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Commentaires

Sanofi, retour sur un film que vous ne verrez pas

C’est l’histoire d’une censure. Une petite censure d’un petit documentaire diffusé dans une petite salle d’une petite ville des faubourgs de Toulouse. Voyez. Ce n’est pas une censure d’Etat. Mais cette petite censure couve bien plus que ça : en interdisant la diffusion d’un film tourné à l’occasion d’une réunion entre direction et salariés, le groupe pharmaceutique Sanofi considère qu’il a des choses à cacher sur son plan de restructuration qui menace 900 emplois en France. Mais quoi ? @si est parti sur les traces de ce documentaire qui met en lumière un conflit au bord du gouffre et pointe crûment les responsabilités.

Derniers commentaires

Bonjour,

Vous avez vu ça ? :
"La banque Goldman Sachs conseille à la France de baisser les salaires de 33 %"
là : http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/20/goldman-sachs-france-huw-pill-france-interview-2013_n_2517175.html

no comment
@ Anne-Sophie Jacques,

Comme chacun le sait la valeur ajoutée d'une entreprise ( pour faire simple: Chiffre d'afaire- chats ) est le véritable revenu d'une entreprise, revenu qui sert à "rémunérer" tout les agents ou facteurs de production qui conribuent à la création de "ce revenu"
C'est à dire le Travail, le Capital ( actionnaires et banques) l'Etat et les Machines ( investissements: matériels ou immatériels)
Dans le cas de sanofi qui est aujourd'hui la plus grosse capitalisation du CAC 40 ( nb d'actions (cotées) x valeurs du cours) et qui dégage d'énormes bénéfices et encore plus de dividendes! les chôses sont disproportionnés!
Sanofi a versé plus de dividendes ces dernières années que de salaire! c'est à ma connaissance l'une des rares entreprises capitaliste à y parvenir! ( Attention les didendes versés ne sont pas les bénéfices pas confondre!)
Donc le Capital dans cette entreprise se "rémunère" plus que le travail ou plus que les investissements et immensément plus qu'elle ne rémunère l'Etat ( elle ne paye pas d'impôts en France) mais a engrangé des crédits d'impôts (subvention) recherche colossaux!
Cette Entreprise dont près de 70% de son Capital est flottant c'est à dire dilué à travers le monde, n'est gouvernée en rélité que par et à tour de rôle un petit nombre de personne; LE conglomérat Desmarrais- Frêre- BNP paribas et la famille Bettancourt avec l'Oréal avec chacune un peu moins de 5% du capital!
Ce groupe bâtit sur la recherche française en ce qui concerne les médicaments et de La feu institut Pasteur pour la recherche fondamentale est en train de se faire dépouiller, par ce petit nombre d(individus, de sa vrai richesse, les brevets et les savoirs faire! Lesquel vous me direz ne sont pas le fruit du Capital mais bien le fruit du travail de ses salaries. Si le Capital pouvait découvrir quelque chose sur la santé ou sur le progres de l'humanité, ça se saurait non? Et comme vous citiez l'émission de FOG sur "Le monde d'après" M.Gallois a rappeler à notre incontournable Giesberg, " L'Entreprise n'appartient pas au Capitaliste, c'est seulement le Capital qui appartient à ce dernier" comme d'ailleurs l'a bien compris l'industrie Allemande et sa co-gestion.
Exit de France et construisons ailleurs voila l'enjeu stratégique de Sanofi pour ces prochaines années. De toute façon Sanofi distribuera toujous ses bénéfices aux mêmes personnes et toujours plus s'il faut!!!
Sophie,
J’ai retrouvé sur mes étagères, Ecologie et Politique d’André Gorz, un livre de poche de la collection Points Seuil.
Tous les textes datent des années 70 et pourtant, avec 30 voire 40 ans d’avance, ils annoncent le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.
Dans le chapitre sur les multinationales on lit :
« Avant la fin du siècle, les Etats Unis feront fabriquer à l’étranger la totalité de leurs productions manufacturées et n’auront plus sur leur territoire que des industries scientifiques et tertiaires. »
« Les américains deviendront un peuple d’employés de banque, de technologues et de militaires occupés principalement à protéger et à faire fructifier les milliards prélevés sur le travail des autres peuples. »
«Les firmes européennes désirent que l’Europe demeure leur chasse gardée jusqu’au jour où elles seront assez fortes pour se lancer à leur tour à la conquête des marchés d’outre mer. Lorsque ce jour sera venu, ‘’leur nationalisme européen’’ aura perdu sa raison d’être. »
« L’intégration Europe Etats-Unis progresse plus rapidement au niveau des firmes que l’intégration des Etats européens eux-mêmes. Et ceux-ci, en défendant les intérêts de leur ‘’grandes firmes’’, défendent en fait un capitalisme sans nationalité et sans patrie. »
Pour ceux qui aimeraient en savoir plus sur la recherche pharma et les suppressions de centres de recherche en France, il existe un livre formidable intitulé "Notre usine est un roman". Il raconte comment un centre de recherche de pointe (Romainville, ex centre Roussel-Uclaf) a été démantelé en quelques années par le groupe Aventis résultant de la fusion de Rhône-Poulenc-Rorer (branche pharma de Rhône-Poulenc) et de HMR (Hoescht-Marion-Roussel)... le même Aventis, qui a été numéro 1 mondial pendant 15 jours (pas mal !!) grâce à cette fusion, s'est fait racheté par un plus petit que lui nommé Sanofi.

Bref, ce livre a été écrit par Sylvain Rossignol (à la façon d'un roman donc), financé par les élus du centre de Romainville qui voulaient que cette histoire se sache. Il est très bien écrit, il n'est pas trop didactique et ce qu'il raconte est à pleurer, vraiment. Voilà un livre pour soigner la déprime de gondalah !!!

