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"Quand je parle de séries télé à certains rédacteurs en chef, j'ai l'impression de leur parler chinois"

 

Derniers commentaires

Rooh moi qui rêvait qu'on parle plus de séries sur @si, ben c'est fait, quand je ne suis pas là. Sûr c'est exprès.
Du coup j'ai du retard, mais c'est pô grave, ça fait un bail que suis suis en mode désynchronisé ici ;)
Je ne remercierai jamais assez canal+ qui grâce à sa politique tarifaire abusive - à La Réunion, ailleurs je ne sais pas - m'a jeté dans les bras de mon fournisseur d'accès internet pour la télévision, j'ai nommé "Orange". J'ai suis donc une heureuse abonnée de OCS, et des séries US + 24
Relativisons : il y a des loupés. Les deux derniers épisodes de The Newsroom ont eu deux semaines de retard, j'espère que pour les deux suivants qui seront les deux derniers de la saison 2, on ne nous fera pas le même coup. Pour Enlightened, il a fallu attendre plusieurs semaines pour avoir - enfin - le dernier épisode de la saison 2 et de la série. Un moment j'ai pensé que la chaine n'avait pas obtenu les droits pour ce dernier épisode et qu'on ne le verrait jamais avant la diffusion de la version doublée - genre vous avez le droit de voir la série avant tout le monde, mais faut tout de même pas pousser, vous n'aurez pas la fin. Oui, j'ai une assez mauvaise opinion des gens qui détiennent le droits de diffusion. Je les ai cru capables de ça ;)

En ce moment, je suis accroc à deux séries : une qui termine sa deuxième saison : The Newsroom, et une qu fête bientôt ses 50 ans, Dr Who.
Dr Who, c'est particulier. Au départ, je me suis demandée "mais qu'est-ce que c'est que ce truc" ? Et aujourd'hui, quand je tombe dessus, c'est l'arrêt immédiat du zapping. Je me prends ma dose de Tardis. Et pour être allée jeter un oeil à l'article de Monsieur Korkos, je me disais bien que les Dallek me rappelaient quelque chose (parce que chronologiquement, moi je les ai vu après) : D2R2, en moins rase-motte.

J'adhère complètement sur ce qui a été dit ici ou là sur les sujets de société ou l'actualité traitée par les séries. Si j'ai parfois grincé des dents avec New-York District, j'ai quand même adoré cette série pour la diversité et l'actualité des sujet qui y étaient traités. Accroc je l'ai aussi été à Boston Justice, enfin à tout ce qui se passait après qu'Alan Shore ait boutonné sa veste, geste rituel avant chaque plaidoirie.

Les séries dans ce qu'elles montrent peuvent effectivement nous offrir un autre regard sur la société, nous donner à voir ce qu'on ne verrait jamais autrement, multiplier les points de vue, mais pas seulement. Le dépaysement peut suffire (dépaysement au sens d'inhabituel, pas une simple question de paysage), ou juste pouvoir se marrer un bon coup.

Une série comme "The Newsroom", quand on nous met sous le nez ce dont on rêve - une chaine qui ferait du journalisme et laisserait de coté le sensationnalisme et le superficiel - et qu'on la fait chuter comme ça en deuxième saison sur une big boulette (je parle des éléments de scénario et de ce qui se passe dans la série, pas de la série elle-même), je me dis "ouah, très fort". Et je me dis aussi "dommage", que ça ne passe - pour le moment - que sur OCS.

Une des raisons possibles d'une frilosité pour les médias de parler des séries est peut-être aussi ça : l'éclatement du public. Il y a les regardeurs de Canal, les regardeurs d'OCS, ceux de la simple TNT. On n'est plus à l'époque des trois chaines, où tout le monde avait vu le même film au dossier de l'écran la veille au soir ou le même épisode de Chapeau Melon et Bottes de Cuir le week-end.

Moi j'ai jamais vu un épisode de The Wire, j'ai pas du tout accroché aux Sopranos (les série mafieuses, ça me gave aussi), et il y a plein d'autres séries que je ne verrai pas - de suite - car chasse gardée de Canal. En gros, dans un monde très jaloux de son audience pour la télédiffusion, de ses tirages et de ses ventes pour la presse, c'est juste le sujet casse gueule à laisser aux spécialistes de l'internet. Chacun ira s'abreuver là où il se reconnait le plus armé de sa souris et de ses préférences.
et il me semble (mais j'ai pas lu tous tous tous les posts, malgré le logiciel génial de gemp, merci à lui) qu'il y a UNE série, THE série française dont on parle pas ici, et qui mérite une thèse de doctorat en humour, montage, jeu sur les formats, créativité, actorat, génie du dialogue, bande de potisme, et tout ça : c'est KAAMELOTT. qu'astier et sa bande soient ici et maintenant et partout en ville et dans les champs remerciés et loués. j'en connais même des qui connaissent des épisodes entiers par coeur (bon, du temps où on avait à peine le temps de crier ENCORE ENCORE). et qui n'a pas rêvé de jouer un jeu du pays de galles..., sloubi ou cul de chouette, hein ??
Dans ma série sur les séries, j'avais oublié ce Vite dit sur la mort de J.R. :

QUI A TIRÉ SUR J.R. ?

