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procès : Bolloré contre Bastamag, Rue89, et un blogueur ébéniste...

"Est-il encore permis d’informer sur les activités du groupe Bolloré ?" se demandait le site Bastamag avant son procès en diffamation intenté par l'industriel qui s’est tenu jeudi 11 février à la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Neuf heures d’audience, et des débats portant notamment sur la responsabilité de blogueurs ou de journalistes ayant simplement relayé l’article incriminé. Jugement le 7 avril prochain.

Derniers commentaires

"Bolloré c’est vendeur, alors que la Socfin, entreprise belge, personne n’en parle"


Sauf là...
Où on apprend, au passage, que si Bolloré possède 38 % de la SOCFIN ( ce qui suffit déjà à donner un beau pouvoir d'influence, ce qui n'a pas échappé au PCN de l'OCDE) l'autre principal actionnaire de la SOCFIN est la GESELFINA (23 %) dont il est inutile de chercher qui la contrôle car elle est logée au ... Liechtenstein (secret des affaires garanti).

Où là...

Et si Bolloré souhaite que la presse ne vienne pas trop mettre le nez dans ses affaires, c'est peut-être parce que la justice s'y intéresse.
"Haski avait dénoncé "un fait du prince qui a beaucoup d’argent. On devrait écrire plus sur les affaires de Bolloré en Afrique mais Me Baratelli est arrivé à ses fins : l’autocensure de la presse". Réplique de l’avocat : "j’ai connu Haski plus courageux !""

J'adore ces propos de l'avocat de B. ...
1Euro de dommages et intérêt? Comme s'il ne savait pas que la majorité des frais sont des frais de justice. Comme s'il ne savait pas que sa victoire, à 1€ près, refroidira fortement tous les journalistes qui oseraient parler des aventures de B. en Afrique... Comme s'il ne savait pas que son client a largement les moyens de s'offrir une quantité de procès, quand un journal comme Rue89 n'a pas les fonds pour s'en offrir plus d'un. Il fut un temps où le FN recourrait largement à cette pratique.

Sur le fond, le rachat des terres avec un meilleurs salaires aux propriétaires? Lisez "Les raisins de la colère", de Steinbeck. Ces fermes du Middle West, rachetées à leurs propriétaires par des banques, propriétaires qui se retrouvent alors simples métayers. Le jour où la banque estime que le métayage ne rapporte plus assez, elle expulse le métayer. Etre propriétaire, c'est la garantie de ne pas être expulsable, la garantie de choisir ce que l'on sème, la possibilité de l'auto-subsistance...
Dans un premier temps, vous proposez des conditions juteuses en échange de la propriété. Puis une fois propriétaire, vous êtes en position de force, vous pouvez baisser le salaire comme bon vous chante. Voir expulser l'ancien propriétaire. Oh oui, une bonne affaire...!
Vrai sujet (procès pour l'exemple et pour dissuader de futurs enquêteurs) et beau compte-rendu !
Merci Anne-Sophie
"à ce moment-là, "Vincent découvre un sujet qu’il ignore"
C'est justement le but de ces montages infernalement compliqués que de rendre possible de telles dénégations.
Clin d'oeil du passé: avant la révolution russe, les moujiks étaient persuadés que le tsar ne savait rien de leurs abominables conditions de vie, et ils ont fait une manifestation pour l'alerter. Pan, pan, pan. Le tsar a dû croire qu'on tirait au pigeon sous ses fenêtres.
Merci pour l'info, il y a de quoi faire un petit effet Streisand.
Rappel de l'article à diffuser : Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l’accaparement de terres.
Merci pour ce compte- rendu d'audience comme l'on disait dans ma jeunesse ( je ne sais pas si l'on emploie encore l'expression) très intéressant. Il est étonnant qu'un groupe si puissant ne se soit pas contenté d'un droit de réponse et ait intenté un procès en diffamation. Peut être un souci d'intimidation. J'avais bien aimé votre enquête de cet été sur le chemin de fer financé par Bolloré. Vous avez raison de vous intéresser aux côtés méconnus de la mondialisation ( accaparement de terres). Ce sont des enjeux très importants auxquels on ne prête pas toujours assez d'attention.

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