Avec ce livre et celui d'Irène Frachon sur le Médiator, vous aurez une image tout à fait réaliste de l'industrie pharmaceutique aux mains de gens dont le seul objectif est de faire du jus.
Ce qu il ne faut pas oublier à propos de Sanofi , c est que cette entrerprise n est pas fournisseuse de cacahuetes mais de médicaments et que donc sa rentabilité dépend en tres grande partie d un engagement de l assurance maladie qui determine l AMM , le prix de ses produits mais aussi qui la finance a travers la prise en charge des dits médicaments.
Une entrerprise pharmaceutique a t elle vocation à nourrir ses actionnaires ou à travailler à l amelioration de la santé ( slogan du lobby le LEEM que preside le sieur Lajoux ) enfin cette entreprise cherche surtout comme le montre le document à sous traiter sa recherche interne , plus souple et moins chére .
N oublions pas non plus que ces entrerprises tres rentables le sont surtout en consacrant la plus grande part de leur budget au marketing et au commercial au detriment du budget recherche ... il y aura bientot plus de visiteurs médicaux chez Sanofi que de chercheurs !!!!!
Un laboratoire pharmaceutique qui a perdu le sens de "l humain " a travers sa finalité de recherche la perd encore plus facilement en sacrifiant ses chercheurs !
Si on prend le S de Sophie et qu'on le colle devant Anne, qu'est ce qu'on obtient ? Je vous le donne Emile : Sanne-Ophie... Sanofi ! Hi ! Hi !
Moi aussi j'étais au bord de la déprime, et d'un seul coup j'ai la banane.
Remarquable travail d'information pertinente. Encore bravo.

A propos de " lutter contre les licenciements dans les entreprises qui font du profit" avez vous écouté l'édifiante empoignade Fiodor Rilov - Elie Cohen, invités ce matin de France-Culture, sur le cas d'Aulnay-PSA.
je pense que La Dépêche et FBT on eus tord d'avoir cédés au chantage.

et s'ils avaient quand même diffusé le film, puisque c'est une question de mauvaise image que voulait éviter le patron de Sanofi?

merci Anne-So.
Après la dés-industrialisation, la dés-intellectuelisation
Ce qui est très marquant, c'est que ces licenciements touche la recherche.

Cela fait un bon 15-20 ans que la stratégie des grands dirigeants industriels et politiques, sortis du même moule, mise sur "le savoir faire" ou "la haute valeur ajoutée" des produits français. En gros, laissons les chinois fabriquer des chaussettes ou des chemises, nous, nous avons la recherche, "ils" ne pourrons pas nous rattraper avec l'avance que nous avons.
Je passe sur le racisme latent de cette stratégie qui considère que les chinois, les indiens et les brésiliens sont trop idiots pour faire de la recherche et des produits de haute technologie. Je serai court sur l'ineptie d'un pays "avec que des ingénieurs et des chercheurs", ineptie que l'on poursuit toujours en s'engageant à avoir 50% d'une classe d'age dipomée du supérieur.
Et il n'est pas nécessaire que je revienne longuement sur la désindustriallisation que cela provoque (déficite de la balance commerciale, chômage, perte d'indépendance géo-politique...).
Cette stratégie est un échec total. Un échec total parce que bien sûr la recherche se retrouve (ou se retrouvera) aussi en concurrence avec le reste du monde. (Merdeeee, "ils" sont pas aussi con qu'on le croyait, ah bah zut alors !). Et en attendant on ne fabrique plus de chaussettes, mais on en achète toujours.
Un échec parce qu'une fois qu'on a augmenté la rentabilité en abandonnant la production "de faible valeur ajoutée"... que fait-on pour continuer à l'augmenter cette fameuse rentabilité ? On externalise la recherche... Bon d'accord. Et après ? ... indice: Boisson bien-être Coca-Cola
Il faut se battre sur TOUT. Nous achetons des chaussettes nous devons fabriquer des chaussettes. Nous achetons des médicaments, nous devons fabriquer des médicaments. Nous achetons des voitures, des machines à laver, nous devons fabriquer des voitures, des machines à laver, de l'acier...
Ces dirigeants, qui ont apris à appliquer des schèmas économiques mais n'ont pas appris à en fabriquer de nouveau, sont dépassés. Et voilà comment une "élite" euthanasie le système consanguin qui l'a fait naitre. Et Hop,disparu l'industrie !

Ce qui me tue le plus c'est la différence entre la combativité, la persévérence, l'engagement que ces dirigeants ont mis dans leur carrière professionnelle (parce qu'ils se sont battus pour avoir des postes si haut) et la totale absence de combativité collective, le renoncement vis-à-vis de l'intéret général. Et peut-être que face aux salariés, ils se rendent compte de ça. C'est possible.
"En rentrant chez moi je me suis demandé ce que je pouvais faire de... disons... plus joyeux. J'ai pas encore trouvé."
Une proposition (à partir de la capture d'écran de F3 montrant l'évolution des dividendes) : un article sur les évolutions respectives des chiffres d'affaires, résultats nets, investissements, et dividendes de, par exemple, 10 grandes entreprises du CAC 40.
On y verrait probablement que tout le monde n'est pas malheureux, dans ce monde.
Et on pourrait vérifier si l'affirmation de Mélenchon est vraie : en France, ce n'est pas le travail qui est trop cher, c'est le capital!
il va falloir qu'on agisse tous ouvriers fonctionnaires étudiants contre ce systéme des actionnaires contre les salariés.ça ne peut plus durer.C'est d'une violence inimaginable le politique est impuissant il faut un soulévement ce reportage confirme la sai gnée qu'ils opérent et la guerre qu'ils nous ménent.
Formidable article. Merci Anne-Sophie !
Au sujet du manque d'innovation de la pharma : de façon bien plus objective et globale, il suffit de constater que la part du CA des firmes consacrée à la recherche et au développement a fondu (elle plafonne généralement aux alentours de 8 %, si mes souvenirs sont exacts), à mesure qu'augmentait celle revenant au marketing.
Quatrième hypothèse (faut se mettre dans la peau des patrons et des actionnaires) : dans ce documentaire, sont révélées
des informations sur l'entreprise, ses stratégies, ses orientations industriels, du « secret défense ».
Les entreprises ne détestent rien tant que donner des armes à leurs concurrents.
Est-ce le cas ? Apprend-on des trucs un peu confidentiels ?

Merci pour l'article.
Merci, une fois de plus, Anne Sophie. La "chute" de votre thriller est magnifique. On imagine des secrets stratégiques, et on tombe sur, peut être, ce qui "leur" fait le plus peur: la mise en évidence du fait que "leur" système broie des êtres humains, et pas seulement dans le camp des perdants: dans le camp des gagnants aussi. Possible, probable, que les gagnants s'en remettent mieux et plus vite, mais quand même...

