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Roosevelt, solution pour la crise ? Un film en préparation pose la question

Pour résoudre la crise économique, pourquoi ne pas s'inspirer de... Franklin Roosevelt, le président américain qui imposa le New Deal et la taxation des riches dans les années 30 ? C'est la question que pose la jeune réalisatrice Hélène Desplanques, dans un film qu'elle appelle les futurs téléspectateurs à cofinancer.

Derniers commentaires

Franchement là c'est fort de nous mettre Rocard en tant que égalitaire et sauveur des restes de la France lui qui a tant oeuvrer pour l'enfoncer dans les années Mitterrand ..Pour rappel Mr Rocard a participé à l'élaboration de L'UE et du changement radical de notre pays en tant que souverain et planté les clous dans le cercueil de notre défunte République, il a fait le Livre Blanc des retraites dont c'est inspiré Sieur Sarkozy et les autres bien avant pour allonger les retraites et mettre à bas les régimes spéciaux donc on reprends les mêmes et on recommence ? J'y crois pas comment laisser notre pauvre destinée déjà bien hypothéquée par des gens qui ont bien mangé pendant 40 ans dans la gamelle du Libéralisme et l'ultra-libéralisme en mettant notre pays à genou sous le poids d'une dette indigne ?

Livre Blanc des retraites de Mr Rocard repris par Sarkozy

Même pas en rêve là messieurs les faux camarades libéraux- pseudo socialo. Vu le krach vous tenter de reprendre la main car la peur au ventre vous avez trop peur que tout s'effrondre d'ou l'idée "d'un Roosevelt le Sauveur" (mort et qui n'a rien demandé !) par des gens qui eux vivent très bien comme cela et ne veulent surtout pas perdre leurs sièges. Ne voyez vous rien venir ?
Pourquoi vouloir s'inspirer de Roosevelt, quand on avait chez soi à la même époque le Front populaire puis le Conseil national de la résistance ?
Des expériences limitées certes, mais plus radicales que le New Deal, qui fut en réalité un renforcement décisif du capitalisme corporatif étasunien (par l'institutionnalisation et la bureaucratisation des relations entre gouvernement, corporations et syndicats industriels). Processus qui allait directement contre des actions politiques et autonomes du mouvement ouvrier... (Ainsi en 1947, une loi limitait l'action syndicale à la négociation collective...).

En comparaison, programme du CNR :

"assurer :

l’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;

la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;

la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères ;

la liberté d’association, de réunion et de manifestation ;

l’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;

le respect de la personne humaine ;

l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ; "


"l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;

une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des Etats fascistes ;

l’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’Etat après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;

le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;

le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales ;

le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie. "

Etc, etc.

Et pour le débat de "la reprise : New Deal ou Seconde guerre mondiale", quelques éléments : il y eut une récession en 1937-1938, et c'est bien le keynésianisme militaire des Etats-Unis qui diminua massivement le chômage (de 17% en 1939 à 1% et quelques en 1944).
Certains historient soutiennent que ce n'est pas le new deal mais la seconde guerre mondiale qui a mis fin à la crise. D'autres bonnes idées ?
Bien entendu, la piste "Roosevelt" est intéressante... une reformulation de sa "ligne", un "New New Deal" serait à envisager. Un bémol cependant. De 29 à 33, les USA ont connu un président, le Sieur Hoover, qui appliqua une politique républicaine, c'est à dire bien ancrée dans le dogme de la droite d'alors. Sans succès... cet insuccès amena vraisemblablement à l'alternance et Roosevelt a pris les manettes. Mais, il est assez audacieux d'affirmer que les deux New Deal ont réellement eu l'effet qu'on tend aujourd'hui à leur prêter. Certes, les Etats-Unis s'en sont sortis renforcés, mais cette période de sortie de crise inclut l'économie de guerre des années 40... et il semblerait bien qu'il ait fallu attendre justement cet "effort de guerre", cette relance de l'industrie de l'armement pour que la politique des 6 ou 7 années précédente porte ses fruit. Le New Deal des premières années n'a pas fait sentir de réel redressement notable du pays. En revanche, a-t-il préparé un vrai redressement qui s'est amplifié au moment même ou l'industrie de guerre est venue s'y ajouter ? Peut-être... sans doute... difficile de le savoir vraiment. L'histoire fut celle-ci et pas une autre... comment isoler ces deux époques (33/39 et 40/45) l'une de l'autre alors qu'elles se suivent, qu'elle s'intriquent ? A quelle échéance une série de mesures drastiques font-elles réellement sentir leurs effets réels dans un pays énorme enlisé dans une crise dure et ancrée de longue date ?

