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Profs en Sorbonne, et ailleurs

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Oui, hier soir comme le dit Daniel, lorsque le cercueil est entré dans la cours d'honneur de la Sorbonne, il y a eu pour nous tous une matérialisation de la mort de notre collègue, et la pensée horrible, insoutenable, qu'à l'intérieur de ce cerceuil (...)

"Toute la loi, rien que la loi. "

Malheureusement, quand on voit qui fait la loi et qui la vote, on est mal barrés...

L'atmosphère est plus que jamais délétère.

Les références à l'occupation nazie et à la collaboration de plus en plus nombreuses.

Ceux qui amalgament retournent l'accusation d'amalgame, ne s'encombrant plus de la réalité.

Les listes noires fleurissent po(...)

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Oui c'est horrible et ça secoue. Ceci dit ça ne doit pas, bien au contraire peut être, paralyser la réflexion sur l'action à mener. Ci dessous la position que je partage de Philippe Geluck, un ami de Charlie Hebdo, peu soupçonnable d'anti Charlie Hebdo si j'ose dire.

Laissons ici la parole que pour ma part je trouve sage, à Phillipe Geluck (passage des arts Phillipe Geluck, mardi 20/10/20, à 8mn 52 de l'interview). Claire Chazal lui demande ce qu'il pense des événements.
Après avoir dit que cette décapitation injustifiable l'avait atteint profondément (comme tout être humain bien sûr) il dit: «Il faut faire très attention. On est dans une période où il ne faut pas dessiner le prophète. Moi j'ai pas envie de me suicider en public...Eux (en parlant de Charlie Hebdo) ils vont allé jusqu'au bout. Moi je n'ai pas cette obsession là. Je vais continuer à faire ce que j'ai toujours fait. Je n'ai pas dévié d'un degré dans ma démarche. Je combattrais les intégristes. Je peux dessiner des choses très dures sur les religions. Mais j'essaye de ne pas insulter les gens. Je ne dis pas que d'autres l'ont fait (commentaire perso: et pourquoi ne pas le dire?) mais je pense que nous ne sommes pas tous à travers la planète au même degré de civilisation (commentaire perso les mots «phase historique» aurait peut être été plus neutres) et d''ouverture d'esprit sur la liberté d'expression et que ça pose un problème avec l'internet qui diffuse en trois secondes un dessin à six milliards d'individus. La donne a changé et il faut le savoir. Donc il y a un grand travail qu'il faut continuer à faire, une pédagogie du deuxième degré, et de proposer de l'humour qui soit perçu comme fraternel mais qui dénonce les injustices et les saloperies».
Bref, une attitude historiquement responsable, 

Merci Daniel! Et celle la, c'est cadeau!



De retour d'un rassemblement, j'ai suivi la cérémonie sur France Inter dans la voiture. Et c'est plutôt l'exaspération face aux commentateurs qui commentaient pour ne rien dire.

C'est en rentrant et en voyant ce replay de France Info que les larmes me sont montées. C'est le seul extrait que j'ai regardé.


Le cercueil de Samuel Paty entre dans la cour de la Sorbonne alors que résonne le titre "One" du groupe U2, choisi par la famille du professeur


Plus tôt dans l'après-midi, j'avais pris en cours de route, sur France Info je crois, la conférence de presse du procureur antiterroriste. Et là j'ai eu la rage. Je n'ai même pas réussi à écouter jusqu'au bout. Aucune remise en question ses services antiterroristes de l'Etat et lourde insistance sur l'inculpation de 2 mineurs pour 350 balles. Certes c'est grave, mais putain... Et quid de la mineure à l'origine de tout ça ? C'est moins grave ?

De plus quasiment tout ce qu'il a pu dire, je le savais déjà plus ou moins par les médias dont et surtout Arrêt sur images.


Rajouter là dessus le ministère qui m'invite à suivre l'ouverture du "Grenelle" juste après le mail de Blanquer du 17/10 à entête "pour l'école de la confiance" (comme d'habitude, je n'ai ni lu, ni été voir la vidéo en lien). Rajouter Blanquer qui dérive vers l’extrême droite...


Ce n'est plus que des larmes, mais une énorme rage.

L'école de la république c'est parfois :
- un élève A qui insulte un élève B, qui répond par un coup de poing sec et précis à l'élève A, qui se met à saigner du nez un peu.
- les parents de A vont ensuite, peut-être encouragés par l'administration, porter plainte contre B.
- l'élève B aura alors déjà à 14 ou 15 ans un petit casier, et s'il tombe sur le mauvais policier, et qu'il a par exemple prononcé une phrase du genre "je vais te tuer enculé" dans un moment de colère court et passager contre l'élève A, il pourra éventuellement être fiché S pendant 1 an.