Je pense au téléfilm de Mordillat.
Merci pour cet article. J'ai l'impression d'avoir lu quelqu'un de curieux, d'humain, de proche, quelqu'un cherchant à comprendre, à m'expliquer, à me toucher, bref ... un journaliste. Et cela fait un bien fou. Merci encore.
//la direction invoque le respect du droit à l’image, du droit à la vie privée et veut "éviter tout propos diffamatoire qui pourrait être assimilé à de l’atteinte à l’honneur".//

Jusque là, on arrive à admettre.

Mais quand on arrive à ça :

//Le tout en ayant pris soin, au préalable, de préciser "qu’il va sans dire que Sanofi respecte pleinement et sans réserve le principe fondamental qui est celui de la libre expression".//

on se dit qu’au concours du plus bel oxymore, la direction sanofiote est hors-concours !

Lajoux parle de son organisation et vous, Madame Jacques, vous écrivez « ogranisation ». C’est pas joli, Madame Jacques, de faire de l’humour noir sur un homme qui est si bon avec ses créatures ! Si ça se trouve, à cause vous, il va se suicider ! Au cyanure !
L'un des plus sublimes billets d'@si, merci Anne-Sophie.
Merci de ne rien lâcher.
Et histoire d'enfoncer le clou, que pensez-vous de l'État qui, après pas une ni deux, mais trois décisions de justice interdisant de détruire une forêt entière: s'empresse non pas de faire respecter la décision, mais envoie les pandores protéger ceux qui vont enfreindre cette loi et détruire malgré tout la forêt, face à ceux qui veulent voir respectées ces décisions de justice ?
http://www.reporterre.net/spip.php?article3808

Le Sarkoland n'est pas mort, les résultats de sa destruction par travail de sape n'ont pas fini de fleurir.
Et si le Hol' Land ne fait pas le maximum pour réparer ces conneries - ce qu'il ne fait pas pour l'instant - je peux garantir que contrairement à ce que je prônais avant la dernière élection présidentielle, l'abstention en 2017 face à un possible (et navrant) second tour PS-UMP, sera une véritable question d'hygiène.
Excellent billet comme d'hab, merci.
Les Sanofi de Montpellier ont fait parler d'eux dans les médias locaux, notamment en se couchant sur la Comédie en septembre https://www.youtube.com/watch?v=1OCR6-VEd7w
les manifs à Paris par contre ont un peu été passées sous silence.
Je dois être allergique à Anne-Sophie... Chacune de ses chroniques me file le cafard...
Le dernier paragraphe est très fort.
Il n'y a pas de questions à se poser pour savoir de quel coté se placer dans un conflit. Du coté de l'agressé.
Super article, encore une fois. C'est fou ce que ça peut donner envie de voir ce docu, c'est un peu voyeur mais on aurait enfin du concret : que se passe-t-il lorsqu'on pousse les gens jusqu'au bout de la planche pour sauter aux requins ?

Sinon, on n'avance toujours pas sur ce manque d'outils juridique pour pénaliser les entreprises qui licencient alors qu'elles font des profits ... l'exemple ici est tout à fait caricatural. La corrélation baisse de profits (crise) / hausse du taux de rémunération des actionnaires / licenciements des activités ayant moins de rentabilité ... du vu, revu, archi-vu. C'est démoralisant.
Je ne comprends pas pourquoi il faudrait pénaliser les entreprises qui licencient alors qu'elles font toujours du profit. C'est la raison d'être de faire du profit, si il n'y avait pas de possibilité de faire du profit l'entreprise existerait pas. Les entreprises ont le droit de licencier, et les salariés seront dédommagés, comme le droit le veut.

Ce qui me choque surtout c'est l'intervention de l'État dans l'économie quand celle-ci ne me paraît pas obligatoire. Le plus souvent cela favorise les grosses entreprises et leur donne un pouvoir trop important sur les différentes structures publiques.

en France, l’assurance-maladie assure à Sanofi 3,1 milliards de chiffre d’affaires et le groupe toucherait, en plus, 130 millions d'euros par an grâce au crédit d’impôt recherches. (...) La direction passe alors de 2600 licenciements à 1371. Mais ce n’est pas assez pour Montebourg qui demande à Sanofi de suspendre l’annonce des 600 suppressions de postes toulousains.

Un syndicaliste ne se fait guère d’illusion : "le groupe ne se concentre pas sur ces bassins par hasard, c’est là que les financements publics sont les plus substantiels". On retrouve ici la dure concurrence entre régions déjà rencontrée dans le cas de Sodimédical.
Je t'engage donc dès à présent, dans la mesure où tu serais salarié, à présenter ta démission afin que ton entreprise puisse faire davantage de profits.
Et s'il pouvait se suicider, au cyanure de préférence pour être raccord, ce serait encore mieux : pas d'indemnité de licenciement, pas d'ASSEDIC, pas de retraite, nada.
Déjà fait, l'action a augmenté de 41 % depuis !
Eh bé, ça veut dire que tu leur pesait lourd sur le dos.
Oh tu est donc actionnaire ? Tu bosses pas ? Comment on traite les genss dans ton monde ? Comme à l'armée donc ...Ben oui les pôvres faut toujours les pousser zut. Veulent rien fiche alors hop une gueulante et dégage va bosser faignasse : Dégage !

Non sans déconnner comment on devient actionnaire ? Comment tu fais chez toi ? Comment on spécule ? Toi qui est dans le sein des saints explique nous déjà.
"Je ne comprends pas pourquoi il faudrait pénaliser les entreprises qui licencient alors qu'elles font toujours du profit. "
La réponse est dans cette même phrase, Bob ex-empereur ex Frédéric 2 du Saint-Empire ex Le Magnfique.
L'humain d'abord.
Vous êtes le genre de personne à avoir un calepin où sont notifiées tous les pseudonymes des différents intevenants ?

Plus sérieusement, vous dites "L'humain d'abord". Mais l'humain passe déjà d'abord. Ce n'est pas pour rien qu'il y a des indemnités et autres compensations à la suite d'un licenciement.
Le danger serait précisément, au nom de "l'humain d'abord", de verser trop loin dans l'égalitarisme. En prétendant par exemple que tout le monde le même mérite.
oui bien sûr, dans votre monde tout s'achète, donc tout est permis.
Je ne me permet pas de penser à votre place, je vous serai donc gré d'en faire de même. Maintenant, si vous avez une remarque un peu plus constructive a apporter à mon interrogation, surtout, ne vous privez pas.

