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Salpêtrière : et le nuage d'intox s'arrêta à France Inter !

Commentaires préférés des abonnés

On est en train de parcourir le chemin qui va de la "démocratie-cause-toujours" à la "dictature-ferme-ta-gueule"; et on se chamaille pour savoir si la frontière est ici ou là.... 


On saura où elle était, la frontière, quand ils l'auront équipée d(...)

Les GJ qui « s’auto-suggèrent » qu’on est en dictature ?


C’est quoi la définition d’une dictature ? Répression policière et judiciaire ? Médias aux ordres ? Pouvoir omnipotent ?


Non parce que si on en est à se convaincre qu’on n’est pas en dictature pa(...)

Sur la Pitié/Salpèt... j'ai ouvert mon poste ce matin sur F.Inter et qu'ouïs-je ? Une LREM (pas noté son nom) disant que cette affaire était devenue une affaire de "sémantique" ! Donc une fois encore Inter donne la parole à qqn de la majorité qui va (...)

Derniers commentaires

Hommage au Matinaute en chef. Dur sacerdoce de se taper, entre autres, Radio-Macron,

Radio-lescopains demacron etc tous les matins.

Merci pour ça.

Sur le forum de grand-mère Voltaire




Mais depuis que je m'intéresse à la politique, c'est la première fois que j'ai aussi "chaud". Même les morts de Charonne... même ceux du 17 octobre... , même Vital Michallon... peut être parce que je n'en percevais pas encore le caractère délibéréAinsi donc posta Cultive ton jardin sur ce forum qui est en train de devenir le sien  par l'esprit voltairien (jésuitisme laïcisé) qui par noyautage y sévit.  



Plus âgé qu'elle de quatre années et sous les drapeaux lors de Charonne, je me trouve contraint cette fois de ne pas laisser passer l'insanité de sa comparaison à ce sujet. Insanité toutefois qu'à son opposé je ne qualifierai pas quant à moi de "délibérée". Car il y aurait contradiction à prêter à cette absence de bon sens - ce que signifie insanité - le moindre caractère délibéré. Il s'agit plutôt de ce que Sartre dans L'être et le néant décrivit et nomma mauvaise foi: improbité candide qui se trouve donc ici plébiscitée par qui en partage l'insane politique de fausseté.

Et sur Arte , on nous sort la "peuplocratie" néologisme issu du pensum de Marc Lazar....

Je constate que je ne suis pas seule à éprouver des crises de rejets et autres souffrances induites par les matinales radio des principales chiennes du service public. Pour se consoler un bon coup, je conseille la lecture d'un petit chef d'oeuvre: Histoire de ta bêtise (de François Bégeaudeau). Une nourriture exquise pour l'esprit critique critique. .   

Sans doute passé sous vos radars, juste après, il y avait la chronique économique de Dominique Seux qui a dit que Martinez avait dû quitter la manifestation du 1er mai après avoir été agressé par des Gilets Jaunes.

 Il me semble que la CGT a essuyé des agressions de la part des forces de l'ordre (voir article de l'Humanité https://www.humanite.fr/neuf-vagues-de-grenades-ce-nest-plus-une-erreur-671729 ).

Pouvez-vous enquêter là-dessus ? Merci !

Autre chose, aucun des éditorialistes bien-pensants qui savent à coup sûr où se trouve le bien et le mal ne s'est ému que la police balance des nuages de gaz lacrymogène sous les fenêtres de l'hôpital (où je le rappelle, il y a des malades) !

Quelques réflexions à  lire les commentaires.

Il me semble que pour un journaliste ne pas recouper ses sources est une faute professionnelle.

Pourquoi ne sont ils pas virés au bout de la seconde connerie? On aurait plus de Legrand et autres Apathie...

Appliquons la loi fake news finalement.


Pour la dictature les biens pensants disent toujours qu'on est libre, on peut manifester, exprimer des opinions variées et écrire ce que l'on veut.