Et cette chronique sur le Docteur Wilson, pote du Docteur House :

LE DISCRET VERTIGE DU DOCTEUR WILSON
une série qui m'a semblé initier cette nouvelle ère des séries, c'est six feet under. en tout cas je me rappelle qu'à l'époque, j'avais l'impression de voir une vraie nouvelle forme de récit filmé sur le long terme.
comme j'ai dit là (là donc), jane campion a réalisé et écrit une fabuleuse série (top of the lake), et dit ceci : " si l'on veut trouver aujourd'hui des regards décalés, une exploration intime de nos existences, voire des styles visuels très marqués, c'est vers les séries qu'il faut se tourner. Chez moi, comme dans la plupart des pays, les salles d'arts et d'essai ont quasiment disparu et les producteurs sont de plus en plus inquiets, frileux, obnubilés par les études de marché"
pour l'instant (encore que), c'est pas encore "noble", la série, mais c'est un format tellement souple qu'il devrait attirer, une fois passé le traumatisme dallas ou la petite maison dans la prairie, les plus grands metteurs en scène et les meilleurs scénaristes.
Je ne suis pourtant pas rédac.chef d'un magazine de téloche ou culturel...
Mais j'ai un mal fou à m'intéresser aux séries diverses et variées...
1°) Tout d'abord parce que je n'achète plus aucun journal mainstream pour m'informer des "dernières sorties" ...
2°) Parce que, mal informée (peut-être en raison de ces mêmes rédac.chefs mais je ne crois pas car j'ai des amis proches, @sinautes de surcroît, qui sont des férus de séries et qui en parlent), si j'en vois une, c'est le N° x de la série, que j'ai raté le début, et que je ne verrai probablement pas la suite car je suis tout sauf fidèle à la télé...
3°) Parce que je leur préfère le format 90 mn, brèfles, parce que je préfère un bon film qui se tient bien plutôt que des séries qui vous tiennent en haleine, me speedant gravement juste avant d'aller dormir, où les méchants sont vraiment des salopards...
4°) Parce que je suis probablement dépassée vu que la dernière série que j'ai vaguement suivi, c'était la fin de "desperate housewives" qui, souvent, m'agaçaient parce que justement traitant de "valeurs" qui m'étaient étrangères (piquer le mec de la copine, vouloir se caser, faire des enfants, être bonne cuisinière, réussir en affaires) et qui, pourtant, me laissaient collée devant cette p... de télé
5°) Parce qu'on a toujours droit à la VF vu que ceux qui regardent la téloche sont des décérébrés incapables de lire des sous-titres...
Donc voilà...
Moi, larguée grave niveau séries.
"Ce numéro hors-série des Cahiers (voir ci-contre) permet à Joyard et ses compagnons de route (Erwan Higuinen, Clélia Cohen, Jean-Marc Lalanne) d'exprimer pour la première fois un geste critique alors inédit en France"

Un geste critique inédit ? Vous plaisantez ? Ou bien vous n'avez aucune idée de l'existence à l'époque des ouvrages des éditions 8ème art ou de la revue Génération Séries ?
"A la télévision, aucune émission, que ce soit sur le câble ou sur la TNT, n'y est consacrée. Mais pourquoi donc ?"

Je suis tout de même étonné que l'article n'évoque pas une raison qui est évidente. A cause de la seule question des droits de diffusion et de la concurrence, il est évident que M6 ne produira pas un magazine sur les séries où ils parleraient de CSI ou de Dr House. Je reste aussi circonspect sur deux choses :

- Aucune mention de la presse séries des années 90 et 2000 qui fut tout de même historiquement importante et qui je pense a formée des générations de spectateurs

