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Polanski : le basculement du "J'accuse"

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Si POLANSKI avait sorti aujourd'hui "la 9ème porte" plutôt que son "J'accuse", les termes du débat seraient-ils les mêmes ?

En d'autres termes est-ce la coïncidence entre le thème de son film et ce qu'il est en réalité qui font qu'il est impossible po(...)

Le basculement avec Adèle Haenel. 

Le basculement s'est aussi celui de Valentine Monnier, violée par Polanski et qui décide de témoigner plus de 40 ans plus tard, à cause du film de Polanski, à cause de ce film précisément, J'accuse. Car de façon(...)

Bonjour Daniel Schneidermann,


Si donc l'on admet, que la dénonciation d'un crime commis en 1975 (je suis trop jeune pour avoir connu cette époque) ait de telles répercussions aujourd'hui, comment continuer à acheter, lire ou écrire dans un quotidien ((...)

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S’il y a 50 ans, il y a un mec qui m’a mis la main au cul dans le métro.

Dommage c’etait un clodo, je ne peux pas lui demander du pognon.

La Pravda, ce n'est pas, comme semble le croire l'inculte et partisan Scheidermann, respecter un invité qui a pris la peine de se rendre sur un plateau de télé ou de radio, en refusant de lui poser une question désagréable et gênante. C'est plutôt quand on croit que les journalistes doivent se substituer aux flics ou aux juges, en éreintant de questions accusatrices et culpabilisantes des acteurs qui ont simplement travaillé avec l'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma français. Mais allez faire comprendre aux journalistes qu'il faut respecter la présomption d'innocence, eux qui avaient jadis condamné d'avance les accusés d'Outreau, avant de manger leur chapeau quand ceux-ci ont été blanchis de tout soupçon par la justice, et qui ont soutenu mordicus Sandra Muller dans sa croisade médiatique anti-masculine, avant que celle-ci ne soit finalement condamnée par la Justice pour harcèlement envers l'homme à qui elle reprochait des propositions salaces ! Les journalistes ont une tendance atavique à se croire porteurs d'une mission sacrée, qui serait de pourfendre le crime et de révéler la vérité au public ébahi devant tant d'audace. Mais en réalité, ils sont surtout incapables de reconnaitre leurs torts et  d'apprendre de leurs erreurs passées ! Daniel Schneidermann n'échappe manifestement pas à cette règle...  

Etant donné que c'est l'oeuvre qui a permis au bourreau d’exercer... je ne comprends pas comment les deux seraient différentiables. Cette ordure a violer des gosses (11 ans pour la plus jeune) en excercant sa profession... comment peut on vouloir qu'il continue sur cette voie ? 

Il ne s'agit pas de vindicte populaire ou de désir de vengeance... c'est la juste colère (le mot est faible) dont on hérite quand on a le pouvoir d'éviter la justice. Et en plus il faudrait qu'il reste pèpère et se ballade pour faire la promo de ses films ??

Petit rappel des faits :


"En mars 1977, la justice retient six chefs d'accusation contre lui (Polanski) : viol sur mineur, sodomie, fourniture d'une substance prohibée à une mineure, actes licencieux et débauche, relations sexuelles illicites et perversion. En échange de l'abandon des autres charges, Roman Polanski plaide coupable pour rapports sexuels illégaux avec une mineure. Il est condamné à une peine de quatre-vingt-dix jours de prison puis est libéré pour conduite exemplaire après en avoir effectué quarante-deux. 

L'évaluation psychiatrique lui est favorable mais le juge Rittenband, en charge de l'affaire, se ravise et annonce vouloir condamner à nouveau Polanski

Sensible aux critiques de la presse et du public, le juge informe les différentes parties que le réalisateur sera publiquement condamné à une peine indéterminée mais qu'officieusement il sera libéré après quarante-huit jours s'il accepte de quitter définitivement les États-Unis. Informé par son avocat qu'un emprisonnement d'une durée indéterminée permet au juge de prolonger sa peine jusqu'à cinquante ans, Roman Polanski choisit de quitter les États-Unis…"


Dans un livre publié en 1997, la victime, Samantha Geimer,  écrit ceci :


« ma mésaventure avec Polanski ne m’a pas traumatisée, ni mentalement, ni physiquement »...


(Source Wikipédia)


Je ne prétends pas que Polanski soit un ange. Les soirées à Hollywood se déroulaient dans une ambiance assez malsaine à cette époque. Mais accorder une foi aveugle à des accusations aussi graves, sur la base de simples déclarations, 40 ans plus tard, ne me semble pas très sain non plus.


Si vous voulez, aujourd'hui, ruiner la réputation de quelqu'un (de plus de 50 ans) , c'est assez simple : accusez-le de vous avoir violé... il y a trente ans.


