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Qui veut gagner des tongs à marguerite ? Quatrième manche

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Quant au détail du bas, il figure sur un tableau qui pourrait avoir été exposé au Musée Jacquemart- André en 201*.
Exposition Beauté animale au Grand Palais en 2012: on pouvait y admirer le tableau de P***** F****, dit P***** L*****.
Magnifique expo.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_peintures_repr%C3%A9sentant_des_chevaux#/media/File:G%C3%A9ricault-cheval-gris-Mus%C3%A9eRouen.jpg

http://fr.muzeo.com/reproduction-oeuvre/tete-de-cheval-blanc/gericault-theodore
A juletjim:
Vous auriez dû nous le dire. J'aurais ainsi pu vous détromper en vous disant qu'il s'agissait de Thomas Bernhard et non de Curd Jurgens.
Je ne reconnais pas vraiment les peintres, sauf peut etre venise par Turner, mais pas sur ????


Et peut etre Gainsborough????
Images Panini.

Echangerai , en message privé, informations référencées sur 2, 4 et 5 contre tuyaux sur 1 et 3
Une énigme pour Shylock Holmes?
******
Dans ****** la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l'eau,
Pas un falot.

Seul, assis sur la Grève,
Le grand lion soulève,
Sur l'horizon serein,
Son pied d'airain.

(Je ne recopie pas la suite: trop de mots.)

Auteur: A***** de M*****
un rhinocéros !!!
Le nouveau monde de l'oncle Paul à la maison raisonnique
Mengs, alors. Mais c'est déjà une piste pour la suite.
la ville de jacques maisonneuve, certes, mais pour les indices je suis sous l'eau....
Rien que pour Klimt, merci.

Par ailleurs et comme d'hab, je n'ai rien compris au défi (en français challenge) qui nous est proposé. Ce n'est pas grave.
La dernière fois que j'étais à Vienne c'était en août 69 et je venais de me faire virer de la frontière tchèque parce que j'avais les cheveux longs et que sur mon passeport figurait la mention "étudiant".
Je garde un souvenir emerveillé du Prater, des cafés, de ce palais où évoluaient des chevaux blancs comme neige, et d'une native du cru...

Mais il reste Klimt. Et ceci.
Et là, je pose la question : sauf erreur "der Tod", la Mort en allemand, est masculin, c'est "le Mort".
Faut-il lire Klimt en pensant "madame la Mort" ou "monsieur le Mort" ?
Faudrait que je fasse quelques recherches sur la symbolique allemande de le Mort, savoir si la faucheuse est un faucheur etc.
Vexée...J'étais persuadée que les yeux étaient ceux de Thomas Bernhard.
Ballade des äusseren Lebens.

Und Kinder wachsen auf mit tiefen Augen
Die von nichts wissen,wachsen auf und sterben
Und alle Menschen gehen ihre Wege.

Und süsse Früchte werden aus den herben,
Und fallen nachts wie tote Vogel nieder
Und liegen wenig Tage und verderben.


Und immer weht der Wind, und immer wieder
Vernehmen wir und und reden viele Worte
Und spüren Lust und Müdigkeit der Glieder

Und Strassen laufen durch das Gras, und Orte
Sind da und dort, voll Fackeln, Bäumen, Teichen,
Und drohende, und totenhaft verdorrte...

Wozu sind diese aufgebaut? Und gleichen
Einander nie? Und sind unzählig viele?
Was wechselt Lachen, Weinen und Erbleichen?

Was frommt das alles uns und diese Spiele,
Die wir doch gross und ewig einsam sind
Und wandernd nimmer suchen irgend Ziele?

Was frommt's, dergleichen viel gesehen haben?
Und dennoch sagt der viel, der "Abend" sagt,
Ein Wort, daraus Tiefsinn und Trauer rinnt
Wie schwerer Honig aus den hohlen Waben.


Ballade de la vie extérieure.

Et les enfants grandissent, le regard profond,
ne sachant rien, ils grandissent, et meurent,
Et tous les êtres vont leur chemin.

Et les fruits sucrés naissent des fruits amers,
Et tombent, la nuit venue, comme des oiseaux morts,
Et gisent là quelques jours et se décomposent.
Et le vent souffle sans trêve ni repos
Et nous percevons et prononçons tant de mots,
Et sentons le plaisir et la fatigue de nos corps.

Et des routes sillonnent les prés et il y a
Des villages emplis de flambeaux, d'arbres et d'étangs
Et d'autres, menaçants et désséchés, comme morts...

Pourquoi les a -t-on bâtis? Pourquoi sont -ils si nombreux et divers?
Pourquoi les rires alternent avec les larmes, et avec la pâleur livide?

A quoi bon tout cela, et tous ces jeux,
Pour nous, qui sommes adultes et éternellement seuls,
Et qui marchons sans jamais chercher aucun but?

A quoi bon avoir vu tant de choses?
Et pourtant, quiconque prononce le mot "Soir", dit beaucoup,
Un mot d'où s'écoule tant de sens et tant de tristesse,
Comme un miel lourd coulant des alvéoles vides.

Hugo Von Hoffmansthall
Il n'y avait guère de ville en Europe où l'aspiration à la culture fût plus passionnée qu'à Vienne. C'est justement parce que depuis des siècles, la monarchie, l'Autriche, n'avait plus fait valoir d'ambitions politiques, ni connu de succès particuliers dans ses entreprises militaires, que l'orgueil patriotique s'y était le plus fortement reporté sur le désir de conquérir la suprématie artistique.
L'Empire des Habsbourg, qui avait dominé l'Europe, avait vu se détacher de lui ses provinces les plus importantes et les plus prospères, allemandes et italiennes, flamandes et wallonnes ; la capitale était restée intacte dans son ancienne splendeur, asile de la cour, conservatrice d'une tradition millénaire.
Les Romains avaient posé les premières pierres de cette cité en érigeant un castrum, poste avancé destiné à protéger la civilisation latine contre les barbares et, plus de mille ans après, l'assaut des Ottomans contre l'Occident s'était brisé sur ces murailles. Ici étaient venus les Nibelungen, ici avait resplendi sur le monde l'immortelle pléiade de la musique : Gluck, Haydn et Mozart, Beethoven, Schubert, Brahms et Johan Strauss, ici ont conflué tous les courants de la culture européenne ; à la cour, dans l'aristocratie, dans le peuple, les sangs allemand, slave, hongrois, espagnol, italien, français, flamand s'étaient mêlés et c'était le génie propre de cette ville de la musique de fondre harmonieusement tous ces contrastes en une réalité nouvelle et singulière, l'esprit autrichien, l'esprit viennois.
Accueillante et douée d'un sens particulier pour la réceptivité, cette cité attira à elle les forces les plus disparates, elle les détendit, les assouplit, les apaisa : la vie était douce dans cette atmosphère de conciliation spirituelle et, à son insu, chaque citoyen recevait d'elle une éducation qui transcendait les limites nationales, une éducation cosmopolite, une éducation de citoyen du monde.

Stefan Zweig Le monde d'hier

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