- Encore (mais dans une moindre mesure) cette idée d'un saut qualitatif ahurissant. Pas forcément faux mais d'une part quand on se penche sur la question on constate avant tout une évolution logique et surtout cela n'explique en rien le changement de mentalité. J'attribue ce changement avant tout à une certaine évolution graphique des séries les faisant rapprocher de certaines oeuvres cinématographique d'où une certaine légitimité auprès de certains cercles dans un pays qui ne jure que par le cinéma et le réalisateur-roi. Rien que ce dogme fait qu'on a eu beaucoup de mal à accepter un art dont le réalisateur n'est qu'un des rouages et on le scénariste est le maître d'oeuvre.
A lire tous ces commentaires unanimement enthousiastes, on comprend mieux l'extraordiinaire engouement dont bénéficie le genre depuis quelques années. Apparemment, les séries, c'est le nec plus ultra de la représentation de la vie. Comme l'art, mais en vachement mieux, car beaucoup plus réaliste.
Pas de questions, donc, sur le fait que 99% des séries citées comme de qualité soient d'origine Etatsunienne (ou à la rigueur anglaise, canadienne ou australienne). Ailleurs dans le monde, personne ne fait de séries, ou plutôt ne sait en faire. Des sous-développés, en somme. A moins qu'on considère que seules les sociétés anglophones méritent d'être montrées. Pas de questions non plus sur l'influence culturelle, et un éventuel (je dis éventuel, pour ne pas me faire trop taper dessus) effet assimilateur. (Pour ne pas dire néocolonialiste, mais là, ça va taper encore plus fort !) Toujours pas de questions sur le modelage des esprits, puisque les séries, c'est forcément positif. (Même "Plus belle la vie" qui fait dans le progressisme à tout crin, si j'ai bien suivi !). Pas de questions non plus sur l'abrutissement du spectateur devenu accro, et qui se met au boulot à causer des personnages comme s'ils existaient dans la réalité. On jettera un voile pudique sur le temps passé devant les écrans à boire du café en gobelet d'un litre avec les infirmiers d'Urgence, à bouffer des MacDo avec les Experts, ou à apprendre à dire "Votre honneur" au président du tribunal avec les magistrats de "New York Police judiciaire".
Pour reprendre le titre de l'article, pas de danger de parler chinois en regardant les séries.
Si j'en crois la citation de Bouteille plus haut, l'ambition de David Simon, créateur de "The wire", aurait été de "montrer ce qui arrive une fois qu'un pays s'est offert au veau d'or du capitalisme", "d'ouvrir les yeux des gens". Cette série aurait-elle donc été à ce point boycottée au Etats-Unis ? SI je n'avais, pour ma part, qu'une seule question à poser, ce serait celle-ci : ne surestime-t-on pas un poil l'influence positive des séries ?
L'article commence par :
dans les médias [...] les séries ne jouissent pas du même statut que le cinéma ou la littérature.

Et se termine par :
Les séries télévisées, bientôt à la une du Monde ?

Si l'idée c'est de donner aux séries un statut médiatique comparable à celui des films ou des livres, il ne faut pas s'attendre à ce que le Monde fasse sa Une sur une série. Le Monde ne fait jamais sa une avec un film ou un livre. Pourquoi le ferait-il avec une série ?

On peut regretter (ou pas, d'ailleurs) la faible présence de la culture en une du Monde, mais ça n'a rien de spécifique aux séries.
J'ai moi aussi parfois causé séries dans des Vite dits ou des chroniques non référencés dans le dossier Séries (mystère mystère), voici une liste peut-être pas exhaustive :

THE BORGIAS : DÉCORTICAGE D'UN GÉNÉRIQUE

BORGIA, VITRAUX ET BIÈRES

DEXTER, LE CHIEN ANDALOU ET PSYCHOSE

HATUFIM : MAIS NON, CE N'EST PAS DE L'HÉBREU !

DES ROBOTS HUMAINS, TROP HUMAINS
Rarement évoquée, superbe mini-série, Angels In America, tirée de la pièce de Tony Kusher.
Rappelons le titre complet de la pièce : Angels in America : A Gay Fantasia on National Themes
Al Pacino, Meryl Streep, Marie-Louise Parker, Emma Thompson, Justin Kirk, Jeffrey Wright...
N'a pas eu les "honneurs" d'une chaîne publique...
Cette révolution souterraine était en effet à l'oeuvre depuis le début des années 90. En faisant du réel sa matière première, des séries comme Urgences, Oz,et bien entendu The Sopranos ont fait basculer la télévision dans une nouvelle dimension.

A ce sujet à écouter et/ou réécouter, l'interview de Martin Winckler par Rafik Djoumi, en octobre 2012.

Grâce à eux 2, on a découvert le monde merveilleux de Oz et the Wire, appris sur la détention, corruption, drogue, politique. J'ai lu les Bienveillantes cet été, et cela m'a fait le même effet. Apprendre la vie de l'autre bord, apprendre et arriver à comprendre un peu, les petites gens, leur grandeur parfois et leurs renoncements souvent, pris dans la grande histoire. Ce n'est pas que les bandits ou les petites frappes de banlieue deviennent sympathiques, pour ça je trouve que les scénaristes arrivent à garder la bonne distance. On comprend juste d'où ils viennent, pourquoi ils en sont arrivés là, les perches qu'ils n'ont pas su saisir... Avec un sentiment d'abattement au générique de fin, car il y a bien peu d'espoir dans tout cela. C'est souvent dur à regarder aussi, Oz, il a fallu s'accrocher pour supporter la violence de la première saison, ça ne peut pas être une série mainstream.

Yanne évoque l'homosexualité dans un autre post, il y aurait un sujet d'émission à lui tout seul. Des séries de HBO que nous avons regardées (Oz, The wire, 6 feeth under), pas une qui ne mette un couple homo en personnages principaux, dans leur intimité, leur vie de tous les jours, la question de l'adoption, etc... Dans 6 feeth under, la première scène de roulements de patins entre David et Keith a été presque un choc, filmée en gros plan, on n'était tout simplement pas habitués!

