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Commentaires

Richard, Jouyet, Amara : éternité des girouettes

Fatalitas ! Le corps électoral de la primaire socialiste vient de se réduire d'un membre:

Derniers commentaires

Avez-vous remarqué que le Talleyrand sur l'image a 6 têtes ?

Comme le PS lors de sa primaire !

Chaque tête s'adressant à un électorat différent, en lui disant une chose différente, parfois contradictoire des autres.

Allez, jouons a un petit jeu : reliez chaque personnage a la phrase qu'il prononce.

Personnages :

a. Hollande
b. Aubry
c. Royal
d. Montebourg
e. Valls
f. Baylet

Phrases :

1. Vivent le social et les sans papiers
2. Vivent les bons compte publics et la raisonnabilité
3. Vive la démondialisation et la mise sous tutelle de la finance
4. Vive le cannabis et l'Europe
5. Vive la police, l'autorité et la competitivité
6. Vive moi et ma posture de madonne intransigeante
Et Yvan Levaï qui vient quémander l'Elysée sous couvert d'ingérance dans le droit américain pour DSK ? C'est quoi d'autre que ce que vous dénoncez : une caste qui s'arrange d'abord entre amis avant de respecter ses propres valeurs quelles soient de droite ou de gauche...
Si l'alternance politique se fait en 2012, les nouveaux dirigeants auront tout intérêt à ne pas recycler les vieilles momies pâles et tavelés qui bougent encore dans les médias et ailleurs. L'image qu'ils donneraient serait désastreuse pour ne pas dire macabre et le désespoir encore plus profond chez une grande partie de ses électeurs.
Pour résumer, il y a un vieux mot français, un mot obsolète : déshonneur...
A propos de l'évêque d'Autun, la merde est dans le bas de soie de droite (à gauche sur l'image). Faudrait voir aussi les Glucks père et fils attendant fébrilement leur patron en visite chez les Georges de Georgie (et désormais qualifié de "géant du Caucase", une race de chauds lapins) pour lui expliquer qu'ils regrettent amèrement le discours enflammé du Paris-Bercy de 2007. En v'là encore des qui vont revenir à la soupe en compagnie de toute l'équipe (enfin presque) du "Meilleur des Mondes" qui a raté la marche lors de la vaie-fausse promo de DSK... Hi hi hi
Je suis emprunté face à cette notion de "girouette"... D'un côté, je suis d'accord de se moquer de certains (qui ont très durement critiqué Sarkozy, par exemple, avant de rejoindre ses équipes, là on est dans l'opportunisme chanté par Dutronc effectivement), et d'un autre, je fais partie de gens qui en ont vraiment marre du droite/gauche, de l'obligation de se prononcer A VIE sur un côté... Les différences sont faibles (ils sont tous d'accord pour l'économie de marché, régulée par un état relativement fort), et parfois j'entends un type ou une nana parler d'un problème et je me dis "tiens, c'est intelligent", et c'est après seulement que je constate que cette personne est de droite, ou de gauche, ça dépend. Et qu'évidemment, sauf exception, cette personne sera de droite, ou de gauche, pour toute sa vie. Que tout sera jugé à l'aune de ce choix, que cette personne devra critiquer les idées de l'autre bord (sous peine d'être sanctionnée par son camp), et être solidaire des gens de son bord, même si ce sont des parfaits crétins. Ca participe à la montée des extrêmes qui ne supportent plus ce spectacle triste, et moi qui suis le plus modéré des êtres, je peux comprendre parfois que les électeurs aient envie de "foutre la merde".

Le papier de Daniel me fait donc réagir, car il contribue à cette pensée générale que droite et gauche sont très différents, que ces étiquettes sont cruciales, qu'elles vous suivent à vie... alors que ces gens-là choisissent leur parti en jouant à pile ou face à la cantine de l'ENA... (bon là je caricature un peu, certes. ;)), sachant que sur l'ensemble des options politiques ils sont assez d'accord. Idem ailleurs... Zapatero n'est pas hyper différent de Markel, Cameron n'est pas l'opposé de Blair, etc.
Comme il était écrit dans Mediapart, les rats quittent le navire : c'est le signe que le navire sarkozyste coule.
Aidons-le. Maintenant que le nauffrage est annoncé, plus ça ira vite, plus ce sera indolore et vite passé pour le pauvre papa de la nation.

Allons voter massivement aux primaires et si, on est trop de gauche pour avoir envie d'y aller, il y a la solution Montebourg.
Si on laissait les morts ensevelir leurs morts? La vraie vie est ailleurs.

Oui, je me répète (3ème fois) et je ne le ferai plus. Je m'explique: toutes ces petites magouilles sont sans aucun intérêt, ce n'est pas pour ça que je me suis abonnée à @si, je suis depuis quelques temps très fréquemment déçue par les sujets que vous choisissez, effet délétère habituel des périodes pré-électorales.

