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Scandales sanitaires : "pourquoi les journalistes continuent d'inviter des menteurs ?"

Documenter les scandales de santé publique peut basculer dans plusieurs directions: la pédagogie, la dénonciation, le récit, l’émotion… ou toutes ces directions à la fois. Pour cette nouvelle émission en partenariat avec la plateforme de documentaire de création Tënk, nous avons choisi de parler de santé, d’amiante et de perturbateurs endocriniens, avec trois invités: Emmanuel Roy, réalisateur de La part du feu qui retrace l’histoire de son père, mort d’un cancer de la plèvre dû à l’amiante, Annie Thébaud-Mony, sociologue, et par ailleurs ancienne compagne d’Henri Pézerat, le lanceur d'alerte sur l’amiante, et enfin Stéphane Horel, journaliste indépendante et documentariste, auteure en 2014 du film Endoc(t)rinement consacré aux perturbateurs endocriniens, également sujet de son livre Intoxication publié en 2015.

Derniers commentaires

Bonjour,

Après avoir visionné l’émission portant sur l'amiante et les perturbateurs endocriniens, très intéressante d’ailleurs, une formulation sur les origines des perturbateurs endocriniens, afin de les ciblés, savoir d’où proviennent directement cela, mais vite venu comme pouvant peut-être être juste : Perturbateurs endocriniens = Pétrole.

Je voudrais avoir votre avis sur cette formulation, peut-être erronée et rapide mais qui me parais intéressante pour bien comprendre qui sont ceux-ci.

Par avance, merci de vos réponses.

Baptiste.
Nocivité de l'aluminium, très présent dans les vaccins: http://fabrice-nicolino.com/?p=2508

Aluminium et champs électro-magnétiques:
http://data.over-blog-kiwi.com/1/47/73/60/20150413/ob_c92bc7_aluminium-champs-electromagnetiques.pdf
La vraie question, pour un habitant de la Nouvelle-Calédonie, serait de réfléchir sur la relation entre l'éloignement géographique de l'inteligentia parisienne et l'omerta
entretenue par l'ensemble des médias à propos de la confusion entre :
- D'une part l'aspect "lutte des classes" et l'aspect "santé publique" de la problématique de l'exposition aux amiantes divers,
- Le distinguo entre l'amiante dit "industriel" et l'amiante "environnemental à l'état naturel".
Vous trouverez quelques éléments de réponse dans le site : www.adeva-nc.com et nous sommes ouverts à tout échange sur ce sujet sur adeva_nc@yahoo.fr
Une des meilleures émissions d'@si : belle complémentarité des invités et une construction dans les échanges très éclairantes - un bonheur de réflexion et de compréhension de notre environnement qui rend plus intelligent, la marque de fabrique d'@si ! Bravo et belle poursuite en 2017 ! (Merci pour être plus direct !!)
Scandales sanitaires:
https://reve-et-realise.blogspot.fr/2016/12/ainsi-va-la-vie.html
http://cematincava.blogspot.fr/2016/11/trump-est-president.html
Ces journalistes et les menteurs qu'ils invitent sont investis d'une même mission: manipuler et conditionner les opinions publiques; ils ont été formés à des techniques de communication que ne possèdent pas les autres intervenants; le jeu est inégal, faussé. C'est pourquoi il y a peu à attendre des débats. A part de l'agacement en constatant qu'un tel va pouvoir parler sans être interrompu alors qu'un autre le sera sans cesse et ne pourra s'exprimer qu'à travers un brouhaha, sans pouvoir développer son argumentation car sa parole est morcelée. A cela s'ajoutent parfois des rires gras et méprisants en arrière-fond.
je reste sur ma faim pour 2 points complètement différents :

