"Plan pour Gaza" : un terme hautement problématique repris par les médias ?
Pour désigner le plan annoncé par Benyamin Netanyahou concernant le futur de Gaza, une partie des médias a choisi d'employer l'expression "plan pour Gaza". Selon plusieurs journalistes et experts du droit international, la formule s'avère pourtant sérieusement problématique. Alors quels termes faudrait-il employer ? Pour le savoir, "Arrêt sur Images" a analysé l'ambiguïté sémantique.
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Commentaires préférés des abonnés
Je propose : " la Solution finale "
Die Edlösung der Judenfrage
La culpabilité de ces états face à ce qu'ils ont laissé faire à netanyahou les entraînera aussi
Sur quelles bases morales pourront ils se projeter ?
je ne m'étais pas focalisé sur ce terme, j' avais surtout remarqué que Smotrich poussait à la roue assis à côté de Bibi qui semblait temporiser, et sa déclaration ensuite pour critiquer ce qui n'aboutirai pas, selon lui, à la solution finale.
les émis(...)
Derniers commentaires
"Plan pour Gaza" me parait parfait. C'est à interpréter comme, disons : "organisons-nous pour nous occuper de cette petite chose qui est dans nos mains" ; et c'est ce qui se passe. Ce qui est problématique, c'est que les journalistes français prennent l'expression sans (vouloir) se rendre compte de ce qu'elle contient d'insupportablement suprémaciste et tout et tout.
J'ai cherché les synonymes de "plan" qui pourraient convenir : "visée", "dessein", "stratagème", "machination", me semblent plus correspondre à la politique israélienne.
Plan coercitif totalitaire ?
je ne m'étais pas focalisé sur ce terme, j' avais surtout remarqué que Smotrich poussait à la roue assis à côté de Bibi qui semblait temporiser, et sa déclaration ensuite pour critiquer ce qui n'aboutirai pas, selon lui, à la solution finale.
les émissions de I24news sont sur certains créneaux, en hébreux, le sous-titrage semble s'emmêler sérieusement les crayons, ils sont incohérents, les locuteurs semblent avoir du mal à s'exprimer, ils ne semblent pas à l'aise avec ce langage, comme des étudiants en occitans, ils ânonnent, nous sommes loin des madrilènes qui déversent leur logorrhée à un rythme de rafale, ils parlent mieux leur langue d'origine, l'américain ou l'européen, qu'ils adaptent leur vocabulaire à leur auditoire ne m'étonne pas davantage.
les pourparlers de cessez le feu avec les délégués gazaouis se passent au Caire, les israéliens sont à Doha, chercheraient-ils à gagner du temps et pousser leur avantage militaire jusqu'au bout?
JD Vance ne veut plus livrer d'obus aux ukrainiens, de peur sans doute qu'ils égratignent ses amis russes, mais ils tombent toujours sur gaza, l'hôpital a encore recensé plus de 60 décès hier.
l'émotion est grande autour de l'assassinat des journalistes, va-t-il enfin y avoir une prise de conscience internationale?
si ce sont les gazaouis qui doivent décider de leur décolonisation, alors les propos de notre Jupiter capricieux qui veut les désarmer sont illégaux au regard du droit international, ne ferait-il pas mieux de laisser le quai d'Orsay s'exprimer, nos diplomates sont plus consensuels, voir dans la flatterie!
Je propose : " la Solution finale "
Die Edlösung der Judenfrage