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Commentaires

Rocard, les medias et Le Point

Rocard se méfiait des medias, rapportent les medias en boucle

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Un fauxcialiste en moins, bon débarras !
Certains s'étonnent que M Rocard ait choisi Le Point pour délivrer son ultime message.
Malheureusement, je crains qu'il n'ait rien choisi du tout.
Depuis 20 ans Rocard est un simple vecteur pour les néolibéraux quand ils ont besoin de renforcer leur idéologie ou de contrer le camp adverse.
J'imagine donc que c'est Le Point qui a proposé à cet homme malade et proche de sa fin, une ultime tribune.
Comme cet article apparemment ne peut être lu que par les abonnés, on ne peut juger de son impact médiatique que par les reprises faites par les autres grands médias.
Et ne me sont parvenus de cette façon que trois "appréciations rocardiennes" sur le personnel politique actuel et sur la gauche.
A savoir: La gauche française est la plus rétrograde du monde; Hollande ne réforme pas assez et est trop influencé par l'opinion; Alain Juppé est un vrai homme d'Etat, de plus très compétent.
Le Point étant la propriété de François Pinault, le moins sarkozyste de tous les oligarques français. Sa fidélité à Chirac étant bien connue et Juppé ayant été qualifié de "meilleur d'entre nous" par ce même Chirac, il me semble que la boucle est bouclée et que l'article du Point a atteint ses deux objectifs de départ: Un nouveau coup contre la Gauche qui se revendique du socialisme et un petit coup de pouce à Alain Juppé.
S'cusez d'utiliser ce moyen pour poser une question qui n'a rien à voir avec le sujet, mais j'ai beau chercher, je ne trouve pas comment contacter simplement @si...
Alors donc, voilà, quid de Didier Porte? reviendra, reviendra pas?
Merci, et encore pardon de l'intrusion dans le forum...
Rocard, Wiesel, Cimino, Kiarostami...
Roqui?
Déjà oublié!
Dans l'émission exhumée par @SI, on voit au chapitre VII l façon dont Rocard assassine au fiel Élisabeth Lévy pour avoir osé l'interrompre comme si ses diversions méandreuses n'avaient d'autres buts que ceux de ne pas répondre à la question posée et donner une soi-disant preuve d'une réflexion en gestation.

Et ce matin sur France Inter il y avait la chronique de Marcelo Wesfreid qui rappelait ce qui m'avait choquer dans l'interview d'@SI ("Avec un peu de dédain. Il a souvent dit que les journaux, que le robinet d'actualité, les polémiques, ça empêchait les hommes politiques à se projeter dans le long terme."). Ce qui fait que d'un côté il applaudissait la manière dont Blair utilisa les médias en les abreuvant d'objets de polémiques et excusa Sarkozy d'avoir copié Blair, et de l'autre il reprochait aux médias de les utiliser.
Un peu comme un Tartuffe qui plonge sa main dans le décolleté d'une dame en reprochant à la couturière de l'avoir fait si ample.

Dans cette même chronique Marcelo Wesfreid écrit "Il détestait les manœuvres d'appareil, le cynisme des ambitieux. Et ça lui a sans doute coûté l'Elysée." ce que prouve quelques minutes avant ou après cette chronique, le témoignage d'un habitant de Conflans-Sainte-Honorine rappelant comment ce politicien y avait été parachuté pour faire carrière.
Curieux qu'un homme qui paraissait aussi lucide sur son milieu le soit aussi peu sur celui de la presse !
Et quand je vois quel tournant sa carrière politique a pris, je pense avoir une réponse sur son choix du Point pour y donner une ultime interviou : s'il avait été journaliste, il y aurait sans doute travaillé !
Rien que " Le Point".
Poing dans sa gueule, au Point.
Sans doute ne fut-il pas autant politicien que le tonton qui dut le supporter et lui doit-on quelques bonnes mesures dont on se souvient (Nouvelle Calédonie, RSA). Mais, quant à l'essentiel, la nocivité de son impenser se manifeste on ne peut plus crûment désormais sous la figure de ses héritiers: Valls et Macron. "Vous les reconnaîtrez à leur fruits": la parole de l'Évangile a portée politique.

*Ce n'est pas sans raison que je mets à l'infinitif le verbe impenser et ne le laisse pas au participe passé. À la différence en effet d'avec l'impensé, qui signifie ressource de pensée, l'impenser veut dire au contraire le violent refus de s'y ordonner: refus violent et pas toujours aussi inconscient qu'il paraîtrait. Rocard en donne l'exemple - combien médiatiquement repris depuis quelques décennies - en donnant à confondre l'inspiration marxienne avec ce qu'il appelle "marxisme", nous détournant ainsi - comme un banal spin doctor ou un "nouveau philosophe" le ferait - de la tâche à poursuivre que nous a léguée le mouvement ouvrier.
Rocard : un beau père qui a fait de vilains enfants : les « rocardiens ». Valls, Bauer, Fouks, Huchon, Blanc etc.

Petite incidente : Mitt' le Fourbe le haïssait non parce qu'il aurait été moins de gauche que lui (de gauche, Mitt', quelle rigolade) mais parce qu'il était honnête. Rigueur protestante contre jésuitisme appris chez les Frères, ça pouvait pas coller. Il en fit son premier ministre contraint et forcé, persuadé qu'on allait voir « le jour au travers » en moins de 18 mois. Hélas, Rocard tint 48 mois et le monarque, excédé par sa personne et sa réussite, le chassa pour y mettre un dame qui ne restera connue que pour deux choses : ses bourdes, et le traitement indigne que lui réservèrent médias et adversaire politiques. Cresson ne tint que 11 mois.

Quand Rocard mena un liste socialiste aux Européennes, Mitt' favorisa en loucedé Tapie, le grand honnête homme qu'on sait, le chantre de l'entourloupe (« Nanard la combine ») qu'on sait et qui a inspiré tant de racailles, aussi bien celles des banlieues que celles des beaux quartiers, dis Balka pourquoi tu tousses. DCB racontait comment, à la buvette de Strasbourg,, tout ce que le P« s » compte d'opportuniste, vibrionnait autour de l'affairiste en laissant MR boire seul.

misentrop2.canalblog.com/
"sur l'Algérie, il n'avait pas eu l'occasion de se salir les mains".
Ce procès d'intention est indigne.
Sa "Note sur les centres de regroupement" date de 1959 (il était stagiare ENA) est reproduite dans Rapport sur le centres de regroupement et autres textes sur la guerre d'Algérie.
Bonjour
Confier son testament idéologique au Point, la vieillesse est parfois triste.
Où l'on voit que les guillements de citation sur la couverture du Point sont un mensonge...
Merci à a@i et DS de continuer à décrypter les médias !
Je ne décèle pas de véritable contradiction entre ce que dit Rocard sur le temps libre, et le travail dominical.
Le devoir d'une gauche digne de ce nom est d'offrir aux citoyens d'avantage de temps libre.
Mais la gauche au pouvoir, qui a bradé ses valeurs, se heurte aux exigences du sacro-saint "marché". A des directives qu'elle ne remet pas en question.
Il ne s'agit pas là de l'approbation d'une politique, mais d'un constat d'impuissance.

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