martine aubry a été poursuivie pour le scandale de l'amiante

et si on sait pourquoi on utilisait de l'amiante, à quoi servent tous ces perturbateurs endocriniens et ne peut on les remplacer par autrechose ? quelle est leur utilité dans tous ces produits ?
Bonjour,
la fin de la séquence concernant l'amiante me laisse un peu perplexe, le réalisateur insinue que des responsables de l'Education Nationale ont organisé l'omerta concernant les causes du décès de son père, principal de collège, c'est effectivement vraisemblable mais j'aurais aimé autre chose que des supputations. On imagine bien les ressorts d'une telle attitude, pour autant si l'Education Nationale était sans doute responsable de la construction de ce collège, le désamiantage a été réalisé sous la responsabilité du conseil général de la Vienne qui a fait appel à un maître d'œuvre et à des entreprises pour effectuer ce travail dont on nous dit qu'il a été mal réalisé. Par ailleurs le principal dans son bureau ou dans son logement de fonction était à n'en pas douter la personne la plus exposée aux risques de l'amiante mais que dit-on aux agents chargés de la maintenance de cet établissement, aux autres personnels et aux élèves qui ont fréquenté ce collège ?
"Semer le doute", la stratégie des industriels pour combattre les empêcheurs de générer du cash tranquillement, quand ils ne peuvent plus faire taire les lanceurs d'alerte.
Climat, médicaments, énergies fossiles, pesticides, c'est toujours le même scénario, avec les experts grassement payés envoyés au front.
L'occasion de rappeler le beau film "La fille de Brest" sur l'affaire du Mediator.
Merci pour cette émission remarquable.
L'année commence bien sur ASI !
Excellente émission et très bonne complémentarité des intervenants et des sujets abordés, bravo et bonne année !
Dans son livre Qui a tué l'écologie?, Fabrice Nicolino évoque L'insupportable mensonge du Clémenceau ( p98 et suivantes).
Il rappelle que c'est grâce à l'association Ban Asbestos( Interdisez l'amiante) que le Clémenceau, avec 22 tonnes de déchets d'amiante, n'a pas été envoyé en Inde pour y être démoli et n'a pas rempli d'amiante les poumons des travailleurs indiens.
Responsables de cette association, à l'époque: Patrick Herman, Henri Pézerat, Annie Thébaud-Mony, les époux Voide.

Greenpeace a pris le train en marche.

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Article de Fabrice Nicolino sur le désamiantage des bateaux en Inde. Publié dans Charlie-Hebdo en 2013.
https://fabrice-nicolino.com/?p=1539
"Tout le monde ment" est une réplique célèbre de docteur maison.
Et "Le Monde", le "Le Monde" fait une faute d'orthographe énorme dans l'article annonçant le décès de Jean-Christophe Victor (celui dont @si vient de citer dans un vite dit un article où Victor dit que Google ment), dans un sous titre de l'article:
"Transmettre et éduqué".
Je ne fais pas de capture d'écran, faites moi confiance...
Est-ce que certains mensonges, complétement innocents, ne seraient-ils pas dus, comme ces sortes de fautes dont l'ironie ne peut être intentionnelle, dus à une incompétence satisfaite d'une jeunitude livrée à elle-même, responsable de rien car proie des impératifs économique supérieurs ? Pas tous bien sur.
Quelques belles photos.
https://www.google.fr/search?q=mine+d%27amiante+canada&client=firefox-b&biw=1280&bih=615&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwiy7NCD2ZzRAhUL0hoKHZU3Cw8QsAQIWw
J'aimerais savoir comment font les groupes de pression pour obtenir ce qu'ils veulent des élus.
Intéressante émission mais ce qui me frappe le plus ce sont les réflexes du "vieux monde" qui n'ont plus aucun avenir dans celui de l'expertise globalement rejetée (TCE, Brexit, Trump, etc.). Le temps où l'on ne dit pas "je", "je pense", où l'on tente d'être l'influent narrateur quasi divin est fini. Les blogs ont démontré que quel que soit le fond, un propos à la première personne qui ne se prétend pas universel est plus captivant et convaincquant que ce que la presse avait l'usage de produire pendant les deux siècles précédents. Alors on n'est peut être pas tenu de faire le "journaliste à micro suivi de sa caméra", mais le "docu leçon attention les zenfants tu vas te faire pincer très fort", il est grand temps d'acter que ça hurle "je ne comprends pas mon métier, mais faites moi confiance sur ce que je vais maintenant vous dire et que je connais encore moins que mon métier. AKA je suis un(e) idiot(e), fiez vous à mon jugement, en fait avalez le sans discuter. Et pourtant il peut être très juste ce jugement. Mais il n'est pas appétant et cette présentation le désert plus qu'elle ne le sert.

Et alors le "il ne faut pas présenter les points de vue contradictoire", c'est la façon exacte dont la climatologie, y compris dans ce qu'elle a de mieux, est décrédibilisée. Un point de vue sans contradiction peut sembler percutant, mais dès que les spectateurs découvrent celle ci ailleurs, ils se demandent pourquoi cette contradiction n'était pas dans le documentaire initial et se sentent floués. Et pourtant la contradiction convaincante qu'ils ont vue peut être en fait de pacotille. On l'aurait su si le débat avait été contradictoire.

