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Rojava, rester ou partir? Le dilemme des reporters

De nombreux journalistes français, entrés au Kurdistan syrien ces derniers jours pour couvrir l'offensive turque, ont quitté précipitamment le territoire autonome lundi matin. Plus que les frappes turques, c'est l'arrivée de l'armée syrienne qu'ils craignent tous. Arrêt sur images a interrogé deux d'entre eux, ainsi qu'un des rares à avoir fait le choix de rester.

Commentaires préférés des abonnés

Je suis perplexe devant certains commentaires péremptoires qui mettent en doute la dangerosité de la situation, voire taxent de trouillardise les journalistes qui s'en vont. 


Même Raphaël Lebrujah, qui semble très bien connaître le contexte (ses (...)

Franchement,


Les gentils américains qui abandonnent les gentils kurdes, c'était déjà difficile pour nos braves commentateurs, mais à la limite on pouvait toujours mettre ça sur le compte du méchant Donald Trump. Quant au fait que les gentils(...)

Effarant. Les journalistes n'ont aucune craintes des pires djihadistes que va lâcher Erdogan , comme ceux d'Afrin , qui massacrent, qui violent, qui pillent....Mais l'armée régulière syrienne, complètement étrangère à ce genre de salopards, ils fuien(...)

Derniers commentaires

Tweet de Baker Alkurdo, activiste kurde vivant en France :

TwitterFrance a suspendu notre compte @RojavaFrance. Dénoncer la nettoyage ethnique en #Syrie du Nord et les crimes de guerre de la #Turquie ne doit pas être conforme à ses standards ? Vous pouvez nous suivre sur ce compte de secours : @RepRojavaFR. Merci pour la diffusion.


La liberté d'expression selon l'oiseau bleu.

L'offensive turque au Rojava a été baptisée "Source de Paix".

Erdogan n'a sans doute jamais lu George Orwell, mais il maîtrise parfaitement la novlangue.

Il vaut mieux qu'ils partent. On ne couvre pas les sujets de honte nationale.

Le livre de Raphaël Lebrujah, Comprendre le Rojava dans la guerre civile syrienne, sort dans quelques jours.


Chers amis de la presse, Raphael Lebrujah est l’un des rares observateurs au Rojava en ce moment. Témoin du pire, il connaît parfaitement la région, ses enjeux, et il a besoin de piges pour tenir et nous informer. N’hésitez pas à le contacter et à le faire travailler (Caroline Fourest).

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je suis perplexe devant certains commentaires péremptoires qui mettent en doute la dangerosité de la situation, voire taxent de trouillardise les journalistes qui s'en vont. 


Même Raphaël Lebrujah, qui semble très bien connaître le contexte (ses articles sur Médiapart en témoignent), et qui a pourtant décidé de rester (quoique pas trop loin de la frontière, au cas où...), ne semble pas particulièrement optimiste. 


Qui sommes-nous, à l'abri de notre clavier, pour décider qu'ils ont tort ou raison soit de se mettre à l'abri, soit de s'exposer par conviction?

Et dans ce cas, allons nous vers un massacre à huis-clos, comme l'ont été la plupart des offensives du régime durant la guerre civile syrienne ? 


Je vous signal que le """"régime"""" n'est pas un train de mener une "offensive" mais qu'une alliance a été signée avec les kurdes pour les protéger des turques et se battent ensembles contre eux.


Donc je vois vraiment pas pourquoi l'armée syrienne qui N'ATTAQUE PAS LES KURDES ET VIENT DE CONCLURE UNE ALLIANCE AVEC EUX commettrait un """"massacre"""" de kurdes.


C'est pas interdit de réfléchir quand on écrit un article


Franchement,


Les gentils américains qui abandonnent les gentils kurdes, c'était déjà difficile pour nos braves commentateurs, mais à la limite on pouvait toujours mettre ça sur le compte du méchant Donald Trump. Quant au fait que les gentils kurdes étaient attaqués par la gentille armée syrienne libre soutenue par les méchants turques, il suffisait de pas en parler.


Mais alors maintenant si le méchants gouvernement syrien et les méchants russes aident les gentils kurdes contre la gentille armée syrienne libre et les méchants turques, ça devient vraiment impossible à suivre pour les journalistes. 


D'habitude c'est facile, il y'a nous, et il y'a le méchant dictateur ou les méchants terroristes, ça va très bien pour les cerveaux binaires des journalistes du Monde. Là c'est trop compliqué pour le peindre en noir et blanc et c'est tout ce qu'ils savent faire alors autant partir tout de suite.

On as quand même beaucoup de peine à prendre ce récit au sérieux. Combien de journalistes sont mort du fait des rebelles Syriens, et combien sont mort du fait de l'armée d'Assad ? C'est déjà ridicule. De plus, comment penser que un journaliste occidental arrêté par l'armée d'Assad puisse passer 25 ans en taule plutôt qu'il soit renvoyé chez lui indemne sous 15 aine après l'intense campagne médiatique qui ne manquera pas de démarrer aussi sec.  Tout cela n'est pas sérieux, et procède d'un emballement collectif et d'un manque de discernement. Les journalistes de propagandes sur le conflit à la sauce Bellingcat on racontés tellement  de conneries sur le sujet qu'ils ont fini par croire eux-même à ce que eux et leurs collègues racontaient.

Effarant. Les journalistes n'ont aucune craintes des pires djihadistes que va lâcher Erdogan , comme ceux d'Afrin , qui massacrent, qui violent, qui pillent....Mais l'armée régulière syrienne, complètement étrangère à ce genre de salopards, ils fuient ? Sérieusement ? C'est une blague ou bien ? 

C'est sur que si la presse se barre, c'est la porte ouverte aux exactions turques et syriennes. Comment faisaient les correspondants de guerre jusqu'à présent ? Gerda Taro, Anne Nivat, Margaret Bourke-White, Patrick Chauvel

, Ernest Hemingway, Joseph Kessel, ...


Correspondant de guerre - France Culture


Qu'est ce qu'un reporter de guerre ? - Destination Reportage

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