Lorsque la vigie du Titanic à donné l'alerte, le capitaine a immédiatement barré "à gauche toute"... comme le fit Roosevelt. Mais quand le bateau est énorme, lourd, le temps d'inertie pour que le virage s'amorce est très très long. Et on peut percuter l'iceberg malgré tout. Sauf quand une entrée en guerre vient imposer un virage encore plus marqué... alors là, oui, on tourne plus vite... Merci Pearl Harbour en quelques sortes...
Il est temps de réhabiliter la pensée d'Antoine Pinay, et je suis convaincu que la seule évocation de ce nom suffira à soulever l'enthousiasme de la jeunesse de ce pays.
le lien pour procéder à l'achat est inactif
Il me semble que le new deal n'a pas résolu la crise, mais plutôt la guerre qui a fait table rase : économie de guerre, baisse de la population, tout à reconstruire ensuite avec moins de monde.

Donc mauvaise idée à mon sens. D'autant que notre crise résulté déjà d'un trop d'investissement préalable sans forcément l'équivalent en terme concret. Ou en tout cas une mauvaise circulation des richesses.
Pourquoi pas s'inspirer d'Henri IV . Avec la" poule au pot." .c'est la poule qui fit le zoeuf.
c'est vrai ça ! pourquoi les socio démocrates seraient pas Keynesiens au lieu d'être monétaristes?
semaine après semaine je vois apparaitre des choses que j'ai mises sur une page web il y a déjà 2 ans. Mais on dirait que ce qui compte c'est "qui parle" et non "ce qu'il dit". Décadence intellectuelle....
la dette publique pour les nuls : http://pythacli.chez-alice.fr/dette.htm
J'avais écrit mon précédent message sans regarder l'extrait du documentaire qui allait avec l'article. Or, qui voit-on avec Curtis Roosevelt (petit fils du président) ? Pierre Larrouturou et Stéphane Hessel, à savoir les deux principales figures de "Roosevelt 2012", qui est cité. Ce qui rend d'autant plus étonnant le fait que le collectif ou ses personnalités ne soient pas cités dans l'article, qui laisse croire que celui qui s'intéresse le plus au New Deal au PS s'appelle Montebourg (ce qui est complètement faux).
Article en effet assez incomplet en ce qui concerne la reprise de l'exemple de Roosevelt dans la mouvance de gauche ou plus particulièrement le Parti Socialiste. En effet, c'est une lacune de ne pas nommer ceux qui, dans cette mouvance, se réclament le plus de lui, en effet, le Collectif "Roosevelt 2012" (http://www.roosevelt2012.fr/), que ne semble pas bien connaître "AirOne", puisqu'il a pour figures principales non "Fourest/Venner, Montebourg" (même s'ils peuvent avoir signé le manifeste, comme Ayraut, d'ailleurs), mais Stéphane Hessel, l'économiste (qui avait vu venir la crise) Pierre Larrouturou, le philosophe (de la "Politique de civilisation") Edgar Morin, la co-fondatrice d'Attac Susan George, l'urgentiste (qui s'est fait connaître lors de la canicule) Patrick Peloux, la philosophe Cyntia Fleury, le président de la "Fondation Danièle Mitterrand", des associations de précaires, de chômeurs..., un people (Bruno Gascio) et des simples militants, comme moi.