En outre ce réflexe de chasser le contradicteur relève surtout qu'on n'est pas bien sûr(e) de son sujet. Reprenons l'exemple des 100mSv, "ou c'est mentir que de dire qu'en dessous ce n'est pas dangereux". Premier lien sous google, l'IRSN dont c'est à priori le métier nous donne ici tout un tas de valeur seuil dont celle ci:

"Pour un niveau inférieur à 100 mSv, aucun effet à long terme sur la santé n’a été démontré."

Ah ben mince, on s'aperçoit d'un coup que Annie Thébaud-Mony vient de faire ce qu'elle critique, c'est à dire utiliser la rapidité du plateau pour faire passer une vue qui mériterait d'être contextualisée, nuancée etc. Le procédé est bel et bien significatif parce que le problème qu'ont tout ces docus sur le thème du "on va tous mourir" c'est que pour l'instant, l'espérance de vie s'allonge, que les alertes qu'ils soulèvent choquent certes mais qu'on se gratte la tête à se demander exactement où sont les dégâts massifs dans lesquels ont devrait baigner si tout ce qu'ils disent est vrai. Esquiver ce débat, soyons réalistes, n'est pas une option si on veut changer le monde. Et oui, il faut être prêt à l'avance à des tactiques dilatoires, s'armer de patience, se prendre aussi à l'occasion ses propres erreurs et biais, qui n'en doutez pas existent également, en pleine poire. Bref jouer honnêtement son rôle légitime dans le débat citoyen sans essayer de se faire passer pour ce qu'on n'est pas.
pour l'instant, l'espérance de vie s'allonge
Pas pour les victimes de l'amiante:
https://www.senat.fr/rap/r05-037-1/r05-037-19.html
Extrait:Ces maladies ont un bilan humain considérable. Non seulement 35.000 personnes sont mortes, en France, d'une maladie de l'amiante, entre 1965 et 1995, mais entre 50.000 et 100.000 décès sont encore attendus d'ici 2025. Selon l'Organisation internationale du travail, 100.00 personnes meurent chaque année, dans le monde, du fait de l'amiante.

L'espérance de vie s'est d'abord allongée car certaines maladies ont été vaincues; exemple: tuberculose, qui faisait encore des ravages avant la seconde guerre mondiale.
Ce n'est certes pas l'amiante qui a contribué à augmenter l'espérance de vie.
Je parlais en global. C'est important parce que nous sommes très nombreux sur cette planète, et il y a toujours une certaine quantité de morts accidentelles. Tout désastre sanitaire sera jaugé en regard de ceux connus.

Par exemple un non dit de ce genre de débat, qui s'arrêt en général assez inutilement sur "il y a des morts, c'est insupportables", c'est qu'on vit dans un pays qui a encore 3400 tués par ans du à la voiture dans une relative indifférence générale. Ca dit clairement une chose: pour que les choses fonctionnent comme les gens en ont l'habitude, la population a ajustée son cerveau de façon à n'avoir aucun stress sur un effet involontaire de son développement qui tue des gens par milliers tous les ans. Ca vous inclue puisque le nombre de morts par amiante est considérablement plus faible que ceux par bagnoles, alors qu'il y a encore plus d'exposition à l'amiante qu'aux voitures dans ce pays. Et si vous vous dites "mais la question est que peut on faire", je vous fais remarquer que sur les deux tableaux, on a fait: on est descendu d'un pic de 18000 morts par an coté voiture et quand à l'amiante, et bon on désamiante et on n'amiante plus.

L'amiante est donc, à l'échelle de nos sociétés, un problème limité, nettement plus grave que le terrorisme mais nettement moins grave que la bagnole et quasi anecdotique à coté du tabac. Par contre ce qui est intéressant c'est que c'est un sacré révélateur de comment les choses fonctionnent.

Ce problème d'alarmisme décontextualisé se révèle encore plus dans le passage sur les pertubateurs endocriniens "attention il y en a dans les cartes de crédits". Hé bien, si ça avait des conséquences significatives, il semblerait logique que ça soit d'ores et déjà concret et mesurable, parce que déjà il y a quarante ans tout le monde se servait courrament d'une carte de crédit. Mais quand on est un(e) chercheur, journaliste, activiste qui a investit toute son action dans l'idée qu'il y a un combat vital à mener sur un sujet, on est souvent soit même guidée par un sentiment que la cause est importante, sentiment qui se renforce au fur et à mesure qu'on s'investit dedans (comme il est bien humain que soit le cas). Du coup à l'échelle de la société il est évidemment nécessaire que ces points de vue qui ont le mérite de produire de l'investigation et de regarder sous les tapis soient contextualisés dans le point de vue de gens qui entrent sur ces questions par un autre angle. Si personne sur le plateau ne va dire "attendez si c'est comme vous dites, comment expliquer que ça ne se voit pas", le débat citoyen a le bec dans l'eau ce qui n'est au fond l'intérêt que du statut quo.