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Les rentiers vivent grâce aux salariés qu'ils emploient indirectement. La différence pour ceux qui s'offrent une entreprise avec de vrais employés à l'intérieur c'est qu'ils peuvent avoir une influence sur la façon dont ses employés seront traités. Une influence bien évidemment positive pour les employés puisque si leur objectif est de rapporter un maximum d'argent aux rentiers ils seront traités dans les limites du droit afin de maximiser les éventuels profits.

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ils seront traités dans les limites du droit

Et comme ce droit est, par la grâce conjointe du MEDEF, de la CFDT et du gvt, de plus en plus limité, tutto va bene !
Exact MAtélé ! finito ético, ma no troppo ! Les syndicats sont pratiquement associés à l'Etat par le biais du SEC !DOnc n'en n'attendons pas trop d'eux sauf à faire semblant de ruer dans les brancards pour la CGT !
Je ne vois aucune interrogation, juste des affirmations, dont le fait que l'on peut licencier, les indemnisations sont prévues, on peut tout faire du moment qu'on paye, c'est la même chose.
Les entreprises doivent être contrôlées par l'Etat d'autant qu'elles dépendent quasiment toujours de lui d'une manière ou d'une autre.
Vous n'avez pas de chance, le forum est un immense calepin, tout est inscrit dedans, par exemple, quand les "différents intervenants" comme vous dites, n'ont sont qu'un seul en définitive. Comme vous.
Donc, évidemment, non à votre question.
Ensuite, ce que vous dites est faux, l'Humain n'a jamais été d'abord. Les licenciements, depuis toujours, vous prouvent le contraire. Les indemnités et autres compensations existent justement parce-que l'Humain, n'est pas d'abord. Jamais, dans ce monde de patrons et de salariés - de supérieurs et d'inférieurs.
Si l'Humain passait d'abord, il n'y aurait pas besoin "d'indemnités et autres compensations".
Et, encore faux, nous ne verserons jamais trop loin dans l'égalitarisme, aussi loin qu'on s'en approche, tant qu'il n'est pas appliqué pour tous, il n'existe pas.
Pour rester dans ce cadre de patrons/salariés, je ne suis pas pour l'interdiction de licencier ceux qui le méritent, selon des critères bien définis (mise en danger, agressivité, etc); mais contre ceux dont on parle toujours, et comme ici: pour que des actionnaires qui n'en branlent pas une ramée dans l'entreprise, puissent se gaver de toujours plus de fric.
Car c'est ce que vous défendez ici, collègue @sinaute multi-pseudos.
Vous êtes en train de vous transformer en ceux dont vous prétendez qu'ils sont vos parents.

Je vous le redis: la réponse est dans votre première phrase, et pas ailleurs.
D'autres ont déjà modifié leur pseudonyme et je ne me souviens pas vous avoir entendu là-dessus. Je ne comprends donc pas pourquoi vous avez l'air d'en faire toute à fromage ici. Mais bon, passons.
(Ma question dans le précédent message n'en était pas une, c'était de l'humour.)

Si je comprends bien votre point de vue vous êtes contre tout licenciement qui n'est pas économique. Mais en partant du principe que le salarié a fait le choix d'intégrer telle ou telle entreprise et qu'il est rémunéré pour le temps passé à travailler, pourquoi l'employeur n'aurait-il pas le droit de rompre le contrat en sachant que sauf en cas de faute le salarié bénéficiera de compensation financière ?
Au sujet des actionnaires qui "n'en branlent pas une ramé dans l'entreprise" ; leur rôle n'est pas de travailler au sain de l'entreprise mais d'apporter un capital normalement nécessaires au fonctionnement et au développement de l'entreprise. Que les bénéfices soient mal réparti entre les actionnaires les salariés et l'investissement c'est autre chose.
Les salaries, surtout de telles entreprises, sont aussi des actionnaires... c'est inclut dans beaucoup de contrats au moment de leur signature..


D'autres ont déjà modifié leur pseudonyme et je ne me souviens pas vous avoir entendu là-dessus. Je ne comprends donc pas pourquoi vous avez l'air d'en faire toute à fromage ici. Mais bon, passons.
Ignorez. C'est votre droit et vous n'avez pas à vous justifier auprès de quiconque quant à ce (votre) choix.
Et bien mais tout simplement parce que le salarié est complètement dépendant du fournisseur de salaire pour sa survie !
Alors tant que cela durera, le patron ne pourra pas avoir le droit de faire ce qu'il veut car ce serait inhumain.

Après ... Dans un hypothèse du type revenu universel ... Il y a largement moyen de discuter :)
C'est précisément parce que le salarié est économiquement dépendants de l'employeur il existe des protections juridiques. L'injustice serait que l'employeur puisse licencier le salarié du jour au lendemain et sans contrepartie, mais ce n'est pas le cas, heureusement.

L'hypothèse d'une allocation universelle me plaît également (du reste je ne sais pas si on peut vraiment parler d'hypothèses étant donné que l'allocation universelle a et est déjà testée dans de nombreux pays avec des résultats positifs), mais ce n'est pas vraiment le sujet.
Bob, soyez sérieux. La main d'œuvre est déja chère, mais gratuite c'est too much.
Parce-que vous vous souvenez mal, mais je ne prétends pas non plus être exhaustif. Et je constate, je n'en fais pas un fromage, vous vous trompez encore.
Ma réponse n'en est pas une, on va dire que c'est de l'humour aussi.

Pour le reste.

Quand la part versée aux actionnaires devient, comme dans le cas édifiant dont on parle, une source de licenciements, c'est anormal, injuste et dégueulasse. L'investissement en contre-partie de plans sociaux, ça ne vous pose pas de problème, en ce qui me concerne, c'est consternant, et surtout une preuve supplémentaire que lorsque vous prétendez que l'humain passe déjà d'abord, vous vous moquez en connaissance de cause des lecteurs.
Concernant les motifs de licenciements acceptables et légitimes, ils en existe, si ça vous intéresse, je vous dirais à partir d'exemples de votre choix, lesquels. Mais je crois que ce n'est pas le sujet.

