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Que d'eau, que d'eau...

La presse ne tarit pas sur la Seine qui risque ou ne risque pas ou risque peut-être de dépasser la crue de 1910, tout dépend du canard que l'on consulte.

Derniers commentaires

La citation apocryphe attribuée à Mac Mahon est un copié-collé non sourcé provenant de l'éditorial de Paul-Henri du Limbert publié en page une du Figaro le 2 novembre 2015.

« Je me rappelais l'exclamation de ce héros de Labiche, contemplant les vagues de l'océan : Que d'eau ! s'écriait-il, que d'eau ! » — Francisque Sarcey, in Le XIXe siècle, 10 février 1875.

Juin 1875 : de très fortes inondations touchent tout le sud-ouest.


[quote= « Choses et autres », in La Presse, 17 juillet 1875.]

Le Charivari rappelle, à propos d'inon-
dations, le discours prononcé par un
ministre de Louis-Philippe qui visitait
un des départements ravagés ; nous ci-
tons :

On s'était réuni dans son salon, où chacun
s'attendait à un discours. Il entra ; il paraissait
pâle, ému, fatigué. Tout le monde fit silence. Il
se recueillit un instant, et de sa bouche sorti-
rent ces quelques paroles bien senties.

« Oh ! là ! là ! messieurs... que d'eau ! que
d'eau ! »

Ce fut tout. Le lendemain, les journaux dé-
voués dirent que l'homme d'État avait prononcé
une allocution qui avait touché les auditeurs
jusqu'aux larmes. On se moqua d'eux, on eut
tort.

Que pouvait-il mieux dire ? Le misanthrope
eût été de mon avis. Et aussi la Camerera mayor
de Ruy-Blas. Il avait vu beaucoup d'eau, et il
plaignait ceux qui se trouvaient dessous... Quoi
de plus ? La véritable éloquence évite la pro-
lixité.


Dans Le Rappel du 14 pluviôse an LXXXV (2 février 1877 vulg.), le « que d'eau ! que d'eau ! » est attribué à Joseph Prud'homme. Il faut attendre une publication de Léon-Charles Bienvenu, dit Touchatout, dans Le Tintamarre du 29 juin 1879 pour trouver une trace d'association entre le « que d'eau ! que d'eau ! » et un Mac Mahon à qui « le spectacle des inondations de la Loire arracha ce cri sublime ».
@XX et Cugel
Les spahis de Valence n'ont guère plus que leur burnous pour s'orientaliser (mais aussi une devise en latin, une autre en arabe, les toug, les étoiles chérifiennes et encore deux ou trois petites choses ^^ )
Quelle chaleur la dessous pendant les prises d'armes !
[quote=Alain]Inondation à Argenteuil par Claude Monet, 1872

Même dans les 80' et 90' (du XXième siècle je veux dire) les berges et le boulevard Héloïse ont été régulièrement inondés. Alors que ce fusse déjà le cas en 1872 ne m'étonne pas du tout ! Par contre, je doute qu'à l'époque on en aurait attribué la cause au "réchauffement climatique" ! :-)
Eau dormante
eau courante
lavabo et robinet
chasse d'eau et cabinet
Gouttelettes de rosée
faire du vin rosé
avec du rouge et de l'eau
c'est mauvais mais c'est beau
ça ne fait pas mal aux dents
si l'on met de l'eau dedans

Natation
Inondation
Tourbillons
et gros bouillons
le vivier pour les poissons
la piscine pour les garçons
Eau de roche et de rocher
que l'on va chercher
pour boire en été
car l'hiver elle est gelée

Glaçons
frissons
les ruisseaux vont à la mer
sans prendre le chemin de fer
les rivières aussi
Toi, tu resteras ici.

Bernard Clavel
L'eau
des experts qui savent écrire chez qui l'on trouve :

"Ce processus de détachement progressif de la ville et du fleuve, caractéristique de la posture moderne d’arrachement vis-à-vis des réalités écouménales "
ou
" la résilience du paléoméandre s’exprime encore lors de l’inondation de 1910."