Et puis ces séries reposent sur de grands acteurs, des incarnations époustouflantes (je pense à Oz, surtout) pendant 50 à 60 heures, à coté desquels tout le reste est bien fade désormais... (même Sherlock, ce bijou certes, mais ultramonté).
Y a quand même une petite bande, sur Radio France, qui fait pas mal de travail sur les séries. Ali Rebeihi et son "Micro Fiction" l'an dernier ; Mauvais Genre avec François Angelier, tous les samedi soirs, Jean-Baptiste Thoret et Stéphane Bou qui abordent très souvent les questions soulevées par les séries, et puis tout ce qui gravite autour de Collin/Mauduit.

Evidement, c'est pas avec Frédéric Mitterrand qu'il faut s'attendre à un nouveau souffle... Sait-on jamais ? A quand un Masque et la Plûme consacré à Games of Thrones ?
Je dois ici faire un aveu très pénible, et ceux et celles qui auraient encore une bonne opinion de moi vont le voir fondre en un instant, mais je me sens obligée de le dire ici, parce que mon propos perdrait tout intérêt.

Je regarde Plus Belle la Vie.

Pratiquement tous les soirs, quand je suis chez moi, et en tant que mère de famille, j'y suis quasiment tout le temps.
Funeste destin que celui de mère de famille obligée de regarder ce que voit sa progéniture. Bref, mon fils avait ramené à la maison de ses vacances chez sa grand-mère la passion pour Plus Belle la Vie.
Et à l'heure de Plus Belle la Vie, je n'ai aucun autre programme à opposer. Les infos télévisées me débectent, je préfère lnternet, et il n'y a rien de bien sur Arte ou sur la TNT à cette heure-là.

Au début, je suivais mollement, d'ailleurs je ne parvenais pas à reconnaître les personnages, tellement ils sont nombreux et reliés par des liens familiaux et amicaux difficiles souvent à percevoir : si le docteur Lesermann est le père de Nathan, qui est la mère, et pourquoi untel peut-il être le fils de celui-là ? Et pourquoi cet autre qu'on n'avait jamais vu avec celui-là lui racontait-il subitement sa vie ?
Quelquefois, des liens étranges apparaissaient sans que rien ne les ait laissé percevoir jusqu'ici.
Ou soudain un étranger arrivait, et celui-là se révélait souvent une menace, ou se posait comme une des nouvelles stars de la série.
Ou parfois, quand je manquais d'attention ou m'absentais quelques jours, je revenais alors que des personnages importants soudain avaient disparu définitivement de l'histoire dans un gouffre inconnu, et on passait à d'autres.
Mystère que tout cela (Dallas me faisait la même chose !)

J'ai fini par intégrer toutes ces relations, ces rebondissements, ces nouveaux personnages créés dans l'urgence d'une actualité politique.
Lorsque Sarkozy s'attaqua pour la première fois aux Roms, un personnage de gentil jeune gitan apparut très peu de temps après et entama une histoire d'amour avec une des jeunes vedettes de la série. Et retourna à ses limbes assez vite car visiblement les autres histoires ne se prêtaient pas trop à sa présence et compliquaient le propos.
Mais avec le temps, la jolie serveuse Mélanie, le gentil homo Thomas et son compagnon Gabriel interne à l'hôpital, Wanda l'arnaqueuse et Frémont le méchant capitaliste déchu, Boher le flic anciennement d'extrême-droite et son épouse Samia, finirent par ne plus avoir de secrets pour moi. Et donc j'ai suivi. D'un œil et d'une oreille, mais suffisamment pour être en mesure d'analyser ce qui s'y passait.

En fait, à partir de 2007/2008, la série a engagé une lutte idéologique contre le sarkozysme en détricotant complètement les arguments de l'UMP quasiment au jour le jour. L'épisode du jeune gitan en étant une illustration. (De toutes façons, après, elle a continué parce qu'elle est aussi énormément intervenue à propos du mariage gay. L'un des couples principaux de la série est homo, et ils se marient dans les semaines qui suivent la promulgation de la loi).
Anti-raciste, anti-homophobe, pro euthanasie, exécrant l'intolérance jusqu'au simplisme, les promoteurs de cette série ont d'autant plus redoublé de virulence lorsque la chaîne avait été attaquée par l'UMP à l'époque où Carolis a été viré .
Ils se sont battus jusqu'au bout. Quelques jours avant les élections présidentielles, nous avons été témoins d'une scène extraordinaire. Dans le café du Mistral qui est le point de ralliement de tous les personnages, au comptoir, le docteur Lesermann, une des figures les plus positives de la série a exprimé, évidemment sans le nommer, mais de manière très claire, qu'il n'était pas question de voter pour Sarkozy. Les autres ont opiné comme si ça allait de soi. Puis on est passé à autre chose.

Je suis restée scotchée. En me disant, ça va faire un scandale sans nom.
Quand même, à la télé d'état, ils ont osé faire cela....

Et pourtant rien... Pas un mot, pas une engueulade de Sarko.

Et là je me suis dit : vraiment, personne, vraiment personne nulle part à part dans les milieux populaires, personne ne regarde Plus Belle la VIe.