Certes mais manifester devient aujoud'hui dangereux, il faut aussi surveiller ses paroles car la loi fake news veille, et quand on dit suicidez vous ça vaut de la prison par exemple.

En fait tout scientifique sait une chose ce n'est pas la situation qui compte mais la pente.

Or la pente penche grave vers la dictature et beaucoup plus vite qu'Ergogan et Poutine à leurs débuts.


Donc les belles personnes arretez de dire qu'on est en démocratie.

On y serait si on progressait vers les libertés pas quand on régresse.


Les nazis au début aussi ils faisaient les gentils quand ils n'étaient pas majoritaires... puis ils tabassaient dans les rues (tiens tiens...) puis ils tuaient (on en est à une décédée aujourd'hui) puis...




J'ai trouvé cette chronique énorme également. Elle m'a énervé pour la journée.

La parole d'un ministre aurait-elle alors dans ce cas autant de poids que celle de Jojo le gilet jaune ? Ce n'est pas ce que nous expliquait notre président pourtant ? C'est ignoble, et je vous trouve vraiment indulgent de prêter à ce propos la beauté de la symétrie. C'est juste un propos de courtisant, prompt à pardonner aux fort et à fustiger les faibles !

Un journaliste du service publique nous explique qu'il est normal que le chef de la police ne soit pas au service du public mais au service de son gouvernement !

Je ne sais plus quel philosophe à dit "un grand pouvoir implique de grande responsabilité" mais ça s'applique merveilleusement bien à  l'araignée qui niche à l'intérieur et M. Legrand ferait bien de réviser ses classiques.

France Inter qui, après s'être débarrassée de Daniel Mermet et de son émission Là-bas si j'y suis il y a cinq ans, laisse entendre qu'elle ne reconduira pas Comme un bruit qui court, émission de reportage animée par des anciens de là-bas si j'y suis (Charlotte Perry, Antoine Chao et Giv Anquetil). L'émission n'est pas assez rentable selon la direction avec ses 600 000 auditeurs (le ratio nombre d'auditeurs/coût de l'émission n'est pas atteint). La pensée managériale au service de la rentabilité plutôt que le service d'intérêt général par la représentation de la pluralité des points de vue et des opinions. La direction reproche également à l'émission d'être trop militante pour une programmation un samedi après-midi. Autrement dit qu'elle est trop critique envers le néolibéralisme et sa normalisation de vie et de pensée.

Radio France, Radio Paris, même combat?


N'hésitez pas à réagir auprès de Laurence Bloch

laurence.bloch@radiofrance.com

puisque l'excellent commentaire de Cultive... semble apprécié, (et à juste titre ) je me permets une illustration de celui ci avec le témoignage d'un gilet jaune actuellement incarcéré. Un beau témoignage, digne, franc et courageux :


 https://blogs.mediapart.fr/soutienthomas-gj/blog/060519/lettre-dun-gilet-jaune-depuis-sa-prison

Le pauvre Castaner, en causant trop vite il aurait donné l'impression de parler malgré son bon gré

Pour Thomas Legrand, tout se résumerait en une erreur de com


Et puis il faut comprendre avec ces "Gaulois réfractaires au changement" (Épitre d'Emmanuel aux Danois), toute mauvaise interprétation est possible

ce n'est pas "d'instrumentalisation d’une fausse nouvelle" ni de création de "fake-news" dont Castaner est coupable, à la limite juste "d’incompétence communicationnelle" et de "wishful thinking" mais rien qui n'empêche avec le recul l'absolution

Legrand concède qu'il est le premier responsable mais dans cette France où l'illégal a permis d'accéder à la République que nous connaissons aujourd'hui qui va lui jeter la première pierre, en ces temps de bouillie des sentiments