Bien des choses sont en train de se construire ailleurs, c'est cette pépinière de résistances mais aussi de nouveautés et de projets qui m'intéresse, pas ces décharges d'ordures dont on ne sait que faire mais qu'il faudra bien déblayer un jour.
Aucun doute sur la sensibilité de gauche de Stéphane Richard.
Il est tout de même celui qui, succédant à Didier Lombard, le fameux tendanceur de la mode du suicide, à la tête de France-Télécom, a déclaré vouloir "remettre de l'humain au coeur de l'entreprise". Et qui dit humanisme dit ?... gauche ! Bonne réponse.
J'ignore comment sa volonté s'est traduite dans les faits, mais ce dont je peux témoigner, c'est que lorsqu'il m'arrive de téléphoner chez Orange pour un problème de connexion, l'humain que j'ai au bout du fil me semble au coeur d'un centre d'appels qu'à l'oreille, je situerais plus près de Tunis que de Pantin ou de Puteaux.
Mais bon, je ne doute pas que ces employés, comme ceux des agences, aient moins de pression, subissent moins de stress, aient même vu leurs primes et leurs salaires très fortement revalorisés depuis l'arrivée de Stéphane. Puisqu'il est de gauche.
Bonjour
Votre texte Daniel décrit bien l'état de décrépitude idéologique des socialistes !!
Ils ne sont pas vraiment différents sur ce point de ceux qui nous gouvernent. La preuve, comme vous le dites, ils ne savent plus ou ils sont, a l'UMP ou au PS.
Pour ma part, mon choix est fait: je ne voterai plus PS car je suis de gauche.
À lire les programmes de la gauche et de l’extrême gauche françaises, on en retire, au contraire, l’impression curieuse qu’une société socialiste (quand d’aventure le mot est encore employé) ce n’est fondamentalement rien d’autre que la continuation paisible du mode de vie actuel, tempéré, d’un côté, par une répartition plus équitable des « fruits de la croissance » et, de l’autre, par un combat incessant contre toutes les formes de discriminations et d’exclusions – que celles-ci, d’ailleurs, soient réelles ou fantasmées. Avec, naturellement, en prime, juste ce qu’il faut de « démocratie participative » pour permettre aux individus (on ne dit plus au « peuple ») de se donner plus facilement des maîtres de gauche.

(...) les partis de gauche semblent avoir définitivement intégré l’idée que la solution de tous les problèmes politiques actuels dépendait en dernière instance du progrès technologique et de notre capacité économique à produire n’importe quoi pourvu que ce n’importe quoi trouve des acheteurs et crée des emplois. Cette nouvelle façon d’envisager les choses implique naturellement que l’on mette définitivement de côté toute réflexion morale et philosophique sur le sens et la valeur de nos manières de vivre – en dehors de quelques banalités consensuelles sur l’écologie et la nécessité de « protéger la planète ».

Mais on ne voit pas au nom de quoi les partisans de gauche de la croissance (même rebaptisée « développement durable ») pourraient désormais se comporter autrement. Quand, par exemple, dans le but de protéger nos investissements capitalistes en Chine, Mitterrand refuse de recevoir officiellement le dalaï-lama, ou quand Yahoo, pour des raisons similaires, va jusqu’à remettre à la police politique chinoise une liste d’internautes dissidents, il est tout à fait possible qu’un « socialiste libéral » (bel oxymore !) éprouve encore, en tant qu’individu privé, un certain malaise moral. Mais au fond de lui-même, il a déjà admis, comme le premier Attali venu, que la dure loi de l’économie globale est nécessairement business is business ; et que, par conséquent, ces entorses à la décence la plus élémentaire constituent le prix à payer pour gagner les quelques points de croissance supplémentaires dont il attend le salut et la rédemption du genre humain. Les évolutions politiques des trente dernières années sont donc tout sauf illogiques. En renonçant une fois pour toutes à critiquer la culture capitaliste contemporaine, culture qu’elle assimile d’ailleurs spontanément à l’évolution inéluctable des mœurs, la nouvelle gauche devait tôt ou tard se résoudre à accepter l’idée libérale selon laquelle la croissance économique est un phénomène naturel et philosophiquement neutre, la politique ne commençant, dans le meilleur des cas, qu’avec le problème du « pouvoir d’achat » et de la répartition des « fruits » de cette croissance.


Bon, c'est signé Michéa.
Il vient de sortir un livre, Le complexe d'Orphée : La Gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès, chez Climats ...
On l'invite quand ?
L'envie est telle qu'on en finisse avec le sarkozistan que j'envisage d'aller voter aux primans aires . Mais l'idée d'aller mettre mon bulletin dans l'urne en compagnie de ceux que vous nommez, en oubliant certains comme Hirsch..., me révulse, me donne la nausée.
J'ai suivi une série passionnante de Ruffin dans "Là bas si j'y suis" sur la BCE et j'enrage de ne pas avoir entendu un journaliste poser de questions aux candidats socialistes quant à la responsabilité de leur parti sur la crise que nous traversons. Sans grande illusion, je déposerai mon bulletin pour Montebourg et j'espère que nous serons nombreux à en faire autant.
Talleyrand était, selon Napoléon, de la merde dans un bas de soie.

C'est gens n'ont même pas de bas.

Ce revirement en dit long sur les revireurs.

Mais aussi sur ceux qu'ils se sont remis à lécher, qui pour l'instant n'ont pas manifesté la moindre contrariété, n'ont pas dit le moindre "de qui vous foutez-vous, là".

PS "la gauche réformiste est ma famille de pensée"

Richard donne une nouvelle version de "avoir le coeur à gauche et le portefeuille à droite" : lui pense à gauche et agit à droite.

(Notons également qu'à ce jour et à ma connaissance, aucun journaliste n'a directement interroger tel ou telle candidat sur ces gens qui changent de cheval au milieu du gué)
Bonne idée,Daniel.On pourrait y ajouter un hymne,pourquoi pas ? En ce cas,je pensais à l'opportuniste de Dutronc à la gloire de ceux qui retournent leur veste toujours du bon côté...

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