198
Commentaires

Pujadas l'accompagnant

Stupeur dans les foyers: sur l'écran du 20 Heures de France 2, apparait soudain un eurocrate inconnu

Derniers commentaires

ça y est, le fil est infesté par le virus freudqo. Toute tentative de reflexion est aussitôt étouffée sous une avalanche de vocabulaire.
Faut vraiment être [s]con[/s] pas malin pour l'avoir réveillé.
A quand une émission de journalisme économique genre "Ou va l'argent?", comme il existe une émission littéraire par exemple, sur ASI ?

Histoire de savoir les véritables ordres de grandeur, ou est l'argent, et par où passe t'il?

Ma motivation de proposer cela est le ras l'bol d'entendre des argumentaires utilisant "Ca coute cher", en omettant d'autres sommes passant par la p'tite porte, à diminuer une valeur en la comparant à d'autres gros chiffres, ou à l'augmenter par rapport à des chiffres plus petits, ou à bien noyer le poisson en comparant chiffres, selon les années au choix, et pourcentages de tout bord.
Le décryptage des discours journalistiques, médiatiques, est pléthorique, ya de la matière à gogo...!

Depuis que l'Etat français emprunte au privé, quid des intérêts perçus par les banques via le public depuis quasi 40 ans?

Des sommes colossales sont versées à la Grèce, censée représenter une goutte d'eau dans l'économie européenne, yaurait pas une arnaque quelque part, surtout en entendant déblatérer journalistes éco, voir même la présidente du FMI que les grecs sont entièrement responsables de leur débâcle ?

On pleure du chomage, et de la destruction d'emploi, bien, et pourquoi ne regarde t'on pas aussi au niveau de la création d'emploi, quid des investissements ces dernières années pour les PME, principaux fournisseurs, ou de la formation continue?

La crise, certes, objet sans visage, seulement le gouvernement français a clamé avoir même gagné de l'argent en prêtant aux banques, qui remboursèrent et se renflouèrent rapidement, alors pourquoi la crise, à part par une perte d'investissements dans la création d'emploi ?

Quid des investissements, vraiment aux entreprises, quelle captation vers la finance pure?

Des milliards s'envolent ici et là, voir trillions (milliard de milliard), ...dans l'espace intersidéral ?

On veut bien parler de l'immigration, souvent comme repoussoir de l'étranger, parfait mobile pour dire on est le bien, le mal étant à l'extérieur et veut nous envahir, quid de l'émigration, à part pour fantasmer que si on ne s'accorde pas aux meilleurs d'entre nous, ils partiront?
Cette émigration existe bel et bien depuis toujours, comme l'immigration...

Il y a là une foule de sujets qui mériterait un vrai décryptage, autre que le flou artistique qu'entretiennent certains pour être en adéquation avec leur patron, malgré le fait qu'ils soient présentés comme indépendants experts.

Et tellement de bénéfices privatisés, ou de dettes nationalisées, autant dans la santé, la banque, les transports, les infrastructures, la sécurité, l'énergie, l'éducation,...

Rahhh, j'vais me calmer ailleurs, pardon pour le pavé :D
J'ai pas trop compris !

Admettons !
j'ai un ami, de Miami, un peu cannibale, qui rêve de faire ami-ami avec un eurocrate, ou à défaut un éditocrate, Pujadas l'intéresserait aussi, en hors d'oeuvre. Si quelqu'un connaît l'adresse...
Miam-miam..
Vous avez regardé Pujadas sur France 2; Grosse déprime !
Mais vous n'avez pas écouté France inter ce matin ! Entre notre camarade de l'Expansion qui hurle après Mélenchon qui ose se plaindre de certains journalistes puis le cher Dominique Seux qui n'a que TINA a la bouche : je me demande si ce n'est pas pire !
A quand une vraie émission sur la compétitivé ?
C'est quoi un pays compétitif ? La compétititvé couts, hors couts ? Quel sens selon l'économie du pays et le contexte ? Comment la mesure-t-on ? Est-ce un simple rapport productivité / couts ? Comment l'améliorer ? Pouquoi certains pays progressent et d'autres régressent ?
Les vilains Français qui ne veulent pas payer pour la crise que les gestionnaires ont provoquée, ignorée, accompagnée et enfin agravée... Ouh qu'ils sont vilains.