Tant mieux.
Personnellement, lors de ASI télé (12h30 - 13h30), ma mère et ma soeur regardaient Walker Texas Rangers à partir de 13h15 sur TF1, j'ai eut un mal foux à avoir le temps du "JT" de TF1 (13h00 - 13h15)

Aujourd'hui, elles regardent "Plus belle la vie", personnellement, je regarde les émissions d'@SI que j'ai téléchargé sur le site voire encodé grace à un logiciel gratuit afin de les regarder sur mon téléviseur que j'ai dans ma chambre)

Ne pouvez-vous pas avoir une télé dans votre chambre, je peux vous dire que regarder asi allonger dans un lit c'est tres agréable :-)

Si non, pour répondre à votre question, je pense que la majorité des gens qui regardent ce genre d'émission ne se rendent pas compte de ce qu'ils regardent et ne font pas le rapport avec la vie réelle.
Vous croyez ça ?
Ma mère était anti-gay il n'y a pas si longtemps.

Et de façon "inexpliquée", elle a été pour le mariage gay.

Honnêtement, c'est vrai que j'ai un ami gay qu'elle apprécie particulièrement, mais pas au point d'être pour le mariage gay.
La vie de Thomas et Gabriel au jour le jour l'a rendue beaucoup plus tolérante.

Je ne suis pas dans sa tête, mais ça a joué. Je ne sais pas dans quelles limites, mais ça a joué.
Votre réponse me laisse à penser que si j'ai été "nominé" ce n'est pas pour la qualité de mon post...
La qualité et la véracité sont deux choses différentes !
C'est pas le genre de série qui me plait, donc je ne la regarde pas. En fait, je suis comme vous au début. L'intrigue est trop compliquée au point où est avancée la série pour que je puisse raccrocher. Me faire une scéance de rattrappage en visionnant les vieux épisodes, sans avoir le plaisir de connecter avec l'actialité, c'est au dessus de mes forces. Bref, j'ai pas de fils qui m'oblige à jetter un coup d'oeuil.

Mais mon attention a été attirée lorsque ma tante, une grenouille de bénitier, en a parlé. Il y a trois ans, au cours d'un repas de famille, elle expliquait combien elle se sentait agressée par la présence visible d'homosexuels à la télévision. Je m'étonne, lui demande de quels programme elle me parle, et c'est là qu'elle cite "Plus Belle la Vie". Vu l'endroit où elle habite et les gens qu'elle fréquente, ele ne risque pas de rencontrer des homos ailleurs qu'à la télé. Donc vu sa réaction (pour elle, c'est fichu de toute façon), je suis persuadé que cette série a un impacte, et que cet impacte est très positif.

Les séries sont souvent engagées politiquement. Depuis toujours.
Star Trek, c'est le premier baiser entre une femme noire et un homme blanc à la télévision américaine. Le premier couple mixte, c'est I Love Lucy au début des années 50, 15 ans avant l'instauration du suffrage universel sans distinction de race. Pendant 9 ans, les téléspectateurs du réseau ABC ont pu suivre les tribulations d'une famille ouvrière avec Roseanne. Et j'en passe.
Les séries sont souvent engagées politiquement. Depuis toujours.
Star Trek, c'est le premier baiser entre une femme noire et un homme blanc à la télévision américaine. Le premier couple mixte, c'est I Love Lucy au début des années 50, 15 ans avant l'instauration du suffrage universel sans distinction de race. Pendant 9 ans, les téléspectateurs du réseau ABC ont pu suivre les tribulations d'une famille ouvrière avec Roseanne. Et j'en passe.

Entièrement d'accord.
Pour reprendre l'exemple de Star trek, le fait même d'avoir un personnage de femme noire important était déjà exceptionnel. Martin Luther King avait dit à l'actrice de ne pas quitter la série compte tenu de l'importance de la représentation d'un personnage noir positif comme le sien. Whoopi Goldberg a raconté que lorsqu'elle est tombée sur Star trek, elle a crié pour faire venir toute sa famille dans le selon pour voir un personnage de femme noire qui n'était pas une bonne, et que ça lui a donné confiance pour devenir tout ce qu'elle voulait être. D'ailleurs, la SF a souvent permis de faire passer des messages politiques (de façon plus ou moins déguisée, selon les époques). Jane Espenson (scénariste et productrice, sur Buffy, Firefly, Battlestar galactica, Caprica, etc.) a expliqué : “If we can't write diversity into sci-fi, then what's the point? You don't create new worlds to give them all the same limits of the old ones.”
Pour ce qui est de Roseanne, en plus de représenter une famille de la classe ouvrière avec justesse (ce qui est encore rare), la série a été très moderne aussi sur les questions de genre et d'homosexualité.