Et je ne suis pas sûr que toute cette hystérie médiatique serve la cause des victimes de violence sexuelle. Hélas, trois fois hélas.

Mr. Degoul domine Mr. Olivier. Ici, il a fait un temps de chien.Triste jour!

Je saispas vous, mais une chose me chagrine : notre ami Daniel Schneidermann est handicapé dans sa lutte pour faire triompher le bien par le fait que l'initiale de son patronyme (la lettre "S") ne comporte que des courbes., ce qui constitue un handicap par rapport à Zorro (autre justicier célébrissime) dont l'initiale ne comporte que des segments de droite, ce qui rend infiniment plus facile sa signature à la pointe de l'épée sur le ventre de ses ennemis.

Décidément, il ne se passe pas un jour sans que l'actualité donne à notre Daniel l'occasion de traiter un des ses sujets favoris, à savoir les affaires d'abus sexuels, de harcèlement et de viols. On sent qu'il nage dans le bonheur et que les mots coulent de sa plume de manière ultra-fluide, poussés par le sentiment qu'il éprouve de contribuer à faire triompher la vérité et lé justice.

Nous sommes heureux de le voir épanoui et nous lui souhaitons dans les jours à venir une actualité riche en débusquage de violeurs et, bien entendu, de machos, de nazis, d'ex-collabos, d'antisémites, de fachos et de crypto-fachos. En cas de pénurie de ce genre d'affaires, un simple cas de complotisme pourra l'aider à trouver l'inspiration, même si le sujet, c'est clair, est nettement  moins jouissif.

Lu sur ASI:  " Sur FI Entretien "pravdaesque" entre Badou et Dujardin "


Et pourtant  ARRET SUR IMAGE ET LA PRAVDA ont des gênes communs


En échangeant l'encombrante , complexe et incertaine  présomption d'innocence (qui demande du temps) désormais ringardisée par la présomption de culpabilité très à la mode, qui à l'avantage de s'affranchir du détail (enquêtes,preuves  et toutes ces conneries)  de l'immédiateté et permet à DS de causer sans savoir, dans son canard numérique comme jadis la PRAVDA qui elle aussi ne s'encombrait pas vraiment de la vérité vérifiée.

C'est un problème insoluble vis à vis des œuvres


Doit on s'interdire de lire "le voyage au bout de la nuit" qui est un monument de la littérature française malheureusement écrit par un type qui quelques années plus tard s’avérera être une ordure ?


Doit on décrocher les toiles de Le Caravage des musées, sachant qu'elles ont été peinte par un meurtrier ?


Doit on balancer nos vieux CD de Noir Désir à la poubelle ? 


Peut-on revoir en DVD les films de Polanski que l'on emprunte à la médiathèque ?


j'ai pas de réponse définitive et tranchée

 

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L'affaire Dreyfus eut un grand retentissement à travers les shtetl et les quartiers Juifs de ville comme Vilnius (Vilne) et Varsovie (Varshe)

et ailleurs aussi


parce qu'on pensait que la France avait franchi avec la Révolution et même le Concordat une étape qui ne permettrait plus de retour en arrière

puis l'horreur de l'affaire


on lisait Émile Zola traduit en Yiddish avec une vénération

As tu lu Zola ? demande la grand mère

Mais bien sûr !! C'est au programme, répond son petit-fils lycéen

Non mais as-tu lu Zola en Yiddish ?!?

car la traduction dans la langue mameloshe avait encore plus de valeur aux yeux de cette aïeule


Alors de voir ce "J'accuse" décalé subrepticement

comme une autodéfense qui ne dit pas son nom

même si le film est partout primé...


Faudra bien oublier le nom du réalisateur au générique pour éviter toute confusion

 

J'ai envie d'ajouter autre chose à cette réflexion. 


Il me semble que pour la première fois, Polanski lui-même a mêlé "l'homme à l'artiste", les deux entités que ceux continuant à soutenir "l'artiste Polanski", expliquent devoir séparer sans arrêt, pour apprécier le film sans juger l'homme. 


Pour la première fois, donc, Polanski a fait une affirmation : Cette affaire Dreyfus, c'est la mienne. Je suis moi aussi victime d'une cabale, d'accusation. Le film de Polanski n'est pas uniquement une "oeuvre d'art", séparé de l'homme. Polanski cherche à dire "Dreyfus et moi, même combat". Ce film est désormais autre chose qu'un film. C'est un réquisitoire, un argumentaire de défense pour Polanski. 


De ce fait, c'est Polanski lui même qui abolit cette frontière entre l'homme et l'artiste. Très bien. Dès lors, jugeons le film à travers l'homme, et inversement. Il a lui-même donné le signal.