Ce collectif a une branche dans le PS, nommé le Grand Projet Socialiste (GPS), dont je fais aussi partie, et qui reprend les idées de "Roosevelt 2012" pour les diffuser au sein du parti socialiste, et c'est cette branche qui, jointe à une autre contribution (la "Contribution Citoyenne"), forme la Motion 4 "Oser. Plus loin, plus vite" (http://www.plusloinplusvite.fr/) pour le Congrès de Toulouse, dont le premier signataire n'est autre que Stéphane Hessel.

C'est donc dommage de n'avoir même pas cité dans cet article "Roosevelt 2012" ou la "Motion 4", alors qu'en ce moment même, dans les sections du Parti Socialiste, ses militants citent régulièrement l'exemple de Roosevelt pour faire face à la crise actuelle.
On arrive à un paradoxe total ou la population est plus lucide que le pouvoir représentatif et ce sont les électeurs qui ont les solutions à la crise.
Tandis que les politiciens continuent leur manège stérile.

Je ne sais pas quel président pourrait les appliquer à part Mélanchon mais peut de chance qu'il passe un jour. 48% pour Sarkozy en 2012 après le mandat que l'on sait.

Comme le rappelle Albert Yves, outre le New deal c'est aussi la seconde guerre mondiale qui a sorti les états unis de la crise.
Ils sont devenus du jour au lendemain les banquiers du monde ( alors en ruine) en découle la révolution verte et tant d'autres décisions qui marquent encore notre époque.

Reste que les intentions de Roosvelt vont dans la bonne direction et je m'étonne que Dan n'ai pas cité le collectif Roosvelt2012 qui regroupe un paquet de gens dont certains experts comme Bruno Gatio, ok je plaisante , non plutôt Pierre Larrouturou Edgar Morin, Hessel bref des gens qui ont une vision.

Dans le monde politique actuel, tout comme finalement dans le monde journalistique on trouve une poignée de personnes désireuses de changer le système, les autres étant la pour maintenir le Titanic vers l'iceberg tout en buvant du thé dans les beaux salons.

L'iceberg s'apelle austérité(soldes des biens public justifiée par une dette artificielle) - choc des civilisation extrémistes islamiques mis au pouvoir par ceux qui achètent le PSG) -et pdt qu'on y est envahissons l'Iran.
Avec des directions comme celles la on est sur de couler!

Mais il suffit de voir les budget militaires US pour comprendre.

Passer de 230 en 2001 à 700 MILLIARDS de dollars annuel c'est malheureusement une économie de guerre.
Au total c'est 60% du budget US est donné au militaire et sécurité !

Imaginez le budget français avec les deux tiers pour l'armée !
Cela démontrerait un état tout entier tourné vers la conquête de ressources et terres étrangères

Bref le complexe militaro industriel qu' Eisenhower avait violemment désigné comme la gangrène des USA a gagné est à depuis 2001 détourné des sommes publiques pharamineuses Vers la guerre.

Bref on aurait effectivement bien besoin d'un Roosvelt et Eisenhower pour éviter les petits et grands naufrages.
Mais rassurez vous les petites et grandes catastrophes profitent toujours à quelques uns, comme l'expliquait très bien Naomi Klein dans sa " stratégie du choc"

Allez croissant du dimanche pour fêter ça sur le pont :)
Petit bémol: Le new deal n'a fait que stabiliser la crise. C'est la militarisation de l'économie qui y a mis fin. On est sorti de la grande dépression par la guerre, et les soi-disant "trente glorieuses" ne sont que la période d'irrigation de l'économie par les innovations dues aux programmes militaires de recherche. C'est par le "complexe militaro-industriel" que l'état US a régulé -et régule encore- l'économie. cf, par exemple, halyburton.
Merci pour cet article, Dan.
Spiss de gauchiss
On s'en cogne de Roosevelt ! Ce sont les idées des Chavez, des Correa et autres qu'il faut aller chercher.
Mais pour ça, il faudrait être de gauche, et avoir l'honnêteté de reconnaître qu'une autre politique, réellement socialiste, est possible puisqu'elle se fait quotidiennement en Amérique du Sud.
Un p'tit coup de Roosevelt et ce serait reparti pour un tour ?
La (mauvaise) blague !

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