Les démolisseurs de la Bastille et les résistants qui se mirent dans l'illégalité avec le général de Gaulle font tout autant partie de ce qui a constitué la France que les Vendéens et ce cher Maréchal qui mérite bien qu'on se réfère à lui ("Le #1. Mai est la fête de toutes celles et ceux qui aiment le travail, le chérissent, parce qu’ils produisent, parce qu’ils forment, parce qu’ils savent que par le travail nous construisons l’avenir. Merci de porter ces valeurs et d’œuvrer chaque jour pour notre Nation. " Épitre d'Emmanuel aux twitters et twitteuses)


Personnellement, je n'ai pas envie de m'occuper de la faute des journalistes

Je suis de l'avis de Ruffin avant même d'en avoir pris connaissance : Castaner doit démissionner et je m'étonne que dans ce régime qui se dit faire la place à la compétence et la transparence, ce ne soit pas déjà le cas


Quant à Thomas Legrand et son appréciation de la dictature, on peut lui retourner le compliment

"Le pire, c’est que chacun finit par croire à ses propres exagérations. "


Qu'il aille voir ailleurs en Europe occidentale si les forces de l'ordre sont aussi violentes, qu'il aille dans les hôpitaux qui soignent les manifestants et surtout qu'on réduise son salaire, il évitera d'excuser le premier responsable et le responsable en chef

Ces fausses équivalences sont par ailleurs l'arme de com préférée de la majorité et de l'éxécutif, qui à chaque critique des violences policières illégitimes (combien de casseurs et d'agresseurs de flics parmi les mutilés?)a brandi la brutalité de black blocs / casseurs.

Au final, on voit bien que Christophe Castaner - déjà ministre avec chaperon (Nunez), ça devrait interpeller sur la fameuse confiance qui lui a été renouvellée - qui n'assume ni sa politique, ni sa mise en oeuvre, n'assume même pas ses propos, et il se trouve une armée de politiques, on s'y attend, mais aussi de journalistes, pour tenir en même exigence morale le Ministre de l'Intérieur et des exemples de gilets jaunes ou casseurs supposés.

À noter qu'en plus de dédouaner de manière irresponsable Castaner, on occulte le fait que les manifestants en question risquent leur santé, une GAV potentiellement injustifiée dans des conditions dégueulasses et une comparution immédiate qui n'hésite pas à distribuer de la prison ferme pour des primo-délinquants au nom de délits surréalistes (les attroupemenents avec intention).

Cette combinaison de déconnection et de mauvaise foi est parfaitement ignoble, délétère et au final, explosive.

Puis-je suggérer aux commentateurs autosatisfaits 2 choses? 1° si Inter n'est pas une radio fiable,ne l'écoutez plus.                                                                          2° Accordons toute notre attention à la montée du populisme en Europe....

J'ai le sentiment que nous sommes des funambules et qu'en face une bande de clowns ridicules (pardon aux clowns) exécutent des figures insensées pour nous déséquilibrer ( la question est: le font-ils exprès ou souffrent-ils d'un syndrome de narcissisme aigu?). Qui tombera le premier? Je me demande toujours s'il faut commenter, s'indigner, s’intéresser à ce type d'infos ou passer notre chemin et réfléchir ensemble à comment descendre de ce fil tendu pour rejoindre la terre ferme, en laissant pour l'instant les clowns faire leur spectacle. Mais c'est pas facile de ne pas prêter attention à cette démagogie permanente, à ces "pantins ridicules" qui me mettent dans des rages dont je veux absolument sortir parce que ça n'aide pas en réalité.