Et bien vous savez quoi ? je n'irai pas voir le Polanski, de même je n'irai pas voir le Gravas qui "trouve qu'il faut foutre la paix à Polanski" parce que c'est gens là me donnent la nausée ! 

Je suis sûrement très conne hein ?  Et quant à Libé ... je ne l'achète plus depuis très longtemps... parce que j'avais 20 ans en 1968  et que mon 'interdit d'interdire" n'a jamais atteint ce degré d'abjection prôné par le show biz et les "con-bendit"  

Et bon sang mais où étaient donc les parents de  ces jeunes filles, de ces jeunes garçons, de ces enfants ? 

Je sais combien est violent le tabou du sexe et de l'argent.... mais tout de même !!!

Nomenklatura du cinéma français ! tout est dit.

Que tous les intermittents et étudiants qui crèvent la dalle se le disent , il n'y a rien à attendre de tous ces privilégiés , héritiers et autres collabos.

L'industrie du cinéma a transformé les artistes en VRP de la culture de domination des "élites".


Je vous trouve bien naïf, c'est silence radio la. Mais d'ici quelques mois maximum on remettra Polanski à l'honneur, en parlant voir de procès injuste, de comment il a quand même "beaucoup souffert" de ses accusations.


L'actualité et nos éditorialistes charretier sont plein de ses moments, on passe sous silence, puis quelques mois après, quelques provocateurs passent. Et finalement on fait du "n'en parlons plus". 


Regardez récemment, vous n'avez vraiment pas en travers de la gorge le "Benalla je l'aime bien, et puis quoi, il a tabassé quelques manifestants" ? Oui Benalla on en parlait partout, mais qui osait dire ça à l'époque ? on évitait soigneusement le jugement de moral sur l'acte en lui même, aujourd'hui avec son livre ? C'est une victime. 

Faut pas attendre grand chose d'Ali Baddou, transfert de Canal+, qui, semble t il, serait agrégé de philo... Il y a des choses qui disparaissent sans laisser de trace. 


Ses interventions le samedi sur La 5 sont d'une insignifiance absolue.

Bonjour Daniel Schneidermann,


Si donc l'on admet, que la dénonciation d'un crime commis en 1975 (je suis trop jeune pour avoir connu cette époque) ait de telles répercussions aujourd'hui, comment continuer à acheter, lire ou écrire dans un quotidien (Libération) qui, à l'époque également et plus tard encore, faisait ouvertement l'apologie des ces pratiques, voire de pire encore ? 

C'est-à-dire qui porte encore les boulets 40 ans après et qui (ou quoi), non ?


L'article de checknews est édifiant et horrible, j'avoue que tout cela me dépasse. : Le lien

 C'est bien vu . Il est possible que Polanski soit à la fois un cinéaste  talentueux et un personnage  peu recommandable en ce qui concerne son comportement personnel  ,mais il est impossible de le condamner de cette manière .

merci pour le lien, je n'ai pas eu le courage de tout lire... autre temps, autres moeurs !

peut-être que ce n'est pas une question de courage mais de capacité ( que je ne juge pas ) à commencer un raisonnement par : " la souffrance infligée est la même " quels que soient les temps et les mœurs

Je tente une réflexion, sur la tolérance à outrance sur la pédophilie accepté lors de ces années 60 / 70 : l'essort de la psychothérapie, dont l'un des fondements est la sexualité de l'enfant (qui existe, et qu'il faut écouter). 


Ce qui est du pur bullshit bien sûr, et surtout un excellent prétexte pour ces pratiques sous pretextes que "mais en fait, ils (les enfants) veulent bien". Un non qui en fait veux dire oui, cela ne vous rappelle rien ?


Comme toujours avec les agresseurs, ils interprétèrent les réponses des victimes pour justifier, et satisfaire leurs désirs.

l'essort de la psychothérapie, dont l'un des fondements est la sexualité de l'enfant (qui existe, et qu'il faut écouter). 


Vous voulez parler le la psychanalyse (Freud, Lacan, dont les théories ont depuis été largement discréditées). Confondre psychanalyse et psychothérapies, c'est comme confondre astrologie et astronomie.

Oui vous avez raison. Et pour l'erreur, et pour la justesse de la comparaison. 


Discrédité, oui, mais encore extrêmement prégnant en France, et c'était d'autant plus la cas il y a 40 ans.

merci de faire le tri, mais j'irais plus loin, ne pas confondre la psychanalyse et "des psychanalystes", ou des gens se considérant comme tels.

Votre question est intéressante et vous n'avez pas tort de souligner les contradictions et conflits d'intérêt auxquels, visiblement, plus personne n'échappe, pas même DS, en l'occurrence, même si tout n'est pas comparable, DS n'étant pas responsable de la ligne éditoriale des journaux auxquels il collabore et encore moins de la ligne éditoriale des années 1970.  Je veux dire par là qu'il n'est pas comparable avec des imposteurs avérés et invétérés  tels des Con Bendit, Naulleau, BHL.. que les médias chérissent et  jalousent. Je pense que votre question en soulève une autre qu'il faudrait savoir énoncer clairement. On sent bien qu'on y vient, mais c'est pas encore ça., et il semblerait que ça urge. Bien à vous.    

