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Ruffin et Salamé : merci patronne !

Innocente Léa Salamé. Elle a invité François Ruffin.

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"Quand un patron parle, c'est de l'économie ; quand un syndicaliste... (Léa Salamé coupe Ruffin)"

Je voudrais bien connaitre la suite.

Je pressens un slogan efficace.
On avait presque l'impression que Dominique Seux avait préparé le travail de François Ruffin : en évoquant de manière élogieuse la situation de la Poste vue par la Cour des comptes, sans avoir un mot sur les fermetures de bureaux (19 fermetures en cours ou prévues à Paris!!), et les cas de suicides au travail qui s'y multiplient, un peu comme à France Télécom il y a quelques années (ce pour quoi le patron a fini par être condamné, à bon entendeur...), c'était une véritable provocation, une véritable muletta. Le seul problème qu'il a noté sur l'aspect social, c'est l'absentéisme ! J'ai failli m'étouffer de rage avant même de savoir que F. Ruffin déboulait juste derrière. Honnêtement, c'était du nanan, et j'ai trouvé F. Ruffin très pertinent, très politique, et qui ne s'est pas laissé déstabiliser par le petit contre-feux brouillon de L. Salamé ("pas 5 minutes, 2 minutes", bonjour le niveau maternelle).
Maintenant je suis sûr que D. Seux est un infiltré de Fakir chez Bernard Arnaud!
Extrait de Libé.fr :

Les partisans de l'austérité ont encore frappé : les mesures d'allègement de la dette grecque, accordées début décembre par la zone euro à Athènes en échange de réformes, ont été suspendues après l'annonce par le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, de nouvelles mesures sociales, a annoncé mercredi le porte-parole du président de l'Eurogroupe.

"Les actions du gouvernement grec" -rétablissement d'un 13e versement annuel pour les petites retraites et ajournement de la hausse de la TVA- "ne sont pas en ligne avec nos accords" selon "quelques Etats membres", ce qui empêche "la mise en place" des mesures d'allègement de la dette, écrit dans un communiqué le porte-parole du président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. C'est aussi ça, la solidarité européenne.

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en esperant qu'il aille jusqu'au bout , ce coup ci
Je reproduis les mots de Daniel Schneidermann en guise de commentaire car c'est aussi ce qui me choque le plus :
"Mais non. Quelques minutes de promo, au micro de France Inter ou d'Europe 1, ce n'est pas un vrai cadeau, ce sont quelques minutes de bruit promises à l'oubli, ce n'est rien, et Ruffin le sait bien. En matière de promo, ou de propagande, seule fonctionne la répétition quotidienne, inlassable, martelée, à la Dominique Seux. Quant aux petits pourboires de l'invitation annuelle, autant les prendre comme ce qu'ils sont : une gourmandise, un aimable divertissement."

Quoi ces valets qui accueillent à tour de bras pour de longs interviews de langue de bois, de ce bois dont on ne fait même pas les pipeaux vu que ça sonne faux, ces valets grassement payés qui vous jouent les maîtres de cérémonie "Manant soyez heureux que l'on vous accorde le droit de humer le souper du roy" et qui octroie les interviews à condition d'entendre ce qu'ils veulent entendre, oui je conçois que Ruffin leur donne le nonosse comme récompense de leur servilité.

En écrivant ceci je vois le message de Makles et je m'étonne : ces valets sont des caméléons, ceux qui les écoutent sont sensibles néanmoins à leurs propos, leurs petites analyses financières quotidiennes qui même si elles changent avec le temps n'en restent pas moins dans le sillage de ceux qui les engraissent. Quant à leurs maîtres, ils se satisferont demain de Philippot sachant que les Ruffin n'auront jamais voix au chapitre et que finalement avec les Trump et les Philippot, ils pourront continuer à loisir leurs affaires
[quote=Daniel]Mais non. Quelques minutes de promo, au micro de France Inter ou d'Europe 1, ce n'est pas un vrai cadeau, ce sont quelques minutes de bruit promises à l'oubli, ce n'est rien, et Ruffin le sait bien. En matière de promo, ou de propagande, seule fonctionne la répétition quotidienne, inlassable, martelée, à la Dominique Seux. Quant aux petits pourboires de l'invitation annuelle, autant les prendre comme ce qu'ils sont : une gourmandise, un aimable divertissement.

Si c'était vrai, on aurait voté le TCE, les Anglais auraient refusé le Brexit, les USA auraient Clinton présidente et le FN ne serait pas à un tel niveau de popularité.