Bonjour et merci pour la chronique. Je dois probablement être dans un bon jour, car quand j'ai écouté cette de Th. Legrand, je l'ai précisement prise comme une autocritique, suite à l'échange que N. Demorand avait eu avec un auditeur au lendemain de la révélation de la fake news de Ch. Castaner, et même suite à la mise en ligne sur twitter du montage reprenant le traitement par France Inter de cette affaire au fil de ses journaux. Le "nous" de Th. Legrand m'a semblé appuyé, pas noyé dans un "les journalistes" flou. Il me semblait bien parler de sa propre rédaction. Mais je concède volontiers que l'on pourrait avoir d'autres impressions! Ce qui me semblerait de nature à lever l'ambiguité sur la réalité de l'autocrotique serait que N. Demorand, qui a soutenu à l'antenne que France Inter avait bien fait son travail, revienne désormais sur cet épisode, avec les nouveaux éléments que constituent ledit montage et la chronique de Th Legrand, et nous dise si, au vu de tout cela, il maintient sa version.

Sur la Pitié/Salpèt... j'ai ouvert mon poste ce matin sur F.Inter et qu'ouïs-je ? Une LREM (pas noté son nom) disant que cette affaire était devenue une affaire de "sémantique" ! Donc une fois encore Inter donne la parole à qqn de la majorité qui va continuer à minimiser les dérapages incontrôlés du pouvoir. Ensuite, leçon de morale de ce cher Demorand (supporte pas la fatuité du personnage) à une auditrice qui avait visiblement pu "tromper le standard" en posant en direct une autre question que celle "retenue" (eh oui, ça arrive) et couic : Anastasie passa par là ! On n'a eu que la question, la morale énervée et pas de réponse à cette "animaliste" (?) ... 

Autre chose que je voudrais dénoncer au sujet de "radioParisMent", la décision d'arrêter une émission "sulfureuse" qui "coûte trop cher" selon Mme Bloch. "Comme un bruit qui court" (avec d'anciens de "La-bas si j'y suis") va être supprimée 5 ans après que "Là-bas" ait été jetée... 10 ans après qu'@arrêt sur Images se soit fait jeter de F5... 

La rentabilité comme prétexte pour se débarrasser des "agitateurs" d'idées ! 

Désolée de disgresser de Thomas Legrand. Ca fait longtemps que je n'écoute plus ce monsieur. Je coupe Inter rapido après le journal entendu... et je passe sur FIP. Je préfère me passer des analyses de ces MMmes les zélés éditorialistes qui font leur papier du matin sous la dictée des conseillers en com. gouvernementaux.


M'enfin, quel lapsus calami !


J'ai écrit ci-dessous "Demorand" à la place de "Legrand".


Beinh oui, je pensais à la l'immoralité des propos tenus par Thomas Legrand.

Dingue non ?


On recommence :


Voté mais pas pour le titre à la Libé rigolo quand même !


Legrand dit le sourd, à force de vouloir ménager la chèvre et le choux, va se retrouver dans les choux.


Ou dans une feuille de choux selon son choix.




Grande politique et politique politicienne



Christophe Castaner. Le ministre de l'Intérieur n'est pas le procureur, c'est un ministre très politique, donc par nature partial" dit Legrand. 




Dans cette citation de Thomas Legrand, Daniel Schneidermann a négligé de faire un sort à l'adverbe très dont y est affublé le terme politique - en l'occurrence fallacieusement pris comme adjectif. Car s'y révèle combien  le " zeste de général de Gaulle" de Thomas Legrand était déplacé, comme le matinaute venait opportunément de le noter.


Nous devons en effet au fondateur de la Vème République le rappel qu'il existe une grande politique, ainsi que nous en devons à Nietzsche  la formule - à distinguer de "la politique politicienne"  constituant le pompidolo-giscardo-mitterrando-chiraquo-sarkozio-hollando-macronio ordinaire qui nous aura été par ses successeurs (ou exécuteurs) offert.


Faite de médiocres habiletés, toutes ordonnées à l'emporter sur ses apparents adversaires (alternativement plus ou moins de "gauche" ou de droite) cette mesquine politique politicienne a pour militant (: partial) commun déterminant d'abuser les gouvernés, alors que la grande politique les aura(it) hissés à ce que chaque fois la difficulté aura(it) d'eux exigé: Résistance, décolonisation, participation.



je ne suis pas certain que M. Legrand ait la faculté ( ni l'envie  ) de se remettre en cause !


 j'en veut pour preuve le retour sur sa "carrière" qu'il faisait en filigrane dans l'émission "on aura tout vu"; il était alors invité pour commenter le film sur la campagne de Macron:  première campagne


Lecture du film bien différente de celle faite sur @si par DS et Gilles Perret !