L'amiante est donc, à l'échelle de nos sociétés, un problème limité, nettement plus grave que le terrorisme mais nettement moins grave que la bagnole et quasi anecdotique à coté du tabac.


Et encore on ne parle pas de l'alcool ! Le terroir c'est sacré.


L'amiante est donc, à l'échelle de nos sociétés, un problème limité, nettement plus grave que le terrorisme mais nettement moins grave que la bagnole et quasi anecdotique à coté du tabac.


Et encore on ne parle pas de l'alcool ! Le terroir c'est sacré.

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Je partage totalement cette observation de bon sens.Peuvent être joints les milliers de morts civils-chaque année-a l'occasion de conflits armés provoquant des famines et des déportations de population.
[quote=Grégory Makles]On compte plus de morts par Vélib' qu'en trente ans à Jussieu !

Je ne sais pas où vous êtes allé chercher vos chiffres. Les dernières estimations100 donnent un chiffre de 45 morts à Jussieu alors que par exemple en 2011 aucun cycliste0 n'a été tué à Paris, « indiquent, de concert, la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) et la Préfecture de police ».

100. Publiées dans l'article « À Jussieu, l'amiante fera 100 morts à terme » en octobre 2016 par Le Figaro.
0. Y compris ceux qui roulent en Vélib'.
Je dois dire que c'est la première fois qu'on m'invite une citation pour y répondre. Je comparais un chiffre donné par un autre intervenant, à l'échelon national, avec un autre venu de la sécurité routière, également à un niveau national. Ou diable m'avez vous vu parler de Jussieux, ou de Vélib ?
Rappel: au sujet des 100mSv changement récent sur les niveaux d'exposition:
http://www.criirad.org/euratom/euratom2013-59-niveaux-exposition.html
Cette décision n’arrive pas par hasard. Elle est le fruit de 20 ans d’efforts du lobby nucléaire, et plus précisément du lobby nucléaire français via son cheval de Troie, le CEPN. L’idée clef est de convaincre les populations que l’on peut tout-à-fait vivre en zone contaminée. Il suffit d’un peu de formation et d’équipement pour contrôler son environnement, ses aliments. Ces experts ont juste « oublié » le problème central de la dégradation de l’état de santé des habitants, et tout particulièrement des enfants.
CEPN: Centre d’étude sur l’Évaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire : une association qui compte 4 membres (EDF, AREVA, le CEA et l’IRSN) et qui a très largement infiltré les instances nationales et internationales de décision et notamment la CIPR (Jacques Lochard, directeur du CEPN, est désormais vice-président de la commission principale)
"Le procédé est bel et bien significatif parce que le problème qu'ont tout ces docus sur le thème du "on va tous mourir" c'est que pour l'instant, l'espérance de vie s'allonge, que les alertes qu'ils soulèvent choquent certes mais qu'on se gratte la tête à se demander exactement où sont les dégâts massifs dans lesquels ont devrait baigner si tout ce qu'ils disent est vrai."
L'argument sur l'espérance de vie ne vaut rien, c'est un classique de la propagande des industriels qui fabriquent des produits dangereux. Si l'espérance de vie s'allonge, cher ami, c'est à cause de facteurs comme l'amélioration générale des conditions de vie, de logement, l'hygiène, les soins , etc, mais certainement pas à cause du médiator et des pesticides.
Quand au débat contradictoire, la chercheuse au CNRS a très bien expliqué pourquoi ces dispositifs sont des pièges qui ne permettent pas une information réelle mais donnent à voir un spectacle dans lequel les points de vue sont présentés comme équivalents, sans réelle possibilité d'expliquer par manque de temps.
J'ai trouvé pour ma part très intéressante l'explication sur la nature statistique des risques qui ne permet pas d'imputer l'agression pour un individu particulier. Mais le risque existe et les dégâts aussi.
Je ne sais pas si vos arguments dont celui sur l'augmentation de l'espérance de vie vous conduiraient à voir d'un bon oeil que vos enfants respirent tous les jours dans la cour de l'école les vapeurs des pesticides dont on asperge les vignes dans le bordelais. Les problèmes signalés sur le système reproductif des filles et des garçons, tout ça ne serait que lubies de militants en mal de causes à défendre pour se mettre en valeur ?
Euh... sérieux, vous croyez qu'une directrice de recherche de l'INSERM travaillant sur les cancers d'origine professionnelle ne sait pas de quoi elle parle avec les doses de radiation ? Vous avez bien lu la page que vous indiquez ?