Pour vous, une entreprise qui licencie tout en étant en parfaite santé, c'est normal, assumez votre point de vue, et ne prétendez pas que pour vous, c'est l'Humain d'abord. Car ce que vous défendez en terme de choix économiques, représente exactement le contraire.
Se sacrifier pour les actionnaires, c'est si beau. Faut pas mépriser la beauté.
Entendons-nous, je ne dis pas que c'est normal au sens que cela devrait devenir une généralité mais simplement que cela peut être compréhensible si on se place du point de vue de l'actionnaire.
Pour moi, "l'humain d'abord" et bel et bien une réalité, de nombreuses lois protège le salarié contre l'employeur (pas assez parfois, j'en concens). Et l'employeur a beaucoup d'obligation envers le salarié (idem, pas passez parfois). La différence entre vous et moi c'est que vous poussez le principe de "l'humain d'abord" au-delà des frontières qui ne sont admissibles (mais bon, c'est normal si vous êtes d'extrême-gauche).

Enfin, gardez à l'esprit que je ne me moque en aucun cas des asinautes. J'exprime mon opinion de la manière la plus honnête possible, voilà pourquoi il m'arrive de me tromper et décrire parfois (ou souvent, c'est selon) des incohérences, parce que j'écris directement ce que je pense sans avoir élaboré toute une stratégie dialectique de manière à ne jamais avoir tort.
Je ne cherche pas avoir raison à tout prix ou à imposer ma vision aux autres, mais à dialoguer avec des personnes différentes de manière à enrichir la réflexion. « Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis. » (GODF powa !!!)
Si j'étais d'extrême-gauche, je dirais qu'aucun licenciement ne doit advenir, comme cela a été proclamé par les leaders du NPA ou de LO.
Simplement de gauche. Du PG, pour être précis.
cela peut être compréhensible si on se place du point de vue de l'actionnaire.

Quel est le point de vue de l'actionnaire. Maximiser les profites, pour augmenter ses dividendes. Pour gagner plus d'argent que ce qu'ils ne gagnent déjà, ils doivent prendre des décisions qui font perdre leur emploi à des milliers de personnes.
Pensez vous qu'il soit légitime de licencier pour doubler son salaire? Légitime, n'est peut être pas approprié. Il y a en fait deux aspects. Moral. Est ce morale que l'intérêt d'une personne passe avant celui de milliers. Mais surtout, deuxième aspect, est ce nécessaire? Les actionnaires doivent ils avoir ce comportement pour que le système fonctionne?

Le système fonctionne selon une dynamique. La volonté des entrepreneurs, investisseurs, opposée à celle des travailleurs. Chacun des protagonistes milite pour l'amélioration de sa situation. Au regard des conditions de vie des uns et des autres, ne peut on envisager que certains soient plus légitimes à militer que d'autres?
L’extrême gauche n'existe pas. On ne pense pas que les travailleurs sont lésé parce qu'on est d'extrême gauche. On le pense par compassion, empathie, humanisme.
@ Bob, ex-empereur,

Vous êtes aussi allé prôner votre catéchisme libéral dans une usine, devant de vrais gens, qui en chient pour de vrai pour des salaires misérables ? Un conseil, si vous êtes tenté (ce dont je doute), allez-y avec une paire de bonnes baskets, ça aide pour courir plus vite une fois le speech terminé...
Question accessoire, ça vous paraîtrait pertinent que, me basant sur votre discours, je déclare que c'est normal si vous êtes d'extrême-droite ?
Vieux reste de bienveillance chez moi ou manque d’aptitude à découvrir le vrai, mais je n’arrive pas à détecter s’il est parfaitement naïf ou parfaitement cynique.

Ainsi quand il écrit : //Le danger serait précisément, au nom de "l'humain d'abord", de verser trop loin dans l'égalitarisme. En prétendant par exemple que tout le monde (a) le même mérite.//

Cela alors que la tendance lourde depuis des années est à l’écart grandissant voire exponentiel entre hauts revenus et bas salaires. Qu’on a vu réapparaître les « travailleurs pauvres » dont parlait Dickens dans ses livres salutaires… au XIX° siècle !

« Danger de l’égalitarisme » : beau rideau de fumée medefien !
ben quoi... l'écart se creuse entre ceux qui méritent et ceux qui pas.
C'est pour cela albertounet que les pauvres n'ont plus de dents ! L'écart s'est tellement creuser que même le dentiste ne peux rien faire. Le pauvres doit lui-même arracher sa dent pourrie comme cela est arrivé en Grande-bretagne le modèle d'avant celui de l'Allemagne. Ach !
Je comprends que nous n'avons peut-être pas la même définition de l'égalitarisme. Voici pour résumer, la mienne : "Pour ses détracteurs, l'égalitarisme est philosophiquement le refus de l'altérité, donc la recherche de l'Un, soit de l'Unité, niant la complexité et les contradictions inhérentes à la vie. Pour eux, l'égalitarisme est une atteinte à la liberté, en empêchant l'homme de s'élever et le réduisant en l'avalant dans une masse, en allant à l'encontre de ses aspirations naturelles d'excellence, de ce qui s'apparenterait à de l'individualisme.

Ils voient dans l'égalitarisme, une source de nivellement par le plus petit facteur commun, qu'ils qualifient de médiocratie. Les régimes élitistes combattaient l'égalitarisme." (source Wikipédia)
Non non c'est pas la tienne c'est trop facile ça vient de wkipédia ! Et puis ça veux rien dire du tout cette phrase là ...Tu n'a pas plus mieux que cela ? Donc tu fait partie de l'Elite d'après la dernière phrase ? Oh pardon Monseigneur de Saint-Empire ! (pffufuiit j'allais oublier là !)
Je l'ignore la raison de cette agressivité mais vous devriez vous détendre un peu. C'est une discussion sur un forum pas un combat à mort, inutile de prendre ton et de placer des points d'exclamation à chaque fin de phrase. Couplé avec un tutoiement des plus désobligeant cela fait vraiment vulgaire.

Pour revenir a vos questions maintenant ; si, cette phrase veut dire quelque chose. Si vous n'arrivez même pas à la comprendre c'est vous êtes bien dogmatique pour quelqu'un qui se prétend ouvert.
Si jamais votre difficulté à comprendre cette définition vient du manque de contexte voici le lien de l'article Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89galitarisme
Ensuite, oui, je fais parti de l'élite. Ce n'est pas un sentiment personnel mais une réalité statistique. Je n'y suis pour rien et n'en pas de gloire particulière.