Cependant, il y a un passage ( tiré du film ) très intéressant sur le père de la journaliste( héroïne du film ) qui donne son avis sur Macron durant la campagne.

Il semble que ce monsieur n'ait pas fait science po comme sa fille ... cependant son avis est beaucoup plus averti que cette dernière ( l'expérience de la vie peut-être )


Lien de l'émission :

https://www.franceinter.fr/emissions/on-aura-tout-vu/on-aura-tout-vu-13-avril-2019


Thomas Legrand qu'on  ... constate connivent, complaisant,  est consternant et confondant avec ses contorsions  confraternelles...

Les GJ qui « s’auto-suggèrent » qu’on est en dictature ?


C’est quoi la définition d’une dictature ? Répression policière et judiciaire ? Médias aux ordres ? Pouvoir omnipotent ?


Non parce que si on en est à se convaincre qu’on n’est pas en dictature parce qu’on ne pratique pas l’assassinat politique (sur notre territoire) et qu’il y a un semblant de liberté d’expression, c’est que notre niveau d’exigence est tombé bien bas.

On est en train de parcourir le chemin qui va de la "démocratie-cause-toujours" à la "dictature-ferme-ta-gueule"; et on se chamaille pour savoir si la frontière est ici ou là.... 


On saura où elle était, la frontière, quand ils l'auront équipée de barbelés... derrière nous.


Bonjour et bon retour! A ce propos, je conseille fortement la lecture de cet entretien avec le philosophe Jean-Paul Jouany : « De tout temps, les démocrates ont refusé le suffrage universel »

Merci pour le lien avec J.P. Jouany...

De rien! Merci pour votre commentaire ici même et à l'instant :)

Merci Cultive et HBK

Pas mieux que vous, "Cultive". Vous m'aurez évité de piocher dans mon temps de travail pour faire un post. Merci. 

Que l'on soit dans un régime de plus en plus autoritaire, c'est un fait.

Mais on ne peut pas (encore) parler de dictature, comme vous le rappelez il n'y a pas d'assassinat, ni de volonté de tuer des opposants politiques.

Ce qui est quand même l'un des aspects les plus emblématiques d'une dictature non ?


Pas vraiment non. C’est surtout la prévalence du diktat du pouvoir, plus que sa violence.

Je me permets de mettre ici un extrait du commentaire de karlbourd sur un autre fil :


"On peut se demander si les  citoyens passifs d'aujourd'hui devant cette dérive policière ne sont pas l'équivalent des allemands qui voyaient s'installer des moeurs bizarres dans les rues de Berlin dans les années 20. des ratonnades dont ils essayaient de se persuader qu'elles étaient accidentelles et n'iraient pas loin, alors qu'elles étaient les prémisses du pire (et que leur manque de révolte au moment où elle était encore possible a permis)."


... et que leur manque de révolte au moment où elle était encore possible a permis


D'abord les oeillères, le déni, un manque de lucidité 

--> un manque de révolte 

Et après, la peur ...et ce sera trop tard.


Alors faut arrêter de se perdre en débats sémantiques, Cutive plus haut a tout dit.

Parmesure d'hygiène argumentative il est préférable d'éviter de parler du cas allemands années 30. je trouve que, s'il faut chercher des parralèlles il y en a deux qui me viennent à l'esprit. D'un part le second empire : suffrage universel et élections mais avec deux épouvantailles : l'ultra-aroyaliste et le "rouge" générique. Et, d'autre part, la fin de la République Romaine qui se fit, dans les années -40 à -20 sans qu'officiellement le régime n'ait changé. C'est assez hallucinant de lire les res gestae d'Auguste expliquant qu'il a restauré la République. Dans quelques siècles ça le sera peut etre tout autant d'écouter nos actuels dirigeants parler de démocratie... enfin, une fois que la poussière sera retombée...