Mais toutes ces choses sont et non, décidément, ce n'est pas vrai. Faut il vraiment expliquer à un fin observateur des médias qu'aujourd'hui, le pouvoir de conviction de tout ce qui est vécu de près ou de loin comme "la voix de l'oligarchie" a franchi, dans sa dégringolade de popularité, le seuil où il y a plus de gens qui s'en servent comme d'une boussole pointant le sud que l'inverse? Si Seux et ses pairs formulent un message, il y a maintenant un peu plus de gens que se convainc de l'inverse que de gens pour opiner gravement du chef. C'est assez triste, mais on a assez de métriques accumulées pour le savoir.

Le décalage logique suivant, c'est un paysage politique autrichien, avec en gros des gens comme Ruffin en face de gens comme Philippot pour obtenir les sièges, tandis que les anciens partis de pouvoir sont relégués à l'arrière plan. Ca semble un peu loin aujourd'hui et si les choses devaient s'améliorer on y aura peut être pas droit, mais la pente est connue, et pour les gens comme ceux, ils savent où les mène la glissade: à la corbeille.
Quelle belle accroche !
....... bon direct ....je raccroche !
Depuis le temps que les propos du sieur Seux m'insupportent... Bien fait! Et Salamé, pas mieux!!!!!!!
Merci à Ruffin de tenir tête aux chiens de garde, à la créature d'Elkabbach qui a elle aussi 79 ans dans sa tête.
[quote=Daniel Schneidermann]En matière de promo, ou de propagande, seule fonctionne la répétition quotidienne, inlassable ...

Et en la matière, la SNCF se pose là !

Ce matin, comme déjà hier hier matin, la même promo pour le WIFI sur le TGV Paris-Lyon : un journaliste dithyrambique, invité au voyage inaugural, et qui témoigne : le WIFI dans le TGV ça marche, une première au monde, rendez-vous compte ! Suivent deux interviews de je ne sais plus trop quels responsables de la SNCF qui finit de convaincre l’auditeur qu’à la SNCF, c’est des pointures.

Sauf que …

Sauf que l’auditeur encore englué de sommeil à 5h45 en entendant ce reportage pour la deuxième fois se demande si quand il va arriver à la gare tout à l’heure, il aura un train. Et qui se demande aussi si ce soir les caténaires auront résisté et s’il pourra rentrer chez lui à une heure décente.

Monsieur SNCF, laisse tomber le WIFI et occupe-toi de faire rouler les trains, ce sera déjà pas mal.

PatriceNoDRM
Du grand Ruffin en effet ce matin,
et sur un autre sujet, une heure plus tard la chronique pour une fois pas du tout rigolote de Nicole Ferroni.
Avec François Ruffin, un autre exemple de " l'ailleurs et autrement" dont je parlais encore hier.

On m'attend là...Mais non, je suis ici et je le dis et je continue à la dire.

Comme au judo, il utilise la force de l'adversaire pour l'utiliser en la retournant.
C'est vivant, gai, jouissif, intelligent...
Il suffit de voir pouffer Charline Vanhoenacker qui boit du petit lait devant la mine des autres chroniqueurs.
Sur la forme, d'accord, Ruffin a le talent, et on en redemande.

Sur le fond, le "populisme de gauche", je ne suis pas sûr d'y adhérer - à moins qu'il s'agisse de l'anti-élitisme sociologique intelligent qui passerait par des mesures comme supprimer les classes prépa ou diminuer leurs avantages (le coup qu'avait tenté Peillon en 2014, avant d'être viré du gouvernement).

J'entends et regarde Mélenchon (proche de Ruffin) ces derniers jours : hier il oppose les noms de Rémi Fraisse et d'Adama Traoré aux députés frondeurs qui ont voté la confiance à Cazeneuve (en fait pas un soutien aveugle, car Cazeneuve a surtout défendu les acquis sociaux dans son discours face à la droite, il va faire du Jospin light et pas du Valls, ceci explique cela) ; en meeting, il soulève les foules en évoquant les gens qui "meurent à leur poste de travail" chaque année (une statistique qui, très franchement, ne veut pas dire grand chose en soi, même si la souffrance au travail est une réalité). Franchement, autant il faut une volonté politique ferme et incorruptible pour venir à bout de la finance dérégulée et des lobbies, autant un discours haineux et qui joue sur les colères comme seul moteur ne me dit rien qui vaille. L'humour de "Merci patron !" est bien plus intéressant pour déconstruire le système, que les appels voilés à la violence, même légitime. Et ce même si la violence initiale, symbolique ou physique, vient du système lui-même.
Les statistiques des accidents du travail ne veulent pas dire grand' chose ?
Merci de nous expliquer le fond de votre pensée !
D'autre part, j'ignorais que l'humour était un facteur de progrès social !
Quel dommage qu'en 1789, 1871 et 1936 votre théorie n'est pas été mise en pratique !
Perdre la tête permet de réfléchir aux bêtises faites et cela ne manque pas d'humour.

