Procès Jubillar : le mot "féminicide", grand absent dans les médias
Le procès de Cédric Jubillar pour "meurtre sur conjoint" présumé de sa femme, Delphine Jubillar, vient de s'ouvrir. Une affaire de féminicide largement traitée à la télé ou dans la presse. Pourtant, le mot n'est quasiment jamais employé par certains médias. "Arrêt sur images" fait l'état des lieux de ce silence sémantique.
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Truc de ouf, faut faire attention à ce qu’on dit dans une salle d’audience ...en tant que public : "No pasarán" vous vaut interpellation !
(...)Vous ne. citez pas la dépêche du midi , qui depuis 5 ans parle de ça, tous les jours ou presque,.... mais comme une histoire passionnante, un escape game , un cluedo , un numéro de détective.. et sans(...)
Derniers commentaires
Sur l’affaire Jubillar, il y avait sans doute un article plus « Arrêt Sur Image » à écrire : Quotidien a en effet envoyé des journalistes filmer la discussion entre l’accusé et ses avocats !!!
Un scandale absolu et rare, qui a valu aux confrères une expulsion Manu militari du tribunal !!!
Résultat, un article d’ASI de milliers de caractères pour dénoncer un terme inapproprié pour désigner un féminicide.
Personnellement, j’attendais prioritairement la dénonciation du voyeurisme de Quotidien !
Alizée,
Vous avez donc regardé (!!!) 380 heures d'antennes concernant l'affaire Jubillar, mais semblez réellement n'avoir toujours pas réalisé qu'il s'agissait plus ici d'une affaire de disparition mystérieuse que d'un meurtre de sang, En effet... il n'y a pas de cadavre !
La femme a disparue, alors évidement pour beaucoup elle est morte, alors évidement son méchant mari l'a tuée, l'a "mourue" parce que femme... et donc alors il faudrait parler de fé-mi-ni-ci-de, etc. :
Vous semblez oublier que la présomption d'innocence existe, qu'on s'appelle Nicolas Sarkozy... ou Cedrick Jubillar.
Vous qui -forcément- le croyez coupable, sachez qu'il est encore innocent à l'heure qu'il est... et tant qu'il n'aura pas été jugé par... d'autres que vous !... c'est à dire la Cour d'Assises qui se tient pour 3 semaines encore.
Je suis d'accord avec vous sur une seule chose, pour dire qu'ici le terme de meurtre n'est en effet pas approprié : si l'on était pas aveuglé par ses préjugés, on devrait sur l'affaire Jubillar parler tout simplement de disparition.
Et quand un jour, peut-être, il devra être innocenté, l'on retrouvera enfin un cadavre et un autre assassin que lui... alors peut-être serez-vous amenée, sait-on jamais, à vous excuser d'avoir plaqué là un schéma bien facile, bien préfabriqué... et qui vous permettait de brandir une pancarte... alors que cela n'avait pas lieu d'être...
amen
c'est délicat, car la justice elle-même indique dès le premier jour du procès qu'il faut considérer que la victime est décédée, d'où l'accusation de "meurtre sur conjoint". Qui pourrait être énoncée au féminin d'ailleurs "meurtre sur conjointe".
ceci parce que les enquêteurs affirment qu'il est impossible qu'elle ait quitté volontairement le domicile sans aucun effet personnel, aucun moyen de paiement, aucun vêtement autre que son pyjama, et sans avoir laissé aucune trace ni indice. Sans laisser de trace identifiable par les chiens de la brigade criminelle (qui ont été déployées dans les premières heures suivant la disparition), sans avoir été appreçue nulle part, sans avoir utilisé un moyen de transport quelconque. La piste qui semble se dégager c'est qu'un "corps" a été déplacé, mais pas une personne vivante.
Ce n'est donc pas abusif de parler de meurtre ou de féminicide (puisque c'est ce pourquoi on le juge), et pas incompatible avec le respect de la présomption d’innocence.
Ce qui me choque le plus (au delà de l'absence de qualification au féminin "conjointe" ou féminicide"), c'est le traitement en mode Cluedo qu'en fait la presse.
Au lieu de ça, c'est "faites entrer l'accusé" en permanence, du voyeurisme et un traitement en mode jeu de piste et faits divers, jusqu'à l'indécence quand on voit certains articles (je n'écris pas "lire", ils ne le méritent pas"), au mépris des familles concernées.
et en plus s appelle Cédric du village , avec une maison pas fini, et mari d' une infirmière épique COVID......la dépêche en fait des quantité,......lui n' a pas l' allure d' un Jonathamn Davel .....voilà tout le problème.....pour les médias, c est triste l' apparence.....pour le moment " Delphine " a disparue.......et depuis 5 ans la dépêche nous montre la photo avec masque......et que dire des enfants qui reçoivent toutes ses infos.....
coupable ou pas, ,cela reste une histoire triste, ou l enquête avec lacunes...
On devrait naturellement parler de feminicide, mais personnellement j'ai un problème avec le fait qu'on peut juger quelqu'un pour meurtre sans preuve qu' meurtre a été commis. Et ça influe peut-être aussi sur l'absence de qualification.
France.tv a mis en ligne une série documentaire sur le meurtre de Delphine Jubillar
Ca fait froid dans le dos. Je ne discuterai pas l'emploi de féminicide ou pas. Pour moi, Jubillar est juste un meurtrier, une sombre m...! Et j'espère qu'il prendra le max sans remise de peine.
Truc de ouf, faut faire attention à ce qu’on dit dans une salle d’audience ...en tant que public : "No pasarán" vous vaut interpellation !
Vous ne. citez pas la dépêche du midi , qui depuis 5 ans parle de ça, tous les jours ou presque,.... mais comme une histoire passionnante, un escape game , un cluedo , un numéro de détective.. et sans évidement. prononcer le mot interdit ..... ( feminicide)
Mme Alizéé Vincent, est-ce que votre numéro de téléphone est dans l'annulaire ?