Je manque de culture pardon, je ne peux pas parler de ce que je ne connais pas.

Si je fais le parallèle avec une époque pas si lointaine, c'est parce que je l'éprouve ainsi ... bien que n'ayant pas grandi en Allemagne et n'étant même pas pas née encore ... mais pour avoir demandé à ma mère comment cela avait été possible, comment se fait-il que les allemands ne s'étaient pas élevés contre le pouvoir (et ne pouvant imaginer qu'ils étaient majoritairement d'accord) 

(oups, parti avant la fin)


Elle m'avait répondu que c'était par la peur (dans sa propre maison ils ne parlaient jamais d'un oncle opposant qui était en camp de concentration dès le début) et je me dis que si on ne se rend pas compte au départ, ou si on ne veut pas voir, si on n'est pas des millions à réagir, le pouvoir peut installer la peur - progressivement, par le chômage par ex depuis un moment déjà, puis par la répression quand qulques-uns réagissent enfin comme actuellement, par la violence physique dans les manifs - avec carrément le risque de mutilations à vie ! (...ou de mort, comme Zineb Redouane et sans même sortir) - par les gàv et les suites judiciaires démesurées, même la justice n'est plus garante... du coup de moins en moins de gens qui déscendent dans la rue et on a raté le coche semble-t-il

Si on était des millions en face ils ne tireraient pas dans le tas !

Mais on ne sera plus des millions, c'est trop tard, c'est le cercle vicieux de la violence...

Comme pour être visibles il faut aller dans les grandes villes, il ne reste que qqs courageux à s'en prendre plein la gueule, d'avance ou en retour s'il y a de la casse... 

(et même sur les ronds-points ils se font vider à présent)



Restent les élections européennes dans l'immédiat (pour une fois j'ai le droit de vote) - et il y a urgence ! - mais j'ai bien peur qu'il y en aient encore trop qui abdiquent (qui s'en fichent ou par principe) et ne voient pas l'enjeu : 

les macronistes (y en a encore des happy few égoïstes !) et les lepenistes vont y aller, mais bon sang même symboliquement ce serait quand-même pas la même chose s'ils se tapent du 5-10% au lieu de 25, c'est si difficile à comprendre ?!

Et là j'y crois pas, un risque supplémentaire en manif pour les résidents comme moi ressortissants d'UE, on peut être menacé d'expulsion :

https://m.youtube.com/watch?v=Y-V9RkVo18E



Et je pose ça là, un entretien avec Antoine Peillon :

https://m.youtube.com/watch?v=wSUVFDtiYcc


They thought they were free


"Each act, each occasion, is worse than the last, but only a little worse. You wait for the next and the next. You wait for one great shocking occasion, thinking that others, when such a shock comes, will join with you in resisting somehow. You don’t want to act, or even talk, alone; you don’t want to ‘go out of your way to make trouble.’ Why not?—Well, you are not in the habit of doing it. And it is not just fear, fear of standing alone, that restrains you; it is also genuine uncertainty. Uncertainty is a very important factor, and, instead of decreasing as time goes on, it grows."


Je ne crois pas au parallèle absolu. La France, comme la plupart des pays "occidentaux", possède une bonne petite batterie d'institutions construites pour prévenir les totalitarismes, ces institutions mêmes qui sont actuellement activées par la crise constitutionnelle que traversent les USA (dont le président tente de devenir le dictateur). Certes, elles sont conçues sur du théorique, et la pratique actuelle est leur premier vrai test, mais c'est tout de même une différence entre les démocraties post-ww2 et les précédentes. Macron peut dégager à chaque élection. La parole publique reste cacophonique.