La guerre des boutons c'est plus possible aujourd'hui. La nostalgie a quelque chose de "déplacé".

Et pour les turpitudes des Présidents de la République, "toute la loi, rien que la loi"...


Ben, non... La Constitution les protège depuis 2007.


Après cela, le "toute la loi, rien que la loi"  c'est un peu court.

L'émotion dans le présent c'est plus fiable.

Pas sûr que les élèves de ZEP puissent la connecter à une nostalgie aussi belle.

Idem pour les écoliers de campagne des années 50/60 (la violence des adultes pouvait toucher les enfants autant à la maison qu'à l'école).

Le présent, rien que le présent.

(La loi n'empêche pas le racisme, les discriminations petites ou grandes, etc etc etc. "La loi rien que la loi", de n'importe quel gouvernement et ministre ? A ce compte là on devient tous "républicains" : patrie, christianisme latent, consommation et sécurité)

Je me sens moins seul à chaque fois que je vous lis, Daniel. Rien que pour ça, merci. Et ça vaut largement quelques euros par mois.

C'est le meilleur papier que j'ai lu jusqu'à présent! Merci!

Merci Daniel.


Oui la loi, voilà une boussole efficace et qui évite beaucoup de bêtises.

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Je me souviens d'une émission où DS posait en boucle cette question à un invité unique : "Légal ou pas légal ?", "Licite ou pas licite ?", et l'invité de nous dire en quoi il mettait tel ou tel comportement derrière cette fameuse "ligne jaune".


Questions bien dérisoires quand la ligne est effacée depuis longtemps.


Aux larmes, citoyens!

Quant on s'en remet à la loi (et donc à la justice pour la faire valoir), après le dole, c'est que la politique a échoué.  


Et la politique a notamment échoué à produire une législation éducative, dissuasive, protectrice et réparatrice. Et ce, depuis que le néolibéralisme a infiltré puis contaminé le politique jusqu'à le pervertir dans sa signification même. 


Et de fait, les politiques qui se succèdent à l'Elysée, Matignon, etc, depuis 40 ans ne pensent plus le monde. Ne pensent plus la société, les gens, ni même le fameux "vivre ensemble" réduit à un élément de langage pavlovien réitéré à l'envi.


Les politiques, depuis des décennies, se bornent à se faire élire dans le seul but de servir les intérêts d'une micro-caste, celle qui finance leurs campagnes électorales, c'est aussi simple, bas, vile et vide que cela. 


La voilà notre réalité politique qui, parce que nous ne pouvons plus rien en attendre dans le sens du mieux, nous conduit pernicieusement à nous  accrocher au dernier des recours,: la loi, la justice, qui ne sont pas, par définition, des remparts, mais au mieux et dans de rares cas, des punisseurs. 


Or, lorsqu'il ne nous reste plus pour boussole que l'option punition, on entretient en soi, volens nolens, l'idée de la vengeance comme remède à nous maux les plus douloureux. 


N'avoir plus pour seule boussole que la loi pour panser nos plaies, c'est un peu comme  n'avoir plus qu'un rétroviseur pour se projeter dans le post-traumatique. A ce tarif là, bonjour la résilience,, qui n'aura pas lieu car pour résilier, il faut pouvoir croire que le trauma produira du bien, qu'il améliorera le réel défectueux ou abîmé. Pour résilier, il faut pouvoir croire que tout ce qui ne nous a pas tués nous rendra meilleurs, plus forts et plus humains.   


Or, créer les conditions pour que chaque individu puisse se projeter dans le mieux, et que ce mieux soit sinon désiré, à tout le moins désirable, cela relève de la politique et du politique, Et non pas de la loi dont on voit bien qu'elle n'est même pas une boussole pour ceux qui s'en affranchissent en toute barbarie bien assumée. 


Car quand bien même nous rétablirions la peine de mort, cela ne suffirait pas à dissuader les fous de dieu qui sont prêts à mourir de et pour leur folie.  Car, avant que les fous ne le deviennent, il y a toute une marge d'actions politiques à penser et à mettre en oeuvre; Cette action politique, qu'elle soit de droite ou de gauche, ne peut et ne devrait avoir qu'une seule boussole;, à savoir la recherche de l'intérêt général. Le législatif ne devant servir qu'à codifier ce intérêt général, pas à en venger à posteriori la violation. 