Attention les Français, pan-pan cucul si vous faites pas ce qu'on vous demande! Si vous ne payez pas, si vous ne vous agenouillez pas, la vilaine récession va venir vous mettre une grosse fessée. Le vilain chômage il va vous gronder. Et puis même que de toute façon on vous avait prévenu (et non l'inverse).


C'est dans ce contexte que vous n'avez plus de boulot. Alors faites-nous confiance. Qui a dit que les journaux ont cessé de pratiquer la publicité insécuritaire? L'insécurité économico-sociale ça compte aussi.


Soit dit en passant, la ligne d'arrêt sur images sur la crise à cet intérêt : elle pointe le manque de connaissance qui se cache derrière l'argument d'autorité "c'est la science économique qui le dit". Cette approche va tendre, tôt ou tard, à se généraliser. C'est le devenir de la critique média : confronter la connaissance mise à l'épreuve par sa propre ignorance contre le sophisme communicant.


A ce jeu-là, tous sont vilains : les technocrates français, les technocrates européens, et les experts en tout genre...


Le sophisme ne tient plus dans le relativisme mais dans le dogmatisme.
"sur l'écran du 20 Heures de France 2, apparait soudain un eurocrate inconnu, et non francophone, qui sermonne la France. Air connu: il faut augmenter la productivité, baisser les salaires, introduire davantage de flexibilité, pour respecter les engagements européens, etc. Bref, la rigueur, fugitivement, prend un visage."

je n'ai pas vu ce journal, c'est qui l'eurocrate?
Non seulement rien/rien n'a changé, tout/tout a continué, mais il me semble que, dans la dramatisation menaçante, on est monté d'un cran. Histoire d'empêcher François Hollande, des fois qu'il s'y risquerait, de tenir ses promesses (si prudentes et anodines qu'elles soient). Histoire aussi de prévenir ce qu'ils craignent le plus, que la population vraiment fâchée fasse vraiment pression sur lui pour qu'il fasse plus que tenir de minuscules promesses. Et pour l'obliger, au contraire, à consolider les admirables réformes de l'autre qu'on vient de virer. Tout ça pour ça?

70 euros sur une allocation ANNUELLE, un "coup de pouce" au smic qui s'annonce microscopique, c'est encore trop pour ces draculocrates. Pourquoi ils se demandent toujours si c'est possible d'augmenter les salaires (non, bien sûr!!!), jamais si c'est possible de faire vivre une famille avec des revenus aussi misérables (démerdez-vous, quoi, savez pas gérer votre budget!)?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Du grand matinaute. Un papier remarquable.
Merci beaucoup, et oui !, continuons à dénoncer l'énonciation de faits comme étant des vérités, les discours créateurs de réalités et de croyances. Le langage performatif, ça suffit.
"C'est dans ce contexte" aussi que les Irlandais votent aujourd'hui.
Selon l'analyse du Guardian, ils ont le choix entre un vote de peur (oui) ou de colère (non), soit deux motivations négatives.
Cette capacité à présenter "le contexte" sans l'ombre d'un regard critique, la moindre trace d'une prise de distance. La parole "eurocratique", assénée en début de journal, comme un titre à tout ce qui va suivre, une vérité révélée, un "chapeau", la petite pilule à prendre en début de repas pour aider à digérer. David Pujadas, le "médiator" de l'information.
Pour respecter les directives européennes en matière d'économie, ne pas faire fuir les investisseurs, ne pas subir les sanctions des agences de notation, il faudra bien qu'un jour ou l'autre on se décide à brûler ce putain de Code du travail.
Pour inquiéter puis rassurer, TF1 est le champion: leur journal est anxiogène et leurs fictions gaies. D'une main, la chaîne tend le poison, de l'autre, l'antidote. Imparable!

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.