Mais il reste bien sûr que les glissements ne s'empêchent pas tout seuls, et que ces garde-fous institutionnels doivent être activés, sur la base d'une vigilance méfiante. Donc les mécanismes du glissement totalitaire doivent être maintenus à l'esprit, et ces premiers glissements faire réagir. Sans panique, sans catastrophisme. 


Juste dire "non". "Non, pas par-là." Le plus fermement possible, en montrant le chemin, et, sans prétendre être déjà au bord de son aboutissement. Simplement parce qu'aucun pas dans cette direction-là n'est acceptable.


Ce sont les actes en eux-mêmes, qui doivent être dénoncés comme inacceptables, pour ce qu'ils sont, indépendamment des dictatures (possiblement inatteignables) qui se cachent au bout de leurs logiques.  


 

L'assassinat politique c'est has-been. Maintenant on mutile.

Rémi Fraisse, Zineb Redouane, ça fait déjà 2 morts.


Et il y a volonté d'empêcher de manifester par la terreur : risque de perdre un oeil ou de se prendre un coup de matraque de façon parfaitement aléatoire.

Un des trucs des nazis, c'était précisément l'aléatoire: on pouvait se retrouver piégé (emprisonné voire tué) pour une peccadille, comme "par hasard". "On ne sait jamais", le simple fait de n'avoir pas eu "la sagesse" d'être ailleurs, ou pire, d'avoir simplement voulu fermer sa fenêtre, pouvait vous amener au pire. 


Très efficace pour terroriser absolument tout le monde


C'est une caractéristique également de certains parents ou conjoints maltraitants, qui (sans que ce soit obligatoirement calculé) frappent ou cajolent de façon imprévisible et entretiennent ainsi leur enfant ou leur conjointe dans une soumission permanente.

Pour savoir si un pays est une dictature ou pas, il suffit de le regarder à 1 000 ou 2 000 km de distance. Car quand on fait du lèche-vitrines à Riyad, Le Caire ou Hongkong on a une agréable sensation de liberté. 


Un peu comme à Lamotte-Beuvron ou à Plessis Le Vieux.

Est-ce que c'est du premier degré ou de l'ironie ? Je suis pas sûr de comprendre le commentaire. 

Et il se trouve que je suis allé, pour des raisons professionnelles, à Hong Kong et à Abu Dhabi, et que j'ai eu l'occasion d'y faire du lèche-vitrine pendant la demi-journée de temps libre.

Hussein al Rabi, Abdullah al Tureif, Hussein al Mosallem, Mohamed al Naser, Mustafa al Darwish, Fadel Labbad, Said al Sakafi, Salman al Qureish, Mujtaba al Suweyket, Munir al Adam, Abdullah al Asreeh, Ahmad al Darwish, Abdulaziz al Sahwi , Ahmad al Rabi  

 Toute ces personnes pourraient vous expliquer ce qu'est une dictature et ce qu'il en coute d'y manifester

On va attendre tranquillement d'être dans la même situation. Après, on pourra (plus) se plaindre.

A force d’être des mauvais plaisants le jour de l’avènement de la dictature personne ne vous croira;  qualifier la France actuelle de dictature c'est cracher à la gueules de toutes les personnes qui eux, subissent la dictature.


souvenir de 1964 ( comme quoi vous n'avez rien inventé )

"J’appelle le régime gaulliste dictature parce que, tout compte fait, c’est à cela qu’il ressemble le plus, parce que c’est vers un renforcement continu du pouvoir personnel qu’inéluctablement il tend, parce qu’il ne dépend plus de lui de changer de cap. "


On peut s'alarmer d'un éloignement du pôle "démocratie" vers le pôle "dictature" tout en mesurant qu'il reste du chemin. Ce sont deux types idéaux, qui ne sont jamais complets, mais qui bornent un spectre sur le long duquel les positions ne sont pas égales.