Pour ma part, j'aime d'autant plus le droit et la loi que je parviens à ne pas y recourir pour régler mes conflits existentiels et mes différends interpersonnels. Le droit ne me sert pas de boussole, mais de dernier recours en cas d'échec de toutes les autres possibilités en amont. 


Car, en dernier recours, la loi, le droit, etc. ne sont souvent qu'un couvercle posé sur des cercueils où gisent les victimes de l'à-politique, et non les victimes d'une quelconque loi bafouée.  


  

Ah Daniel, elle est pleine de Nostalgie cette chronique entre les madame Michu et monsieur Michou des trentes glorieuses. Ca tombe bien, il était justement nécessaire de vous poser une question à laquelle bien entendue vous ne répondrez jamais : vers quoi vous emmenez-vous ? Je veux dire, c'est très glorieux de se faire le héros d'un jour vingt-deux fois par mois, mais cela ne dit pas quelle est votre vision concrète idéale de la France dans 30, 40 ou 50 ans. Car cette France elle se prépare aujourd'hui ? Alors concrètement. Comment vont s'articuler les relations entre 2 peuples (l'islam en France est désormais un peuple, aussi nombreux que la population du Danemark, qui sera le double dans 30 ans ). Vous qui avez pourtant  l'air de regretter cette France désuète, douce, traditionnelle, n'ayons pas peur du mot, pourquoi militez-vous aujourd'hui pour la poursuite de sa disparition définitive et son remplacement par une autre tradition, qui elle n'a rien de doux,  ni de libre. J'essaye de comprendre. Non en réalité je comprends très bien car j'étais de gauche. Puis j'ai vécu dans un quartier musulman... Et vous Daniel, vous y avez vécu ?

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Merci, Daniel, pour ce post. Je ne commente plus beaucoup sur ce site, mais aujourd'hui, je suis touchée. Aux larmes.

Il me semble que vous commenttez la même erreur que Macron dans son discours: vous ramenez l'événement à vos propres professeurs, alors que l'éducation a changé de dimension. Le problème aujourd'hui ce sont tous ces élèves qui ne se reconnaissent pas dans l'enseignement et qu'il faudrait pouvour ramener dans l'enseignement. Comment s'adresser à eux? That is the qyestion.

Oui, hier soir comme le dit Daniel, lorsque le cercueil est entré dans la cours d'honneur de la Sorbonne, il y a eu pour nous tous une matérialisation de la mort de notre collègue, et la pensée horrible, insoutenable, qu'à l'intérieur de ce cerceuil il y avait un corps la séparé de sa tête. 


Il y avait peut-être l'envie de pleurer, l'émotion brute. Mais aussi la colère, la rage. Colère et rage devant le contraste de la grandiloquence des mots, et la sordide réalité de terrain imposée par l'institution, qui de reculade en reculade, de déni en déni, de bonne conscience en bonne conscience, finit par produire des jeunes décérébrés se laissant happer dans une vision littéraliste et politique d'une religion dont, comme ils en ignorent tous les fondements culturels et historiques qui ne sont transmis nulle part, ils finissent par n'en percevoir qu'un idéal de pureté mortifère et assassine.


Parce que la lettre de Jaurès était parfaite. Elle décrit l'idéal de ce que devrait être l'enseignement et de ce que devrait promouvoir l'institution si elle se souciait vraiment de diffuser l'idéal républicain de promotion sociale, d'esprit critique et d'égalité des chances, en faisant dialoguer les jeunes avec des grandes oeuvres de l'esprit humain.

Mais qu'est aujourd'hui l'école dans sa réalité, qu'en ont fait des décennies de débats stériles, insistant sur le tout compétence, l'élève au centre et tout et tout. On en a fait un lieu où le savoir n'est plus transmis, avec la complicité de lecteurs borgnes de  Bourdieu. Le capital culturel bourgeois favorisait les élèves issues des classes sociales privilégiées? Partant de ce constat sociologique juste, on en a fini par considérer que la transmission des grandes oeuvres de la pensée était un facteur de discrimination. Et du coup on propose quoi comme lecture à nos élèves? Des oeuvres de littérature jeunesse, imprégnées uniquement des valeurs et des normes sociétales du moment, qui sont tout de même très marquées sociologiquement et qu'on pose du coup comme un absolu. Et on renforce du coup le capital symoblique des privilégiés, puisqu'on leur réserve dans leurs écoles privés ces oeuvres. En conséquence de quoi, on ne fait plus trop dialoguer les intelligences en formation confiées à l'école publique avec des pensées autres, de grands penseurs, quitte à ce que nous ne y reconnaissions pas, quitte  à les critiquer, mais par rapport auxquels il est formateur de se construire.


