Dexter, le Chien andalou et Psychose
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Dexter, le Chien andalou et Psychose

Le site de Telerama.fr propose, sous la plume de Pierre Langlais, un décryptage du générique de la série Dexter intitulé “Dexter”, le petit déjeuner de l’ogre.


Décryptage intelligent, qui nous explique que le petit déjeuner de cet homme ordinaire est en vérité un crime effroyable duquel nous devenons en quelque sorte complices.

Qui évoque, avec le couteau entamant l'oeuf, la très probable référence au Chien Andalou de Buñuel. Mettons les deux images côte à côte pour nous en convaincre :


Qui insiste sur la bande son aux bruits amplifiés. Qui nous signale aussi que Dexter se rase et se coupe avant de se retrouver… avec une barbe de deux jours !


On pourrait aller un peu plus loin dans l'analyse (et là c'est le chroniqueur de ces lieux qui se venge de ne pas avoir eu l'idée d'observer ce générique avant Pierre Langlais) en suggérant qu'au moins une autre référence cinématographique est à l'oeuvre dans ledit générique : Psychose de Hitchcock.

Car les gouttes de sang qui tombent dans le lavabo, tout près du siphon…


… sont sans aucun doute un rappel du filet de sang hitchcockien coulant vers le siphon de la baignoire :


Tout comme le moulin à café qui tourne…


rappelle l'eau qui s'engouffre en spirale :


Quant au visage de Dexter apparaissant à travers son ticheurte…


… il peut être une paraphrase de la silhouette de Norman Bates à travers le rideau de douche :


À moins qu'il s'agisse d'un clin d'oeil au masque de Scream, à la scène de chirurgie esthétique de Brazil


…ou encore d'une référence a contrario au Shining de Kubrick :


On pourrait aussi rapprocher ce générique de celui, conçu par Saul Bass, pour M. Saturday Night de Billy Crystal (1992). Enfin bref, cette superbe bobine introductive valait bien qu'on s'y attarde dans un bel article (malgré les quelques fautes d'orthographe qui l'émaillent, propres à faire bondir les profs abonnés à Télérama qui vont sans aucun doute se précipiter sur leur grand couteau de cuisine avec des envies de meurtre. Allons allons, Messieurs-dames, un peu de calme, n'est pas assassin qui veut !)



L'occasion de lire ma chronique intitulée Le discret vertige du docteur Wilson où il est, entre autres, largement question de la scène de la douche de Psychose.

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