Ce qui distingue la démocratie idéale de la dictature idéale, c'est toute une série de critères distincts. On peut dénoncer leurs basculements un à un, même quand on considère que certains de ces critères ne basculeront pas.

relisez le com de HBK : nous sommes déjà en dictature

La première fois que j'ai entendu le mot "dictature", c'était en 58, j'avais 14 ans. Ma copine voulait De Gaulle, parce qu'il devait mettre fin à la guerre d'Algérie, dont son frère aîné était revenu brisé. Moi, je voulais pas, "dictature" me faisait peur. 


C'est dire que j'entends ça depuis 60 ans, et déjà à l'époque yen a qui ricanaient, haha dictature, vous savez pas ce que c'est (yavait Franco, à l'époque, et ses prisonniers politiques garrottés, pour servir de repoussoir). 


Je prétends pourtant que dès ce moment là (avant, probablement) on était sur le mauvais chemin. Une constitution qui donnait, en cas de "besoin", les pleins pouvoirs à un seul homme. Les S.A.C et autres maffieux. Maurice Audin. Ben Barka. Je ne sais toujours pas où est la frontière. Je pense qu'on s'en rapproche. Et qu'on peut très bien la franchir sans le comprendre de suite. 


Après, c'est trop tard. Alors, résister tant qu'on peut. Et ne pas écouter ceux qui nous "rassurent" en nous montant comme ça pourrait être pire.

Quand on nous montre comment cela pourrait être pire, en général le "pire" est déjà là, hélas.


Idem pour la préservation de la planète bleue. 


Pourquoi Les alarmes sont-elles perçues beaucoup trop tard ?


N.B Ben Barka n'est pas oublié, merci. 

"Figon s'est suicidé de deux balles dans la tête" Le Canard Enchainé.




60 ans a guetter l’avènement de la dictature qui ne vient pas, vous semblez déçu

Je note simplement qu'il n'a pas été complètement inutile de résister tout ce temps là, sans écouter ceux qui veulent nous faire rentrer à la niche sous prétexte qu'on n'est pas "encore" en dictature. 


Mais depuis que je m'intéresse à la politique, c'est la première fois que j'ai aussi "chaud". Même les morts de Charonne... même ceux du 17 octobre... , même Vital Michallon... peut être parce que je n'en percevais pas encore le caractère délibéré.

En gros, nous sommes en démocratie parce qu'on peut encore aller en manif se plaindre. 

Vomir ses tripes sous la lacrymo, et avoir des points de suture sur le crâne c'est une traduction de : on t'a entendu, maintenant tu dégages, va voter quand on l'aura décidé.

c'est chiant les élections on peut les perdre

Mort de Rémi Fraisse

Mort de Zineb Redouane

30 éborgnés

5 personnes ayant perdu une main

2000 blessés

400 militants condamnés à des peines d’emprisonnement ferme ou avec sursis


C'est en France tout ça...

Erratum  

Voté mais PAS pour le titre à la Libé rigolo quand même !

Voté mais pour le titre à la Libé rigolo quand même !


Demorand dit le sourd, à force de vouloir ménager la chèvre et le choux, va se retrouver dans les choux.


Ou dans une feuille de choux selon son choix.

Lâcheté, bêtise, couardise ? Le jour où les journalistes de France Inter, du haut de leur melon, seront capables d'un minimum d'autocritique est encore très loin.

Je tombait hier par hasard sur france 5 sur C l'hebdo, qui tentait une synthèse de l'"affaire", pour livrer un satisfecit  aux media : "rendez-vous compte, dès le lendemain, libé et le monde sortaient des articles critiques de la version ministérielle", avant de donner la parole à Apathie qui s'est fendu d'un jugement de Salomon dégueulasse "Castaner s'est trompé dans sa déclaration initiale, il l'a reconnu, circulez, il n'y a plus rien à voir".

Il n'y a plus rien à attendre du service public d'information en tant que contre-pouvoir.

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