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CHuttt Mona mais on dit que :" si haut que soit le trône on ne s'assoie que sur son cul " non ?

Ben pardon mais il fait bien caca comme tout un chacun là non ? Oups que Sa Seigneurie me pardonne de telles phrases mais là je raisonne comme un anatomiste ou anthropologiste. Je ne dénigre point votre honneur mais bon il faut bien dire ce qui est et la réalité : Humain vous êtes et mortel aussi. Non ?
Oh que Sa Haute Noblesse excuse ma vulgarité naturelle chez des [s]vilains[/s] employés comme moi et autres genss du bas monde . Que sait est-je ? Est-je l'honneur de vous [s]engraisser[/s] enrichir a raison et donc devrai en effet parler un autre ton. Restons a notre place.

Je suis très calme croyez en mon humble, bien que bien basse personne. J'ai pris mon "thé anglais" chez mon amie, ma chatte de race "pure d'Angora". (c'est tout ce que j'ai de noble chez moi Mon brave )

Que Sa haute Noblesse passe sur mes vilains points d'exclamation mais c'est juste une sale habitude je n'en disconviens pas : je n'ai point fait de hautes études comme vous et donc souffrez que je parlasse une autre langue que la Votre Messire.

Mais que faites vous ici sur ce forum à vous abaisser à ce point car on signale ce blog comme "un repaire" de gauchistes, trotsko-bolchéviks et autres "aventuriers sociaux" fauteurs de troubles, qui n'ont point l'honneur de supporter votre élite, vu ses "petits égarements" coupables pour la Société.

Traders, spéculateurs, actionnaires, bref [s]la faune[/s] oh ! Mes excuses Monseigneur, votre société de castes habituelle de l'Elite mondiale auquelle Votre Haute Noblesse appartient selon votre bon droit méritocratique, a bien sur c'est égal, tout droit de s'insurger sur nos "indignes défauts inhérents à nos qualités du bas peuple.

Vraiment qu'attendre d'une pôvresse comme moi Monsieur ou Seigneur de l'élite je vous envoie de mon cher pays des "hérétiques Cathares" le "salutz" de nos humbles paysans.

Vraiment Excusez que ma pôvre personne osasses parler sur ce forum mais j'ignorais qu'il n' était pas fait pour les "jacqueries" oratoires et virtuelles.

L'ais-je bien descendu ? (oups je prends une aspirine 1000 là )
Vous avez tout compris, l'humour est quand même plus agréable que d'agressivité !

Vous frôlez presque le droit d'embrasser ma chevalière. ;)
Oh quel honneur Monsignore. Et vous j'accepterais bien que vous embrassiez mon ..... !

Ah ce que vous êtes drôle comme "élite". Tout de même vous frisez le ridicule et vous en rajoutez car élite j'ai connu de vrais nobles et croyez moi rien à voir avec les petits "arrivistes" comme vous.

Les vrais nobles sont souvent plus humains que les "petits arrivistes" qui veulent péter plus haut qu'eux croyant faire partie de leur monde

Vous connaissez le patron de la moutarde de Dijon ? Et bien moi oui et croyez moi ils sont bien plus humbles et moins "cucul la prâline" que vous. Bah continer à vous faire mousser va, il faut de tout pour faire un monde.

Mais je ne comprends pas que vous supportiez "nos personnes" mais puisque c'est virtuel qu'est-ce que vous risquer ? En tout cas pas le bruit et les odeurs et la vue.

Allez bonne soirée Monsignore di Franco primo di Impérium !
Je trouve cela assez étrange de juger les gens sur ce que l'on pense connaître d'eux, mais bon c'est vous qui voyez.
De mon côté, je croyais que vous plaisantiez, je vois que je me suis trompé.

Remarquez au moins que je ne vous juge ni ne vous injure...
Mais moi non plus je vous injuries pas Monsieur. Voyons on cause et c'est votre pédanterie, votre suffisance, qui vous rends détestable. Si au moins vous faisiez preuve d'empathie.

Mais non désolée mais comme vous parlez ici à tout le monde vous vous mettez en posture de victime alors que c'est vous qui insultez les gens. Quand on dit aux autres "je fais partie de l'élite " et que vous défendez l'indéfendable en vous croyant autorisé à nous donner des leçons de morale comme si bien entendu vous parler à des sous-hommes.

Bien oui "moi j'appartiens à l'élite" cela sous entends quoi ? Vous ne voyez pas comme vous êtes "puant" comme ont dit ? Oui j'ai rencontré de "vrais nobles" et jamais ils n'ont eu ce langage puant envers les autres.

Ne sommes nous pas tous des êtres humains ou alors il y a deux sortes d'humains ? Et puis sachez que "je plaisante bien" mais que c'est "soit du lard soit du cochon".

On peux dire les pires choses en parlant très bien comme vous le faites ICI. Mais votre prétendu supériorité vous empêche de voir ces choses là. On peux parler mal sans en penser une seconde "du mal" ..

Mais bon ces subtilités vous échappe je n'y peux rien. C'est pas grave on parlera quand même d'autre chose.
pas de l'élite en orthographe assurément.
Vous êtes visiblement nouveaux ici. Quoi qu'il en soit, la moindre des choses avant de faire des remarques aux autres c'est, au minimum, de commencer sa phrase par une majuscule...
Appelle le bob l'éponge, tout simplement !
Pour eux, l'égalitarisme est une atteinte à la liberté, en empêchant l'homme de s'élever et le réduisant en l'avalant dans une masse, en allant à l'encontre de ses aspirations naturelles d'excellence, de ce qui s'apparenterait à de l'individualisme.

Ne le prenez pas pour vous, svp, mais cette définition, c'est de la branlette intellectuelle. Dit autrement : redescendez sur terre, ça ne correspond en rien à ce qui se passe actuellement dans notre société.Car personne n'empêche Tapie, Arnault, Ibrahimovic, Depardieu, Tsonga et qui sais-je de s'élever en se goinfrant. Personne ne leur interdit de cultiver leur altérité. Car les employés de Sanofi (car c'est de ça et ça seulement qu'il s'agit, hic et nunc) ne veulent en rien en altérer l'altérité et l'élévation de leurs "grands" patrons. Et si ça se trouve, ne les envient pas de ça*. Ils veulent juste vivre décemment dans une sécurité matérielle suffisante.