Non?
Le fait qu'ils n'aient plus la tête à leurs bêtise est un facteur de progrès social !
OK je me suis trompé, il parlait bien en meeting des morts par accident du travail. 530 en 2014 donc (source vérifiable)*.
Voici un article de blog de Mediapart de 2012 qui rappelle :
https://blogs.mediapart.fr/michael-hajdenberg/blog/060912/la-mort-sans-bruit-de-552-accidentes-du-travail
"Le nombre d’accidents du travail mortels était de 2383 en 1971; de 1359 en 1982. Leur fréquence a baissé grâce à une meilleure réglementation (française et européenne) et à la tertiarisation des métiers. Mais depuis quelques années, le chiffre est relativement stable. Est-ce pour cela qu’on n’y prête plus attention?"

Ce chiffre pour une population active occupée de 26 millions de personnes est-il déshonorant, délirant, pour la France par rapport à d'autres pays ? je ne le crois pas. Même si je vois bien qu'il est des métiers où on meurt plus, qu'il y a des inégalités entre les statuts (les intérimaires plus touchés que d'autres), je constate aussi que le nombre de morts au travail a été divisé par 2,5 depuis 1982 en France, depuis le "tournant libéral" identifié par les historiens et dénoncé par Mélenchon (qui y participa, pourtant, en son temps - mais il s'en est repenti).
Donc je conteste l'usage qu'il fait de cette donnée chiffrée en meeting pour sembler dire : "voyez, les patrons nous tuent !" et dieu sait s'il y a des choses à reprocher au patronat français et international par ailleurs...

*(NB, en l'occurrence, le plus grand nombre de décès revient au bâtiment, suivi du transport routier : métiers, on le sait, plus risqués que d'autres, même si les régimes spéciaux de retraite, soit dit en passant par esprit cédétiste, ne les concernent pas).
Ce ne sont pas les patrons en général mais le nouveau management actionnarial qui sévit depuis le début des années 80.
Près de 75% des travailleurs qui sont interrogés disent avoir vécu / vu quelqu'un d'autre le vivre / entendu quelqu'un d'autre le vivre / pense que cela existe, je parle du harcèlement au travail.
Et près de 75% des dirigeants interrogés pensent que cela n'existe pas ...
Bizarre un tel écart dans la perception des choses vous ne trouvez pas ?

http://docteurbonnebouffe.com/suicides-classement-metiers-secteurs-054/
Près de 300 à 400 suicides chaque années pour les salariés.

Et ça ce ne sont que les personnes qui sont les plus poussées à bout, combien d'autres millions de personnes sont maltraitées et vivent un calvaire au quotidien dans leur travail ?
Kawouede , ne pensez pas que si pas bonheur Melenchon arrivait au pouvoir il aurait en face de lui autre chose qu'une violence symbolique ! pensez a TSIPRAS qui a du plier face au risque d'un blocage bancaire.
Pour l'analyse et les propositions il y a le programme de la France insoumise , il est en vente libre et pas cher !
J'en connais les grandes lignes, du programme (dont le titre me gêne un peu : c'est quoi la France ?) je m'y retrouve en partie, mais sur la tactique et le discours, je crois qu'il fait fausse route.
En 2016, on ne construit pas le socialisme dans un seul pays ni maintenant ni en 1936 comme l'écrivait alors amèrement Simone Weil, et comme l'a expérimenté Léon Blum (dont le bilan est pourtant un des meilleurs de dirigeants de gauche au pouvoir). Que des gouvernements de gauche européens se coalisent pour appliquer un programme anti-crise au niveau européen, ça j'y crois plus. Y compris qu'on finisse, ainsi, par faire changer de position l'Allemagne sur la dette grecque et d'autres choses...
Ce n'est pas dutout ça qu'il propose, mais la mise en place d'un nouveau traité. Et pour obtenir le rapport de force nécessaire il n'espère pas d'éventuels gouvernements de gauche, mais simplement inviter les peuples dans les négociations, à commencer par le peuple français en organisant un référendum sur le sujet.
Les propositions pour ce nouveau traité sont de baser les relations entre pays européens sur la coopération ( et non plus la compétition libre et non faussée ). Chaque pays s'engagerait à maintenir une balance commerciale équilibrée et des mécanismes seraient mis en place dans ce sens.
Il s'agit aussi de baser les nouvelles institutions de l'UE sur des fonctionnements démocratiques, et non plus sur un système inter gouvernemental, respectant les souverainetés de chaque pays.
Et il s'agit enfin sur la monnaie d'autoriser les gouvernements à emprunter directement à leur banque centrale plutôt que d'être obligés d'emprunter sur les marchés financiers internationaux, avec la mise en place d'un nouveau pacte de stabilité, non pas basé sur les déficits mais sur l'inflation, justement pour obtenir un compromis.
Il est évident que les néolibéraux crieront au communisme et à la fin du monde, mais le truc c'est que si on arrive à convaincre les gens qu'il existe bien des alternatives et que ce que l'on propose est dans notre intérêt à tous, ils n'auront pas leurs mots à dire.
Tous les pays qui sont déficitaires ne seraient pas difficiles à convaincre, après aux autres de comprendre qu'en tuant leurs partenaires commerciaux ils n'y gagneront rien, alors qu'avec la coopération et le co-développement on y gagne tous.
Franchement, autant il faut une volonté politique ferme et incorruptible pour venir à bout de la finance dérégulée et des lobbies, autant un discours haineux et qui joue sur les colères comme seul moteur ne me dit rien qui vaille.

