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Presse locale : mutineries contre des éditos réacs

Au Courrier de la Mayenne, pour la première fois, des élus se sont exprimés publiquement contre les éditoriaux jugés homophobes du propriétaire et ex-dirigeant de l'hebdomadaire. Chez Sud Ouest, un communiqué syndical interne a été envoyé suite à un éditorial jugé sexiste. Retour sur des mutineries révélatrices.

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Avant de réellement discuter votre question-affirmative il faut se garder de participer à l'élaboration d'un homme de paille. Les journalistes ne se plaignent pas qu'il y ait des éditos réactionnaires, ils se plaignent qu'il n'y ait QUE des éditos ré(...)

" Il y a un petit groupe, comme c'est le cas à l'université et un peu partout aujourd'hui, qui veut faire la police la pensée."


Venant d'un groupe important de trois personnes qui apparemment ne font pas l'unanimité mais imposent pourtant leur vision (...)

Il ne s'agit pas de "ne pas les laisser s'exprimer", il s'agit de ne pas les laisser écraser les autres. En plus (comique!) en les accusant de faire la police de la pensée, un comble.

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Comparativement à d'autres journaux de la PQR (du moins les quelques uns que je connais), Sud-Ouest est certainement bien plus ouvert aux opinions diverses, et nettement moins caricaturalement à droite (Les lecteurs d'un journal dont le siège est à Rennes suivront mon regard). Ce qui ne l'empêche pas hélas d'avoir lui aussi ses éditorialistes réac, ce qui semble être de mise maintenant dans l'ensemble du PAF (les éditorialistes réac). Tout comme certains commentateurs ci-dessous, on ne conteste pas leur droit à s'exprimer, mais leur hégémonie, voire leur monopole de la parole. On ne le dira jamais assez, et on ne devrait pas se fatiguer de gueuler contre cet état de fait : les idées progressistes sont en train de disparaitre à grands pas de l'ensemble du paysage médiatique.  

Pour en revenir à Sud-Ouest, il semblerait que la victoire de la liste (largement ouverte à gauche) de Pierre Hurmic en ait traumatisé plus d'un à l'intérieur de ce canard. Même l'autre jour, l'excellent dessinateur Iturria se défoulait en montrant un cycliste pro faisant un bras d'honneur à la nouvelle maire de Rennes, qui avait eu l'outrecuidance de refuser le sacro-saint Tour. Faut bien faire plaisir à la majorité de son lectorat.

Merci.

J’ai un peu beugué en lisant « macroniste de gauche ». Ça existe réellement ?

Il y a une erreur dans votre article (ou bien j’ai raté les dernières innovations) : « ici les homosexuels et les célibataires ayant recours à la PMA ».  Les homosexuelles, plutôt.

Une " minorité agissante " face à une majorité de propriétaires de journaux ( dont la quasi-unanimité est milliardaire ), le ci-devant de Guébriant nous prend pour des mal-comprenants.


Si je n'avais pas si peur d'être vulgaire, je dirais que le ci-devant n'a pas chié la honte.

"Le problème est toujours le même, il y a peu de femmes journalistes, ce n'est donc pas un énorme vivier" ... En fait, aujourd'hui, il y a environ 1/3 de femmes parmi les journalistes. Du coup, une éditorialiste pour 2 éditorialistes hommes, ça paraît équilibré, non ?

Je suis perplexe. Les idées "réac" (que je ne partage pas) existent. Ne pas les laisser s'exprimer ne les fera pas disparaître ???

Il ne s'agit pas de "ne pas les laisser s'exprimer", il s'agit de ne pas les laisser écraser les autres. En plus (comique!) en les accusant de faire la police de la pensée, un comble.

Avant de réellement discuter votre question-affirmative il faut se garder de participer à l'élaboration d'un homme de paille. Les journalistes ne se plaignent pas qu'il y ait des éditos réactionnaires, ils se plaignent qu'il n'y ait QUE des éditos réactionnaires. 

Alors bien sûr il est beaucoup plus confortables pour ces éditorialistes de faire croire qu'ils défendent leur droit à s'exprimer plutôt que leur droit à être les seuls à s'exprimer. C'est bien pourtant ce dont il est question.


Quant à votre affirmation, elle est fausse. Ne pas laisser s'exprimer des idées précises les fait bien disparaitre du champ du débat public. C'est d'ailleurs bien pour cela que ce journal et ces éditorialistes ne veulent pas partager leur tribune. Alors certes, il y a d'autres médias que la presse et la télévision désormais. Mais nous sommes bien obligé de constater que le débat politique se cantonne le plus souvent à ne discuter que de ce qui est validé par les médias dominants et ne s'effectue le plus souvent lui-même que sur ces médias. Il n'y a surgissement de propos hétérodoxes dans la presse dominante que lorsqu'ils débordent depuis la circonférence médiatique. Et ils sont d'ailleurs systématiquement galvaudés pour pouvoir être ignorés après le bref battage d'une indignation bon teint.

" Il y a un petit groupe, comme c'est le cas à l'université et un peu partout aujourd'hui, qui veut faire la police la pensée."


Venant d'un groupe important de trois personnes qui apparemment ne font pas l'unanimité mais imposent pourtant leur vision à tous les autres, ça ne manque pas de sel. Faire la police de la pensée... pfff...


Çui kildi kilé, comme on disait à l'école (de mon temps).

Bravo ! Journalistes, faîtes-vous entendre ! Ne vous laissez pas compromettre par des types comme Bruno Dive.

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