* Je ne sais pas vous mais moi, je ne me couche pas le soir en rêvant de me réveiller dans la masure parisienne de Depardieu ou le yote de Tapie. Ne serait-ce que parce que j'ai la sécurité matérielle suffisante, que je ne vis pas dans la hantise des lendemains qui ne chantent plus.
Heureux que vous compreniez mon point de vue même si vous ne le partagez pas.
Mouais, je comprends pas vraiment la même chose que vous de cet échange.
Vos propos sont indécents.
Je dois donc me répéter :

Ne le prenez pas pour vous, svp, mais cette définition, c'est de la branlette intellectuelle. Dit autrement : redescendez sur terre, ça ne correspond en rien à ce qui se passe actuellement dans notre société.
J'ai quand même le droit de ne pas être d'accord avec vous, non ?
Vous avez le droit de vous tromper. Vous avez le droit de tenir un discours indécent, et on a le droit d'être contrarié...
Je ne vois pas bien en quoi mon discours serait indécent. Ceci dit vous avez bien entendu le droit d'être contrarié mais vous n'avez en aucun cas le droit de vous montrez agressif ou injurieux.
Quand je dis vous ce n'est pas vous spécifiquement, je ne sais pas si vous avez été agressifs ou injurieux avec moi, je ne vais pas éplucher tous vos messages, mais je parle plutôt des autres et de certains particuliers.
J'ai presque était agressif, mais j'ai modifié. Le fait est que votre discours comporte une certaine indécence. Du genre c'est pas ma faute si les pauvres sont pauvres, mais ça n'empêche pas qu'il faut qu'il y ait des riches. Je trouve, ayant épluché tout vos messages que vous ne répondez pas aux questions. Vous raisonnez en terme de paramètres. Ça manque d'humanité. Vous qui étudiez l'histoire, vous savez que ce n'est pas une petite conversation bien gentille type dialectique qui a posé les bases du système qui est le notre. Beaucoup de sang. Et certainement encore à venir? Que disait les nobles dans les années 1700 avant qu'on ne brule leurs châteaux? Surement le même discours que le votre... Ils avaient oublié l’humain...
Vous enfoncez une porte ouverte : bien sûr que oui, et où dis-je le contraire.

Je vous ai remis mon post pour une seule raison : pour vous montrer que, contrairement à ce que vous disiez, je ne comprends pas votre point de vue.

Ce qu'avait bien vu Gondalah.
"Entendons-nous, je ne dis pas que c'est normal au sens que cela devrait devenir une généralité mais simplement que cela peut être compréhensible si on se place du point de vue de l'actionnaire. "

on pourais imaginer qu'un actionnaire mette ses bille dans une entreprise, certes pour en tirer profit, mais aussi

parce qu'il est intéressé par le projet, en particulier et qu'il désir apporter sa pierre à l'édifice humain, en générale.

désolé je rêvais tout haut.

non, évidement vous avez raison Bob, l’actionnariat c'est: du profit maximum à très, très cour terme et rien d'autre,

tant pis si on laisse derrière soit les salariés qui ne peuvent vivre décemment, quand ils ont cette "chance", de leur

"investissement", tant pis si l'entreprise ni résiste pas, et tant pis pour la planète, qui à, comme un petit problème de

digestion.

l'actionnaire agi selon son point de vu et c'est bien là l’essentiel.

et comme vous dîtes, ça n'est que votre opinion, donc pas d'inquiétude à avoir, c'est pas comme si c'était la

pensé dominante, dans cette vielle France où les salariés son sur-protégés et où la finance, sans visage, est déclarée comme ennemi d'état .
A quoi bon enfiler un nouveau costard si l'on conserve le même ramage, si aisément identifiable ?!!!
[quote=Bob, repris par Fan de canard]" trop loin dans l'égalitarisme"

Impossible d'aller trop loin dans l'égalitarisme, ya une limite absolue, infranchissable, c'est l'égalité. "Liberté, égalité, fraternité", vous connaissez, monsieur l'empereur déchu?
Reindustrialiser,relocaliser d'urgence les entreprises ou alors il faudra pas s'étonner des voies de faits qu'on pourrait appeller "dégâts collatéraux" en cas de : Non à la décroissance !

Tout ceux qui réclamment à grand cris la décroissance ne se rendent pas compte qu'ils font le "sale boulot" des "gros kapitalistes". Le travail créateur existe et les mots effacés sur le fronton des maries, écoles, institutions publiques, sus- nommés par Cultive ton jardin : Liberté, égalité, fraternité sont issus du mouvement des Lumières et des droits de l'homme.

L'extrême gauche ne se limite pas au FdG ou NPA et autres mouvements alternatifs. Quand on lutte pour son emploi on peux être qualifié de "gauchistes", troskos ou autres vocables qui sonnent de plus en plus comme "des gros mots".

Le citoyen moyen, la ménagère, l'employé, le manutentionnaire, le cadre, tout le monde comprends qu'on veux les sacrifier au nom de la rentabilité. Pas besoin d'avoir fait "science popo" ou lu "le petit livre rouge" pour comprendre cela.

Avez vous remarqué que les gens luttent pour garder leurs boulots ? Continuer à vivre tout simplement ? Et non refaire le monde à l'envers comme au temps des "worckhouses" du XIX ème siècle ou revenir à un "féodalisme moderne" .Ou de l'âge d'Or du début de l'humanité ? Age d'Or qui n'a jamais existé que dans la tête des pseudo-visionnaires greenwasheurs.