Quant au zouave, je le remplacerai par un David pour avoir des repères facilement verbalisables.
Je viens de trouver cette image d'un zouave tentant de faire de son corps un rempart contre les flots déchaînés.
Dédé-Lulu alias Octave, lui, en profita pour changer de côté : initialement tourné vers l'aval, il regarde maintenant l'amont.
Que nenni, Dédé-Lulu a toujours pris les crues de face, ce sont deux de ses compères qui les avaient dans le dos.
Dédé-Lulu était sur la pile numéro 1, sur le pont de pierre qui en comportait deux, de piles, soit côté rive gauche car on compte les piles en commençant par la rive gauche, allez savoir pourquoi. Il y avait un vaillant soldat sur chacun des avant-becs du pont et également un vaillant soldat sur chacun des arrière-becs soit 4 au total. Lors de la construction du pont en métal à une seule pile, le zouave fut reposé sur l'avant-bec de la seule pile, côté amont pour ne pas trop lui changer ses habitudes, par contre il changea de côté se rapprochant de la rive droite. Il ne fut pas reposer côté aval de vaillant soldat, les trois compères furent recyclés dans d'autres lieux.
D'après mon site de référence http://paris-bise-art.blogspot.fr/2014/03/le-chasseur-du-pont-de-lalma.html le zouave était en aval sur l'ancien pont.
S'il fait rien qu'à changer de place, ou faire croire qu'il change de place, et se mettre sur la pointe des pieds ou fléchir du genou alors qu'on veut qu'il fasse l'étalon, véritablement il "fait" le zouave, en plus de l'être.
Bon, pas le temps d'investiguer,mais je repasserai sur le forum où, j'espère sans vous invectiver, vous allez tirer ça au clair : il était où, ce foutu zouave ?
Il a bougé ou pas ?

Quel suspens !
J'aime beaucoup l'image du zouave en train de faire l'étalon.
Sans bouger, en plus.

ça vole de plus en plus haut
L'étalon sans talonnette, de surcroît!
Avant ou après, il semble toujours regarder vers l'aval.

--
Il est actuellement côté amont, de ça on en est sûr. Il se prend le courant de face, tournant le dos à l'embouchure de la Seine.
Oups, oui amont, me suis gouré de sens !

--
" on compte les piles en commençant par la rive gauche, allez savoir pourquoi. "

Pour respecter le sens de lecture ??? ( j'en sais rien, je joue.)
JM : D'après un article paru dans Le Monde hier, notre ami est bien passé de l'aval à l'amont. Maintenant, faut pas forcément croire tout ce qu'on lit dans les journaux…
Quoique. D'après le site paris1900.lartnouveau.com, deux-points zouvrez les guillemets : « Le Grenadier et le Zouave réalisée par le sculpteur Georges Diebolt en amont et l'Artilleur et le Chasseur à pied d'Auguste Arnaud en aval. Mais ce pont non adapté à la circulation automobile a été remplacé par un pont en acier réalisés avec une seule pile. Seule la statue du Zouave de Georges Diébolt a été réinstallé en amont côté rive droite. »

J'ai modifié le texte de ma chronique, donnant les deux versions.
J'ai modifié le texte de ma chronique, donnant les deux versions.
La CP sur le site que vous avez liaisonné du zouave en assez gros-plan nous montre bien que le zigue était bien à mont du pont.
Alain, maintenant un petit exercice sur la symbolique des quat'zouaves (oups un seul l'était vraiment). Deux tournaient leur tête à dextre dont notre héros national, et deux à senestre. Ce qui faisait, si vous observez attentivement les vieux clichés, que tous les quatre avaient la tête tournée vers la rive la plus proche, le hasard, j'en doute, mais la symbolique je vous laisse la trouver, je sèche (oui elle était facile).
Une recherche d'images sur Gallica avec le zouave ayant plus ou moins les pieds dans l'eau :
- 1912
- 1922
- 1924
- 1932 au sec
Et est-ce que quelqu'un a eu l'idée de se demander ce qu'étaient les zouaves ?

Petit saut temporel 60 ans après la bataille de l'Alma, ils entraient dans la 1ère guerre mondiale, et bien qu'étant de sacrés zouaves ils ne faisaient pas de rap, ce qui leur autorisait d'être à Verdun.

Extrait Wikipedia sur le 4e régiment de Zouaves : "1916 il prend une part glorieuse à la bataille de Verdun, livre des combats acharnés à la cote 304, à Souville, au bois de Vaux-Chapitre il reçoit sa première citation à l'ordre de l'armée. A la reprise du fort de Douaumont il reçoit sa deuxième citation à l'ordre de l'armée. Il enlève Louvemont et la ferme des Chambrettes et les conserve malgré de furieuses contre-attaques là, il reçoit sa troisième citation à l'ordre de l'armée. Il a perdu les deux tiers de son effectif dans la bataille de Verdun."

Autres temps, autres moeurs, les métropolitains constituaient une bonne part de ces troupes qui n'avaient pas de souci à porter un uniforme "oriental". Pour l'ambiance : carnet de guerre de Paul Champdavoine au 4e régiment en 1914.
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Suite aux intempéries, toutes les images de cette chronique avaient coulé. Elles ont été repêchées, tout est réparé.
Je m'interroge car je n'ai que des images de points d'interrogation sur fond bleu.

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