J'entends encore un inspecteur d'histoire géo m'expliquer que les savoirs que nous enseignons ne sont que des prétextes à la formation de compétences. L'incroyable programme d'EMC pondu il y a 5 ou 6 ans était un summum à ce niveau. Les contenus enseignés n'importaient pas. Il fallait que les jeunes sachent coopérer, puissent exprimer leurs sentiments. Par contre il n'y avait pas écrit de faire lire tel texte de Voltaire ou de Rousseau sur la liberté de conscience, à mettre en regard avec l'application plus ou moins réelle de cette liberté et à interroger ce contraste entre valeur proclamées et réalités vécues. De la moraline à la place de réflexion. Du coup, je m'amusais alors à dire que les gars de l'Etat Islamique qui avaient fait un film en appelant au meurtre des infidéles, que j'avais découvert sur @s,i, auraient coché toutes les cases en EMC. Exprimé ses sentiments? La haine, je coche. Savoir coopérer? Réaliser un film à la plastique parfaite, en groupe, je coche aussi.


Bien sûr que je suis dans l'excès, bien sûr que je suis dans la caricature. Mais j'ai appris à lire dans la même école primaire que celle de mes enfants, en découvrant Victor Hugo et les Misérables. Mes enfants, en lisant, au mieux, des j'aime lire.


L'école est abandonnée, surtout dans les quartiers défavorisés. J'y enseigne depuis 20 ans, et je veux y rester.  mais comment croire que la République y tient ses promesses, lorsque dans une des villes les plus pauvres du département, les enseignants qui y sont en poste sont, lorsqu'ils sont titulaires, pour l'écrasante majorité d'entre eux des néo titullaires, pleins de bonne volonté mais pas armés intellectuellement et psychologiquement pour affronter la violence sociale qui y est évidente? Et je ne dirai rien de la masse des vacataires toujours plus impressionnante, précarisée, souvent d'origine étrangère, n'ayant pas forcément la culture professionnelle du corps qu'ils tentent de servir au mieux de ce qu'ils peuvent. Aucun des profs auquel je pense n'est en cause. C'est l'institution qui est coupable, dramatiquement coupable, de faire en sorte que les moins formés se trouvent à être présents dans les endroits où il faudrait les plus formés. Les territoires perdus de la République sont peut-être d'abord des territoires abandonnés par la République.


Et que dire du fait qu'un élève de CM2 de ma génération a eu plus d'heures de français qu'un jeune d'aujourd'hui à la fin de sa troisième?


On a oublié les fondamentaux de la transmission culturelle de haut niveau, on a laissé de plus en plus d'heures de libres à nos élèves qui l'occupent devant leurs écrans, on a décrédibilisé la parole enseignante, du haut en bas de l'institution, de la société, à l'intrieur même de l'institution par le recrutement sociologique des profs qui les font être plus sensibilisés aux causes du développement durable et des problématiques d'intersectionnalité que de permettre la transmission d'un savoir exigeant, on favorise l'inculture généralisée, et après, quand le drame explose, on nous sort la lettre magnifique de Jaurès, et chacun de se remmémorer avec émotion l'image de cet enseignant qui a marqué votre vie. Mais les conditions sociales, culturelles et institutionnelles de l'existence de cet enseignant dans les classes n'est partiquement plus.  L'évocation du rôle central de l'enseignant comme figure pivot de la république est un leurre, comme en témoigne d'ailleurs les faibles salaires des certifiés débutants et le fait que les concours n'attirent plus, preuve de la perte du prestige au moins symbolique que conférait le métier.


La rage, la rage, la colère, devant les assassins de Samuel Paty, à la fois ceux qui l'ont tués physiquement, ceux qui ont créé le climat délétère dans lequel il a du vivre les dernières semaines de son existence, et contre  tous ceux qui ont créés un climat culturel et institutionnel de non diffusion et de relégation culturelle, avec, et c'est ce qui est le pire, la bonne conscience d'être dans le camps du bien!!!

L'icône sacrée de la nouvelle religion, maintenant définitivement sanctifiée par le sang du martyr, est donc un dessin à la fois raciste, pornographique et homophobe. Vers l'âge de douze ans l'icône est solennellement présentée aux enfants des écoles lors d'une cérémonie où la présence est obligatoire.