Et pas de demande soit disant "décroissante" pour faire plaisir aux "écologistes politiques", qui eux ne parlent JAMAIS de la situation dramatique de notre économie. "Copains comme cochons" avec les faiseurs d'actions et des banquiers, pour un nouveau paradigme new-age axé sur une austérité perpétuelle, cachée derrière les mots "nature, vie naturelle, décroissance et plus de çi ou plus de ça. Qu'on arrête les licenciements tout de suite.
Euh, la décroissance du pib, ce n'est plus vraiment un choix, une option politiques. C'est juste une fatalité quand le "gâteau" mondial est mangé par des économies émergentes qui viendront -à terme- nous concurrencer jusque là où nous penserions avoir quelque os à ronger (niche nucléaire pompée par la Chine par exemple).
vous avez raison, ce n'est ni logique, ni "moral", y a pas d'y faut, y a juste : si le rapport de forces permet à ceux qui sont expoités par ces entreprises puis virés sans qu'on leur demande leur avis, leur permet, à eux et à un gouvernement qu'ils ont élu, de taxer les entreprises "qui licencient alors qu'elles font du profit", histoire d'essayer de les dissuader de jouer avec la vie des gens juste pour faire bander leurs petites fléchettes sur les stats-graphs ou, à défaut, de récupérer un peu de ce pognon qu'ils ont piqué sur le travail des gens (et là, pas seulement sur le travail de leurs salariés, mais sur la manne de la sécu — ce qui est rien moins que "le libre jeu du marché", vous noterez — , c'est à dire sur les contributions sociales, c'est à dire sur le travail de tout le monde), si le rapport de force permet ça (de changer "le droit", qui ne veut rien par lui même, "le droit", qui veut juste ce que veut le plus fort), on se demande pourquoi les salariés s'en priveraient. Parce que gagner leur croûte, "c'est leur raison d'être salariés", les salariés.
(on appelle ça la lutte des classes, en gros)

sur les interventions publiques et leurs effets pervers, vous avez probablement raison. hélas.
" on se demande pourquoi les salariés s'en priveraient."

vous voulez dire pourquoi ils s'en sont privé?
non, je veux juste dire ce que j'ai écrit.
ah, et bien se suis content de savoir que notre gouvernement va taxer les entreprises qui licencient alors qu'elles font du

profit.

merci pour l'info, Cécile, je me sens un peut mieux ce soir.
j'ai du mal à suivre, là.
je sais pas trop ce que vous cherchez à me faire dire.
je répondais à ce commentaire : "Je ne comprends pas pourquoi il faudrait pénaliser les entreprises qui licencient alors qu'elles font toujours du profit. C'est la raison d'être de faire du profit, si il n'y avait pas de possibilité de faire du profit l'entreprise existerait pas. Les entreprises ont le droit de licencier, et les salariés seront dédommagés, comme le droit le veut. ", je n'affirme pas un fait, je discute un point de vue, en posant une hypothèse ("Si...")

Où est l'embrouille ?
l'embrouille est dans certains assemblages neuronaux. faut dire que le cerveau...quel foutoir !
rassurez-vous y a pas d'embrouille et je ne veut rien vous faire dire.

c'est juste que vous avez écrits:.

"si le rapport de forces permet à ceux qui sont exploités par ces entreprises puis virés sans qu'on leur demande leur avis, leur permet, à eux et à un gouvernement qu'ils ont élu, de taxer les entreprises "qui licencient alors qu'elles font du profit"... si le rapport de force permet ça... on se demande pourquoi les salariés s'en priveraient."

j'ai épuré un peut, ça vous déranges pas?

on peut constater, qu'il s'en sont plutôt privés de cette solution, les salariés. pourquoi? j'ai ma petite idée la dessus

mais c'est [s]plus[/s] pas la question.

d'où mon interrogation: "vous voulez dire pourquoi ils s'en sont privé?"



je vois pas pourquoi vous vous sentez engrenée, alors que je suis d'accord avec vous sur le droit légitime des salariés à agir,

démocratiquement bien sûr, selon leurs intérêts.

je constate, hélas, qu'ils s'en sont, une fois de plus privés, lors des dernières élections, et ça n'est pas que par masochisme.

ouf...
épurez pas trop, lisez tout : "SI le rapport de forces permet ça", j'ai écrit.
" Je ne comprends pas pourquoi il faudrait pénaliser les entreprises qui licencient alors qu'elles font toujours du profit "


Rassurez-vous : aucune loi ne vous oblige à tout comprendre !

Je ne comprends pas pourquoi il faudrait pénaliser les entreprises qui licencient alors qu'elles font toujours du profit. C'est la raison d'être de faire du profit, si il n'y avait pas de possibilité de faire du profit l'entreprise existerait pas.


A partir de là, nous ne sommes plus d'accord. C'est pourquoi je ne perdrai pas plus de temps que ça à vous répondre.

Cordialement.
Pardon mais une société anonyme, peu importe le secteur d'activité, a pour seule et unique objectif de faire du profit, et d'en faire de plus en plus.
Je comprends parfaitement que l'on puisse ne pas être d'accord avec la stratégie mise en place par les dirigeants. D'après ce que je comprends vous ne voyez dans ce groupe qu'un partenaire social et non une entreprise privée. Or c'est bel et bien une entreprise privée qui n'a donc pas comme premier souci le bien public mais le bien de ses actionnaires.
J'aurai réagit différemment si il avait été question d'une entreprise publique mais ce n'est malheureusement pas le cas.
Ouf ! Nous voilà rassurés donc. Du moment que c'est privé "nous pouvons tout nous permettre" c'est cela ? ALors là je comprends les victimes de "privés" comme ces sociétés : dommage que les gens soient trop polis et trop soumis car il y a bien des choses à faire en cas de licenciements pour cause de rentabilité (dans le privé ou le publique le résultat est le même ).

Non ?ON comprends aussi pourquoi le privé soit de plus en plus mortifère pour les employés ou travailleurs modestes voir précaires pendant que vous vous les roulez à faire du fric "le plus possible" les autres doivent bosser jusqu'à perdre la santé !

Ach la féodalité est bien de retour. Donc reprends ton pseudo de "François II de Saint-Empire" je trouve cela plus classe que "bob" et cela me gène de parler à un "noble de la finance" familièrement :"Môssieur de Saint-Empire" faites gaffes à vos actions elles sont peut-être mauvaises ..

Demandez le pardon au Saint-Siège à Rome ! Les "dividendes" c'est comme les "indulgences" ça tombe tout seul pour les repentis, après le crime la récompense céleste. Vive le Roy !
"Pardon mais une société anonyme, peu importe le secteur d'activité, a pour seule et unique objectif de faire du profit, et d'en faire de plus en plus. "

c'est tout simplement faux ce que vous dîtes. surtout dans le secteur particulier mais pas que...

c'est bien ça le problème avec les gens de droite et ce, malgré la catastrophe vers laquelle nous a menée leur doctrine,

ils pensent toujours être les seules compétent à parler d'économie.
Encore une chronique qui doit être lue et relue quinze jours... M'enfin, vaut mieux ça que le contraire.

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