La question de la représentation est très largement sous-estimée en France, de façon générale. Pourtant, une étude américaine de cette année a établi que regarder la télé avait un impact sur l'image de soi : pour les petits garçons blancs, la télé (américain donc) booste leur confiance en eux ; pour les non-bancs et les filles, c'est l'inverse ([url]http://edition.cnn.com/2012/06/01/showbiz/tv/tv-kids-self-esteem[/url])... D'où l'importance des séries TV qui permettent de rendre visibles des personnages LGBT, des femmes fortes, des non-blanchEs, etc. et contribuent à faire évoluer les mentalités (en sensibilisant aux problèmes de personnes différentes et brisant des stéréotypes).
Mais il y a un vrai changement depuis plusieurs années. Pendant des décennies, les personnages féminins étaient relégués au second plan et dans des rôle souvent passifs (cf Lost, pourtant très acclamée), les personnages LGBT étaient très rares (et clichés, cf Sex and the city), et les non-blancs inexistants (cf Friends. Les progrès sont beaucoup plus lents sur ce point).
Aujourd'hui, il y a une diversité dans les personnages féminins qu'on ne retrouve pas au cinéma à mon sens (Parks and recreation, Orange is the new black, Borgen, Miranda, etc.). Une série comme Buffy, pourtant sous-estimée voire méprisée en France, a été un véritable tournant pour la représentation des femmes, et été conçue à cet effet par Joss Whedon (qui l'a toujours assumé). Il est d'ailleurs difficile de faire plus explicite que la dernière saison en terme de critique du patriarcat et d'empowerment féministe.
Sur la question controversée de l'avortement, quand une série comme Desperate Housewives était ultra-conservatrice (comme toujours), Friday night lights montrait la détermination d'une adolescente pour avorter face à l'hostilité d'une petite ville des Etats-Unis, Grey's anatomy montrait l'avortement d'une personnage principal malgré les pressions de son compagnon, et The L word a montré les manoeuvres dégueulasses des pro-life pour faire pression sur les femmes.

Les séries ont permis de rendre beaucoup plus visible l'homosexualité et ont exercé une influence sur les mentalités. Même une série comme Dynastie (années 80?) a eu un personnage homo, et la diffusion français l'a censuré (il devenu hétéro ; on pourrait faire un article sur la censure en France des comics, mangas, séries télé et dessins animés....). Mais ce sont encore les années 90 qui ont été un tournant : My so-called life a développé avec finesse un personnage d'adolescent homo (non-blanc et SDF !), et l'épisode du coming out d'Ellen a eu un impact énorme aux Etats-Unis (et OZ a montré le premier baiser entre deux hommes). Puis la série Buffy a représenté un couple lesbien comme n'importe quel autre couple (après le changement de chaîne), il y a eu Queer as folk, et The L word (après Queer as folk, puisque la chaîne était encore plus réticente pour diffuser une série centrée sur des lesbiennes que sur des gays). Même des séries pas forcément exceptionnelles comme Dawson ou Ugly Betty (représentation d'une famille latino aussi) ont permis de toucher un large public et d'améliorer la visibilité, et faciliter l'acceptation.
Aujourd'hui, par exemple, True blood a deux personnages noirs queers qui bousculent pas mal les stéréotypes de genre, et maintenant, des séries commencent à aborder l'homoparentalité. Quand Jennifer Lopez a décidé de produire The Fosters, elle a clairement assumé la volonté de représenter des familles homoparentales, malgré l'indignation d'associations réactionnaires. C'est quand même assez remarquable d'avoir une série familiale centrée sur une famille composée d'un couple de femmes lesbiennes, une blanche et une noire, avec un enfant d'un ancien mariage, et deux enfants adoptifs hispaniques, et qui du coup aborde des questions extrêmement rarement traitées (de façon volontairement très didactique) ; et le plus remarquable c'est que la série est diffusée sur ABC family !
Les progrès sont plus lents pour les bis et trans, mais une série comme Dr House, pourtant diffusée sur la FOX, a montré un personnage de femme bisexuelle qui évitait beaucoup de clichés. Actuellement, il y a par exemple des perso bi/pan et queers dans Lost girl (série canadienne, diffusée sur SyFy aux US et ici sur la TNT en VF), The Good wife, ou encore Grey's anatomy. La créatrice Shonda Rhimes a fait le parallèle avec la représentation des personnages noirs à l'époque pour expliquer pourquoi elle tenait à cette représentation dans ses séries. Mais le plus extraordinaire, c'est Orange is the new black qui montre un personnage de femme trans noire (et joué par une trans, à l'inverse de Hit and miss), une grosse butch, etc., mais c'est sur Netflix (est-ce qu'une chaîne TV aurait été prête à diffuser ce genre de série - sans placer davantage de personnages blancs, etc. - ?).

“Whether we’re talking about race or gender or class, popular culture is where the pedagogy is, it’s where the learning is”, Bell Hooks
Oui.

Deux choses. Parce que à lire l'énumération que vous faites, on a juste 20 ans de retard. Mais les séries risquent aussi l'accusation d'être bobo bien pensante. Les Républicains ne s'en privent pas.

1) Or justement, les questions de genre, par exemple, sont traîtées sans complaisance aucune. Dans The Wire, l'homoparentalité fait l'objet d'un arc secondaire avec le couple de Kima. Et son couple explose à cause de l'arrivée du bébé. Il y a une forme de banalisation qui répond bien à la question des représentatioons, sans embellir les thèmes soulevés ni minimiser les difficultés.