Ca dit :
"Pour la population, on parle de fortes doses au-delà de 100 mSv, c’est-à-dire 30 fois la dose reçue par an par la population française.
Pour les travailleurs du nucléaire, la limite réglementaire d'exposition est en France de 20 mSv/an.
Une exposition à une dose de 100 mSv/an peut être autorisée pour des interventions techniques d’urgence et de 300 mSv/an pour une intervention de secours à victimes.
Pour un niveau inférieur à 100 mSv, aucun effet à long terme sur la santé n’a été démontré.
Au-delà de 100 mSv, des effets à long terme des rayonnements ionisants ont été démontrés par des études épidémiologiques (étude des populations d’Hiroshima et de Nagasaki).
"

En d'autres termes, on a une dose au-delà de laquelle les effets sont démontrés, ce qui n'est pas rien en épidémiologie, et il est évident que plus on s'en rapproche et plus on a des risques d'effets négatifs. Vous croyez que à 99 mSv ça va et à 101 mSv ça ne va plus ? Pourquoi la limite réglementaire est de 20 mSv pour les travailleurs du nucléaire ?

Et pour une fois, on a sur un plateau des gens ayant l'honnêteté intellectuelle de dire qu'on ne peut généralement pas relier un cancer individuel à une cause précise, que ce sont des questions de risque multifactoriel qui se traitent de manière statistique.
Vous vous trompez de combat, Grégory Makles. Il est évident que l'expertise que vous dénoncez n'est pas la même que celle dont on voit un échantillon ici, qui se construit au contact de la société avec tous ses acteurs, des mouvements sociaux pour aller vite, même si c'est vague comme formulation : à lire Sylvia Tesh (1993) et plus près de nous en français Callon, Lescoumes, Barthe (Agir dans un monde incertain, 2001) même si la "démocratie technique" qu'ils appellent de leurs voeux n'a pas encore véritablement éclos.
Cette expertise-là se co-construit en permanence, elle se remet en cause elle-même aussi, et au fait, c'est un peu la manière dont l'expertise sur le climat s'est constituée depuis la fin des années 1980, contrairement à ce que vous pouvez penser, de façon on ne peut plus contradictoire et prudente : voir le fonctionnement du GIEC, décrit dans le petit mais utile livre de Sylvestre Huet il y a quelques années déjà (L'imposteur, c'est lui, 2010) qui est tout sauf écolo-idéologue.
Pour l'amiante, le premier cas mortel a été décrit en 1899. En 1906 Denis Auribault, inspecteur du travail, signale pour la première fois en France la forte mortalité des ouvriers exposés à l'amiante dans l'usine de filature de Condé-sur-Noireau. Il dénonce aussi la non-application de la loi du 12 juin 1893 concernant l'hygiène et la sécurité des travailleurs. Mais il faudra attendre 1945 pour une première reconnaissance des maladies liées à l'amiante et 1996 pour l'interdiction.

Il aura donc fallu attendre près d'un siècle avant de reconnaître la nocivité de l'amiante alors que l'alerte avait été donnée très tôt.

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" pourquoi les journalistes continuent d'inviter des menteurs?"
Comment ne pas penser immédiatement à l'imposteur Claude Allègre, omniprésent dans les médias pendant des décennies.
Une dame parle de la cruauté du système ...Quel système ? et si on nommait les gens qui ont créé ce système, l'amiante interdite au USA bien avant la France, qui sont ceux qui ont continué a laisser les entrepreneurs l'utiliser. A force de ne parler que de système, ces journalistes, intellos, universitaires , nous mentent et nous rendent impuissantes.
" si c'est le système .... alors comment faire ?" Par contre si les mâles qui ont refusés d'interdire l'amiante étaient nommés, nous nous sentirions fortes et nous pourrions agir, mais je crois que les medias , les journalistes, ne veulent pas vraiment qu'on agissent ou bien ils ont peur et protègent les mecs décideurs. C'est comme la langue Française , qui est devenue encore plus machine grâce à des mâles qui ont changé les accords grammaticaux en faveur du masculin, des qu'on regarde l'histoire, d'un coup plus de 'système' mais des mecs profiteurs, bourgeois, qui se fichent du bien public. Comme la #loitravail ça va devenir le système, mais nous savons que c'est Hollande qui l'a voulu.
Pour ceux que ça intéresse, il y avait beaucoup d'amiante dans les 3 tours du World Trade Center.

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