A cette époque ( j'ai eu 20 ans en 1974) il ne me serait jamais venu à l'idée d'avoir des rapports sexuels avec une fille de 12 ou 13 ans. Faut dire que j'étais très loin de ces milieux (artistique,journalistique,universitaire) et je pense que la plupart de  ceux qui en étaient désavouaient ces pratiques.

C'est bien après que j'ai eu connaissance de ces propagandistes de la pédophilie que furent Tony Duvert, Gabriel Matzneff.

J'ai lu l'article en lien jusqu'au bout car à mon age on n'est plus étonné par grand chose malheureusement  concernant la dégueulasserie humaine.

Avec le connard graphomane Sollers (maoïste, papiste, etc.) qui signait des pétitions à tour de bras sans les lire.


je me souviens de Gabriel Matzneff interrogé par thierry ARDISSON dans "rive droite /rive gauche" sur Paris Première ( excellente émission au demeurant ) et qui racontait alors ses  "amours avec de très très jeunes filles " (= des enfants ) et ça m'avait glacé le sang !

Et on était à la fin des années 90 !

En 2015, le 13 novembre était un vendredi.

Est-ce que France Culture va faire de nouveau appel aux 2 clowns tristes que sont Finkielkraut et BHL, qui, alors que Polanski était confiné dans son chalet de Gstaad (lorsque les premières accusations sur une mineure de 17 ans étaient ressorties en 2010... je crois ) s'étaient mués en avocats dans une émission ubuesque, avec comme argument imparable 


"Polanski ayant survécu à la Shoa, faut pas venir l'embêter avec ça "


Alors que le seul argument valable, selon moi, était, que puisque la victime demandait à ce qu'on le laisse tranquille, il aurait été bon qu"elle soit entendue.


Aujourd'hui, je ne sais pas ce que demande Mme Monnier.... mais force est de constater que certains(es) se muent en justicier(es)s et je ne suis pas certain que ce soit le souhait de la victime ? ... mais peut être qui si en fait vu le timing de la déclaration ?

Le basculement avec Adèle Haenel. 

Le basculement s'est aussi celui de Valentine Monnier, violée par Polanski et qui décide de témoigner plus de 40 ans plus tard, à cause du film de Polanski, à cause de ce film précisément, J'accuse. Car de façon subliminale (ou pas) se glisse le discours de l'erreur judiciaire, de l'acharnement sur un homme qui pourrait être Polanski. Dans l'entourage de Polanski, tout le monde a du sentir dés le départ que le message était clair. Personne n'a rien dit. Le cinéma français a toujours protégé Polanski. Polanski est un grand artiste, Polanski est un des plus grands metteur en scène encore vivant…
Et c'est peut-être le film de trop, le dernier de Roman Polanski qui a toujours minimisé le viol d'une fillette de 13 ans en 1977. Qu'un violeur cherche à se glisser dans les habits de Dreyfus pour crier à l'acharnement, c'est sans doute ce qui a été insupportable à Valentine Monnier.

 Comme l'a souligné à juste titre un participant du forum à propos du témoignage d' Adèle Haenel ,il existe un principe juridique intangible : la présomption d'innocence . Je ne vois pas pourquoi Polanski ne pourrait pas s'en réclamer .

Si POLANSKI avait sorti aujourd'hui "la 9ème porte" plutôt que son "J'accuse", les termes du débat seraient-ils les mêmes ?

En d'autres termes est-ce la coïncidence entre le thème de son film et ce qu'il est en réalité qui font qu'il est impossible pour les élites du cinéma et de la politique de tenir la position tenue jusqu'à lors, celle du mutisme, de l'indifférence voire du mépris face à des accusations d'abus sexuelles ?

Je le crois car lorsque l'on se pique de faire un film sur le symbole de l'injustice qu'est l'affaire DREYFUS, le symbole de l'écrasement d'un homme,  il faut ne pas être soit-même un bourreau ni même l'avoir été.

Je ne sais pas si les multiples accusations contre POLANSKI sont fondées. Elles sont portée par des femmes qui apparaissent crédibles.

Mais ce que l'on sait, avec certitude, c'est qu'il a drogué et violé une gamine et qu'il l'a reconnu. 

Il n'a jamais été puni alors qu'il est coupable. DREYFUS l'a été alors qu'il était innocent.


C'est le temps des certitudes brisées. Ça fait bizarre, ça chamboule, mais ce n'est pas désagréable.

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