Côté bandits, toujours dans The Wire. Imaginez le personnage de Omar avec une biatch ou une chica au bras. Quelle horreur ! Le fait que cette machine à tuer impitoyable est gay est essentiel à l'humanité du personnage. Ca permet de montrer les gestes de tendresses dont il est capable et le contraste est d'autant plus saisissant. Un personnage hétéro n'aurait pas pu estomper l'effet "grosses brute". L'homosexualité n'est donc pas seulement une question militante.
C'est d'abord un ressort scénaristique. Quelque chose qui permet de raconter l'histoire.

2) Les séries traitent des questions "de société" mais la question sociale n'est pas évacuée pour autant. Au contraire. J'ai parlé de Roseanne. Cette année, a été diffusée Bomb Girls. Il s'agit d'une série feuilletonnante sur les ouvrières des usines d'armement durant la seconde guerre mondiale. Ca décrit parfaitement bien ce que l'émancipation féminine doit au salariat. Et à mon avis bien mieux que Mad Men. Où fait-on de la pédagogie sur le Glass-Steagal act (la séparation des banques d'affaires et des banques de dépôts ? Dans The Newsroom !
Plus belle la vie lance des appels subliminaux à voter contre Sarkozy ?
Il y a cinq ans, l'un des personnages de Scrubs portait un T-shirt Obama dans un épisode. On était en pleine campagne des primaires Démocrates. Est-il utile, d'ailleurs de revenir sur la multitude d'épisodes "réforme de l'assurance maladie" que comporte chaque série médiacale ? Sans même parler du staff de conseillers politiques de West Wing, passés directement dans l'équipe de campagne, au point que l'argumentaire sur Medicaire était un copier-coller du discours de la série.

Hollywood est plutôt à gauche et plutôt radicale, ce qui embarasse les Démocrates. Pourquoi ? Aaron Sorkin fournit l'explication dans l'éposode 6 de Studio 60 on the sunset strip (très bonne série télévisée à propos de la télévision) : la liste noire du Sénateur McCarthy.
[quote=Imaginez le personnage de Omar avec une biatch]

C'est quoi une biatch?
C'est de l'argo (français). Dérivé de "bitch" - salope.
Minute 4 : http://www.youtube.com/watch?v=jRzv9gep5Ng
Français...?
Urban Disctionary
--

Français...?

Urban Disctionary

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Ah, ben non, Anglais. Mais utilisé en France depuis les années 90.
1) Or justement, les questions de genre, par exemple, sont traîtées sans complaisance aucune. Dans The Wire, l'homoparentalité fait l'objet d'un arc secondaire avec le couple de Kima. Et son couple explose à cause de l'arrivée du bébé. Il y a une forme de banalisation qui répond bien à la question des représentatioons, sans embellir les thèmes soulevés ni minimiser les difficultés. (...)

Oui, et j'ajouterai que tout l'intérêt de ces personnages, c'est qu'ils ne se résument pas seulement à leur identité de genre ou leur orientation sexuelle, et ne sont pas seulement des cautions/alibis.
Dans The L word, le couple Bette et Tina, qui décide d'avoir un enfant dès le début de la série, rencontre des problèmes de couple, à commencer par une infidélité. La relation et le comportement des personnages n'est pas traitée avec complaisance du tout. Bref, il n'est pas question d'idéaliser les personnages LGBT ou les femmes mais de représenter des personnages complets et complexes.
Ce qui est aussi un progrès, c'est de voir des personnages qui sont gays, bi ou lesbiens, mais dont l'histoire ne tourne pas seulement autour de ça (comme Thirteen dans House, ou Willow et Tara dans Buffy).


2) Les séries traitent des questions "de société" mais la question sociale n'est pas évacuée pour autant.

Je suis encore une fois d'accord, et je trouve d'ailleurs qu'on fait trop souvent une distinction entre le social et le sociétal (je déteste ce mot), et cette distinction est idéologique. Il y a beaucoup d'intersections entre genre, "race", et classe sociale (etc.), surtout aux Etats-unis.
Aborder une question comme l'homosexualité, ça ne veut pas dire s'intéresser aux seuls gays cis riches et à leurs problèmes de couple ou coming out. Dans My so-called life, outre la question de l'homosexualité (et sa découverte à l'adolescence), le personnage de Ricky a aussi permis d'aborder la question des jeunes qui se trouvaient à la rue (et l'attitude des gens ordinaires face à cette situation).
Pour l'exemple de Bomb girls, qui n'a pourtant pas été renouvelée, c'est bien le genre de série qui fait le lien entre genre, classe sociale, orientation sexuelle, etc. (et une belle réponse à ceux qui continuent de s'imaginer que le féminisme est une lubie de bourgeoises).
La série la plus intéressante pour moi de ce point de vue là, c'était Friday night lights, qui abordait conjointement des sujets sociaux et dits de société. Quand elle traite de la situation de Tamy, elle fait le lien entre le genre et la situation financière : mère maltraitée par son compagnon et qui galère pour retrouver un emploi, soeur stripteaseuse, etc. Quand elle aborde la question d'une jeune lycéen qui se dope, elle montre bien le poids de sa situation sociale qui le pousse à prendre cette décision (famille noire pauvre monoparentale + coût des études). Pareil quand la série traite la situation de l'ex-quaterback : la question posée n'est pas seulement celle du regard sur les personnes handicapées mais aussi la question financière du handicap. Si cette série dépeint de façon aussi subtile et délicate la vie d'une ville profonde des US, c'est parce qu'elle repose sur une grille de lecture intersectionnelle, Les question de racisme, violence sexuelle, etc. sont traitées en même temps que la classe sociale et les problèmes économiques, parce que liées.

