ce n'est pas la minorité, mais la majorité des étudiants. Tous bourgeois ou presque. 


Je n'ai vraiment aucune compassion pour ce milieu.

Je vous conseille de lire cet article si vous n'êtes pas convaincu par la nécessité de se débarrasser de ce type d'école :
https://www.frustrationmagazine.fr/supprimer-sciences-po

"Je n'ai vraiment aucune compassion pour ce milieu."


Vous avez tort de ne pas faire de distinction entre les êtres humains et le "milieu" auquel ils appartiennent. 


Le milieu auquel on appartient, parfois de gré, souvent de force, est un élément parmi d'autres. Pas le seul à prendre en compte. 

De force ? Ils sont forcés d'être riches ?
Les pauvres petits... Vous allez me faire pleurer je crois !

Je crois, plus sérieusement, que vous n'avez aucune notion de marxisme élémentaire. Je fais très bien la différence entre les gens et les classes, je dis bien, dans mon premier commentaire que  "je ne nie pas la souffrance, ni les burn-out ou les dépressions, c'est réel.", et cela m'attriste. Mais ici, on voit bien que c'est un problème global. Cela ne concerne pas un ou deux étudiants. Cela concerne la globalité (109/136) des étudiants. C'est donc un problème qui doit d'abprd être analysé de manière globale. A l'échelle de la classe en question (pour rappel, Science Po, c'est l'élite, c'est la classe dominante, en immense majorité).


Aucune compassion pour la classe dominante. En 1789, fondement de notre république, c'est à elle que l'on a coupé la tête. Il faudrait rappeler les bases de notre régime politique.


 A moins de préférer vivre en oligarchie, là c'est vous qui voyez. 

"vous n'avez aucune notion de marxisme élémentaire."  


Et pourtant si, je suis simplement allée, contrairement à vous,  un peu plus loin que l'élémentaire, mon cher Watson! 


(Je me laisse aller à répondre à une attaque personnelle par une autre attaque personnelle, mais rassurez-vous, je ne recommencerai pas.)

commentaire pitoyable ! Qui êtes-vous pour juger de la souffrance des autres ? Vous avez une plus grande expertise en la matière que les personnes directement concernées ?

La souffrance des élites ? La "souffrance" de la bourgeoisie ? Vraiment ?!?

Je m'en délecte. 

tu veux, soi-disant, ne pas compatir à la souffrance de personnes suivant une formation que tu amalgames à la bourgeoisie en général, mais tu reprends exactement l'argumentaire bourgeois visant à justifier l'exploitation avec une rhétorique du type "les jeunes ne veulent pas travailler". "être en master 2 et ne pas être passionné par ses études c'est un problème générationnel". Ce qui est sûrement générationnel, c'est que les jeunes aujourd'hui sont en moyenne beaucoup plus instruits (ce qui invalide d'ailleurs ton argument des lycées qui n'apprendraient pas aux jeunes à travailler car dis-moi quelle proportion de ta génération a fini le lycée général? quelle proportion a un master?). Aujourd'hui les jeunes, et pas seulement ceux de sciences po, sont en moyenne plus instruits et plus au fait des problématiques globales. Ils ne veulent plus se faire exploiter ni travailler pour un bout de pain. De plus tu finis ton argumentaire par "le problème est bien générationnel": sous-entendrais-tu que les membres de ta génération n'ont jamais souffert au travail? une énormité. les générations précédentes ont simplement souffert en silence et n'éprouvent rien d'autre que du ressentiment pour les jeunes qui, aujourd'hui, se rendent compte que leur exploitation et leur souffrance ne sont pas obligatoires et qui ont le courage de parler et de dénoncer. Vous autres des générations précédentes, vous auriez juste voulu avoir la même lucidité et le même courage à l'époque pour vous épargner bien des souffrances, mais vous ne le reconnaîtrez jamais, par excès de fierté. 

"Ce qui est sûrement générationnel, c'est que les jeunes aujourd'hui sont en moyenne beaucoup plus instruits."


Hahaha ! La bonne blague.


Alors que le niveau mathématique s'effondre (Pisa), que les écoles d'ingénieurs veulent remettre des cours de français (INSA, etc.), que les programmes du supérieur doivent s'adapter à la baisse dans leurs programmes, certains croient encore que le niveau monte ! Mais dans quelle bulle vivez-vous ? 


Ne pas confondre "diplôme" et "instruction" déjà. Que vous fassiez la confusion est finalement la preuve... d'une baisse de niveau ! 


Il y a 30 ans, le Bac général était bien plus dur que celui d'aujourd'hui. Tout le monde le sait. De toute façon, les sujets sont en ligne, c'est facile à vérifier !


Alors c'est sûr, aujourd'hui, tout le monde à un Master. Même trois Masters, même deux thèses. Mais pourquoi faire ? Si certains ne sont même pas capable de faire une règle de trois (vraie anecdote) ou d'écrire sans faire de fautes ? La belle affaire.

Le cas Science Po confirme ici. Ils ne savent plus rien faire. N'ont plus l'esprit de sacrifice. Pour certaines personnes, d'accord, mais pour des gens faisant de hautes études, c'est absurde. C'est comme refuser d'avoir froid quand on fait de l'alpinisme !

"Alors c'est sûr, aujourd'hui, tout le monde à un Master. Même trois Masters, même deux thèses. Mais pourquoi faire ? Si certains ne sont même pas capable de faire une règle de trois (vraie anecdote) ou d'écrire sans faire de fautes ? La belle affaire"


Je vous prends au mot.


Rendez-vous à la prochaine ineptie que vous étalerez.


Je suis patient.


C'est du vécu. 

Que vous ne me croyez pas, pensez bien que c'est le cadet de mes soucis. 


Et si c'est tout ce que vous avez à dire, une attaque ad personam en somme, rien sur le fond de l'échange que vous avons, à savoir la chute du niveau scolaire, je me demande bien ce que vous faites ici. 


Du temps à perdre ?

Merci pour la démonstration.

C'est remarquable.


C'est bien ce que je pensais. Que du troll. 

Amusez-vous bien mon enfant ! 

Aucun cursus, aucun métier ne vaut qu'on engage sa santé pour réussir. Le milieu très difficile parfois violent, des médias, je l'ai vécu. Notamment, les aboiement publics dans un open space de la part d'un responsable fab. Motif: je n'avais pas reçu la disquette avant bouclage (oui c'est vieux ...) du papier d'un pigiste qui l'avait affranchie au tarif minimum. Entre autre brimades.

Il ne faut jamais accepter un mauvais traitement.

Un "Me-too" de tous les lieux de formation? Et pas seulement des écoles de journalisme. 


Une petite phrase indice repérée (dans un article très intéressant, documenté, argumenté): "tenté de se frayer un chemin parmi une concurrence bien installée": Ce serait pas cette ambiance de compétition généralisée qui serait à l'origine d'une maltraitance désormais systémique? 


Le sportif qui sanglote sur le deuxième plot du podium olympique!!! Et pas de joie!!! Merde, c'est pas possible, on est où, là?

Voilà comment on produit de bons petits soldats... On les essore bien bien bien, et après il n'y a plus qu'à appuyer sur le mode automatique. Proche d'une personne qui vise l'entrée dans cette prestigieuse école, je suis effarée et particulièrement inquiète.

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