Bien sûr, tout enfant qui ferait une remarque déplacée sera sévèrement puni par les peines prévue pour le délit de blasphème*.

Je ne vois vraiment ce qui pourrait mal tourner.


 *oups, on dit apologie du terrorisme, maintenant

Le paradigme économique du libéralisme a une devise : laissez faire..!!  On en mange depuis les années 90 et même avant, et les  "hoquets" de l'Histoire ne dégoûtent pas les dirigeants qui en font leurs choux gras et en rajoutent des tonnes  à leur profit.. 

Votre boussole vous devriez en lever les yeux et regarder au loin pour voir que vous arriverez La Mecque.. Un peu de courage ? Vous avez l'air de préférer la mort douce au réveil sanglant. Car oui, malheureusement, comme vous le niiez, jusqu'à récemment, il ne pourra plus en être autrement, chaque jour rendant l'accumulation de gens, de différences, de tensions, d'incompatibilités, plus explosives.  "La vie humaine ne devient une vraie souffrance, un véritable enfer, que là où se chevauchent deux époques, deux cultures, deux religions. " (Herman Hesse) Grâce à vous, nous y sommes. Merci.

Oh mais nul doute que les plus chers des avocats, Bourdon en tête parions donc, y veilleront concernant les petits barbares ordinaires de Conflans lors de leur lointain procès.

Mais plus "globalement" les lois de la République de Weimar ont-elles empêché le nazisme ?


Emue aux larmes, ce matin, devant cette chronique. Je n'oublie pas une prof de français qui un jour m'a dit "tu peux faire bien autre chose" à un moment où la tourmente m'avait prise à...

15 ANS ! Et j'ai fait cet autre chose. Merci à elle. Il y en eu d'autres....


'La loi, rien que la loi' .... je viens de lire une info disant qu'une "jeune adolescente prostituée de 15ans" venait d'être agressée au couteau dans un Air'bnb à Noisiel...... 15 ans ! Va-t-on assister à une "déclaration de guerre à mort" à l'égard des proxénètes et pédophiles ? 

Robert de Sorbon fils de paysan et chanoine fonda la Sorbonne pour servir de demeure aux pauvres écoliers


Il ne pouvait y avoir d'hommage plus grand pour le professeur de Conflans





Et à la suite des autres commentateurs merci à Daniel Schneidermann pour cet hommage et sa boussole

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

L'atmosphère est plus que jamais délétère.

Les références à l'occupation nazie et à la collaboration de plus en plus nombreuses.

Ceux qui amalgament retournent l'accusation d'amalgame, ne s'encombrant plus de la réalité.

Les listes noires fleurissent pour le bien de la République, après tout, ne veut-on pas son Printemps.

Les "coups de canif dans le pacte républicain" se transforment en coup de couteau dans les chairs.

Le gouvernement crâne, l'opposition craint.  Je crains qu'un point de non retour n'ait été passé. 

Celui à partir duquel tout ne peut que s'empirer.


A nos enseignant.e.s.

Enfants, on peut les voir comme des brideurs de notre liberté.

Adultes, on réalise que cette liberté, ils et elles nous l'ont confiée.


"toute la loi, rien que la loi"


D'accord sur le principe. 


Sans oublier pourtant qu'une loi, et même une constitution, ça peut se changer. Certains y travaillent d'ailleurs, sans complexe.  Tout est intéressant (merci Usul), mais ne manquez pas Christophe Barbier "profitons de cette tragédie" à la dixième minute

Merci pour cet hommage à vos profs. 

Je trouve ça toujours un peu gênant ces hommages aux martyrs. 

Par contre, l’hommage à nos profs, à ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, c’est beau.

En plus de la violence psychologique, de la violence physique de plus en plus, certains vont devoir composer avec la boule au ventre de la peur de la mort. C’est pas joli.

Dans un monde idéal, la loi n'existe pas car nous sommes tous mus par la raison, toute la raison, rien que la raison. Dans un monde tendant vers l'idéal, la loi et les institutions - refelt aussi fidèle que possible de la volonté populaire - sont guidées par la raison, du moins ce que l'on pense en percevoir, et tendent à faire de nous des êtres mus par la raison, le plus possible. Dans notre monde, comment dire ... J'ai du mal à considérer la loi comme une boussole. J'aimerais.

"Toute la loi, rien que la loi. "

Malheureusement, quand on voit qui fait la loi et qui la vote, on est mal barrés...

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