Les séries hospitalières abordent effectivement souvent des questions politiques (coût des soins, problème d'assurance, gestion, etc.), et les séries carcérales, judiciaires et policières traitent aussi très souvent de question d'actualité politique. C'est souvent un des intérêts majeurs (d'où la longévité de New York District). Si The Good Wife est l'une des meilleures séries à l'heure actuelle, ce n'est pas seulement pour la qualité de l'écriture des personnages, mais parce qu'elle s'empare de sujets d'actualité politique et les traite avec toujours beaucoup de finesse et de réactivité. Ont été abordées les questions des viols dans l'armée, des drones, du contrôle de la régularité des votes, etc., et la question économique sur fond de crise est le fil rouge s'agissant du traitement de la situation et de la gestion du cabinet d'avocats.
Même une série comme The L word, qui était critiquée parce que centrée sur un milieu de lesbiennes aisées de Los Angeles, était loin de n'aborder que les petits problèmes relationnels de lesbiennes friquées. Notamment, dans un épisode, le personnage de Bette se lançait dans un réquisitoire fustigeant l'utilisation par les politicienNEs du patriotisme pour censurer les oeuvres d'art critiquant la guerre en Irak alors qu'ils/elles se désintéressaient totalement des américainEs qui vivaient dans un état de grande pauvreté. J'avais été un peu surprise (agréablement) d'entendre un message politique aussi direct et virulent. Le discours était limpide et allait beaucoup plus loin que dans Plus belle la vie.
Chère Yanne, je ne regarde pratiquement jamais la télé et je ne connais pas "Plus belle la vie" (pourtant, l'action se situe dans la ville où je suis né et où j'ai passé la plus grande partie de ma vie déjà longue...)
Malgré cela, j'ai la conviction que ce que vous écrivez est exact. C'est tellement précis que ça ne semble pas pouvoir être faux.
Mais, pour autant, fallait-il le dire aussi clairement. Mais ne pensez-vous pas que vous auriez pu résister au désir de présenter cette analyse documentée et brillante sur ce forum et d'attirer l'attention sur l'aspect engagé de cette série? Ne fallait-il pas garder le secret ? Ne craignez-vous pas que les réactionnaires...réagissent ? :o)
Par conséquent : j'interdis formellement à Daniel Schneidermann d'envisager une émission sur le sujet :"Les fictions peuvent-elles se donner une mission citoyenne ?" :o)
bien joué ;-)
gamma
j'interdis formellement à Daniel Schneidermann d'envisager une émission

Damned ! J'aurais dû préciser "ni une émission, ni un article "...
A présent, c'est trop tard.
Dans l'os Julot ;-)
gamma
Yanne, votre prose est infiniment plus intéressante qu'un épisode de " plus belle la vie".
Je ne sais pas si c'est un si grand compliment, mais merci quand même
J'aime ta franchise.
gamma
"Ce n'est pas un phénomène, c'est un art qui existe depuis des dizaines d'années maintenant ! C'est simple de toute façon : au pire, on est oubliés. Au mieux, on est considérés comme de la pop-culture"

Ben oui, un média, un format n'est pas forcément de l'art, dans le cinéma tous les films ne sont ne sont pas à considérer comme des oeuvres d'art, idem pour la peinture, la photo...
Et il y a une énorme confusion dans notre société entre art et culture.
Mais où est donc Rafik justement...

Je ne sais pas mais la fin de l'article laisse entre voire un prochain épisode :-)
Je regrette beaucoup que la serie sud-africaine Jacob's Cross n'est jamais été diffusé en France. Non, en fait elle l'a été sur France O mais s'est arrêté au bout de la 3ème saison. Et seul Canal+ Afrique en a diffusé toutes les saisons.
Ce n'est pas plus mal que les grands médias ne parlent pas des séries ; ils en parleraient mal, sans passion, à la va-vite comme ils font pour les faits-divers ou la télé.

Les médias consacrés aux séries, comme tout médias de niche, sont riches d'infos et de passion. Inutile de vouloir toujours la reconnaissance des grands médias. Et pour en faire quoi ?
Merci pour ce petit billet sur les séries, Robin.
Effectivement, beaucoup de bonnes séries ces dernières années, entre House of cards, the newsroom, Dr House, Dexter, Lie to me, Game of thrones... avec de bons scénars et de bons jeux d'acteurs.
De bons passe-temps, sans oublier les séries documentaires d'Arte et de la Cinq.

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