Pourquoi confondez vous haine et colère? Ou voyez vous de la haine dans le fait de rappeler la mort de Rémi Fraisse et d'Adama Traore ?

J'aimeriez bien que votre expression "discours haineux" soit illustrée par des exemples relevant, je sais pas moi, par exemple du discours haineux ?

Je vous trouve faux cul dans votre critique. Ruffin nul sur le fond mais bon sur la forme et "on en redemande". C'est quasiment du langage journalistique je te dis combien je te trouve cool avant de te domestiquer DS explique bien cela dans sa chronique.

Ça me rappelle justement Léa Salamé et les médias cette volonté de réduire Ruffin et son film à un truc rafraichissant, un histrion sympathique mais un peu excessif.

Faudra s'y faire François Ruffin ne sera pas le Daniel Cohn Bendit que beaucoup voudrait qu'il soit.
OK, merci d'avoir argumenté, je vous réponds.

Mélenchon qui met en avant les morts c'est une incitation indirecte à la guerre civile : oui, il y a une dimension haineuse dans ce discours. On pourrait dire : "le droit du travail n'est pas respecté, il y a des gens qui souffrent" sans prendre le nombre de morts à leur poste de travail qui ne mesure en rien la pénibilité ou les entorses au droit, à mon avis - même si c'est une statistique funeste, d'un point de vue sociétal plutôt, sur la façon dont le travail met en danger. Le titre du livre "Qu'ils s'en aillent tous !", "Le hareng de Bismarck" contre Merkel : là oui, on a franchi la frontière colère-haine, voire dans le second cas nationalisme bon teint. Je passe sur les éloges de Lénine que j'ai lus parfois sur le site du PG parce que ce n'est pas le fait de Mélenchon, mais l'idée, au fond, est "du passé faisons table rase" au pied de la lettre. Ce n'est pas ainsi qu'on construit un mouvement social puissant y compris contre les intérêts économiques.

Quant à Ruffin, j'espère me tromper, mais je constate qu'en 2012, quand Mélenchon a voulu jouer la carte "populisme de gauche" face à Marine Le Pen aux législatives à Hénin-Beaumont (ce qui était fort courageux, je le reconnais), il a perdu au 1er tour face au candidat PS local, Kemel, un prof de fac donc "élite" mais proche de ses électeurs. Et c'est le candidat PS qui a gagné, de peu, mais gagné quand même, au second tour. On verra, bien sûr, ce qu'il en est aux législatives de 2017 mais je ne suis pas certain, moi, que la stratégie des Ruffin et Mélenchon (qui consiste aussi à balayer le PS en bloc, comme si ce dernier était monolithique, ce qui n'est pas le cas) sera si payante que cela dans des élections au scrutin uninominal à 2 tours.
Ruffin est devenu une vipére médiatique .
La chance supplémentaire de Ruffin, c'est que Cohen était malade. Il crachotait et avait une voix éteinte.

En général, quand quelqu'un de gauche arrive à se dépêtrer du dispositif, la grosse voix de Cohen remet le volatile impétueux à sa place, mais là, l'aigle de la matinale devait être en train de tousser hors micro.

Ruffin a été bon. Il a appris de ses erreurs antérieures.
Un vrai délice de l'entendre.
Bravo Mr Ruffin de ne pas jouer LEUR jeux a ces fachos.
Franchement, y'a que moi qui ai halluciné quand Salamé a martelé que le FN est pour l'augmentation du SMIC? Pas de doute, on sait pour qui elle roule.

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